Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nom de marie

  • Méditation : Le très doux nom de Marie

    « Cette Mère admirable a bien voulu révéler elle-même à sainte Brigitte, comme elle l’assure dans ses Révélations, que les Anges se réjouissent en entendant son Nom, que les Démons tremblent et s’enfuient, que les âmes qui sont dans le Purgatoire en reçoivent du soulagement, et que les Anges Gardiens redoublent leurs soins. Cela se doit entendre quand il est bien invoqué. Ô nom précieux ! ô nom sacré ! ô nom aimable ! nom admirable ! nom de douceur ! de consolation et de paix ! nom de protection ! je désire vous révérer tous les jours de ma vie : servez-moi toujours de refuge et d’asile, particulièrement à l’heure de ma mort. Ô mon bon Ange, esprit céleste, au milieu de tous les soins assidus que vous prenez de tout ce qui me regarde avec des bontés inexplicables, redoublez ces soins pour me donner de plus en plus de la vénération et de l’amour pour le très doux nom de Marie, pour la gloire du divin nom de Jésus, par lequel et dans lequel le nom de Marie est grand au ciel et en la terre ; le tout se terminant à la très adorable Trinité, qui est la fin de toutes choses. »

    Vénérable Henri Marie Boudon (1624-1702), La Dévotion à l’Immaculée Mère de Dieu, Livre III, Pratique V : Honorer la très sainte Vierge par différents exercices de piété, A Paris, Chez Thomas Herissant, 1744.

    saint_nom_de_marie_9a.jpg

  • 12 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Et le nom de la Vierge était Marie". Arrêtons-nous un peu à ce nom, qui signifie, dit-on, Etoile de la mer, et qui convient à merveille à la Vierge Mère. Il est tout indiqué de la comparer à un astre : car si l'astre émet un rayon sans en éprouver de tort, la Vierge met au monde son Fils sans la moindre lésion d'elle-même. Ni le rayon ne diminue l'éclat de l'astre, ni le Fils l'intégrité de la Vierge. C'est donc bien elle, "l'étoile glorieuse qui s'est levée de Jacob", dont le rayon éclaire l'univers entier, dont l'éclat brille au ciel et pénètre jusqu'aux enfers, parcourant toute la terre et y réchauffant les âmes plus que les corps, excitant les vertus et brûlant les vices. C'est elle, dis-je, cette étoile étincelante et incomparable, qui se balance au-dessus de notre mer immense et dangereuse, radieuse par ses mérites, nous éclairant le chemin par ses exemples.

    Oh, qui que tu sois, si tu te sens entraîné par le courant du siècle et balloté au milieu des orages et des tempêtes, au lieu de marcher sur la terre solide, ne détourne pas tes regards de cette lumineuse étoile, si tu ne veux pas sombrer dans la tourmente. Si le vent des tentations s'élève, si tu cours droit aux écueils des tribulations, regarde l'étoile, invoque Marie. Si tu es roulé par les flots de l'orgueil, de l'ambition, du dénigrement, de l'envie, regarde l'étoile, appelle Marie. Si la colère, l'avarice, la passion charnelle, bat à coups redoublés la nacelle de ton âme, tourne tes regards vers Marie. Si, déconcerté par l'énormité de tes crimes, confus de tes souillures de conscience, effrayé par l'horreur du jugement, tu te sens glisser dans le gouffre de la tristesse et l'abîme du désespoir, que ta pensée aille vers Marie. Dans les dangers, dans les difficultés, dans les incertitudes, pense à Marie, invoque Marie.

    Que son nom ne soit jamais loin de tes lèvres, ni loin de ton coeur ; et pour obtenir l'appui de sa prière, ne t'écarte pas des exemples de sa vie. En la suivant, on ne s'égare pas ; en la priant, on ne désespère pas ; qui se règle sur elle ne quitte pas le droit chemin. Si elle te tient par la main, tu ne tombes pas ; si elle te protège, tu n'as rien à craindre ; si elle te précède, tu marches sans fatigue, et avec son aide tu parviens au but : ainsi éprouves-tu, par ton expérience personnelle, combien pleine de sens est cette parole : "Et le nom de la Vierge était Marie". »

    Saint Bernard (1091-1153), Sur l'Evangile 'Missus Est', II, 17 ; P.L. t. 183, col.70-71.


    "Que Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! s'écrie saint Bonaventure ; qu'il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles !" – "O nom plein de suavité ! s'écrie le bienheureux Henri Suzo. O Marie ! Qui êtes-Vous donc Vous-même, si Votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ?" – "Votre nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l'odeur de la grâce !" – Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l'appelle la Clef du Ciel. "Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons..." Ce n'est là qu'un faible écho de l'apologie du nom de Marie faite par les Saints.

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.