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Voyage du Pape : l'autre visage de Cuba (2)

Les « Damas de blanco » (Femmes en blanc) : « Ils nous ont empêchées de saluer le pape »

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« Nous avons été bloquées par les autorités et nous n’avons pas pu nous approcher du pape François ». Une brève rencontre aurait pu avoir lieu avec l’accord tacite du gouvernement, mais samedi 19 et dimanche 20, par deux fois les autorités ont stoppé pendant quelques heures des représentantes des « Damas de blanco ». Ce sont les mères et épouses de détenus politiques qui s’habillent en blanc et se réunissent chaque semaine en procession vers une église pour attirer l’attention sur le sort réservé à leurs êtres chers. C’est ce qu’explique à Vatican Insider Berta Soler, lauréate du prix Sakharov pour les droits de l’homme du Parlement Européen et leader du groupe.

Durant les visites des précédents papes, Jean-Paul II en 1998 et Benoit XVI en 2012, aucun contact n’avait été possible avec les dissidents à l’intérieur du pays. La diplomatie du Vatican travaillait depuis plusieurs jours pour qu’il soit possible, cette fois, d’effectuer une brève rencontre. Le pape François avait déjà reçu en audience au Vatican la veuve du dissident Oswaldo Payá, mort dans un accident de voiture suspect en juillet 2012.

Samedi 19 septembre, Berta Soler accompagnée de l’économiste Marta Beatriz Roque et de la journaliste Miriam Leiva, allaient se rendre devant la Nonciature apostolique pour saluer le pape François qui arrivait de l’aéroport, lorsqu’elles ont été arrêtées pendant quelques heures par les autorités. Une seconde possibilité avait été prévue pour  le dimanche 20 septembre après-midi, place de la cathédrale. Cette fois, seules devaient se présenter Roque et Leiva, mais elles n’ont pas atteint la place. « Elles m’ont dit – raconte Berta Soler – qu’il s’est passé aujourd’hui la même chose qu’hier ».

Un contact rapproché et fortuit avec un autre dissident a eu lieu dimanche matin Plaza de la Revolución avant la messe, lorsqu’un homme a réussi à s’approcher de la papamobile et a échangé quelques mots avec le pape François qui l’a béni en lui posant les mains sur la tête. L’homme est resté agrippé à la voiture du pape en hurlant et a été éloigné par les hommes de la sécurité.

Source : Aleteia.

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