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  • Un miracle eucharistique reconnu en Pologne

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    L’évêque de Legnica, Mgr Zbigniew Kiernikowski, a annoncé dans un communiqué daté du 10 avril, la reconnaissance d’un miracle eucharistique dans l’église Saint-Hyacinthe de la ville.

    C’était lors de la messe de Noël 2013, dans l’église Saint-Hyacinthe, à Legnica, ville polonaise en Basse-Silésie. Une hostie était tombée par terre au moment de la communion. Comme cela est recommandé, elle fut mise dans de l’eau, afin qu’elle se dissolve.

    Mais au lieu de se dissoudre, des taches rouges apparurent. Mgr Stefan Cichy, alors évêque de Legnica, nomma une commission pour étudier le phénomène. Un fragment de l’hostie fut prélevé et envoyé au Laboratoire national de médecine légale.

    Ce laboratoire a conclu qu’il s’agissait d’un fragment de muscle strié « très similaire au myocarde (muscle du cœur) avec des altérations qui apparaissent souvent pendant l’agonie ». L’analyse ADN a conclu qu’il s’agissait de myocarde humain.

    En janvier dernier, le nouvel évêque, Mgr Zbigniew Kiernikowski, a envoyé ces conclusions à la Congrégation pour la doctrine de la foi, à Rome. Quelques semaines plus tard, celle-ci a reconnu le miracle. Si bien que, conformément aux recommandations reçues de Rome, Mgr Kiernikowski a demandé au curé de la paroisse Saint-Hyacinthe, le P. Andrzej Ziombrze, « d’aménager un endroit approprié pour que les fidèles puissent vénérer la Relique ».

    Il conclut : « J’espère que cela servira à approfondir le culte de l’Eucharistie et aura un effet en profondeur sur la vie des gens qui se trouveront en face de la Relique. Nous voyons le Signe mystérieux comme un acte extraordinaire d’amour et de bonté de Dieu, qui vient vers les hommes dans une suprême humiliation. »

    Source et compléments : La Croix - Blog Yves Daoudal.

    Photo : fragment d'hostie du miracle de Legnica - Jedrzej Rams /Foto Gosc

    Texte du décret de Mgr Kiernikowski en polonais, et source photo.

  • Proximus poursuivra la diffusion de KTO TV

    KTO-Belgique_1.jpgCe lundi 18 avril, l’opérateur Proximus a publié un communiqué, revenant sur sa décision d’arrêter la diffusion de KTO TV, la chaîne catholique francophone, le 30 avril prochain. KTO TV sera donc bel et bien toujours reprise dans l’offre de Proximus TV après cette date. Ce revirement fait suite à l’importante pétition qui avait été lancée après cette décision, et qui avait récolté 25.500 signatures.

    Dans un communiqué qu’ils ont publié à leur tour, après cette annonce, les responsables de KTO Belgique ont souligné leur « grande joie » et remercié « chaleureusement les 25.500 signataires de la pétition pour leur mobilisation, et également Proximus d’avoir écouté et recherché une solution pour répondre aux attentes de ses téléspectateurs ». Ils déclarent également souhaiter étendre la couverture de la chaîne sur l’ensemble des réseaux câblés en Belgique.

    Rappelons que, en mars dernier, les responsables de Proximus avaient signifié à KTO Belgique leur décision de retirer la chaîne de leur offre après le 30 avril 2016, « sans aucune concertation préalable », d’après Philippe le Hodey, président du conseil d’administration de KTO dans notre pays. Proximus avait motivé sa décision en invoquant des problèmes de capacité technique, de places disponibles sur le câble et la faible audience réalisée chaque année par la chaîne.

    A la suite de cette décision, le monde catholique belge s’est mobilisé, demandant à Proximus, dont l’État belge est le principal actionnaire, de maintenir la diffusion de KTO. A cet effet, une pétition a été lancée le 18 mars dernier, récoltant 25.500 signatures en un mois. Parmi les signataires, on trouvait de nombreuses personnalités catholiques, mais également des responsables d’autres confessions chrétiennes, et d’autres communautés religieuses, dont le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui, ou le président de l’Exécutif des musulmans de Belgique, Salah Echallaoui. D’autres personnalités se sont joints à cette mobilisation, tels l’écrivain Eric-Emmanuel Schmitt, ou l’un des anciens responsable de Belgacom, Jean-Charles de Keyser.

    Leurs principal argument peut se résumer ainsi : KTO diffuse « une expression religieuse apaisée d’autant plus nécessaire en ces temps de montée du communautarisme et des violences commises prétendument au nom de Dieu ». Autrement dit, la chaîne KTO entend s’inscrire dans une participation des acteurs convictionnels aux grands débats de société dans notre pays, dans le dialogue et le respect du pluralisme, afin d’œuvrer à un vivre-ensemble renouvelé.

    Après un mois de mobilisation, ces arguments semblent avoir porté leurs fruits. Dans le communiqué de ce lundi, Proximus déclare conserver la chaîne catholique française en continu après « les réactions qui ont clairement montré l’importance de ce canal pour les clients ».

    Cette nouvelle décision témoigne de ce que la mobilisation, même de la communauté catholique…, peut faire bouger les choses, lorsque l’on utilise les voies du dialogue, sans avoir honte de son identité, mais en s’inscrivant aussi dans une débat véritablement démocratique, dans le respect des convictions de chacun.

