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  • Audience générale du mercredi 20 décembre 2017

    Après avoir loué les vertus du repos dominical la semaine dernière, le Pape François poursuit son cycle de catéchèses sur la célébration eucharistique en entrant, dit-il, « dans le vif du sujet ». Ce mercredi 20 décembre, il a expliqué l’importance des rites d’introduction de la Messe.

    Le commentaire de Marie Duhamel est à lire sur Vatican.news.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Le résumé en français mis en ligne sur le site internet du Vatican a été remplacé inopinément par le texte intégral de la catéchèse donnée le mercredi 15 novembre dernier. Si ce résumé est effectivement mis en ligne, il sera reproduit ci-dessous.

  • Un miracle attribué au Vénérable Jean-Baptiste Fouque

    Le Pape François a reçu en audience privée, mardi 18 décembre, le Cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, et a autorisé la Congrégation à promulguer plusieurs décrets reconnaissant les « vertus héroïques » de plusieurs serviteurs de Dieu :

    - le Cardinal Stefan Wyszynski (1901-1981), Primat de Pologne de 1948 à sa mort en 1981.

    - le Père Paolo Smolikowski (1849-1926), prêtre polonais, profès de la Congrégation de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

    - le Père Alfonso Barzana (1530-1597), missionnaire espagnol, mort au Pérou

    - le Père Patrick Peyton (1909-1992), missionnaire irlandais, profès de la Congrégation de la Sainte Croix, mort aux Etats-Unis.

    - Maria Anna de Saint Joseph (au siècle, Maria Anna de Manzanedo Maldonado, 1568-1638), fondatrice espagnole des Monastères de Sœurs Augustiniennes Recollettes

    - Luisa Maria Langstroth Figuera De Sousa Vadre Santa Marta Mesquita e Melo (Luiza Andaluz, 1877-1973), religieuse portugaise, fondatrice de la Congrégation des Servantes de Notre Dame de Fatima

    - Anna del Salvatore (au siècle, Marianna Orsi, 1842-1885), sœur italienne de la Congrégation des Sœurs filles de Sainte Anne

    - Maria Antonia Samá (1875-1953), laïque italienne paralysée à 22 ans, décédée à Sant’Andrea Jonio.

    trois miracles

    Il a également reconnu des miracles attribués à l'intercession des Serviteurs de Dieu :

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    - Jean-Baptiste Fouque (1851-1926), prêtre marseillais, surnommé « Le saint Vincent de Paul de Marseille »
    « Dans le contexte social et ecclésial de son temps, caractérisé par des nouveautés et des tensions, le Serviteur de Dieu Jean-Baptiste Fouque vécut intérieurement la compassion du Cœur du Christ et offrit avec persévérance et générosité le témoignage d’un zèle pastoral fondé sur une profonde vie intérieure », indiquait le décret promulgué en décembre 2016, reconnaissant ses vertus héroïques.

    - Tiburzio Arnáiz Muñoz (1865-1926), jésuite espagnol, fondateur des Misioneras de las Doctrinas Rurales

    - Maria Carmen Rendiles Martínez (1903-1977), religieuse vénézuélienne, fondatrice de l’Institut des Siervas de Jesús

    martyrs espagnols

    Il a enfin autorisé le Cardinal Angelo Amato à promulguer le décret reconnaissant le martyre de 16 chrétiens durant la Guerre civile espagnole, en 1936 et 1937 : le Père Teodoro Illera Del Olmo, prêtre de la Congrégation de San Pietro in Vincoli, et ses quinze compagnons.

    Source et biographie du futur bienheureux Jean-Baptiste Fouque, faite par le Saint-Siège, sur Vatican.News.

  • Rorate Caeli

    L'hymne du « Rorate Cæli desuper » est par excellence le chant grégorien du Temps de l'Avent. Son refrain est tiré du Livre d'Isaïe (45, 8) : « Cieux, épanchez-vous là-haut, et que les nuages déversent la justice, que la terre s’ouvre et produise le salut ».

    R. Roráte caeli désuper, et nubes pluant iustum.
           R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le Juste.

    1. Ne irascáris, Dómine, ne ultra memíneris iniquitátis:
           Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice.
    ecce cívitas Sancti tui facta est desérta:
           Voici, la cité sainte est devenue déserte,
    Sion desérta facta est : Ierúsalem desoláta est:
           Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation,
    domus sanctificatiónis tuae et glóriae tuae, ubi laudáverunt te patres nostri
           la maison de ta sanctification et de ta gloire, où nos pères avaient dit tes louanges.

