Mgr Michel Santier, évêque de Créteil, doit annoncer ce samedi 20 septembre l'ouverture officielle du processus de canonisation du P. Jerzy Popieluszko. Une guérison inexpliquée survenue à l'hôpital Albert-Chenevier en septembre 2012 (*) est en effet attribuée à l'intercession de ce prêtre catholique polonais, assassiné en haine de la foi à l'âge de 37 ans le 19 octobre 1984, et béatifié le 6 juin 2010 à Varsovie.
(*) : Le 14 septembre 2012, un prêtre du diocèse de Créteil alla donner l'onction des malades à un patient âgé de 56 ans, souffrant d'un cancer. Après avoir demandé l'intercession du Bienheureux Jerzy Popieluszko, le prêtre plaça une image représentant le prêtre martyr sur la table de chevet du malade. Quelques jours plus tard, ce dernier fut complétement guéri. La tumeur avait disparu. Les médecins ont reconnu ce fait inexplicable pour la science.
Commentaires
Tout comme Maguy Lebrun et son époux ont écrit dans "Médecins du Ciel, médecins de la terre", qu'ils étaient convaincus des forces de la pensée, de la prière, à leur image je pense que des personnes décédées, comme ce prêtre polonais ont absolument pu soigner, guérir cet homme atteint d'un cancer, victoire sur la mort, sur la maladie, sur la souffrance. Merci mon Dieu, merci Marie d'œuvrer à travers ce prêtre, merci pour cet homme, et prions pour les hommes pour la paix dans le monde, merci. Christine
Bonsoir Christine,
il est vrai que nous devons toujours prier, avec persévérance, et l'intercession des saints auprès de Dieu est une évidence, dans la communion des saints qui unit l’Église militante (nous qui sommes encore en pèlerinage sur cette terre), l’Église souffrante (les âmes du purgatoire) et l’Église triomphante (les âmes purifiées de toute souillure, la béatitude éternelle du paradis).
Mais la pensée, la prière par elles-mêmes n'ont aucune force, aucun pouvoir, si elles ne sont portées, vivifiées par la vie même de Dieu. Et ce ne sont pas les saints qui guérissent, mais par leur intercession qui est reçue du Père, Lui seul accorde la guérison.
Comme vous l'écrivez justement, Marie, Jésus peuvent œuvrer "à travers" ce prêtre, parce que dépouillé de lui-même, il est devenu transparent à la volonté divine, dont la réalisation demeure son seul désir.
De même que les vitraux d'une église colorent de mille feux la nef et le chœur en laissant passer la lumière du soleil, les saints, par leur intercession toute désintéressée et pure de toute scorie du péché, sont les "vitraux" par lesquels des grâces insignes peuvent nous être accordées, sans que nous ne les méritions d'ailleurs jamais en rien.
Adressons-leur nos prières, nos supplications, certains qu'elles seront portées par eux auprès de Notre Seigneur, et que bien des grâces retomberont ainsi en pluie bienfaisante sur notre humanité blessée.
N'oublions pas en ces prières les âmes souffrantes du purgatoire, qui attendent et espèrent nos suffrages, même si nous ne saurons qu'au Ciel tous les bienfaits que les messes que nous faisons célébrer à leur intentions, et les prières que nous formulons pour eux.
Oui, prions toujours avec confiance et persévérance !