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  • 1er mai : Rappel historique de cette fête de Saint Joseph

    - en 1847, Pie IX étend à tout le rite romain la fête du "Patronage de Saint Joseph" (d’origine carmélitaine). Elle est fixée au 3ème dimanche après Pâques.
    - le 8 décembre 1870, Pie IX proclame Saint Joseph "Patron de l’Église universelle", et élève la fête à la 1ère classe. Il fait du 19 mars une fête solennelle.
    - En 1889, Léon XIII lui décernait officiellement le titre de "saint patron des pères de famille et des travailleurs".
    - en 1911, Pie X en change l’intitulé comme "Solennité de saint Joseph, patron de l’Église universelle" et la dote d’une Octave commune.
    - en 1913, la réforme du calendrier de saint Pie X (qui désire libérer les dimanches perpétuellement empêchés par une fête de saint) déplace la Solennité au mercredi précédent (le mercredi étant le jour spécialement consacré à saint Joseph dans la dévotion). En compensation, la fête est élevée à l’honneur de solennité de première classe suivie d’une octave.
    - en 1955, Pie XII institue la "Solennité de Saint Joseph Artisan" le 1er mai, faisant disparaître la fête mobile du Patronage de Saint Joseph et toute son Octave.

    - Liens historiques très détaillés entre Saint Joseph et l'Eglise ici

    - Et sur le 1er mai "d'origine" : ni muguet, ni "vrai travail", et encore moins Jeanne d'Arc...

    - A lire également : le Motu Proprio "Bonum sane" de Benoît XV (25 juillet 1920)

    - Site dédié à Saint Joseph

  • 27 avril : Méditation

    « L'intention profonde du silence est de libérer l'âme, de lui rendre forces et loisir pour adhérer au Seigneur. Il affranchit l'âme, comme l'obéissance donne toute sa maîtrise à la volonté. Il a, comme le travail, la double efficacité de nous soustraire à la basse attraction de nos penchants sensibles et de nous fixer dans le bien. Il nous établit peu à peu dans une région sereine, sapientum templa serena, où nous sommes capables de parler à Dieu et d'entendre sa voix. Le silence soutient donc à son tour une affinité avec la foi et la charité. Et de même qu'on ne nous demande pas l'obéissance pour la servitude, on ne nous demande pas non plus le silence dans un parti pris de vexation : toutes ces limitations tutélaires sont autre chose que des retranchements. Le silence est oeuvre festive ; et c'est pourquoi, selon les anciens coutumiers, on l'observait rigoureusement les jours de fête : propter festivitatis reverentiam. Or, dans l'âme chrétienne, la fête est de tous les jours. »

    R.P. Dom Paul Delatte, Commentaire sur la Règle de Saint Benoît (ch. VI), Paris, Plon-Nourrit et Cie / Maison Alfred Mame, 8e édition, 1913.

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  • 8 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Que tous ceux qui cherchent Dieu et qui aiment le Seigneur viennent goûter la beauté et la lumière de cette fête ! Que tout serviteur fidèle entre avec allégresse dans la joie de son Maître ! Que celui qui a porté le poids du jeûne vienne maintenant recevoir le denier promis ! Que celui qui a travaillé dès la première heure reçoive aujourd’hui son juste salaire: quelqu’un est-il venu à la troisième heure ? Qu’il célèbre cette fête dans l’action de grâce ! Que celui qui est arrivé seulement à la sixième heure soit sans crainte : il ne sera pas frustré. S’il en est un qui a attendu jusqu’à la neuvième heure, qu’il s’approche sans hésitation. Et même s’il en est un qui a traîné jusqu’à la onzième heure, qu’il n’ait pas peur d’être en retard ! Car le Seigneur est généreux : il reçoit le dernier aussi bien que le premier. Aussi bien, entrez tous dans la joie de votre Seigneur ! Et les premiers et les seconds, soyez comblés. Riches et pauvres, communiez dans la joie. Avez-vous, été généreux ou paresseux ? Célébrez ce Jour ! Vous qui avez jeûné et vous qui n’avez pas jeûné, aujourd’hui réjouissez-vous !

    Venez tous goûter au banquet de la foi, venez tous puiser aux richesses de la miséricorde. Que personne n’ait peur de la mort : la mort du Sauveur nous en a délivrés. Il a désarmé l’enfer, celui qui est descendu dans nos enfers ! Il l’a jeté dans l’effroi pour avoir touché à sa chair. Cela, Isaïe l’avait prédit : "L’enfer dans ses profondeurs frémit à ton approche". Il a été frappé d’effroi parce qu’il a été réduit à rien ; il a été frappé d’effroi parce qu’il a été joué. Il a été frappé d’effroi parce qu’il a été mis à mort ; il a été frappé d’effroi parce qu’il a été anéanti. Il avait saisi un corps et il s’est trouvé devant un Dieu ; il avait pris de la terre et il a rencontré le ciel ; il s’était emparé de qui était visible et il est tombé à cause de l’invisible. "Mort, où est ta victoire ? Où est-il, ô mort, ton aiguillon ?" (1 Corinthiens 15,55). Christ est ressuscité et te voici terrassée. Christ est ressuscité et le prince de ce monde a été jeté dehors. Christ est ressuscité et les anges sont dans l’allégresse. Christ est ressuscité et voici que la Vie déploie son règne. Christ est ressuscité et il n’y a plus personne dans les tombeaux. Oui, Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui se sont endormis. À lui la gloire et la puissance, dans les siècles des siècles ! Amen. »

    Saint Jean Chrysostome, IVe siècle, Homélie pascale ; PG 59, 721-724.

