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lauda sion

  • Tomás Luis de Victoria (1548-1611) : Lauda Sion Salvatorem [á 8)

    (Séquence composée par St Thomas d'Aquin pour la Messe de la Fête-Dieu)
    Ensemble Plus Ultra - Dir. Michael Noone
     
    (si la lecture vidéo est impossible, merci de cliquer ICI)
     
  • Séquence "Lauda Sion, Salvatorem"

    composée par St Thomas d'Aquin pour la Messe de la Fête-Dieu

    1. Lauda, Sion, Salvatorem * lauda ducem et pastorem, * in hymnis et canticis,
    Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.

    2. Quantum potes, tantum aude, * quia major omni laude * nec laudare sufficis.
    Autant que tu le peux, tu dois oser, car Il dépasse tes louanges et tu ne pourras jamais trop Le louer.

    3. Laudis thema specialis, * Panis vivus et vitalis * hodie proponitur.
    Le sujet particulier de notre louange, le Pain vivant et vivifiant, c’est cela qui nous est proposé aujourd’hui.

    4. Quem in sacræ mensa cenæ * turbæ fratrum duodenæ * datum non ambigitur.
    Au repas sacré de la Cène, au groupe des douze frères, Il a été clairement donné.

    5. Sit laus plena, sit sonora ; * Sit jucunda, sit decora * mentis jubilatio.
    Que notre louange soit pleine, qu’elle soit sonore ; qu’elle soit joyeuse, qu’elle soit belle la jubilation de nos cœurs.

    6. Dies enim solemnis agitur * in qua mensæ prima recolitur * hujus institutio.
    C’est en effet la journée solennelle où nous fêtons de ce banquet divin la première institution.

    7. In hac mensa novi Regis, * novum Pascha novæ legis, * phase vetus terminat.
    A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque ancienne.

    8. Vetustatem novitas, * umbram fugat veritas, * noctem lux eliminat.
    L’ordre ancien cède la place au nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.

    9. Quod in cena Christus gessit, * faciendum hoc expressit, * in sui memoriam.
    Ce que le Christ a fait à la Cène, Il a ordonné de le refaire en mémoire de Lui.

    10. Docti sacris institutis, * panem, vinum in salutis * consecramus hostiam.
    Instruits par ces commandements sacrés, nous consacrons le pain et le vin en victime de salut.

    11. Dogma datur christianis, * quod in carnem transit panis * et vinum in sanguinem.
    C’est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son Corps et le vin en son Sang.

    12. Quod non capis, quod non vides * animosa firmat fides, * præter rerum ordinem.
    Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, la foi vive l’affirme, hors de l’ordre naturel des choses.

    13. Sub diversis speciebus, * signis tantum et non rebus, * latent res eximiæ.
    Sous des espèces différentes, signes seulement et non réalités, se cachent des choses sublimes.

    14. Caro cibus, sanguis potus, * manet tamen Christus totus, * sub utraque specie.
    Sa chair est nourriture, son Sang est breuvage, pourtant le Christ tout entier demeure sous l’une ou l’autre espèce.

    15. A sumente non concisus, * non confractus, non divisus, * integer accipitur.
    Par celui qui le reçoit, il n’est ni coupé ni brisé, ni divisé : Il est reçu tout entier.

    16. Sumit unus, sumunt mille, * quantum isti, tantum ille * nec sumptus consumitur.
    Qu’un seul le reçoive ou mille, celui-là reçoit autant que ceux-ci et l’on s’en nourrit sans le détruire.

    17. Sumunt boni, sumunt mali, * sorte tamen inæquali : * vitæ vel interitus.
    Les bons le reçoivent, les méchants aussi, mais pour un sort bien inégal : pour la vie ou pour la mort.

    18. Mors est malis, vita bonis, * vide paris sumptionis * quam sit dispar exitus.
    Mort pour les méchants, vie pour les bons, vois comme d’une même communion l’effet peut être différent.

    19. Fracto demum sacramento, * ne vacilles, sed memento * tantum esse sub fragmento * quantum toto tegitur.
    Quand le Sacrement est rompu ne te laisses pas ébranler, mais souviens-toi qu’il y a autant sous chaque fragment que dans le tout.

    20. Nulla rei fit scissura * signi tantum fit fractura ; * qua nec status, nec statura * signati minuitur.
    La réalité n’est pas divisée, le signe seulement est fractionné ; mais ni l’état ni la taille de ce qui est signifié n’est diminué.

