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  • Johann Michael Haydn (1737-1806) : "Salvete Flores Martyrum", extrait des Vêpres pour la fête des Saints Innocents

    Collegium Instrumentale Brugense

  • Méditation : bien préparer la fête de la Nativité...

    Manière de nous préparer plus prochainement à la fête de Noël

    « Il est pour cela trois moyens : le recueillement, la sainteté de la vie, l'usage fréquent des oraisons jaculatoires.

    1° Le recueillement. Rien n'éloigne Dieu d'un coeur comme la dissipation, qui épanche l'âme toute au dehors, l'absorbe dans un monde de pensées et d'imaginations étrangères, et par là-même la trouble et l'agite (1R XIX,11). A mesure que le grand jour approche, il faut donc garder davantage notre coeur contre tout ce qui dissipe, penser plus souvent au mystère de Noël, à l'amour du Dieu de la crèche, aux sentiments pieux et aux bonnes résolutions que nous devrons lui offrir en retour de son amour et de sa bonté.

    2° Au recueillement il faut joindre la sainteté de la vie. Il nous faut, pendant ces jours, veiller davantage sur nous pour éviter tout péché, consacrer toutes nos actions à l'amour de l'Enfant Jésus, et les faire en cette vue le plus parfaitement possible ; il nous faut lui offrir chaque jour quelques sacrifices, par exemple, le sacrifice d'un désir, d'un empressement, d'une répugnance, d'une parole d'amour-propre ou de mauvaise humeur, et faire de tous ces sacrifices comme un bouquet de myrrhe à offrir à l'Enfant-Dieu ; il nous faut surtout prier l'Esprit-Saint de former lui-même en nous cette piété tendre et fervente qu'ont apportée à la crèche Marie et Joseph, les pasteurs et les mages, et qu'y ont apportée et y apportent aujourd'hui encore tant de saintes âmes.

    3° La pratique des oraisons jaculatoires, c'est-à-dire des saints désirs qui appellent en l'âme le Dieu Sauveur, complètera notre préparation. L'Eglise nous en fournit l'expression touchante dans les soupirs qu'elle emprunte aux patriarches et aux prophètes : "O cieux, versez sur nous votre rosée, et que les nuées nous envoient le Juste (Is XLV,8) ! O Sauveur tant désiré, puissiez-vous ouvrir les cieux et descendre jusqu'à nous (Is LXIV,1) ! Je vous en conjure, Seigneur, envoyez à mon âme son Sauveur (Ex IV,13). Montrez-nous, Seigneur, votre miséricorde, et donnez-nous celui qui doit nous sauver (Ps LXXXIV,8). Vous qui sauvez ceux qui espèrent en vous, faites éclater sur nous la merveille de vos bontés (Ps XVI,7)". Les belles antiennes "O" de l'Avent nous fourniront encore d'autres soupirs semblables. Redisons-les souvent, et ajoutons-y le soupir de saint Jean dans son Apocalypse : "Venez, Seigneur Jésus, venez" (Ap XXII,20). Avons-nous une ferme volonté de nous préparer à la fête qui s'approche par les trois moyens que nous venons de méditer ? »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Quatrième dimanche de l'Avent), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Gaudens gaudebo in Domino

    Photos : Abbaye bénédictine St Dominique de Silos (Burgos)

    Ant. ad Introitum. Is. 61, 10.
    Gaudens gaudébo in Dómino, et exsultábit ánima mea in Deo meo : quia índuit me vestiméntis salútis : et induménto iustítiæ circúmdedit me, quasi sponsam ornátam monílibus suis.
           Je me réjouirai avec effusion dans le Seigneur, et mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu : car il m’a revêtu des vêtements du salut : et il m’a entouré des ornements de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux.

    Ps. 29, 2
    Exaltábo te, Dómine, quóniam suscepísti me : nec delectásti inimícos meos super me.
           Je vous exalterai, Seigneur, parce que vous m’avez relevé, et que vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mon sujet.

    V/. Glória Patri.
           V/. Gloire au Père.

