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saint louis

  • Rappel : année saint Louis à Saint-Louis d'Antin, à Paris

    En cette année de l'anniversaire de la naissance de saint Louis, le Pape accorde aux fidèles de Saint-Louis d'Antin de recevoir l'indulgence plénière. Cette mesure est effective dès le mercredi des Cendres et jusqu'au 31 décembre 2014.

    Confession et Indulgence plénière

    L'indulgence plénière
    Recevoir l'indulgence plénière c'est recevoir le pardon de ses fautes, et la peine qui s'y attache. Cette indulgence, fruit de la miséricorde de Dieu, nous est accordée par les mérites et la prière de tous les saints.

    Pour recevoir l'indulgence plénière,
    (pour soi-même ou pour les âmes du purgatoire) - on devra se rendre en pèlerinage à la paroisse Saint-Louis d'Antin pour
    • y recevoir le sacrement de la confession,
    • participer à l'eucharistie,
    • prier à l'intercession de saint Louis, aux intentions du Pape et pour la France.

    Les actes principaux de la confession

    la contrition (souffrance du cœur qui regrette son péché et pleure son mal, non pas tant par crainte du châtiment, que par douleur d’avoir blessé l’Amour du Père).
    l’aveu de ses fautes : précis, sincère et complète, sans « se raconter », suivie de l’acte de contrition.
    l’absolution, donnée par le prêtre.
    l’accomplissement de la pénitence donnée par le prêtre : prière, jeûne, aumône, petit sacrifice ou effort…

    Prière à saint Louis pour obtenir les indulgences

    Dieu notre Père,
    nous te rendons grâce pour les merveilles que tu as accomplies en saint Louis, à qui nous demandons d'intercéder pour nous et pour la France.

    Saint Louis,
    toi qui considérais ton baptême comme le plus grand don reçu,
    ravive en nous le désir de vivre en enfants de Dieu.

    Toi qui méditais chaque jour la Parole de Dieu,
    aide-nous à retenir les enseignements de la Passion de Jésus et à offrir notre vie par amour.

    Toi qui compris en ta jeunesse l'horreur du péché,
    aide les jeunes à grandir dans la droiture et la fidélité.

    Toi qui fus un époux et un père très aimant,
    aide nos familles à être ferment d'unité pour notre monde.

    Toi qui servis les pauvres, qui cherchas à la justice et la paix,
    ouvre nos cœurs aux petits et viens en aide à nos dirigeants.

    Seigneur,
    à l'exemple et à l'intercession de saint Louis, accorde nous de prendre en pèlerin chacune de nos décisions de la terre, en ayant en vue la vie du ciel.

    Amen.

    Indulgence plénière accordée à ceux qui réciteront cette prière aux intentions du Pape et pour la France,
    après s’être confessé, et qui participeront à la messe.

    Source, détails et riche iconographie sur le site internet de la paroisse Saint-Louis d'Antin.

  • Communiqué : Pour les Chrétiens d'Orient, osons fêter la Saint-Louis

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    Communiqué du Secrétariat Particulier de Monseigneur le duc d'Anjou
    Pour les Chrétiens d'Orient, osons fêter la Saint-Louis

    25 août fête de Saint Louis. En cette année de commémoration de la naissance du grand roi né en 1214, elle ne peut passer inaperçue ni nous laisser indifférent car l'image du roi nous ramène immanquablement à la Terre Sainte qui a tenu une grande place dans sa vie de souverain, de souverain chrétien. Or huit siècles après, cette terre se trouve toujours en guerre avec son lot de victimes et de drames vécus au quotidien par une des plus vieilles populations chrétiennes de la terre. Nous assistons à une véritable persécution qu'il faut dénoncer comme crime contre l'humanité. Les Chrétiens d'Irak qui étaient 1,5 millions il y a une trentaine d'années sont moins de 400 000. Le combat est celui, une nouvelle fois de David contre Goliath, des petits contre les géants. Mais les géants de nos jours sont armés puissamment et non moins puissamment fanatisés. Les moyens de résister sont faibles. Pourtant ne faut-il pas tout faire pour que ces Chrétiens demeurent sur leur terre ? Ils y vivent depuis toujours, depuis le début de l'ère chrétienne, c'est-à-dire bien avant que l'Islam n'y soit venu.

    Saint Louis le saint de la justice, du bien commun et de la famille, est aussi celui d'un dialogue méditerranéen. S'il est plus que connu en France où les cérémonies organisées à l'occasion du 8ème centenaire de sa naissance et de son baptême sont nombreuses, il l'est aussi de la Tunisie à l'Egypte en passant par Chypre et il est encore largement honoré au Liban.

    Saint Louis, le premier, accorda la protection de la France aux peuples chrétiens d'Orient. Depuis, de François 1er à Napoléon III tous les souverains honorèrent cette promesse. La République n'y fut pas insensible même si parfois sa position manque de vigueur. Toutefois la voix de la France n'est plus aussi forte qu'auparavant et beaucoup de « bruits de fond » empêchent qu'elle soit bien audible. Ces peuples martyrs manquent de protecteurs.