    21. Ecce panis angelorum * factus cibus viatorum, * vere Panis filiorum * non mittendis canibus.
    Voici le pain des anges devenu l’aliment de ceux qui sont en chemin, vrai Pain des enfants à ne pas jeter aux chiens.

    22. In figuris præsignatur, * cum Isaac immolatur, * Agnus paschæ deputatur * datur manna patribus.
    D’avance il est annoncé en figures, lorsqu’Isaac est immolé, l’Agneau pascal, sacrifié la manne, donnée à nos pères.

    23. Bone pastor, Panis vere, * Jesu, nostri miserere, * Tu nos pasce, nos tuere, * Tu nos bona fac videre * in terra viventium.
    Ô bon Pasteur, notre vrai Pain, Jésus, aie pitié de nous. nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bonheur dans la terre des vivants.

    24. Tu qui cuncta scis et vales, * qui nos pascis hic mortales * tuos ibi commensales, * Coheredes et sociales * Fac sanctorum civium. Amen. Alleluia.
    Toi qui sais tout et qui peux tout, Toi qui sur terre nous nourris, fais que, là-haut, invités à ta table, nous soyons les cohéritiers et les compagnons des saints de la cité céleste. Amen. Alléluia.

    Trad. Notre-Dame des Neiges.

  • Felix Mendelssohn (1809-1847) : "Lauda Sion" Op. 73

    Würzburger Madrigalchor, Kammerorchester Bad Kissingen
    Leitung : KMD Jörg Wöltche

  • Dimanche 18 juin 2017

    Deuxième Dimanche après la Pentecôte
     
    En France :

     

    Séquence "Lauda Sion"

     
    Abbaye bénédictine de Clervaux, Luxembourg
     
    Lauda, Sion, Salvatórem, lauda ducem et pastórem in hymnis et cánticis.
    Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur, par des hymnes et des cantiques.

    Quantum potes, tantum aude : quia maior omni laude, nec laudáre súffícis.
    Autant que tu le peux, ose le chanter, car il dépasse toute louange, et tu ne suffis pas à le louer.

    Laudis thema speciális, panis vivus et vitális hódie propónitur.
    Le sujet spécial de louange, c’est le pain vivant et vivifiant, qui nous est proposé aujourd’hui.

    Quem in sacræ mensa cenæ turbæ fratrum duodénæ datum non ambígitur.
    Le pain qu’au repas de la sainte Cène, aux douze, ses frères, Jésus donna réellement.

    Sit laus plena, sit sonóra, sit iucúnda, sit decóra mentis iubilátio.
    Que la louange soit pleine et vivante ; qu’elle soit joyeuse et magnifique, la jubilation de l’âme.

    Dies enim sollémnis agitur, in qua mensæ prima recólitur huius institútio.
    Car c’est aujourd’hui la solennité, qui rappelle la première institution de la Cène.

    In hac mensa novi Regis, novum Pascha novæ legis Phase vetus términat.
    A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque antique.

    Vetustátem nóvitas, umbram fugat véritas, noctem lux elíminat.
    Au rite ancien succède le nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.

    Quod in cœna Christus gessit, faciéndum hoc expréssit in sui memóriam.
    Ce que le Christ accomplit à la Cène, il a ordonné de le faire en mémoire de lui.

    Docti sacris institútis, panem, vinum in salútis consecrámus hóstiam.
    Instruits par ses ordres saints, nous consacrons le pain et le vin en l’hostie du salut.

    Dogma datur Christiánis, quod in carnem transit panis et vinum in sánguinem.
    C’est une vérité proposée aux chrétiens, que le pain devient la chair et le vin le sang du Christ.

    Quod non capis, quod non vides, animosa fírmat fides, præter rerum órdinem.
    Sans comprendre et sans voir, la foi vive l’atteste contre l’ordre habituel des choses.

    Sub divérsis speciébus, signis tantum, et non rebus, latent res exímiæ.
    Sous des espèces diverses, simples apparences et non réalités, se cachent des réalités sublimes.

    Caro cibus, sanguis potus : manet tamen Christus totus sub utráque spécie.
    La chair est nourriture, le sang breuvage : cependant le Christ demeure tout entier, sous l’une et l’autre espèce.

    A suménte non concísus, non confráctus, non divísus : ínteger accípitur.
    On le reçoit sans le diviser, ni le briser, ni le rompre : il est reçu tout entier.

    Sumit unus, sumunt mille : quantum isti, tantum ille : nec sumptus consúmitur.
    Un seul le reçoit, mille le reçoivent : celui-là autant que ceux-ci : on s’en nourrit sans le consumer.

