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oraisons

  • Méditation : Notre Dame du Mont Carmel

    « Les jours les plus proches de la grande fête de Marie se trouvent relevés par la solennité qui célèbre la Bienheureuse Vierge dans les symboles prophétiques et dans les prodiges rassemblés autour du Mont-Carmel. Déjà le début de la messe nous fait entendre l'appel heureux de celle de l'Assomption : « Réjouissons-nous tous dans le Seigneur ». Les oraisons nous redisent les privilèges de l'Ordre fondé sur la terre même de Jésus et de Marie et auquel nous associe le plus ancien des scapulaires. Renouvelons-nous dans la tendre douceur de ce vêtement qui nous enveloppe en quelque sorte de la protection de notre Mère. Ce symbole maternel n'est-il pas magnifiquement célébré dans les promesses que l’Église prête à Marie elle-même et que nous trouvons dans l'épître de la messe de saint Jean ? « Comme une mère honorée... elle le revêtira de l'esprit de sagesse et d'intelligence et le couvrira d'une robe de gloire. Elle accumulera sur lui la joie et l'allégresse et lui donnera pour héritage un nom éternel. » Méditez avec une tendresse extasiée les promesses de votre Mère à ceux qui se revêtent de son amour comme de la robe nuptiale ordonnée par son Fils divin. Rappelez-vous tant d'autres prodiges illustrant le maternel symbole, sous la forme de vêtements célestes apportés par Marie à ses serviteurs. L'un d'eux demeure toujours le grand souvenir de Tolède et de sa splendide cathédrale. Chaque année donc, en la fête de Notre-Dame du Mont-Carmel, ayez à cœur de renouveler votre dévotion au scapulaire, ravissant témoignage de la protection de Marie. »

    Edmond Joly (1861-1932), Notre-Dame de Bonheur, Casterman, Paris, 1938 (éd. posthume).
    (NB : "Notre Dame de Bonheur" sera présentée le 9 août prochain.)

    N-D_Mont-Carmel-ba.jpg

  • A propos des 15 Oraisons de Ste Brigitte

    A ma connaissance...
    Ces quinzes oraisons sont généralement connues comme étant l'oeuvre de Ste Brigitte de Suède (1303-1373), qui les aurait reçues de Notre-Seigneur en 1350.
    Mais elles furent aussi possiblement composées après sa mort, plus précisément au 15ème siècle, par des mystiques anglais de l'ordre fondé par la sainte.
    Des éditions numérotées de ces oraisons sont apparues au fil des siècles, comportant des variations considérables du texte des oraisons et même de leur ordre.

    Par ailleurs, des "promesses" ont été attachées à partir du XVIIIe à la récitation de ces 15 oraisons.

    En 1954, un Avertissement du Saint-Office a été publié au sujet de leur publication :

    "On répand en diverses régions un opuscule traduit en plusieurs langues qui a pour titre : "Le secret du bonheur. Les quinzes oraisons révélées par Notre-Seigneur à sainte Brigitte dans l'église Saint-Paul à Rome", et est édité à Nice et ailleurs.
    Comme cette brochure affirme que Dieu aurait fait à sainte Brigitte certaines promesses dont l'origine surnaturelle n'est nullement prouvée, les Ordinaires des lieux doivent veiller à ce que ne soit pas accordé le permis d'éditer les opuscules qui contiendraient ces promesses."
    Documents Pontificaux de Sa Sainteté Pie XII, vol. XVI, 28 janvier 1954, p.44.

    Comme on le voit, ce sont davantage les "promesses" que les oraisons qui sont ici en cause.
    A noter que des publications récentes de ces "promesses" mentionnent le nom de Papes approuvant leur publication : toutes ces mentions sont fausses. Aucun écrit authentique de telles approbations des "promesses" en elles-mêmes n'existe.

    On trouvera le texte des oraisons (à partir d'un original latin de 1670) et les réserves mentionnées ci-dessus sur ce site.