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  • Rencontre avec les Missionnaires de la Miséricorde

    Le Pape François a reçu ce mardi soir plusieurs centaines de “missionnaires de la Miséricorde”, qu’il enverra en mission mercredi lors de la Messe du Mercredi des Cendres. Il les a invités à exercer avec enthousiasme le ministère de confesseur, non pas en agissant en leur propre nom mais bien au nom de Jésus.

    « En entrant dans le confessionnal, souvenons-nous toujours que c’est le Christ qui accueille, c’est le Christ qui écoute, c’est le Christ qui pardonne, c’est le Christ qui donne la paix », a-t-il insisté. « Être missionnaire de la miséricorde est une responsabilité qui vous est confiée pour être (…) témoins de la proximité de Dieu et de sa façon d’aimer ».

    « Je vous confesse fraternellement que le souvenir de cette confession du 21 septembre 1953 qui a réorienté ma vie, est pour moi une source de joie » a-t-il lancé, sortant de son texte pour évoquer ce souvenir de jeunesse qui l'a éveillé à la vocation sacerdotale quand il avait 17 ans. Il a toutefois avoué ne plus se souvenir de ce que lui avait dit le prêtre, mais avoir été marqué par son sourire… Le langage des paroles n’est donc pas suffisant, il faut aussi utiliser « le langage des gestes », « les bras ouverts », a-t-il insisté.

    Face à eux, les confesseurs ont des personnes qui parfois ne savent pas s’exprimer, mais qui n’y arrivent pas, qui ont à la fois honte de leurs péchés et de ne pas savoir le dire. Ces personnes sentent pourtant le désir d’être accueillies et pardonnées. Le Pape a donc appelé à une attitude de respect et d’encouragement de la part des confesseurs. « Nous ne sommes pas appelés à juger, avec un sentiment de supériorité… » « Il s’agit au contraire de couvrir le pécheur avec la couverture de la miséricorde. »

    Il a lancé, sortant à nouveau de son texte, un ferme avertissement contre les prêtres qui font preuve d’une curiosité malsaine, en posant trop de questions à ceux qui veulent se confesser. « On peut faire tellement de mal, tellement de mal à une âme, si elle n’est pas accueillie avec un cœur de père, avec le cœur de la Mère Église ».

    Le Pape a conclu en invitant les prêtres à vivre cette « aventure missionnaire » en suivant les exemples de saint Padre Pio et saint Leopold Mandic, les deux grands confesseurs capucins dont les corps sont actuellement exposés à la basilique Saint-Pierre. « Quand vous sentirez le poids des péchés qui vous sont confessés, et les limites de votre personne et de vos paroles, faites confiance à la force de la miséricorde qui va à la rencontre de tous avec amour et qui ne connait pas de frontières », a insisté le Pape.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Sainte Messe du Pape François avec les Frères Mineurs Capucins

    Le Pape François a célébré ce mardi matin 9 février une messe dans la basilique Saint-Pierre, en présence de près d'un milliers de Frères Capucins du monde entier. Une messe en présence des reliques des saints capucins Pio de Pietrelcina et Léopold Mandic qui sont exposées depuis le 6 février dans la nef centrale, face à l’autel de la Confession. C'est d'ailleurs sur le charisme de confesseur que le Pape a centré son homélie.

    Le Souverain Pontife a expliqué que la liturgie de la Parole met en avant deux comportements, l’un est la grandeur devant Dieu, qui s’exprime dans l’humilité du roi Salomon, rapporté dans la première lecture, tirée du Livre des Rois ; l’autre la mesquinerie incarnée par les pharisiens et les docteurs de la Loi, que Saint Marc relate dans l’Évangile.

