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  • Mercredi 22 juillet 2015

    Sainte_Marie-Madeleine_Tintoret_1b.jpg

    Le Tintoret (1518-1594), Magdeleine pénitente
    (Musée du Capitole, Rome)

  • Ralph Vaughan Williams (1872-1958) : Sérénade en la mineur - IV. "Romance"

  • Méditation : Lève-toi !

    « « Celui qui par sa puissance peut infiniment plus que ce que nous demandons » (1) fait un geste, dit une parole : « Lève-toi ! » et la mort rend la proie. - « Lève-toi ! » dit chaque jour Jésus à l'âme chrétienne dès le matin ; sors de ton sommeil, secoue ta langueur, va à la méditation, à la sainte Messe, à la très sainte Communion... Lève-toi pour secourir le pauvre, pour travailler aux œuvres apostoliques, pour sauver l'âme de ton frère ; allons, l'action ! marche, agis, opère ; ne t'effraie point d'avoir à parcourir un vaste champ de labeur et de combats, d'avoir à te mortifier tous les jours... c'est moi qui te le commande, je serai avec toi. Volonté du Cœur de Jésus, disposez de mon cœur ; zèle du Cœur de Jésus, dévorez mon cœur.

    « Demain est un jour incertain, et que savons-nous s'il y aura un lendemain pour nous ? » (2) Après un jour de travail une nuit de sommeil, puis l'éternelle aurore. Hâtons-nous donc, le temps presse... J'aurais pu mourir à la fleur de mes ans, pourquoi suis-je encore ici-bas ? Qu'ai-je à faire désormais ? Combien de temps me reste-t-il ? Comment veux-je mourir ? »

    1. Qui potens est omnia facere super abundanter quam petimus, Eph. III, 20. - 2. I Imit. XXII, I.

    Jésus-Christ médité et contemplé tous les jours de l'année, T. IV, Juillet, Seizième jour (1er et 2ème Points), Imp. de la Société St-Augustin, Desclée, De Brouwer et Cie, Lille, 1888.

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  • Mardi 21 juillet 2015

    St Laurent de Brindisi, religieux (capucin) et docteur de l'Eglise
  • Alexandre Scriabine (1872-1915) : Concerto pour piano Op. 20 - II. Andante

    Orchestre de la Résidence (La Haye) - Dir. Gennady Rozhdestvensky
    Victoria Postnikova, piano (1998)

  • Méditation : le signe de la croix

    « Le signe de la croix déconcerte les puissances des ténèbres, les éloigne, les chasse, les met en fuite, les disperse. Il est leur terreur, dit saint Cyrille (1) ; une arme invincible à toutes leurs attaques, dit saint Ephrem (2) ; une enseigne redoutable, qui les épouvante, dit Origène (3) ; un bouclier qui nous met à couvert de leurs traits, dit saint Jérôme (4) ; il fait disparaître, dit saint Athanase (5), tous leurs charmes, dissipe tous leurs enchantements, anéantit tous leurs prestiges. Par ce signe, dit saint Bernard (6), nous faisons retomber sur ces esprits de malice les coups qu'ils voudraient nous porter. C'est pour nous servir de protection et de défense contre eux que ce signe a été institué ; et l'Eglise l'a toujours regardé comme l'un de ses plus puissants exorcismes.
    En effet, comme c'est par la croix que Jésus-Christ a dompté les démons (7) ; qu'il les a dépouillés, vaincus, couverts d'ignominie, foudroyés ; qu'il les a montrés à l'univers comme des usurpateurs de la gloire de Dieu, comme des puissances de ténèbres, comme n'étant les princes que de la mort et de ceux qui y sont condamnés ; ils ne peuvent voir le signe qui leur représente cette croix, sans frayeur, sans effroi, sans être saisis de frémissement et de crainte : étant contraints, dit saint Chrysostome, de se souvenir de celui qui a bien voulu être attaché à la croix, et qui s'en est servi comme d'un instrument pour les terrasser, et d'une épée étincelante dont ils ont reçu le coup mortel (8). A ce signe donc, ils sont troublés, confondus, mis en déroute, chassés.
    [...]
    Armons-nous donc de ce signe dans les combats que nous livrent les ennemis de notre salut. Opposons-le avec une sainte hardiesse à leurs persuasions, à leurs suggestions, à toutes les violences qu'ils exercent contre nous. Voilà la croix du Sauveur, disons-leur fièrement : Ecce crucem Domini ; fuyez, démons, fuyez ; le lion de la tribu de Juda vous a vaincus : Vicit Leo de tribu Juda ; au signe qui vous rappelle votre défaite, tremblez, et retirez-vous : Fugite, partes adversae. Mettant ainsi notre confiance dans ce signe salutaire, nous n'avons rien à craindre de nos ennemis, nous en triompherons ; malgré tous leurs efforts et tous leurs artifices, la victoire nous est assurée : In hoc signo vinces. Ah ! béni soit le Seigneur notre Dieu, qui a appris à nos mains à combattre, et à nos doigts à faire la guerre (9). Béni soit-il d'avoir institué ou fait instituer une pratique qui nous présente mille secours, qui nous procure mille avantages. »

    1. S. Cyrill. Hier. Cat. 13 n. 36, nov. edit. - 2. S. Ephr. Serm. in pret. et vivif. crucem, nov. edit. - 3. Orig. in Exod. hom. 6 n. 8, nov. edit. - 4. S. Hier Ep. 18 ad Eust. nov. edit. - 5. S. Athan. orat. contra gentes. n. 1 nov. edit. - 6. S. Bern. aut. quiv. at. tr. de pass. Dom. c. 12 n. 65 vol. 2 Op. S. Bern. nov. edit. - 7. Coloss. 11. 15. - 8. S. Joan. Chrys. in Matt. hom. 51 n. 4 nov. edit. - 9. Ps CXLII, 1.

    Don Benoît Vincens (Dom Joseph-Alexis-Benoît, O.S.B.), Conférences monastiques, Tome IV (Pour le dimanche de la Trinité), Librairie de Perisse Frères, Lyon / Paris, 1842.

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  • Lundi 20 juillet 2015

    St Jérôme Emilien, religieux, fondateur des Somasques