    Source : Portail Internet des Fraternités de Jérusalem

  • 8 avril : Méditation (2)

    « Une lumière éclatante brille pour nous aujourd'hui, parce que le bon Larron est entré dans le ciel sur les pas du Roi des rois. La foule des morts s'est levée, et la conscience des vivants a triomphé. Contemplez l'Eglise, voyez la multitude des élus, les légions des anges, l'armée des fidèles entourant le précieux autel du Seigneur. La foule est dans la joie, parce que le Seigneur des anges est ressuscité. Les morts sont sortis des enfers et sont redevenus vivants, les hommes sont sortis purifiés de la source d'eau vive et entièrement renouvelés ; Dieu, dans sa bonté, a pris soin de ressusciter les morts et de renouveler en nous le vieil homme, selon cette parole de l'Ecriture : "L'ancien a disparu, tout est devenu nouveau (1)". Voilà pourquoi nous nous écrions tous : "Voici le jour que le Seigneur a fait ; réjouissons-nous et tressaillons d'allégresse (2)". Comment les morts se sont-ils réjouis en sortant de leur tombeau ? Comment ceux qui ont repris naissance ont-ils tressailli d'allégresse en sortant de la source sacrée ? Ceux-là ont chanté le cantique nouveau sur la vie nouvelle, et ceux-ci ont chanté l'Alleluia en recevant la grâce précieuse. Disons tous : C'est le jour de la lumière, le jour du pain, afin que nous ne soyons plus soumis ni à la faim ni aux ténèbres ; rassasions-nous, au contraire, du pain de la grâce, et non pas de l'obscurité des nations barbares, car aujourd'hui l'armée des Anges se réjouit avec nous. Que personne ne désire plus le pain matériel, car aujourd'hui est ressuscité "le pain vivant qui est descendu du ciel (3)". Aujourd'hui les chaînes des enfers sont rompues, que les chaînes de tous les péchés se rompent également.

    2. Que notre Mère la Sainte Eglise surabonde de joie dans la personne de tous ses enfants. Venez, Seigneur, et dites-nous "La paix soit avec vous, n'ayez aucune crainte (4)", et nous jouirons d'une grande sécurité, car en célébrant la loi nous posséderons en toutes choses la lumière éternelle et nous dirons : "Si je marche au milieu des ombres de la mort, je ne craindrai aucun mal, parce que vous êtes avec moi, Seigneur (5)". Soyez donc avec nous, Seigneur, afin que nous n'ayons plus à craindre les ombres de la mort et que nous nous réjouissions éternellement en Notre-Seigneur Jésus-Christ souffrant, ressuscitant et montant au ciel. Par lui puissions-nous nous élever et nous convertir au Seigneur. Le Seigneur est né, et le monde a repris naissance ; il a souffert, et l'homme a été sauvé ; il est ressuscité, et l'enfer a gémi ; il est monté au ciel, et le trône paternel a tressailli de joie. Pendant que le Sauveur souffrait, les morts ressuscitaient et les vivants se réjouissaient ; lorsqu'il ressuscita, les captifs sentaient leurs chaînes disparaître, et les anges ne pouvaient contenir leur joie ; quand il monta au ciel, les esprits célestes furent enivrés de bonheur, et les Apôtres furent attristés ; "mais leur tristesse se changea en joie (6)", et dissipa les ténèbres qui les retenaient dans l'erreur. C'est ainsi que pour nous, après la nuit de labeur, rayonne la joie de la lumière à la splendeur du Dieu Sauveur, selon cette parole : "Vous avez changé ma tristesse en joie (7)". »

    1. II Cor. V, 17. — 2. Ps. CXVII, 24. - 3. Jean, VI, 51.— 4. Luc, IV, 36. — 5. Ps. XXII, 4. - 6. Jean, XVI, 20. — 7. Ps. XXIX, 12.

    Saint Augustin, 21ème Sermon, Sur la fête de Pâques (1er Sermon), in "Sermons inédits", 1er Suppl. 2ème Section - Sermons sur le Propre du Temps - Temps Pascal, tiré des Oeuvres complètes de Saint Augustin, sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, L. Guérin et Cie Editeurs, 1868.

    Rappel : Oeuvres complètes de Saint Augustin à l'Abbaye Saint-Benoît.

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