    Sumunt boni, sumunt mali sorte tamen inæquáli, vitæ vel intéritus.
    Les bons le reçoivent, les méchants aussi : mais que leur sort est différent, c’est la vie ou c’est la mort !

    Mors est malis, vita bonis : vide, paris sumptiónis quam sit dispar éxitus.
    Mort pour les méchants, vie pour les bons ; voyez combien du même festin, différente est l’issue.

    Fracto demum sacraménto, ne vacílles, sed meménto, tantum esse sub fragménto, quantum toto tégitur.
    Si l’on divise la sainte Hostie, n’hésitez pas, mais souvenez-vous qu’il est autant sous chaque parcelle que dans le tout.

    Nulla rei fit scissúra : signi tantum fit fractúra : qua nec status nec statúra signáti minúitur.
    Du Corps divin nulle brisure : seul, le signe est rompu ; ni l’état, ni la grandeur de la réalité signifiée n’est diminuée.

    Ecce panis Angelórum, factus cibus viatórum : vere panis filiórum, non mitténdus cánibus.
    Voici le Pain des Anges devenu l’aliment des hommes voyageurs : c’est vraiment le pain des enfants, qui ne doit pas être jeté aux chiens.

    In figúris præsignátur, cum Isaac immolátur : agnus paschæ deputátur : datur manna pátribus.
    D’avance il est désigné par des figures, l’immolation d’Isaac, l’Agneau pascal, la manne donnée à nos pères.

    Bone pastor, panis vere, Iesu, nostri miserére : tu nos pasce, nos tuére : tu nos bona fac vidére in terra vivéntium.
    Bon pasteur, pain véritable, Jésus, ayez pitié de nous : Nourrissez-nous, gardez-nous, faites-nous jouir des vrais biens, dans la terre des vivants.

    Tu, qui cuncta scis et vales : qui nos pascis hic mortáles : tuos ibi commensáles, coherédes et sodáles fac sanctórum cívium. Amen. Allelúia.
    Vous qui savez et pouvez tout, qui nous nourrissez en cette vie mortelle : faites de nous là-haut les commensaux, les cohéritiers et les compagnons des saints du ciel, ainsi soit-il. Alléluia.
  • Felix Bartholdy Mendelssohn - Lauda Sion Op. 73 - IX. Ecce panis

    Chamber Choir of Europe, Württembergische Philharmonie Reutlingen - Dir. Nicol Matt
    Isabell Müller-Cant, soprano ; Eibe Möhlmann, alto ; Daniel Sans, ténor

  • Séquence Lauda Sion composée par St Thomas d'Aquin pour la Messe de la Fête-Dieu

    (Texte latin et traduction française)

  • Giuseppe Sarti (1729-1802) : Oratorio "Miserere" en fa mineur - 3. Tibi soli peccavi

    'Lauda Sion' Chorus of Faenza w.Ferrara Conservatory Orch. & Chorus - Dir. Gianfranco Placci
    Tamiko Okada, soprano

    Cf. le 5 mars 2015 le "Miserere Mei Deus" de ce même Oratorio de Giuseppe Sarti.
  • Séquence "Lauda Sion"

    Séquence latine composée par St Thomas d'Aquin pour la Messe de la Fête-Dieu.

    Texte latin et traduction française

  • Lauda Sion Salvatorem (Corpus Christi, Sequence)

    Lauda Sion Salvatorem (Corpus Christi, Sequence)
    Moines bénédictins des Abbayes de Saint Maurice et Saint Maur de Clairvaux.

    Lauda, Sion, Salvatorem,
    Lauda ducem et pastorem
    In hymnis et canticis.

    Quantum potes, tantum aude,
    Quia maior omni laude,
    Nec laudare sufficis.

    Laudis thema specialis,
    Panis vivus et vitalis
    Hodie proponitur.

    Quem in sacrae mensa coenae
    Turbae fratrum duodenae
    Datum non ambigitur.

    Sit laus plena, sit sonora ;
    Sit iucunda, sit decora
    Mentis iubilatio.

    Dies enim solemnis agitur
    In qua mensae prima recolitur
    Huius institutio.

    In hac mensa novi Regis,
    Novum pascha novae legis
    Phase vetus terminat.

    Vetustatem novitas,
    Umbram fugat veritas,
    Noctem lux eliminat.

    Quod in coena Christus gessit
    Faciendum hoc expressit
    In sui memoriam.

