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extase

  • 21 juin : Méditation

    Mémoire du Coeur Eucharistique (Léon XIII en 1903 - Benoît XV en 1916)

    « O Jésus, comment dérober mon coeur à vos brûlantes ardeurs. Venez, Jésus, je vous l'ouvre ce coeur ; vous pouvez y introduire votre feu divin. Vous êtes tout flammes, et vous voudriez que mon coeur fût réduit en flammes... Aimable Jésus, ma paix, mon sommeil, mon repos, accordez-moi une toute petite place dans votre ciboire. Mon Dieu, ouvrez-moi votre Coeur. O Jésus, ouvrez-moi votre Coeur eucharistique ; je veux y déposer toutes mes affections... Vous m'avez plusieurs fois promis un généreux accueil, n'est-ce pas, mon Jésus ?... Quel amour j'ai pour vous ! Je vous en rends grâce ; mais pourquoi me témoigner tant de tendresse pendant que je vous offense avec tant d'ingratitude ? Cette seule pensée bien considérée devrait me transformer en flamme d'amour... Je vous aime, ô Jésus. C'est, en effet, bien doux d'aimer, d'aimer celui qui ne s'irrite pas de mes offenses... O Jésus, Jésus, si je considérais toutes vos sollicitudes pour moi, comme je devrais me distinguer dans la pratique des plus éminentes vertus ! En vérité il est une chose dans laquelle je me distingue ; en quoi ? dans le péché... Pardon, Jésus, pour ma grande négligence ; pardon, pour ma profonde ignorance. Mon Dieu ! ô Jésus, mon amour, bien suprême, que serait-il advenu de moi si vous n'aviez pris soin de m'attirer à vous ? Ouvrez-moi votre Coeur, ô Jésus, votre Coeur eucharistique ; moi, je vous ouvre le mien. Placez-y votre feu divin. Embrasez-moi, ô Jésus, consumez-moi. Mais je le sens en moi ce feu ; puissé-je en être entièrement consumée ! »

    Sainte Gemma Galgani (1878-1903), Lettres et Extases de Ste Gemma Galgani (Extase 5), trad. R.P. Joachim de L'Immaculée-Conception, Brunet - Mignard, Arras - Paris, 1920.

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  • 12 mai : Méditation

    « Le véritable amour n'est pas dans les transports ni dans l'extase ; il est dans la volonté de Dieu, même crucifiante, plus chèrement aimée que la nôtre. Les vrais amis du Christ le sentent d'instinct. Toute autre nourriture leur semble fade. Aux heures de détresse, ils répètent pauvrement dans leur coeur les paroles du Christ : "Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux." Ou bien, du plus profond de leur âme, ils redisent comme leur aspiration la plus intime et la plus chère, la même prière du Sauveur : "Oui, que toute ta volonté soit faite en moi et dans le monde."
    [...]
    L'expérience des âmes apprend chaque jour que c'est peut-être cela qui leur est le plus difficile : le parfait abandon à la conduite de Dieu. Beaucoup se raidissent, se défendent, se méfient inconsciemment de Dieu : elles ne "perdent pas pied". Il leur semble qu'elles vont se perdre si elles s'abandonnent vraiment à Dieu. Et en effet elles vont se perdre, mais si elles osent se perdre pour de bon, elles vont être enfin ses enfants, ses vrais enfants dont Il pourra faire ce qu'Il veut.
    [...]
    Celui qui est vraiment abandonné à la volonté du Père des cieux est emporté par le vent de l'Esprit. il pourra faire toute sa vie des choses que le monde appelle petites et pourtant il sera grand aux yeux de Dieu : Thérèse de Lisieux a été proclamée patronne universelle des Missions. Et il pourra faire des choses que le monde appelle grandes et qui sont en effet grandes, et il les aura faites sans doute sans le savoir parce que Dieu les aura faites en lui. »

    P. Bernard-Marie Chevignard o.p. (1909-1996), La doctrine spirituelle de l'Evangile, Paris, Editions du Cerf, 1958.

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