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militante

  • Méditation : La Vierge Marie et les âmes du Purgatoire

    « La royauté du Christ est loin d'être reconnue partout [...] Sa royauté sur terre est sans doute une royauté d'amour, mais aussi une royauté militante et conquérante. Il faut que Marie règne pour qu'arrive le règne du Christ, pour que se réalise pleinement la prière que le Maître nous a appris à répéter chaque jour : "adveniat regnum tuum ! Hâter l'avènement du règne de Marie, c'est hâter l'avènement du règne du Christ.

    Le ciel serait moins beau sans Marie. Sur terre il manque quelque chose à la religion des chrétiens qui ignorent ou oublient la Vierge, un élément de simplicité, d'abandon, de joie qui épanouit l'âme. Puisque la vie du ciel prolonge et parachève la vie de la terre, ne peut-on pas dire qu'au ciel comme sur la terre, la présence de Marie ajoute une nuance de suavité spéciale à notre essentielle béatitude ?

    Reine de l’Église triomphante et de l’Église militante, Marie l'est aussi de l’Église souffrante. Aux âmes qui expient dans le Purgatoire, ses enfants, elle apporte consolation, soulagement, délivrance. Directement, en particulier sans doute à l'occasion des fêtes. Indirectement aussi, en suggérant aux fidèles sur terre de leur venir en aide par leurs prières, leurs sacrifices, et l'oblation du Saint Sacrifice ; à certains d'entre eux, aux plus généreux, de lui abandonner tous leurs mérites expiatoires en faveur de ces pauvres prisonniers ; à plusieurs d'entrer dans des associations fondées pour leur soulagement. »

    Emile Neubert, marianiste (1878-1967), Marie dans le dogme (Spes, 1954), cité par Jean-Louis Barré s.m., in La mission de la Vierge Marie d'après les écrits d'Emile Neubert, Salvator, Paris, 2013.

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  • 12 août : Méditation

    « La Communion des saints est l'un des caractères les plus frappants de la divinité de la religion catholique ; en vertu de cette sublime association, toute richesse spirituelle appartient en commun à tous les fidèles, et nul n'a le droit d'en réclamer une part à lui seul. Les mérites et les satisfactions de Notre-Seigneur, les joies et les douleurs de Marie, la patience des martyrs, la persévérance des confesseurs et la pureté des vierges, tous ces trésors appartiennent à chacun de nous. De même que le sang, dans sa circulation, part du coeur et y revient en parcourant le corps tout entier, ainsi en est-il de l'Église. Le ciel, le purgatoire et la terre ne forment qu'un seul Corps (*). Nous échangeons nos mérites, nous faisons circuler nos prières, nous nous communiquons nos joies, nous partageons nos douleurs ; enfin, nous usons des satisfactions les uns des autres, selon qu'elles s'offrent à nos besoins.
    [...]
    Orlandini rapporte du Père Lefèvre qu'il embrassait dans le sein de sa charité le genre humain tout entier, sans exception, et qu'il était sans cesse occupé à plaider auprès de Dieu la cause de chacun. Plus un homme était enfoncé dans le vice et souillé de crimes, plus il s'enflammait de compassion pour lui. Et afin de mettre plus de ferveur dans ses prières, il excitait et élevait ses pensées par les réflexions les plus profondes. Quand il priait pour quelqu'un, il se le représentait comme racheté par le précieux Sang de Jésus-Christ, comme l'héritier de Jésus-Christ, de sorte qu'il réveillait sa charité et son zèle par l'image vivante de sa dignité, et en même temps il offrait à Dieu les mérites de Jésus-Christ et des saints avec les sentiments les plus vifs de foi et de charité. Enfin, cette simple pratique, suivie avec persévérance, l'avait amené à concevoir de tout le monde une haute opinion. Sainte Catherine de Sienne rapporte que Dieu lui dit dans une révélation : "Vous devez avec la plus grande sollicitude m'offrir des prières pour toutes les créatures douées de raison, et pour le Corps mystique de votre sainte mère l'Église, et pour toutes les âmes que je vous ai confiées, afin que vous les aimiez avec une affection toute spéciale." »

    (*) : L’Église triomphante, l’Église souffrante et l’Église militante.

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Tout pour Jésus ou Voies faciles de l'Amour divin (ch. IV, V), Nouvelle édition revue et augmentée, Paris, Ambroise Bray, 1855.

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