    Docti sacris institutis,
    Panem, vinum in salutis
    Consecramus hostiam.

    Dogma datur christianis
    Quod in carnem transit panis
    Et vinum in sanguinem.

    Quod non capis, quod non vides
    Animosa firmat fides
    Praeter rerum ordinem.

    Sub diversis speciebus,
    Signis tantum et non rebus,
    Latent res eximiae.

    Caro cibus, sanguis potus,
    Manet tamen Christus totus
    Sub utraque specie.

    A sumente non concisus,
    Non confractus, non divisus,
    Integer accipitur.

    Sumit unus, sumunt mille,
    Quantum isti tantum ille,
    Nec sumptus consumitur.

    Sumunt boni, sumunt mali,
    Sorte tamen inaequali
    Vitae vel interitus.

    Mors est malis, vita bonis :
    Vide paris sumptionis
    Quam sit dispar exitus.

    Fracto demum Sacramento,
    Ne vacilles, sed memento
    Tantum esse sub fragmento
    Quantum toto tegitur.

    Nulla rei fit scissura,
    Signi tantum fit fractura
    Qua nec status nec statura
    Signati minuitur.

    Ecce panis angelorum
    Factus cibus viatorum,
    Vere panis filiorum
    Non mittendus canibus.

    In figuris praesignatur,
    Cum Isaac immolatur,
    Agnus paschae deputatur,
    Datur manna patribus.

    Bone Pastor, panis vere,
    Jesu nostri miserere,
    Tu nos pasce, nos tuere,
    Tu nos bona fac videre
    In terra viventium.
     
    Tu qui cuncta scis et vales
    Qui nos pascis hic mortales,
    Tuos ibi commensales,
    Coheredes et sodales
    Fac sanctorum civium.

    Amen.

     

    Traduction française :

    Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.
    Ose de tout ton pouvoir, car il est plus grand que toute louange et à le louer tu ne suffis pas.
    Un thème de louange spéciale, le pain vivant et vivifiant, aujourd'hui nous est proposé.
    Lors du repas de la sainte Cène, au groupe des Douze ses frères, il fut donné, n'en doutons pas.
    Que la louange soit pleine, qu'elle soit sonore, qu'elle soit joyeuse, qu'elle soit belle, la jubilation de l'esprit.
    Car nous vivons ce jour solennel qui de cette table entend célébrer l'institution première.
    A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle Loi met un terme à la phase ancienne.
    La nouveauté chasse la vieillerie, la vérité l'ombre, la lumière dissipe la nuit.
    Ce que fit le Christ à la Cène, il nous ordonna de le faire en mémoire de lui.
    Instruits par ses saints préceptes, nous consacrons le pain et le vin, en offrande sacrificielle pour le salut.
    Ce dogme est donné aux chrétiens : le pain se change en chair, et le vin en sang.
    Ce que tu ne comprends ni ne vois, une ferme foi te l'assure, hors de l'ordre naturel.
    Sous diverses espèces, signes seulement et non réalités, des réalités sublimes se cachent.
    La chair est une nourriture, le sang un breuvage, pourtant le Christ total demeure sous l'une et l'autre espèce.
    On le prend sans le déchirer, ni le briser, ni le diviser, il est reçu tout entier.
    Un seul le prend, mille le prennent, autant celui-ci, autant ceux-là le consomment sans le consumer.
    Les bons le prennent, les méchants le prennent, mais pour un sort inégal, ici de vie, là de ruine.
    Il est mort aux méchants, vie aux bons : vois d'une même manducation combien l'issue est dissemblable !
    Le sacrement enfin rompu, ne vacille pas, mais souviens-toi qu'il est sous chaque fragment comme sous le tout il se cache.
    Nulle division n'est réalité, le signe seulement se fractionne, et par là, de ce qui est signifié ni l'état ni la stature n'est amoindri.
    Voici le pain des anges fait aliment des voyageurs, vrai pain pour les fils, à ne pas jeter aux chiens.
    D'avance il est signifié en figures, lorsqu'Isaac est immolé, que l'agneau pascal est sacrifié, que la manne est donnée à nos pères.
    Bon Pasteur, vrai pain, Jésus, aie pitié de nous ! Toi, nourris-nous, défends-nous ! Fais-nous voir nos biens dans la terre des vivants.
    Toi qui sais et peux tout, qui nous nourris ici-bas mortels, rends-nous là-haut les commensaux, cohéritiers et compagnons de la cité des saints.
    Amen.

    Source : Wikipédia.