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Audience générale de ce mercredi 18 septembre

Durant l'audience générale tenue ce matin Place St Pierre, le Saint-Père est revenu sur l'image de l'Eglise mère, une image a-t-il confié qui lui est très chère car "elle nous dit ce qu'est l'Eglise mais aussi ce qu'elle devrait toujours être, une mère pour nous". Une mère enseigne à ses enfants comment avancer dans ce monde. "Avec amour, elle cherche toujours à leur indiquer la bonne voie pour grandir et devenir adulte, à corriger les parcours risquant de finir en cul de sac... L'Eglise agit de même en offrant une orientation et des enseignements pour marcher droit. Ainsi les Commandements proposent-ils des règles intangibles pour accomplir le juste parcours de notre vie et ajuster nos comportements. Ils sont le fruit de l'amour divin et pourtant ils sont des commandements, une série de prohibitions ! Je vous invite donc à les relire...et à les envisager de manière positive. Et vous verrez qu'à l'instar des enseignements maternels ils regardent notre comportement envers Dieu, les autres et nous-mêmes. Le Décalogue nous invite à écarter les idoles qui nous réduisent en esclavage, à penser à Dieu et à respecter parents et prochains, à être honnêtes. Envisagez-le sous cet angle, comme s'il s'agissait des conseils de mères. Les mères n'enseignent jamais le mal et, comme mère, l'Eglise ne veut que le bien de ses enfants".

Devenant adultes, nous assumons nos responsabilités. Certes, quelquefois, agir par soi-même entraîne des faux pas. "Mais notre mère est toujours là, prête à seconder ses enfants. Et même s'ils se sont trompés, elle sait trouver la façon de les comprendre et de les aider". Toute mère s'engage au maximum pour ses enfants, "toujours prête à les défendre... L'Eglise est cette mère miséricordieuse...qui ne ferme jamais sa porte...qui ne juge pas mais offre le pardon de Dieu, qui offre son amour et encourage à reprendre le chemin droit. Et lorsque un de ses fils est tombé au plus bas elle ne craint pas de partager ses ténèbres pour lui donner de l'espérance. Ainsi fait l'Eglise qui n'hésite pas à entrer dans la nuit où l'on est parfois plongés, dans l'obscurité de l'âme et de la conscience. L'Eglise est une mère qui apporte de l'espérance. Mais les mères savent aussi frapper à toutes les portes pour leurs enfants, par amour et non par calcul. Et surtout à la porte du Coeur de Dieu ! Les mères prient tellement pour leurs enfants, surtout pour ceux...qui en ont le plus besoin car ils se sont fourvoyés. C'est ce que fait l'Eglise priante en plaçant dans les mains de Dieu les tourments de ses enfants. Il ne reste jamais insensible à sa prière et sait nous surprendre lorsqu'on ne l'attendait plus... Voici donc les pensées que je voulais vous proposer aujourd'hui. Voyons dans l'Eglise une mère bonne qui nous indique la voie d'une vie juste, toujours patiente, miséricordieuse, compréhensive, qui sait nous mettre dans les mains de Dieu".

Après sa catéchèse, le Pape François a de nouveau invité les catholiques du monde entier à s'unir aux autres chrétiens dans la prière pour supplier Dieu d'accorder la paix aux régions tourmentées de la terre : Puisse ce don du Seigneur "demeurer dans nos coeurs et soutenir les engagements comme les actions des responsables politiques et de toute autre personne de bonne volonté. Nous devons tous encourager activement les efforts déployés pour trouver une solution négociée aux conflits en cours. Mes pensées vont tout particulièrement à la chère population syrienne dont le drame ne peut être réglé que par un dialogue conduit dans le respect de la justice et de la dignité de tous, des plus faibles au premier chef".

Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.9.13).

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