  • 8 décembre : 1ère apparition à l'Ile Bouchard (1947)

    Jacqueline Aubry nous donne son témoignage. A l'âge de 12 ans, elle allait à l'école comme tous les enfants de son âge. Ses parents n'étaient pas pratiquants, mais sa maman l'avait quand même inscrite à l'école des Soeurs. En ce 8 décembre 1947, fête de la Sainte Vierge, Jacqueline, sa petite soeur et une petite voisine entrent dans l'église pour aller dire une petite prière. C'est alors, qu'au 4ème "Je vous salue Marie", Jacqueline aperçoit une dame d'une beauté extraordinaire...

    L'Ile Bouchard - Témoignage de Jacqueline Aubry

  • Graduel de la fête de Ste Cécile : Audi Filia

    CantArte Regensburg - Hubert Velten

  • Hymne des laudes de la fête du Sacré-Coeur (1962) : "Cor, arca legem cóntinens"

    1. Cor, arca legem cóntinens, non servitútis véteris, sed grátiæ, sed véniæ, sed et misericórdiæ.
    1. Cœur, arche contenant la Loi, non de l’antique servitude, mais la loi de grâce, mais celle du pardon, mais celle de la miséricorde.

    2. Cor sanctuárium novi Intemerátum féderis, templum vetústo sánctius, velúmque scisso utílius.
    2. Cœur, sanctuaire inviolé de la nouvelle alliance, temple plus saint que l’ancien, voile plus utile que celui qui fut déchiré.

    3. Te vulnerátum cáritas ictu paténti vóluit, amoris invisíbilis ut venerémur vúlnera.
    3. Ton amour a voulu que tu fusses blessé par un coup visible, pour que d’un amour invisible nous vénérions les blessures.

    4. Hoc sub amóris sýmbolo passus cruénta et mýstica, utrúmque sacrifícium Christus Sacérdos óbtulit.
    4. Sous ce symbole de l’amour, le Christ Prêtre, ayant souffert de façon sanglante et mystique, offrit un double sacrifice.

    5. Quis non amántem redámet ? Quis non redémptus díligat, et Corde in isto séligat ætérna tabernácula ?
    5. A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ? Quel racheté ne le chérirait pas et dans ce Cœur ne se choisirait pas une demeure éternelle ?

    6. Jesu, tibi sit glória, Qui Corde fundis grátiam, cum Patre et almo Spíritu in sempitérna s?cula. Amen.
    6. A toi soit la gloire, Jésus, qui par ton Cœur répands la grâce, ainsi qu’au Père et à l’auguste Esprit, dans les siècles éternels. Amen.

    Traduction française : Notre-Dame des Neiges.

  • 5 novembre : Sanctoral

    Ste Bertille († v.705)
    moniale à Jouarre puis abbesse de Chelles

    Au calendrier traditionnel : De la férie

    Fête des Saintes Reliques

  • 1er novembre : Solennité de la Toussaint

    De même au calendrier traditionnel : Fête de Tous les Saints


    Introitus: Gaudeamus omnes in Domino
    Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur !

    Gaudeámus omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre Sanctórum ómnium, de quorum solemnitáte gaudent Angeli et colláudant Fílium Dei.
    Réjouissons-nous ensemble dans le Seigneur, car la fête que nous célébrons aujourd’hui est celle de tous les Saints. Cette solennité réjouit les Anges et tous en chœur louent le Fils de Dieu.

    Ps. 32, 1. Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.
    Justes, exultez dans le Seigneur : aux coeurs droits convient sa louange.