    Pourtant la situation des Chrétiens d'Orient demande à ce que l'on parle en leur nom. Le Pape François l'a fait fermement et courageusement il y a quelques jours. Plusieurs évêques et cardinaux français sont partis sur le terrain et ont montré par l'exemple et la prière que les chrétiens d'occident, que les fils de Saint Louis étaient à leur côté. Mais cette présence, ces prières doivent être soutenues et amplifiées. C'est à nous, nations chrétiennes dans un monde plus ou moins préservé, de rappeler qu'il y a des valeurs essentielles avec lesquelles les politiques ne peuvent transiger. Celles de la vie tout d'abord, de la vie respectée de la conception à la mort ; celles, ensuite, d'une société sachant s'élever au-dessus des seuls matérialismes et hédonismes comme vient encore de la rappeler le Pape François à Séoul ; celles, enfin, du respect mutuel entre croyants.

    Le message chrétien dont la France a longtemps été le porte-parole est celui de la primauté du droit sur la force. La force du conquérant ne peut rien contre les droits de ceux qui ont toujours été là et qui se sont toujours reconnus comme chrétiens.

    Cette présence chrétienne dans le cœur du Moyen-Orient, dans le berceau de la civilisation née en Mésopotamie, est une richesse pour toute l'humanité. Que serait celle-ci si l'uniformité régnait, si l'uniformité de la brutalité régnait ? Le message de Saint-Louis encourage à préserver cette richesse. Lui qui savait pardonner à ses ennemis, et a toujours mis toute son énergie en avant pour que la chrétienté puisse vivre sur la Terre Sainte. C'est la vigueur de sa foi et de ses vertus de chrétien qui ont fait que même prisonnier, ses ennemis l'ont estimé. C'est ainsi qu'il est saint et que huit siècles après il est toujours honoré.

    Aîné des descendants de Saint Louis, je lance donc un appel en faveur des chrétiens du Moyen-Orient afin que la paix leur soit donnée, afin qu'ils puissent vivre sur leur terre et continuer à témoigner qu'au-delà de la violence des hommes, il y a place pour la charité, la justice, le droit. C'est cela la paix de Dieu. Le message malgré les siècles demeure. Le Pape François le prêche partout dans le monde. Il appartient à tous les hommes de bonne volonté de le diffuser et de faire vivre ces valeurs en redonnant du sens à leur vie. Pour les Chrétiens d'Orient, face aux persécutions et à l'exil forcé, il y a urgence. Telle est la prière que nous pouvons adresser à Dieu, par l'intercession de Saint-Louis en sa fête le 25 aout.

    Louis, duc d'Anjou
    Aout 2014

    Source : Institut Duc d'Anjou.

  • Huitième centenaire de la naissance de Saint Louis (1214-1270)

    (Commémoration nationale)

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    Communiqué du secrétariat particulier de Monseigneur le duc d'Anjou le 23 avril 2014

    Monseigneur le duc d'Anjou (*) et Madame la duchesse d'Anjou, invités par le clergé et les autorités municipales, assisteront à Aigues-Mortes, le 25 avril, jour anniversaire de la naissance et du baptême du Roi Saint Louis, à une Messe pontificale célébrée par Monseigneur Wattebled, évêque de Nîmes, Uzès et Alès en l'église Notre Dame des Sablons à 19 heures.

    (*) : dont ce sera l'anniversaire ce même jour.
  • 25 août : Méditation - Testament de Saint Louis

