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  • Angelus de ce dimanche 17 juin 2018

    En ce onzième dimanche du temps ordinaire, le Pape François a commenté l’Évangile du jour (Mc, 4, 26 à 34) : « C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères ».

    Commentaire à lire sur Vatican.News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

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    Après la prière de l'Angélus, le Pape a évoqué la béatification samedi 16 juin dans la capitale du Venezuela de Mère Carmen Rendíles Martínez, fondatrice de la Congrégation des Siervas de Jesus de Venezuela : « une fidèle disciple du Seigneur » qui, au siècle dernier, « a servi avec amour dans les paroisses, les écoles et auprès des plus démunis ». Il a demandé aux fidèles de confier leurs prières pour le peuple vénézuélien à l'intercession à la nouvelle bienheureuse.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • JS Bach : Toccata en ut mineur BWV 911 (2/2)

    Glenn Gould, piano

  • Méditation - La Transsubstantiation

    « Quand sont prononcées les paroles de la consécration, le Christ, qui siège à la droite du Père, devient tout entier présent dans l’ici-bas, – avec son corps, son sang, son âme et sa divinité, – sans nul changement de son être, mais de par le seul changement en lui – combien profond – du pain et du vin.

    « Le Seigneur Jésus, la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir rendu grâce, le rompit et dit : Ceci est mon corps, pour vous ; faites ceci en mémoire de moi » (I Cor. 11, 23-24). La toute-puissance divine opère ce qu’elle signifie. Ce qui était pain devient le corps du Seigneur Jésus, qui au soir de la Cène s’offrait dans le sacrifice rédempteur commencé, et qui maintenant siège dans la gloire du Père : corps indissolublement uni a la divine personne, corps du Verbe en tant qu’incarné ; si l’on serrait de près la traduction, on aurait : « Ceci est le corps MIEN… Ceci est le sang MIEN… ». C’est folie de disjoindre, dans l’Eucharistie comme dans l’Incarnation, présence corporelle et présence personnelle.

    Le sens littéral exige que ce que Jésus présente à ses disciples ne soit plus du pain mais seulement son corps. Cependant rien n’est changé quant aux apparences : c’est une vérité d’expérience. Le poids, la couleur, le goût, la résistance au toucher, les propriétés et activités, demeurent les mêmes. Les sens qui ne perçoivent que les phénomènes continuent de percevoir, sans se tromper, du pain et du vin ; mais à ces apparences correspond une réalité nouvelle et non perceptible, que la foi seule nous fait connaître : la vertu des paroles consécratoires ayant, non pas anéanti, mais converti le pain et le vin en corps et sang de Jésus. »

    Cardinal Charles Journet (1891-1975), Le mystère de l'Eucharistie (L'Eucharistie, sacrifice et sacrement du Christ, 2. Transsubstantiation, II, 4), Téqui, Paris, 1980.

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