    « Chers frères et sœurs,
    La solennité de tous les saints est une occasion propice pour élever le regard des réalités terrestres, rythmées par le temps, vers la dimension de l’éternité et de la sainteté. La liturgie nous rappelle aujourd’hui que la sainteté est la vocation originelle de chaque baptisé (cf. Lumen gentium, n. 40). En effet, le Christ, qui avec le Père et l’Esprit est le seul Saint (cf. Ap 15, 4), a aimé l’Eglise comme son épouse et s’est donné lui-même pour elle, dans le but de la sanctifier (cf. Ep 5, 25-26). C’est pour cette raison que tous les membres du peuple de Dieu sont appelés à devenir saints, selon l’affirmation de l’apôtre Paul : « Et voici quelle est la volonté de Dieu : c'est votre sanctification » (1 Th 4, 3). Nous sommes donc invités à regarder l’Eglise non dans son aspect uniquement temporel et humain, marqué par la fragilité, mais comme le Christ l’a voulue, c’est-à-dire une « communion des saints » (Catéchisme de l’Eglise catholique, n. 946). Dans le Credo, nous professons l’Eglise « sainte », sainte en tant que Corps du Christ, en tant qu’instrument de participation aux saints Mystères — en premier lieu l’Eucharistie — et famille des saints, à la protection de laquelle nous sommes confiés le jour du baptême. Aujourd’hui, nous vénérons précisément cette innombrable communauté de tous les saints, qui, à travers leurs différents parcours de vie, nous indiquent différentes voies de sainteté, réunies par un unique dénominateur : suivre le Christ et se conformer à Lui, but ultime de notre existence humaine. En effet, tous les états de vie peuvent devenir, avec l’action de la grâce et avec l’engagement et la persévérance de chacun, des voies de sanctification. »

    Benoît XVI, extrait de l'allocution avant l'Angélus du 1er novembre 2011.
    (Source et texte intégral)

  • 29 septembre : Sanctoral

    Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël

    Au calendrier traditionnel :

    Dédicace de St Michel, Archange (Boniface II - 530)

    « Saint Michel est le plus capable d'exterminer les sectes maudites, filles de Satan, qui ont juré la ruine de la société chrétienne. »
    Bx Pie IX († 1878)
  • 14 septembre : Méditation sur la Sainte Croix (2)

    « Nous célébrons la fête de la Croix, de cette Croix qui a chassé les ténèbres et ramené la lumière. Nous célébrons la fête de la Croix et, avec le Crucifié, nous sommes portés vers les hauteurs, nous laissons sous nos pieds la terre et le péché pour obtenir les biens du ciel. Quelle grande chose que de posséder la Croix : celui qui la possède, possède un trésor. Je viens d'employer le mot de trésor pour désigner ce qu'on appelle et qui est réellement le meilleur et le plus magnifique de tous les biens ; car c'est en lui, par lui et pour lui que tout l'essentiel de notre Salut consiste et a été restauré pour nous. En effet, s'il n'y avait pas eu la Croix, le Christ n'aurait pas été crucifié, la vie n'aurait pas été clouée au gibet et les sources de l'immortalité, le sang et l'eau qui purifient le monde, n'auraient pas jailli de son côté, le document reconnaissant le péché n'aurait pas été déchiré, nous n'aurions pas reçu la liberté, nous n'aurions pas profité de l'arbre de vie, le Paradis ne se serait pas ouvert ! S'il n’y avait pas eu la Croix, la mort n'aurait pas été terrassée, l'Enfer n'aurait pas été dépouillé de ses armes. La Croix est donc une chose grande et précieuse. Grande, parce qu'elle a produit de nombreux biens, et d'autant plus nombreux que les miracles et les souffrances du Christ ont triomphé davantage. C'est une chose précieuse, parce que la Croix est à la fois la souffrance et le trophée de Dieu. Elle est sa souffrance, parce que c'est sur elle qu’il est mort volontairement; elle est son trophée, parce le diable y a été blessé et vaincu, et que la mort y a été vaincue avec lui ; les verrous de l'Enfer y ont été brisés, et la Croix est devenue le Salut du monde entier. La Croix est appelée la gloire du Christ, et Son Exaltation. On voit en elle la coupe désirée, la récapitulation de tous les supplices que le Christ a endurés pour nous. »

    André de Crète (660-740), Homélie X pour l'Exaltation de la Croix, PG 97, 1020.

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  • "Oliva fructifera", Matines de la Fête de St Bernard de Clairvaux

    Ensemble Organum, Direction Marcel Peres

  • 1er juillet : 13ème dimanche du temps ordinaire

    Au calendrier traditionnel :

    Fête du Très Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ

  • 29 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « C'est pour mieux faire ressortir l'unité de son Eglise que le Sauveur l'établit sur un fondement unique, qu'il donne à Pierre seul d'abord les clefs qu'il donnera ensuite aux autres Apôtres, qu'à lui seul encore il confie le soin du troupeau dont il chargera ses Apôtres de prendre soin aussi. Combien se méprennent par conséquent les sectaires qui divisent ! Il n'y a pas jusqu'à la circonstance de la mort de saint Pierre et de saint Paul qui ne rappelle l'unité de l'Eglise ; car c'est pour mieux montrer combien étaient unis ces deux Apôtres, en qui vivait Jésus-Christ, que Dieu les a appelés le même jour au martyre et à la couronne.