    2. Peccávimus, et facti sumus tamquam immúndus omnes nos,
           Nous avons péché et sommes devenus impurs.
    et cecídimus quasi fólium univérsi
           Nous sommes tombés comme des feuilles mortes
    et iniquitátes nostrae quasi ventus abstúlerunt nos :
           et nos iniquités nous ont balayés comme le vent.
    abscondísti fáciem tuam a nobis, et allilísti nos in manu iniquitátis nostrae.
           Tu as détourné de nous ta face, et nous as brisés sous le poids de nos fautes.

    3. Vide Dómine, afflictiónem pópuli tui
           Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple,
    et mitte quem missúrus es :
           et envoie celui que tu dois envoyer :
    emítte agnum dominatórem terrae, de petra desérti, ad montem fíliae Sion :
           envoie l’Agneau, le maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de ta fille Sion,
    ut áuferat ipse jugum captivitátis nostrae
           afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

    4. Consolámini, consolámini, pópulevmeus, cito véniet salus tua.
           Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple : vite viendra ton salut,
    Quare mærore consúmeris, quare innovávit te dolor ?
           Pourquoi es-tu consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi ?
    Salvábo te, noli timore; Ego enim sum Dóminus Deus tuus,
           Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu,
    Sanctus Israël Redémptor tuus.
           Le Saint d’Israël, ton Rédempteur.

    Source : Notre-Dame des Neiges.

  • Méditation - Du détachement

    « Celui qui veut aimer Jésus-Christ de tout son cœur, doit bannir de ce cœur tout sentiment qui, étranger à Dieu, est amour désordonné de soi. Ne plus se rechercher soi-même, mais seulement le plaisir de Dieu, voilà ce que comporte cette parole : « La charité ne cherche pas ses propres intérêts. » Le Seigneur nous demande-t-il autre chose quand il nous dit : « Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur » ? (Matth. XXII, 37). Pour aimer Dieu de tout son cœur, deux choses sont nécessaires : 1°) le vider de tout le terrestre ; 2°) le remplir du saint amour. Aussi, un cœur qui reste attaché à la terre ne sera jamais tout à Dieu. « Autant d'amour donné à la créature, disait saint Philippe de Néri, autant qui est enlevé à Dieu. » Or, comment dégager le cœur ? Par la mortification et le détachement. Il est des âmes qui se lamentent de chercher Dieu et de ne pas le trouver. Qu'elles écoutent la réponse de sainte Thérèse : « Détachez votre cœur de toutes choses ; puis, cherchez Dieu, et vous le trouverez (1). » »

    « Le détachement suprême, c'est le détachement de soi-même, c'est-à-dire de la volonté propre. Quand on a triomphé du moi, on vient à bout aisément de toutes les autres difficultés. Avec tous, saint François Xavier revenait sur cette exhortation : « Se vaincre soi-même. » Jésus-Christ lui-même a dit : « Si quelqu'un veut me suivre, qu'il se renonce lui-même. » (Matth. XVI, 24). C'est là en résumé le travail de la sanctification : se renier soi-même et renoncer à sa propre volonté. « Ne te mets pas à la remorque de tes convoitises, dit l'Esprit-Saint, et détourne-toi de ta volonté. » (Eccli. XVIII, 30). Le plus grand don que Dieu puisse nous accorder, au dire de saint François d'Assise, c'est la victoire sur nous-mêmes par le renoncement à notre volonté propre. Et, d'après saint Bernard, il ne faudrait pas autre chose que ce renoncement pour soustraire tous les hommes à la damnation. « Cesse la volonté propre, et il n'y aura plus d'enfer (2). » N'arrive-t-elle pas à gâter nos meilleures actions elles-mêmes ? « Mal funeste, s'écrie le même saint, qui fait que tes bonnes œuvres ne soient plus telles pour toi ! (3) » En effet, voici, par exemple, un pénitent qui veut pratiquer une mortification : jeûne, discipline, malgré la défense de son père spirituel ; cette mortification devient un acte de volonté propre, un acte répréhensible. »

    (1) Avis. - (2) Cesset voluntas propria et infernus non erit. In temp. pasch. s. 3. - (3) Grande malum propria voluntas, qua fit ut bona tua ubi bona non sint. In Cant. s. 71.

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), La pratique de l'amour envers Jésus-Christ (Chap. XI, 1 & 22), Trad. F. Lupy, Bureaux de l'Apôtre du Foyer, Saint-Etienne, 1991.

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  • Mercredi 20 décembre 2017 : Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô clavis David

    Mercredi des Quatre-Temps de l’Avent

    Cantarte Regensburg
     
    O Clavis David, et sceptrum domus Israel ; qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.

    O Clef de la cité de David, sceptre du royaume d'Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort.

    Commentaires sur les grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger (dans « l’Année Liturgique »)