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adversité

  • Méditation - Courage et confiance dans l'adversité

    « Voyez-vous, ma chère fille, notre Seigneur avait envoyé ses apôtres ça et là sans argent, sans bâton, sans souliers, sans besace, revêtus d'une seule soutane, et il leur dit par après : Quand je vous ai ainsi envoyés, quelque chose vous a-t-elle manqué ? Et ils lui dirent : Non (1). Or sus donc, ma fille, quand vous avez eu des afflictions, même du temps que vous n'aviez pas tant de confiance en Dieu, êtes-vous périe dans l'affliction ? Vous me direz : Non. Et pourquoi donc n'aurez-vous pas courage de réussir de toutes les autres adversités ! Dieu ne vous a pas abandonnée jusqu'à présent, comme vous abandonnera-t-il dès à présent, que plus qu'auparavant vous voulez être sienne ?

    N'appréhendez point le mal à venir de ce monde, car peut-être ne vous arrivera-t-il jamais ; et en tout événement, s'il vous arrive, Dieu vous fortifiera. Il commanda à saint Pierre de marcher sur les eaux ; et saint Pierre voyant le vent et l'orage eut appréhension, et l'appréhension le fit enfoncer, et il demanda secours à son maître, qui lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté (2) ? Et lui tendant la main, il l'assura. Si Dieu vous fait marcher sur les flots de l'adversité, ne doutez point, ma fille, n'appréhendez point, Dieu est avec vous : ayez bon courage, et vous serez délivrée. »

    (1) Lc XXII, 35. (2) Matt. XIV, 28, 29, 30 et 31.

    St François de Sales (1567-1622), Extrait de la Lettre 96 (A une Dame), 28 avril 1622, in "Œuvres complètes de Saint François de Sales", Tome VII (Lettres Tome I), Paris, Béthune, Imprimeur, 1833.

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  • Méditation : Louer Dieu en toutes circonstances

    « C'est la charité qui discerne les enfants de Dieu d'avec les enfants du démon (1). Celui qui ne sert point Dieu avec cet esprit d'adoption des enfants du Père céleste, dont parle saint Paul ; qui n'a pas dans le cœur ce respect filial que le Père céleste mérite à si juste titre ; qui n'est attaché qu'à lui-même et aux biens terrestres, ne saurait être disposé à louer Dieu dans l'adversité comme dans la prospérité. Lorsque Dieu l'afflige, il se laisse emporter à la défiance et aux murmures. La marque d'un véritable enfant de Dieu, c'est de lui être attaché dans toutes les circonstances de la vie, c'est de se confier en lui, c'est d'espérer en lui contre l'espérance même, dans une pleine conviction qu'il ordonne de tout, non seulement avec sagesse, mais avec bonté et pour notre plus grand bien, c'est de dire hautement avec David : Je bénirai le Seigneur en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche (2), aussi bien dans les maux qu'au milieu des plus grands biens, parce que le Seigneur qui m'a donné est le même qui m'ôte aujourd'hui (3), et que pour cela il ne laisse pas d'être toujours également digne d'être béni et aimé. Car si nous avons reçu les biens de sa main, pourquoi n'en recevrons-nous pas les maux ? (4) Mon Dieu, mettez dans mon cœur ces sentiments, et qu'ils soient à vos yeux la preuve de mon amour pour vous ! »

    1. S. Aug. - 2. Ps 33, 2. - 3. Job 1, 21. - 4. Job 2, 10.

    Méditations sur les Mystères de la Foi et sur les Épitres et Évangiles (LVIe Méditation pour le samedi, Huitième semaine après la Pentecôte), par un Solitaire de Sept-Fonts, Nouvelle édition revue et corrigée par M. L. Berthon, Tome II, H. Oudin, Paris / Poitiers, 1902.

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