    Ce jour est pour nous un jour consacré par le martyre des bienheureux Apôtres Pierre et Paul. Nous ne parlons pas en ce moment de quelques martyrs obscurs : "La voix de ceux-ci a retenti par toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités de l'univers" (Mt 16,16-18). De plus ils ont vu ce qu'ils ont prêché en s'attachant à la justice, en confessant la vérité et en mourant pour elle.

    [...]

    Nous célébrons aujourd'hui une fête consacrée en notre faveur par le sang des Apôtres ; aimons leur foi, leur vie, leurs travaux, leurs souffrances, leur confession de foi, leurs prédications. Le progrès consiste pour nous à aimer ces choses, et non à les célébrer en vue d'une joie toute charnelle. Que nous demandent en effet les martyrs ? Il leur manque quelque chose, s'ils recherchent encore les louanges humaines ; s'ils les recherchent, ils n'ont pas vaincu. Si au contraire ils sont victorieux, ils ne nous demandent rien pour eux-mêmes, mais pour nous. Donc redressons notre voie en présence du Seigneur. Notre voie était étroite, hérissée d'épines et d'aspérités ; en y passant en si grand nombre ces grands hommes l'ont aplanie. Le Seigneur en personne y a passé le premier ; il y a été suivi par les Apôtres intrépides, puis par les martyrs, par des enfants, des femmes, de jeunes filles. Cependant, qui vivait eu eux ? Celui qui a dit : "Sans moi vous ne pouvez rien faire (Jn 15,5). »

    Saint Augustin, extraits du Sermon CCXCV, Fête de Saint Pierre et de Saint Paul.
    Source : Clerus.org.

  • 29 juin : Méditation

    « Considérez, mes frères, le jugement de la Sainte Eglise selon la foi, non pas selon la face du juge. Elle fait donc du jour de la mort des deux apôtres, le jour d'une de ses plus grandes fêtes. C'est, en effet, aujourd'hui que Saint Pierre a été crucifié, et aujourd'hui que Saint Paul a eu la tête tranchée. Voilà quelle est la cause de la solennité de ce jour, et quel est le motif de nos réjouissances. Mais en faisant de ce jour un jour de fête et de bonheur, il est hors de doute que l'Église est animée de l'esprit de son Epoux, de l'Esprit de Dieu, en présence de qui, selon le mot du Psalmiste "la mort des Saints est précieuse" (Ps. CXIII, 15). Quant aux hommes, le nombre, je m'imagine, était grand de ceux qui assistèrent à leur mort, et ne la contemplèrent point d'un oeil d'envie. Car aux yeux des insensés, ils ont paru mourir, leur sortie du monde a passé pour un véritable malheur, en un mot, pour des insensés, ils ont paru mourir (Sap. III, 2) ; Mais "pour moi, dit le Prophète, vos amis me semblent comblés d'honneur à l'excès, et leur empire consolidé d'une manière extraordinaire" (Ps. CXXXVIII, 17). Ainsi, mes frères, il n'y a qu'aux yeux des insensés que les amis de Dieu semblent mourir, aux yeux des sages, ils paraissent plutôt s'endormir. En effet, Lazare dormait, parce que c'était un ami (Jn. XI, 11). Et les amis du Seigneur, après le sommeil qu'il leur aura donné, seront comme son héritage (Ps. CXXVI, 4).