    « Cher fils, la première chose que je t'enseigne, est que tu mettes tout ton cœur à aimer Dieu. Car sans cela nul ne peut se sauver.
    Garde-toi de faire chose qui à Dieu déplaise, c'est-à-dire péché mortel. Tu devrais même souffrir toutes manières de tourments plutôt que de pécher mortellement.
    Si Dieu t'envoie adversité, souffre-la en bonne grâce et en bonne patience, et pense que tu l'as bien méritée et qu'Il te tournera tout à ton profit.
    S'Il te donne prospérité, l'en remercie humblement, en sorte que tu ne sois pas pire, ou par orgueil ou par autre manière, de ce dont tu dois mieux valoir. Car l'on ne doit pas Dieu de ses dons guerroyer.
    Confesse-toi souvent, et élis confesseurs prud'hommes qui te sachent enseigner ce que tu dois faire et de quoi tu te dois garder. Tu te dois en telle manière comporter et avouer, que ton confesseur et ton ami t'osent sûrement reprendre et montrer tes défauts.
    Le service de sainte Eglise écoute dévotement sans bourder ni rire, regarder ça et là ; mais prie Dieu de bouche et de cœur en pensant à lui dévotement et spécialement à la messe à l'heure que la consécration est faite.
    Le cœur aie doux et pitoyable aux pauvres et aux malheureux, et les conforte et leur aide selon ce que tu pourras.
    Maintiens les bonnes coutumes du royaume et combats les mauvaises.
    Ne convoite pas sur ton peuple, ne le charge pas de taxe ni de taille, si ce n'est pour ta grande nécessité.
    Si tu as quelque affliction de cœur, dis-la aussitôt à ton confesseur ou à quelque prud'homme. Ainsi tu la porteras plus légèrement.
    Prends soin d'avoir en ta compagnie tous prud'hommes, soit religieux, soit séculiers, et parle leur souvent. Et fuis la compagnie des mauvais.
    Et écoute volontiers les sermons ou publics ou privés ; et recherche volontiers prières et pardons. Aime tout bien et hais tout mal en quoi que ce soit.
    Nul ne soit si hardi qu'il dise devant toi parole qui attire ou pousse à pécher, ou qu'il médise d'autrui par détraction.
    Ne souffre que l'on dise devant toi nulle vilenie de Dieu ni des saints, que tu n'en fasses aussitôt vengeance.
    Rends souvent grâces à Dieu de tous les biens qu'Il t'a faits, afin que tu sois digne d'en plus avoir.
    Pour justice et droiture garder, sois raide et loyal envers tes sujets, sans tourner ni à droite ni à gauche, mais toujours droit.
    Soutiens la plainte du pauvre jusques à temps que la vérité soit éclaircie.
    Si quelqu'un a affaire ou plainte contre toi, sois toujours pour lui et contre toi jusqu'à ce que l'on sache la vérité. Car ainsi jugeront tes conseillers plus hardiment selon droiture et selon vérité.
    Si tu détiens quelque chose d'autrui, par toi ou par tes devanciers, si c'est chose certaine, rends sans tarder. Si c'est chose douteuse, fais enquérir par sages hommes en hâte et diligemment.
    A cela tu dois mettre toute ton attention : que tes gens et tes sujets vivent en paix et en droiture sous toi, même les religieux et toutes les personnes de sainte Eglise.
    L'on raconte du roi Philippe, mon aïeul, qu'une fois un de ses conseillers lui dit que la sainte Eglise lui faisait grands torts et forfaits, parce que les clercs violaient ses droits et empiétaient sur son autorité ; que c'était bien étonnant qu'il le souffrît. Et le bon roi répondit qu'il le croyait bien. Mais quand il regardait les bontés et les courtoisies que Dieu lui avait faites, il voulait mieux abandonner de son droit que susciter contestation ou scandale à la sainte Eglise.
    A ton père et à ta mère tu dois honneur et révérence porter, et garder leurs commandements.
    Donne les bénéfices de sainte Eglise à personnes bonnes et dignes, et sur le conseil de prud'hommes. Et donne à ceux qui n'ont rien de sainte Eglise.
    Garde-toi de faire la guerre sans très grande délibération et surtout contre tout homme chrétien. S'il faut la faire, garde sainte Eglise et ceux qui n'ont en rien méfait de tout dommage.
    Apaise au plus tôt que tu pourras guerres et conflits, soit tiens, soit de tes sujets, comme saint Martin faisait.
    Sois diligent d'avoir bons prévôts et bons baillis ; et enquiers souvent d'eux et de ceux de ta maison, comme ils se conduisent.
    Efforce-toi d'empêcher péché et mauvais serment ; et fais détruire les hérésies de tout ton pouvoir.
    Encore je te requiers que tu reconnaisses les bienfaits de notre Seigneur, et que tu lui rendes grâces et merci.
    Prends garde que les dépenses de ton hôtel soient raisonnables et mesurées.
    Enfin, doux fils, je te conjure et requiers que si je meurs avant toi, tu fasses secourir mon âme en messes et oraisons par tout le royaume de France ; et que tu m'octroies spéciale part et plénière en tous les biens que tu feras.
    En dernier, cher fils, je te donne toutes les bénédictions que le bon père et pieux peut donner à son fils. Et que la benoîte Trinité et tous les saints te gardent et te défendent de tout mal ; et que Dieu te donne sa grâce de faire sa volonté toujours, de sorte qu'il soit honoré par toi.
    Et que nous puissions après cette mortelle vie être ensemble avec lui et le louer sans fin.
    Amen. »

    Testament de Saint Louis à son fils (futur Philippe le Hardi).

    De même que pour le Testament de saint Rémy, il existe plusieurs versions de ces enseignements que saint Louis légua à son fils, le futur Philippe le Hardi, avant de mourir à Tunis en 1270. C'est la version la plus courte – et sans doute la plus authentique – qui figure ci-dessus : elle fut recueillie par Geoffroy de Beaulieu, son confesseur. Elle est fort semblable à celle que recopia Simon de Joinville, fondateur du Bailliage de Mâcon.

    Sur l'historicité des différents textes et leurs traductions, voir ici.
    Version Joinville  -  Version longue

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