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huitième

  • Huitième Congrégation générale du Synode

    Cette session a prolongé hier après-midi le débat général autour des sujets suivants : L’Église et la famille face au défi éducatif, le défi éducatif en général et l'éducation chrétienne dans les situations familiales difficiles.

    Après avoir souligné que la vocation à la vie est l'élément fondant de la famille, les pères sont tombés d'accord pour recommander aux fidèles d'approfondir l'encyclique Humanae Vitae de Paul VI, notamment le recours au méthodes naturelles de régulation de la fertilité et le rejet de la contraception. La procréation ne saurait être distincte de l'acte conjugal, et toute manipulation génétique, y compris la cryo-conservation des embryons, est absolument condamnée.

    On a critiqué les pays occidentaux et les organisations internationales qui, en Afrique notamment, présentent l'avortement et l'union homosexuelle comme des droits, et conditionnent avec insistance leur aide à leur acceptation. D'autant que le droit à la santé sexuelle et reproductive n'a même pas de définition précise en droit international. On mêle ainsi des principes contradictoires comme la condamnation de l'avortement forcé et la recommandation de l'avortement sécurisé, ou comme la protection de la maternité et celle de la contraception (*). Même sans force de loi, ces soi-disant droits constituent un risque dans la mesure où ils déforment l'interprétation d'autres principes comme la lutte contre la discrimination féminine.

    Il a de nouveau été question d'un préparation au mariage renforcée qui combatte la seule vision sociale et juridique des noces au profit de leur dimension religieuse et spirituelle. La préparation est trop souvent perçu comme un bref parcours à effectuer sans véritable conviction. Étant une vocation à la vie, le mariage doit être plus soigneusement préparé, à l'instar de la vocation religieuse. Les futurs époux n'ont souvent pas conscience du caractère sacramentel du mariage, au point de le réduire à sa célébration.

    Confirmant la nécessité d'alléger les procédures en nullité, à laquelle va travailler la commission spécifique nommée en septembre dernier, on a exprimé le vœu que la simplification canonique soit la même pour toute l’Église. Et à propos de l'obligation de l'appel conforme à la première sentence, on a avancé l'hypothèse de laisser à l'évêque diocésain juge du recours. Les laïcs et notamment des femmes doivent être plus nombreux au sein des tribunaux ecclésiastiques.

    Comme eux, les prêtres doivent être mieux formés et bien préparés à la pastorale matrimoniale, en particulier par le biais de l'homélie. Le prêtre doit aussi être informé, car sa santé spirituelle et sa sincérité de rapport sont très appréciés par les fidèles.

    Il a ensuite été question de la famille migrante à laquelle il faut assurer son droit fondamental à l'unité, au moyen de politiques migratoires internationales qui ne prennent pas seulement la défense du simple individu. Pour les migrants, la famille constitue un élément essentiel d'intégration dans les pays d'accueil.

    Le débat libre est revenu la question des divorcés remariés et en particulier sur la nécessité d'élaborer un parcours pénitentiel comprenant une réflexion sur les anciens conjoints abandonnés, souvent socialement isolés et souffrant en silence. Mais aussi sur la nécessité de prendre en charge les enfants de ces couples, sujets à des retombées psychologiques découlant de la séparation de leurs parents.

    Une pastorale spécifique permettrait parfois de rapprocher les parents de l’Église. Ceci dit l'éducation des enfants comprend le droit de la famille à choisir le projet éducatif qu'ils souhaitent.

    Le Secrétaire général a précisé que 180 pères ont pris la parole au cours des huit congrégations générales, et 80 durant les heures de débat libre.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.10.14) - Site internet du Vatican.

    (*) NB : c'est le cas, parmi d'autres, de l'UNICEF.

  • 8e centenaire de la bataille de Bouvines (27 juillet 1214)

    Ce 27 juillet 2014 marque les 800 ans de la victoire française de Bouvines : victoire remportée par l'armée de Philippe II Auguste, renforcée par les milices des communes, sur les troupes coalisées de l'empereur Otton IV, de Jean sans Terre et de Ferdinand (Ferrand) comte de Flandres.

    A cette occasion, Bouvines accueille les représentants de l’Etat, de la Région et des pays européens associés. Tout au long de ce dimanche, plusieurs manifestations permettront de souligner les trois thèmes sous lesquels se placent les manifestations, l’Europe, la Paix et la Jeunesse.

    Programme de la journée :
    Messe célébrée par Monseigneur Ulrich, archevêque de Lille, en Église Saint Pierre de Bouvines ; puis dépôt de gerbe et concert dans le parc du château.