    Efforçons-nous, mes frères, de vivre de la vie des saints, mais désirons surtout mourir de leur mort. Car la sagesse préfère la fin des justes (Sap. II, 16), elle nous jugera là où elle nous aura trouvés. Inévitablement la fin de ta vie présente est le commencement de la vie future, et il n'y a point de différence possible entre l'une et l'autre. Il en est pour cela, si vous me permettez cette image, comme de deux ceintures qu'on veut coudre ensemble, ou mettre bout à bout ; on ne s'occupe que des deux extrémités, qu'on veut rapprocher sans s'inquiéter du reste, on les prépare de manière à ce qu'elles se rapportent parfaitement l'une à l'autre, ainsi en est-il pour vous, mes frères, quelque spirituelle que soit le reste de votre vie, si la fin en est charnelle, elle ne peut se rapporter à une vie toute spirituelle, car ni la chair, ni le sang, n'auront part au royaume de Dieu. "Mon Fils, dit le Sage, souviens-toi de tes fins dernières, et tu ne pécheras jamais" (Eccle. VII, 40). Parce que ce souvenir lui inspirera des craintes, or la crainte chasse le péché, et n'admet point de négligence. »

    Saint Bernard (1091-1153), extraits du 2ème Sermon pour la Fête des Saints Apôtres Pierre et Paul (5-6), in "Oeuvres complètes de Saint Bernard" (Tome 3), Trad. par M. l'Abbé Charpentier, Louis Vivès, Paris, 1866.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

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  • Vendredi 15 juin : Litaniae de Sacratissimo Corde Iesu

    Kyrie, eleison.
    Christe, eleison.
    Kyrie, eleison.
    Christe, audi nos.
    Christe, exaudi nos.
    Pater de caelis, Deus,
    Fili, Redemptor mundi, Deus,
    Spiritus Sancte, Deus,
    Sancta Trinitas, unus Deus,

    Cor Iesu, Filii Patris aeterni, miserere nobis
    Cor Iesu, in sinu Virginis Matris a Spiritu Sancto formatum,
    Cor Iesu, Verbo Dei substantialiter unitum,
    Cor Iesu, maiestatis infinitae,
    Cor Iesu, templum Dei sanctum,
    Cor Iesu, tabernaculum Altissimi,
    Cor Iesu, domus Dei et porta caeli,
    Cor Iesu, fornax ardens caritatis,
    Cor Iesu, iustitiae et amoris receptaculum,
    Cor Iesu, bonitate et amore plenum,
    Cor Iesu, virtutum omnium abyssus,
    Cor Iesu, omni laude dignissimum,
    Cor Iesu, rex et centrum omnium cordium,
    Cor Iesu, in quo sunt omnes thesauri sapientiae et scientiae,
    Cor Iesu, in quo habitat omnis plenitudo divinitatis,
    Cor Iesu, in quo Pater sibi bene complacuit,
    Cor Iesu, de cuius plenitudine omnes nos accepimus,
    Cor Iesu, desiderium collium aeternorum,
    Cor Iesu, patiens et multae misericordiae,
    Cor Iesu, dives in omnes qui invocant te,
    Cor Iesu, fons vitae et sanctitatis,
    Cor Iesu, propitiatio pro peccatis nostris,
    Cor Iesu, saturatum opprobriis,
    Cor Iesu, attritum propter scelera nostra,
    Cor Iesu, usque ad mortem oboediens factum,
    Cor Iesu, lancea perforatum,
    Cor Iesu, fons totius consolationis,
    Cor Iesu, vita et resurrectio nostra,
    Cor Iesu, pax et reconciliatio nostra,
    Cor Iesu, victima peccatorum,
    Cor Iesu, salus in te sperantium,
    Cor Iesu, spes in te morientium,
    Cor Iesu, deliciae Sanctorum omnium,

    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (parce nobis, Domine.)
    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (exaudi nos, Domine.)
    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (miserere nobis, Domine.)
    Iesu, mitis et humilis Corde, (Fac cor nostrum secundum Cor tuum.)

    Oremus. Omnipotens sempiterne Deus, respice in Cor dilectissimi Filii tui et in laudes et satisfactiones, quas in nomine peccatorum tibi persolvit, iisque misericordiam tuam petentibus, tu veniam concede placatus in nomine eiusdem Filii tui Iesu Christi: Qui tecum vivit et regnat in saecula saeculorum. (Amen.)

