Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

madeleine delbrêl

  • Méditation - Oui, Dieu est là !

    « Que nous soyons n’importe où, Dieu y est aussi. L’espace nécessaire pour le rejoindre, c’est la place de notre amour qui ne veut pas être séparé de Dieu, qui veut rencontrer Dieu. C’est ce désir qui fait la prière et qui la fait n’importe où. »

    Madeleine Delbrêl (1904-1964), La joie de croire, Le Seuil, 1968.

    main-ciel_1a.jpg

  • Méditation - une grande œuvre d'amour

    « Il n'y a pas de peine de hasard.
    Notre pain quotidien nous est donné par la peine quotidienne de certains de nos frères. Notre pain quotidien, c'est notre grâce quotidienne, et il y a toujours dans notre grâce quotidienne une petite part qui vient d'une peine quotidienne de quelqu'un, de quelque part.
    Il n'y a pas de peine de hasard, il n'y a que notre volonté qui est de hasard, et qui ne veut pas toujours sa peine et qui la lésine et qui la marchande et qui la bâcle.
    Il y a une peine bien faite comme il y a un ouvrage bien fait.
    Nous avons, quand nous nous levons le matin, notre peine à faire comme nous avons notre travail à faire. Et les détails de ce travail sont voulus par la volonté de Dieu comme les détails de cette peine sont voulus aussi par la volonté de Dieu.
    On peut faire très bien son travail et ne pas faire très bien sa peine. Nous pouvons facilement contrôler et vérifier les lacunes de notre travail. Nous ne saurons qu'après la mort les brèches irréparables causées dans l'édifice de la grâce par les lacunes de notre peine.
    Quand nous faisons la volonté de Dieu, quand nous nous levons, quand nous préparons le repas, quand nous sortons, quand nous faisons une course, quand nous prenons notre train, nous nous enfonçons pour ainsi dire dans l’union au Seigneur en acceptant et en voulant sa volonté.
    Quand nous peinons la peine quotidienne, quand nous nous levons avec de la fatigue plein nos jambes, quand nous usons dix fois ce qu’il faudrait de pas, de temps et de nerfs pour préparer le plus simple des repas, quand il faut le faire avec les yeux dans la fumée d’un mauvais charbon qui ne chauffe pas et les pieds sur du pavé glacé...
    Quand nous quittons la pièce chaude pour aller dans la rue patiner sur le verglas ; quand en trébuchant et en chassant la neige nous faisons le tour de la ville pour rapporter ou ne pas rapporter les objets les plus modestes...
    Quand nous attendons un train qui n’arrive pas sur un quai où l’on a froid, en plus de cette intégration à la volonté de Dieu, nous devenons, par notre peine, les donateurs de la grâce de Dieu.
    Vous direz que tout cela, c’est de toutes petites peines. Mais on reconnaît un artiste aussi bien dans sa façon de jouer un morceau d’enfant que dans le plus difficile des concerts.
    Ainsi, on reconnaîtrait vite un saint dans ces toutes petites peines. Il y mettrait une aisance, un naturel et aussi une grâce - dans les deux sens du mot -, une bonne grâce qui ferait de cette petite peine une grande œuvre d'amour. »

    Madeleine Delbrêl (1904-1964), La joie de croire, Éditions du Seuil, Paris, 1968.

    Madeleine Delbrêl,peines,grâces

    (Crédit photo)

  • Le Pape reconnait les martyres de Mgr Pierre Claverie et des moines de Tibhirine

    martyrs_Tibhirine_1b.jpg

    C’est au cours d’une audience avec le Cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, le 26 janvier, que le Pape François a autorisé la Congrégation à promulguer les décrets de béatification des 19 martyrs « tués par haine de la foi, en Algérie de 1994 à 1996 ».

    Parmi ces martyrs figurent les sept moines de Tibhirine, enlevés et assassinés au printemps 1996, Mgr Pierre Claverie, ancien évêque d’Oran assassiné en août 1996, un frère mariste, Henri Vergès, quatre pères blancs assassinés à Tizi Ouzou au lendemain de Noël 1994, et six religieuses de différentes congrégations présentes en Algérie (Notre-Dame des Apôtres, Augustines missionnaires, Petites sœurs du Sacré-Cœur, Petites sœurs de l’Assomption).

    Les précisions de Delphine Allaire sont à lire sur Vatican News.

    Il a aussi reconnu le martyre de Veronica Antal (1935-1958), jeune laïque roumaine, tertiaire franciscaine, membre de la Milice de l’Immaculée, tuée « en haine de la foi » le 24 août 1958, à Halaucesti (Roumanie), durant la période communiste (mars 1945-décembre 1989).

    Lors de cette même audience, le Pape a également autorisé la promulgation de quatre décrets concernant des miracles obtenus par l’intercession de la bienheureuse espagnole Nazaria Ignacia March Mesa (1889-1943), fondatrice de la Congrégation des soeurs "Misioneras Cruzadas de la Iglesia" (qui pourra être canonisée, à Rome), des vénérables Alfonse-Marie Eppinger (1814-1867), française, fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Saint-Sauveur, Clelia Merloni (1861-1930), italienne, fondatrice de l’Institut des Apôtres du Coeur Sacré de Jésus, et Maria Crocefissa dell’Amore Divino (Maria Gargani, 1892-1973), italienne également, fille spirituelle du Padre Pio, fondatrice des Apôtres du Sacré Coeur au service des pauvres : elles pourront être béatifiées dans leurs pays respectifs.

    Enfin, il a autorisé la publication de décrets concernant Anne-Marie Madeleine Delbrêl (1904-1964), laïque française, et Ambrosio Grittani (1907-1951), prêtre diocésain italien, désormais reconnus « vénérables ».