    A noter que Mgr Louis de Bourbon, Aîné des descendants de Philippe-Auguste, invité par le maire de Bouvines, sera présent aux cérémonies officielles de la commémoration.

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    La Bataille de Bouvines, Les Grandes Chroniques de France, début XVe, BNF, Paris.

    [Herodote.net] — Le dimanche 27 juillet 1214 reste un jour béni dans l'Histoire de France. Ce jour-là, le roi Philippe Auguste remporte à Bouvines, près de Lille, une victoire écrasante sur les armées de l'empereur allemand Otton IV de Brunswick et ses alliés, le comte Ferrand de Flandre, le duc Henri de Brabant et le comte Renaud de Boulogne.

    Sa victoire est due à la coopération de la chevalerie féodale et des milices communales. Les historiens du XIXe siècle y ont vu l'émergence de la nation française. Il s'agit pour le moins d'une victoire qui hisse la monarchie capétienne au premier plan de la scène européenne.

    Rivalité franco-anglaise

    La bataille de Bouvines est l'un des derniers grands épisodes du premier conflit franco-anglais inauguré soixante ans plus tôt par l'accession au trône d'Angleterre d'Aliénor d'Aquitaine et Henri II Plantagenêt.

    Le roi d'Angleterre Jean sans Terre noue une coalition avec les ennemis du roi de France, les comtes de Flandre et de Boulogne, le duc de Brabant ainsi que le titulaire du Saint Empire romain, unis dans une commune détestation de la monarchie capétienne.

    C'est une première ! Pareille coalition face à la menace hégémonique de la France se retrouvera au XVIe siècle, au temps de François 1er, Henri VIII et Charles-Quint.

    Le roi d'Angleterre, premier prêt, débarque à la Rochelle en février 1214 et marche sur Paris. Arrivée au château de La Roche-aux-Moines, près d'Angers, son armée se débande sans combattre.

    Pour le pitoyable Jean sans Terre, le pire reste à venir : les Français mobilisent contre lui les barons anglais eux-mêmes. La guerre se transporte en Angleterre. Elle conduira le roi à concéder à ses barons la Grande Charte.

    Première victoire de la nation française

    Jean sans Terre est éliminé mais il reste les coalisés, forts de 80.000 hommes au total. Face à eux, le roi de France n'en aligne que 25.000. De Tournai où il s'est établi, Philippe Auguste décide de faire retraite vers Lille. Il entame son mouvement le 27 juillet au matin.

    Informé, l'empereur décide de l'attaquer sans attendre, ne se souciant guère que ce jour soit un dimanche, normalement consacré à la prière et au recueillement. Il se porte sur l'arrière-garde de l'armée française.

    L'armée française se déploie face aux coalisés. Pour la première fois, chevaliers et milices communales combattent ensemble sous l'emblème royal de la fleur de lys, ce qui donne à la guerre un caractère national inédit.

    La bataille s'engage à la manière féodale, dans un corps à corps indescriptible où chacun cherche son ennemi pour le tuer ou le capturer (s'il est digne d'une rançon). Après trois heures de combat, le comte de Flandre est désarçonné et capturé.

    Le roi de France est aussi désarçonné et manque d'être capturé par les Flamands. Il ne doit son salut qu'à l'intervention de quelques chevaliers. L'empereur, à son tour, est assailli et s'enfuit en abandonnant son étendard. Il perdra sans surprise son titre impérial au profit de son rival Frédéric II de Hohenstaufen.

    Tandis que tombe le soir, le comte de Boulogne se fait capturer. Beaucoup de fantassins restent sur le champ de bataille.

    Pour Philippe Auguste, sorti vainqueur de la journée, la bataille s'avère un immense succès militaire mais aussi politique et dynastique. Elle consacre l'attachement des Français à la dynastie capétienne que symbolise désormais la fleur de lys.

    Voir la version intégrale sur Herodote.net
    A visiter également, ce site tout entier dédié à la bataille de Bouvines.

  • Huitième centenaire de la naissance de Saint Louis (1214-1270)

    (Commémoration nationale)

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    Communiqué du secrétariat particulier de Monseigneur le duc d'Anjou le 23 avril 2014

    Monseigneur le duc d'Anjou (*) et Madame la duchesse d'Anjou, invités par le clergé et les autorités municipales, assisteront à Aigues-Mortes, le 25 avril, jour anniversaire de la naissance et du baptême du Roi Saint Louis, à une Messe pontificale célébrée par Monseigneur Wattebled, évêque de Nîmes, Uzès et Alès en l'église Notre Dame des Sablons à 19 heures.

    (*) : dont ce sera l'anniversaire ce même jour.