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  • Méditation - confiance, confiance, confiance... (toujours !)

    « Que Jésus règne à jamais en souverain Maître dans votre âme. Soyez docile et souple entre ses mains. Vous savez ce qu'il faut pour cela : se tenir en paix et en tout repos ; ne s'inquiéter jamais et ne se troubler de rien ; oublier le passé ; vivre comme s'il n'existait pas d'avenir ; vivre pour Jésus dans le moment qu'on vit, ou plutôt vivre comme si l'on n'avait pas de vie en soi, mais laisser Jésus vivre à son aise ; marcher ainsi, en toute circonstance et rencontre, sans crainte et sans souci, comme cela convient aux enfants de Jésus et de Marie ; ne penser jamais à soi volontairement ; abandonner le soin de notre âme à Jésus seul [...] elle lui appartient ; c'est donc à lui à en avoir soin, puisqu'elle est sa propriété.

    Ne craignez pas tant le jugement d'un si doux Maître. Généralement, bannissez toute crainte et remplacez ce sentiment par l'amour : en tout cela agissez doucement, suavement, posément, sans vivacité, sans emportement ; faites le mort quand besoin est, marchant ainsi en toute suavité, abandon et pleine confiance. Le temps de cet exil se terminera, et Jésus sera à nous et nous à lui. Alors chacune de nos tribulations sera pour nous une couronne de gloire, que nous mettrons sur la tête de Jésus ; car toute gloire lui appartient à lui seul. »

    Vénérable François Libermann (1802-1852), Lettres spirituelles du vénérable Libermann Tome I, (Lettre à un séminariste, 1839), Paris, Librairie Poussielgue Frères, s.d.

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  • Méditation : Marthe de Béthanie

    « Marthe de Béthanie évoque souvent pour nous la scène d'Évangile où elle accueille Jésus (Lc 10, 38-42). Son histoire est la nôtre.
    « Au service du maître » : « Une femme nommé Marthe le reçut dans sa maison ».
    Comme elle, j'accueille Jésus dans ma vie et dans mon cœur. Il vient souvent à l'improviste, dans les événements qui surprennent. Difficile à gérer. Joie de le servir mais aussi embarras...
    « Overbooké » : « Elle était absorbée par les multiples soins du service... »
    Comme elle, je suis débordé. J'ai besoin d'aide pour accomplir mon travail sinon je vais « craquer ».
    « Au secours ! » : « Elle dit : Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur me laisser servir toute seule ? Dis-lui donc de m'aider ! »
    Ma prière de demande est mêlée d'un reproche subtil (« cela ne te fait rien »), d'un jugement sur l'autre (« ma sœur… »), d'une tentative de manipulation (« dis-lui donc... »). Le fond du problème, c'est que je me sens seul, peu soutenu (« toute seule »).
    Réponse à la prière : « On se calme ! Voici comment Jésus miséricordieux me répond :
    - Il entend mon appel au secours, se tourne vers moi et m'appelle par mon nom.
    - Il connaît mon cœur et nomme ce qui s'y passe. « Tu te soucies et tu t'agites pour beaucoup de choses... ». Je me sens à la fois compris... et dévoilé.
    - Il me tourne vers l'essentiel : « une seule est nécessaire... ».
    « Et ta sœur ? » : « C'est Marie qui a choisi la meilleure part (elle écoutait sa parole), elle ne lui sera pas enlevée ».
    Jésus me déconcerte. Il n'exauce pas la prière selon mes vues humaines. Bien plus, il demande un nouveau regard sur l'événement. (...)
    ... Jésus a eu le dernier mot sur une femme stressée !
    Sainte Marthe, patronne des chrétiens stressés, prie pour nous ! »

    Olivier Belleil, revue « feu et lumière », n°296 (2010).

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