    Christophe Herinckx

    Source : CathoBel.

  • Christian Sinding (1856-1941) : Six pièces pour piano Op. 32

    No. 3 : Frühlingsrauschen (Bruissement du printemps)

  • Méditation : Tout offrir à Jésus

    « Offrir au bon Dieu nos inquiétudes, les blessures du passé et tous les sentiments douloureux, pour qu'il les prenne, c'est lui demander de nous en détacher. Au lieu de s'en inquiéter ou de les regretter, il faut venir tout simplement, avec douceur, près du Cœur de Jésus, et les lui offrir comme matière de sacrifice. Il faut en profiter pour s'unir à son agonie et lui demander, par le mystère de cette agonie toute sainte et divine, de nous purifier.

    Il est bon de sentir sa faiblesse, mais à condition de ne pas se replier sur soi-même et de tout donner au bon Dieu. A l'aube de notre vie, il nous demande de lui offrir notre travail, mais ensuite il nous demande surtout de lui apporter nos souffrances, nos fatigues et nos impuissances.

    Après nous avoir soutenus par des grâces de lumière et de force, il nous demande de persévérer sur un chemin où il nous mène de façon plus obscure, en nous faisant sentir notre faiblesse. Par là, nous nous préparons au ciel, à la lumière et à la vie nouvelle du ciel. »

    P. Thomas Philippe (1905-1993), ... des miettes pour tous, Saint-Paul, Paris, 1994.

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  • La nomination de Véronique Fournier à la présidence du Centre soins palliatifs et fin de vie est officialisée

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    Le  Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie avait été créé par décret publié le 5 janvier 2016 au Journal Officiel. Annoncé par Marisol Touraine dans son plan triennal de développement des soins palliatifs, il est le résultat de la fusion du Centre national de ressources en soins palliatifs et de l’Observatoire national de la fin de vie. Il a pour mission de contribuer à « une meilleure connaissance des conditions de la fin de vie et des soins palliatifs, des pratiques d’accompagnement et de leurs évolutions, ainsi que de l’organisation territoriale de la prise en charge des patients et de leur entourage ».

    Il sera donc bien présidé par Véronique Fournier. Sa nomination a été officialisée par la publication d’un arrêté du ministère des Affaires sociales et de la santé le 15 avril.

    « Diplômée  de l’Institut d’études politiques de Paris, cardiologue et médecin en santé publique de formation », « spécialisée sur la question éthique », et âgée de 61 ans, Véronique Fournier est aussi connue pour ses « positions iconoclastes régulièrement médiatisée ». En effet, en 2012, elle déclarait dans les colonnes du Monde : « Si on légalise sur une euthanasie volontaire, contre les médecins, on va braquer les médecins. En France, les soins palliatifs s’opposent à l’euthanasie, or, il faudrait que l’euthanasie devienne le soin palliatif ultime ». Elle est aussi critiquée par de nombreux spécialistes de l’éthique des soins palliatifs, car elle n’est pas spécialisée dans les soins palliatifs et l’accompagnement, et sa posture de « figure du combat pour la sédation profonde et continue » interroge.

    Ni la date de prise de fonction de la nouvelle présidente, ni sa feuille de route ne sont encore connus.

    Elle a toutefois déclaré : « Il n’est pas question que la présidente d’une instance officielle [en  profite] pour faire passer ses convictions personnelles ».

    Source : Gènétique (Hospimedia (15/04/2016) - Legifrance (05/01/2016) - Plan National triennal pour le développement des soins palliatifs et l'accompagnement en fin de vie - 2015-2018 - JY Nau (08/01/2016) - Libération (07/01/2016).)

  • J.-S. Bach : Concerto brandebourgeois No. 3 en sol majeur, BWV 1048

    1. Allegro
    Nikolaus Harnoncourt (1929-2016)

  • Méditation : Vivre pour pardonner

    « Nous vivons dans un continuel Pardon : nous devons tout à la Miséricorde. Nous avons toujours besoin du pardon des autres, et par conséquent nous devons passer notre temps à pardonner, trouver que c'est normal et quotidien.
    Mais pour pardonner, il faut qu'il y ait matière à pardonner : alors il ne faut pas s'étonner que les autres nous fassent mal.
    Il faut donc pardonner, pardonner des choses profondes. L'endurcissement du cœur est plus cruel à Dieu qu'à nous. On entend dire souvent, et j'ai dû le dire moi-même : « Je ne comprends pas qu'entre chrétiens on voie des choses pareilles. » En fait nous vivons entre chrétiens pour être pardonnés, pour pardonner, et pardonner douloureusement. C'est là que commence la vraie charité. Ce frère qui nous déplaît, qui résiste même à l'amour de Dieu, il y a un mystère sur lui plus précieux que toutes les sympathies que nous pouvons rencontrer. Si cela ne vous suffit pas, c'est que vous ne comprenez pas.
    Notre amour de Dieu vaut ce que vaut notre amour pour nos frères. Ce n'est pas n'importe quel amour fraternel qui reflète l'amour de Dieu : c'est celui qui n'a pas d'autre motif que l'amour de Jésus pour eux. »

    P. M.-D. Molinié o.p. (1918-2002), Le courage d'avoir peur (Cinquième Variation, III), Les Éditions du Cerf, Paris, 1975.

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