Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Méditation - Prière à l'occasion d'un décès

    « Hélas, si vous l'aviez voulu, Seigneur, elles ne couleraient pas de mes yeux ces larmes brûlantes que je répands aujourd'hui en votre présence. Si vous l'aviez voulu, il vivrait et serait encore près de moi, cet être si tendrement aimé dont la mort a brisé mon cœur. Mais j'adore votre volonté dont les desseins sont impénétrables, et qui est toujours miséricordieuse jusque dans ses rigueurs apparentes. J'essaye de me soumettre sans murmure. Je courbe la tête, et j'accepte, ô mon Dieu, en l'unissant à la vôtre, la croix douloureuse dont vous m'accablez. Je vous conjure seulement de m'aider à la porter, afin de rendre possible à mon pauvre courage un sacrifice qui me semble au-dessus de mes forces.

    O Seigneur, soutenez mon cœur abattu ! Ranimez-le par les pensées consolantes de la foi, afin que je ne m'attriste pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance ; car je le sais, ô mon Sauveur, vous avez vaincu la mort. Celui qui a cru en vous ne meurt pas à jamais ; et cette mort passagère qui n'est qu'un sommeil, nous fait entrer dans l'éternelle vie. Je le sais encore : les liens que vous avez formés vous-mêmes, les affections que vous avez bénies peuvent bien être séparés pour un temps sur cette triste terre, mais ils doivent se retrouver au ciel, là où l'on s'aime mieux encore parce qu'on s'aime en vous, ô mon Dieu ; là où les familles, dispersées ici-bas par la mort, se réunissent et se reforment pour ne plus se quitter. Recevez donc dans votre royaume celui que je pleure, ô mon Père, oubliez ses fautes, faites-lui miséricorde, donnez-lui votre paix. Et accordez-moi Seigneur, tant qu'il vous plaira que je vive, de me sanctifier de telle sorte par la souffrance que je sois un jour réuni à ceux que j'ai tant aimés, et à vous, mon Dieu, que je dois aimer plus que toutes choses. Ainsi soit-il. »

    Henri Lacordaire (1802-1861), cité in P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome III (23), 3ème édition revue et notablement augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.
  • Mardi 3 novembre 2015

    St Hubert, évêque

     Saint_Hubert_1.jpg

    En certains endroits : St Martin de Porrès, religieux

     Saint_Martin-de-Porres_4ba.jpg

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Séquence "Dies Irae"

    Alfred Deller Consort
    (Texte latin / français)

  • Prière pour nous autres charnels

    « Mère, voici vos fils qui se sont tant battus.
    Qu’ils ne soient pas pesés comme Dieu pèse un ange.
    Que Dieu mette avec eux un peu de cette fange
    Qu’ils étaient en principe et sont redevenus.

    Mère, voici vos fils qui se sont tant battus.
    Qu’ils ne soient pas pesés comme on pèse un démon.
    Que Dieu mette avec eux un peu de ce limon
    Qu’ils étaient en principe et sont redevenus.

    Mère, voici vos fils qui se sont tant battus.
    Qu’ils ne soient pas pesés comme on pèse un esprit.
    Qu’ils soient plutôt jugés comme on juge un proscrit
    Qui rentre en se cachant par des chemins perdus.

    Mère, voici vos fils et leur immense armée.
    Qu’ils ne soient pas jugés sur leur seule misère.
    Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre
    Qui les a tant perdus et qu’ils ont tant aimée.

    Mère, voici vos fils qui se sont tant perdus.
    Qu’ils ne soient pas jugés sur une basse intrigue.
    Qu’ils soient réintégrés comme l’enfant prodigue.
    Qu’ils viennent s’écrouler entre deux bras tendus. »

    Charles Péguy (1873-1914), Ève, Cahiers de la quinzaine.
    4e cahier de la 15e série, Paris, 1913.

    Charles Péguy,prière,fidèles défunts

    (Crédit photo)

  • Lundi 2 novembre 2015

    Commémoraison de tous les fidèles défunts

    defunts_4b.jpg

    Calendrier liturgique et sanctoral