    La tradition des Capucins est celle du pardon, a souligné le Pape. Parmi vous se trouvent de nombreux grands confesseurs, qui le sont parce qu’ils se sentent pécheurs. Devant la grandeur de Dieu, ils prient sans cesse le Dieu qui pardonne, et parce qu’ils savent prier ainsi, ils savent aussi pardonner. A l’inverse, a-t-il expliqué, si nous oublions la nécessité de pardonner, alors lentement c’est Dieu lui-même que nous oublions.

    Le confessionnal, lieu du pardon

    Le Pape s’est adressé aux Capucins « comme un frère », expliquant que le confessionnal est le lieu du pardon, et non celui des « coups de bâtons ». La personne qui vient se confesser vient chercher du réconfort, le pardon et la paix dans son âme, elle vient chercher un père qui l’embrasse, lui dit « je t’aime » et lui fait entendre. Le Saint-Père a ainsi regretté que tant de personnes expliquent qu’elles ne vont pas se confesser parce qu’ « on leur pose des questions ».

    Il a donc demandé aux Capucins de ne jamais se fatiguer de pardonner et rappelé qu’ils étaient des hommes de pardon, de réconciliation et de paix. Le pardon est une graine semée, il est une caresse de Dieu. Le Pape a mis en garde les capucins contre la tentation de devenir comme les docteurs de la Loi, et les a invités à renouveler sans cesse en eux le charisme du confesseur. Être dans la condamnation ou l’accusation est l’œuvre du diable a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Arvo Pärt : Spiegel im Spiegel (1978)

    Leonhard Roczek, violoncelle - Herbert Schuch, piano
    (Mozart Week Salzburg 2014)

  • Méditation : la paix intérieure

    « La paix intérieure est le centre de la vie intérieure ; puisque c'est là où repose Dieu, qui jamais ne s'établit, et n'opère jamais avec toute la liberté de son Esprit, que dans les âmes pacifiques. C'est pour cette raison que tout ce qu'il y a même de bon, de grand, et de saint, doit périr plutôt que de perdre un point de la Paix ; que tous les intérêts, qui sont le plus à la gloire de Dieu, doivent plutôt cesser, que de sortir de sa paix ; qu'il faudrait plutôt renoncer à tous les états les plus sublimes, qu'à celui de la paix de son âme : parce que tout ce qu'il y a de beau et de grand n'attache point Dieu à une âme, et la Paix en fait le lien indissoluble, comme la demeure la plus agréable.

    C'est pourquoi vous êtes bien trompée, mon Theonée, avec beaucoup d'autres, si vous cherchez la perfection, en troublant la paix de votre cœur par des soins inquiétants et indiscrets : car ne voyez-vous pas que vous quittez le plus pour le moins, et que vous détruisez la fin par les moyens turbulents que vous apportez ?

    Dites plutôt : je ne veux rien ; non pas même le Paradis, au dépens de ce qui peut ôter le calme de mon âme, parce que ce serait au dépens de mon Dieu, qui s'en éclipse aussitôt que la paix en est bannie. S'il faut donc que vous immoliez, et votre solitude et vos oraisons, et vos austérités, et le travail pour les âmes, et les plus saintes conférences, et tout ce qui peut charmer saintement vos inclinations pour posséder cet état pacifique de votre conscience, faites-en l'immolation ; car ainsi vous conservez votre Dieu, qui est tout cela, et plus que tout cela, en conservant votre disposition paisible. »

    R.P. François Guilloré s.j. (1615-1684), Progrès de la vie spirituelle, selon les différents états de l'âme (Livre III, Instr. VI : Sur la paix de l'âme fondée sur la Providence), Lyon, Chez Adam Demen, 1687.

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  • Mardi 9 février 2016

    St Cyrille d'Alexandrie, évêque et docteur de l'Eglise

    St Cyrille d'Alexandrie,évêque,docteur de l'Eglise,

    Catéchèse de Benoît XVI sur St Cyrille d'Alexandrie (Audience générale du 3 octobre 2007)

     Mémoire de Ste Apolline, vierge martyre

    St Cyrille d'Alexandrie,évêque,docteur de l'Eglise,