  • Fête du Sacré-Coeur : Méditation

    « L’hérésie qui caractérise l’esprit de la société actuelle pourrait être à bon droit appelée laïcisme, en tant qu’elle veut abaisser le divin et le surnaturel au niveau des institutions humaines, et qu’elle tente de faire entrer l’Église dans l’orbite des forces de l’État. En face du judaïsme et de la maçonnerie qui s’obstinent toujours dans leur haine furieuse contre Jésus : Toile, toile, crucifige, les catholiques contaminés par ce laïcisme et ce libéralisme cherchent, comme Pilate, un juste milieu et ils sont prêts à renvoyer le Christ absous, pourvu qu’auparavant Il se soit laissé arracher le diadème royal qui ceint son front, et qu’il se contente de vivre en sujet de la divinité de César.

    Contre cette double insulte sacrilège, le Pontife suprême proteste à la face du ciel et de la terre qu’il n’y a pas d’autre Dieu que le Seigneur, et il institue la double fête du Christ-Roi et de l’Octave du Sacré-Cœur. L’une est la solennité de la puissance, l’autre celle de l’amour.

    Le Bréviaire romain devant s’enrichir d’un office pour l’Octave du Sacré-Cœur, le Souverain Pontife voulut que la liturgie de cette solennité fût entièrement refondue. On sait que l’office du Sacré-Cœur avait autrefois un certain caractère fragmentaire et sporadique, qui reflétait bien l’incertitude des théologiens chargés de sa rédaction. C’était un peu un office de l’Eucharistie, un peu celui de la Passion, sans parler des lectures du troisième nocturne, glanées de-ci de-là dans la Patrologie. Or, Pie XI — qui, sur sa table de travail a toujours devant les yeux une belle statue du Sacré-Cœur, auprès duquel il a coutume de chercher son inspiration quand il traite les affaires de l’Église — a voulu un office parfaitement organique, c’est-à-dire où resplendît l’unité, et qui mît aussi en pleine lumière le caractère spécial de la solennité de la fête du Sacré-Cœur, laquelle ne veut être une répétition ni de celle du Saint-Sacrement ni des offices quadragésimaux de la Passion.

    Il nomma donc une commission de théologiens chargés de rédiger le nouvel office ; mais à leurs travaux il présida lui-même ; en sorte qu’après un semestre d’études, à l’aurore de son jubilé sacerdotal, Pie XI a pu offrir au monde catholique la nouvelle messe et l’office pour l’Octave du Sacré-Cœur.

    La pensée qui domine toute la composition est celle qu’exprima Jésus Lui-même quand, par l’intermédiaire de sainte Marguerite-Marie, Il demanda à la famille catholique l’institution de cette fête : "Voici le Cœur qui a tant aimé les hommes, et qui en est si peu aimé !"

    Il s’agit donc d’une fête de réparation envers l’Amour qui n’est pas aimé ; réparation qui fait d’ailleurs amende honorable en glorifiant les pacifiques triomphes de cet Éternel Amour. »

    Bienheureux Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain (T.7), Vromant, Bruxelles, 1931.

    NB : Les 9 tomes du Liber Sacramentorum du Cardinal Schuster peuvent être téléchargés sur l'excellente et très riche "Bibliothèque Liberius", qui a mis en ligne un millier d'ouvrages religieux, scannés au format pdf.

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  • Vendredi 15 juin : Fête du Sacré-Coeur de Jésus

    Solennité du Sacré-Coeur de Jésus

    Journée de sanctification des prêtres



    De même au calendrier traditionnel :

    Fête du Sacré Coeur

  • Dimanche 3 juin : Solennité de la Sainte-Trinité

    De même qu'au calendrier traditionnel :

    Fête de la Très Sainte Trinité


    (En France : On ne fait rien cette année de Ste Clotilde, Reine et veuve)


    Introït de la Messe pour la Fête de la Sainte Trinité


    Ant. ad Introitum. Tob. 12, 6.
    Benedícta sit sancta Trínitas, atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam.
    Bénie soit la Sainte Trinité, l'indivisible unité ; nous l'acclamons, parce qu'elle nous a fait miséricorde.

    Ps. 8, 2. (non présent dans cette version)
    Dómine, Dóminus noster, quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra !
    Seigneur notre Dieu, que ton nom est glorieux par toute la terre !

  • Pétition pour l'interdiction du Hellfest