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  • Très beau portrait d'un prêtre hors du commun, le Père Joseph-Marie Perrin

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     Le Père Joseph-Marie Perrin - Un maître de sagesse

    par Camille Leca
     
    Mgr Rivière écrivait dans l'excellent petit volume qu'il a consacré au père Joseph-Marie Perrin en 2005 (coll. "15 jours avec", nouvelle cité) : "Il ne s'agit pas de relater l'existence de ce missionnaire de la sainteté laïque... Cette histoire doit être racontée, c'est sûr." Eh bien, voilà qui est fait, et de fort belle manière, par Camille Lecas, convertie par ce prêtre aveugle en 1989, elle-même responsable aujourd'hui de ces fraternités Caritas Christi. La profonde amitié spirituelle qui l'a liée au père Perrin lui permet de transmettre la spiritualité de ce dominicain hors du commun, spiritualité qui pourrait se résumer en ces mots : « Demeurer dans l'amour du Christ » (Cf. Jn 15,9).

    Les lecteurs fidèles de notre rubrique "Au fil des jours" se souviennent peut-être des méditations du père Perrin (1905-2002), partagées ici ces dernières années (14.03.2012, 24.03.2012 - 4.04.2012, 9.01.2013, 18.05.2014, 9.01.2015).

    Aveugle à 10 ans, il fut admis chez les dominicains à 17 ans et devint prêtre en 1929 grâce à une dispense du Pape Pie XI. Il ne vécut jamais sa cécité comme un handicap, mais comme une grâce insigne qui lui permit de se concentrer sur l’écoute des personnes mises sur sa route, notamment lors des confessions, et cette disponibilité constante à l'autre ne fut pas la moindre de ses qualités. Il fonda, avec Juliette Molland, les trois branches de la famille Caritas Christi : l’Institut séculier, les prêtres, et avec Camille Lecas, les fraternités ; leur spiritualité repose sur la redécouverte de la grâce du baptême et la marche vers la sainteté.

    Auteur lui-même de plus de trente ouvrages de spiritualité, il écrivait dans "Vivre avec Dieu" (Aubier - Montaigne, Paris, 1957) :
    « Avoir lu deux pages d'un livre et tout un livre ne sert pas à grand chose, mais avoir progressé, si peu que ce soit, dans la connaissance de Dieu, de son amour, de ses intentions est un trésor infini. A chaque fois que nous devenons mieux « disciples » du Christ, le Père est glorifié. Ce mot nous redit qu'à travers toutes nos lectures, c'est à l'école du Christ que nous devons nous tenir et que ce sont ses pensées que nous devons chercher à travers celles de l'auteur éphémère. »

    Ce qu'il écrivait ainsi à propos de ses propres livres peut s'appliquer sans réserve à celui de Camille Lecas, car à travers la figure et les écrits de Joseph-Marie Perrin c'est bien la splendeur de la Vérité du Christ qu'il nous est donné d'approcher. La responsable de Caritas Christi brosse un portrait très vivant de ce prêtre toujours à l'écoute des autres, profondément bienveillant, nous faisant découvrir tour à tour sa joie, sa douceur, son égalité d’humeur, son sens de l’amitié, sa patience, son esprit d’enfance et son humour, qui touchaient tant chacune des personnes qu'il rencontrait. Ami de Gustave Thibon et de Simone Weil (qu’il accompagna en 1941 et amena aux portes du baptême), il émanait toujours de lui cet amour profond, qui était le centre de sa spiritualité. Ce n'est pas une banalité qu'aient été gravés sur sa tombe les mots : « Dieu est amour » !

    Depuis leur Chapitre Provincial de 2010, les dominicains de Toulouse ont entamé une réflexion sur la sainteté du père Perrin, qui aboutira peut-être à sa béatification.

    Le père Joseph-Marie Perrin poursuivait ainsi la réflexion reproduite plus haut : « Aussitôt après avoir assimilé une idée, elle doit être replacée dans la lumière divine. Chacun doit se sentir « instruit par Dieu » (Jn 6,45) et pour qu'une idée ne devienne pas formule vaine et lettre morte, il est nécessaire de chercher sa valeur par rapport au Christ, puis de la prier, d'en parler avec lui, d'en voir les applications et les exigences aussi bien que les promesses afin que, croyant plus vraiment, c'est-à-dire ayant mieux livré notre esprit à sa vérité, nos liens avec lui deviennent ainsi plus personnels et plus vivants. »
    Achevant la lecture de cette remarquable biographie, puissions-nous tous faire nôtre ce précieux conseil, et ainsi marcher vers la sainteté, en l'amour de Celui qui est tout Amour !

    Artège - 236 pages - 17.90 €

  • Hernando Franco (1532-1585) : Sanctæ Mariæ

    Agrupación Música - Dir. Enzo Gieco

    Santa María Madre,
    yn ilhuicac Cihuapille,
    tinantzin Dios
    yn titotenpantlatocatzin,
    ma hueltehuatzin topan ximotlahtolti
    yn titlaconhuanine.
    Santa María Madre
    Reina Celestial,
    Madre de Dios,
    abogada nuestra,
    ruega por nosotros
    pecadores.
    Sainte Mère Marie,
    Reine du Ciel,
    Mère de Dieu,
    notre avocate,
    intercède pour nous
    qui sommes pécheurs.
  • Méditation : austérité chrétienne et sainteté (3)

    « Ce qui devait se faire pour le progrès du monde, s'est fait par l'héroïsme des saints. C'est la réalité de notre histoire chrétienne ; partout et toujours cette minorité généreuse s'est trouvée sur les traces de Jésus-Christ, émue par cette parole : Si vis perfectus esse (*), prête à s'élancer avec lui dans la voie du bien par delà les limites du précepte et la frontière du devoir. Sous le charme du Crucifié qui les avait divinement séduits en leur communiquant la sainte passion du sacrifice, des hommes de toutes les classes et de toutes les conditions se sont rencontrés dans une même résolution. Ils ont dit : Le bien, ce n'est pas assez, il nous faut le mieux ; le devoir, c'est trop peu, il nous faut le sacrifice. Le courage pour les soldats de Jésus-Christ, c'est vulgaire : à qui veut le suivre de près, ce divin capitaine demande l'héroïsme. Or, nous voulons le suivre, le suivre jusqu'où il veut nous entraîner sur sa trace ; et voilà qu'il abaisse devant nous les barrières du précepte, et qu'ouvrant devant notre ambition le champ illimité de la perfection, il nous crie : Plus loin ; franchissez la limite ; et élancez-vous, sur la trace de mes pas, vers cet idéal que je vous ai montré, et qui n'est autre que moi-même. Et ces légions choisies répondent d'une voix unanime : Allons, marchons vers le parfait qui nous appelle ; allons, croissons de toute manière, jusqu'à ce que nous atteignions avec Jésus-Christ la plénitude de l'homme parfait. »

    (*) : Si tu veux être parfait

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Deuxième conférence : le progrès moral par la sainteté chrétienne), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Samedi 21 février 2015

    Samedi après les Cendres (Férie)
     
    Au nouveau calendrier : St Pierre Damien, évêque, confesseur et docteur

     Calendrier liturgique et sanctoral