Calendrier liturgique
Ste Brigitte de Suède / fête en Europe
fete - Page 10
-
Mardi 23 juillet 2013
-
Jeudi 11 juillet 2013
-
Mercredi 3 juillet 2013
-
Lundi 1er juillet 2013
Calendrier liturgique
Au calendrier traditionnel :
Fête du Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ -
Méditation : Fête des Sts Pierre et Paul apôtres
« 1. Le puissant et le faible, le plus grand et le plus petit, le chef et le dernier, Pierre et Paul, ont, par l'égalité de leurs mérites, partagé le même sort et l'honneur de l'apostolat ; en prêchant l'Evangile, ils ont engendré le peuple chrétien, ils sont devenus les pasteurs du troupeau du Seigneur, et d'accord dans leur foi et leur prédication, semblables l'un à l'autre par la vertu, ils ont cueilli dans le champ de la mort les palmes du triomphe. Je n'en veux d'autre preuve que celle-ci, c'est qu'ayant souffert persécution en des années différentes (1), ils se trouvent néanmoins réunis pour recevoir les honneurs d'un même jour de fête. En effet, le même jour qui a conduit l'un à la couronne éternelle, a conduit l'autre au combat, afin de lui procurer là victoire ; ainsi, après s'être tous deux couronnés de gloire, ils se sont dédié un jour commun, celui où ils ont vaincu le monde et marché sur les traces de Jésus-Christ, leur roi.
2. Admirable puissance, grâce ineffable du Sauveur ! Aurait-on jamais pu croire que le persécuteur Saul deviendrait un martyr ? Aurait-on jamais supposé qu'un homme sorti des rangs de la populace, un pêcheur, deviendrait le chef du collège apostolique, qu'il résisterait aux rois, sanctifierait les princes, gouvernerait tous les empires, guérirait le monde par ses lois, foulerait aux pieds les démons, dominerait les vertus, ouvrirait le ciel aux hommes quand il le voudrait, le leur fermerait quand il lui semblerait bon, accorderait aux convertis le royaume éternel, le refuserait aux méchants, jugerait des mérites du monde et pardonnerait à ses semblables leurs fautes et leurs crimes ? O puissance sans prix et sans bornes ! Un homme placé sur la terre, tenir le ciel entre ses mains ! Voilà que maintenant s'ouvrent, à un signe de Pierre, les portes du royaume de Dieu ! Il a, en effet, reçu du Christ les clefs du royaume des cieux, afin de l'ouvrir aux croyants, après avoir brisé les chaînes de leurs péchés. Quels mystérieux remèdes nous sont offerts, et comme ils sont à notre portée ! Le monde a tout près de lui le royaume de Dieu, s'il veut avoir recours à Pierre ; pas n'est besoin de machines pour monter vers les nues ; la foi seule suffit à nous élever si haut ; inutile à ceux qui prient de fournir une longue course pour se faire entendre de Dieu, parce que le Christ est devenu la voie des croyants. Pour tenir sa place sur la terre et porter les clefs du royaume des cieux, il a établi l'apôtre Pierre, afin que personne ne se crût incapable d'y parvenir.
3. Paul a été renversé à terre par une voix d'en haut, quand il s'élançait avec fureur contre la bergerie, et quand, pareil à un loup enragé, il poursuivait le nom de l'innocent agneau, qu'il ne pouvait supporter ; il cherchait à tourmenter et à disperser le troupeau, et à ce moment-là même, il a été frappé ; puis, comme il se relevait, il a été aveuglé et ensuite éclairé par le Dieu qui "relève ceux qui tombent et éclaire les aveugles" (Ps CXLIV, 14). De loup qu'il était, il est tout à coup devenu un agneau, de persécuteur un apôtre, de brigand un prisonnier. Il a commencé à prêcher le Christ, auquel il résistait précédemment, à souffrir pour celui qu'il combattait jadis, à être frappé de verges, cruellement lapidé, exposé aux bêtes, jeté dans les flammes, chargé de chaînes, emprisonné, et, enfin mis à mort pour celui à cause de qui il faisait autrefois mourir les autres ; au moment où il cherchait à diminuer le nombre des chrétiens, il est venu lui-même se placer dans les rangs des confesseurs ; à l'heure même où il pénétrait dans l'étable d'un tranquille troupeau pour y porter le ravage, il est subitement devenu une brebis.
4. La bassesse de son origine et la grandeur de ses crimes peut-elle être maintenant, pour n'importe quel homme, un sujet de désespoir ? Ne voit-il pas devant lui une source si pure de grâces célestes, que, pour s'y être plongé, un pêcheur est devenu supérieur aux monarques, et qu'un persécuteur est devenu égal aux Apôtres ? Tout en cherchant un soulagement à sa misère, tout en demandant chaque jour à la mer de quoi se sustenter, Pierre a trouvé un trésor de richesses dans Jésus-Christ, puisqu'en ce monde les rois et les nations lui obéissent. Quant à Paul, tandis qu'il poursuivait à la pointe de l'épée les membres de l'assemblée des Saints, il s'est soumis à porter le joug de la foi, il est devenu le docteur des nations, le modèle des martyrs, la terreur des démons, un pardonneur de crimes et une source de vertus. Pierre et Paul ont donc mérité ici-bas la palme du triomphe, et, dans le ciel, la couronne de la gloire. »
(1) : On croit généralement qu'ils ont souffert la même année.
Saint Augustin, Neuvième Sermon pour la Fête des Saints Apôtres Pierre et Paul (II), in Oeuvres complètes de Saint Augustin (Suite du Tome XI : sixième série, sermons inédits, troisième Supplément), traduites pour la première fois en français sous la direction de M. l'abbé Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Editeurs, 1868.
Source : Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse). -
J.-S. Bach : Cantate "Freue dich, erlöste Schar", BWV 30
5. Aria : "Kommt, ihr angefocht'nen Sünder"
(pour la fête de la Nativité de St Jean le Baptiste)
Musica Florea Ensemble - Dir. Marek Štryncl, Magdalena Kožená, mezzo-soprano -
Samedi 8 juin 2013
Coeur Immaculé de Marie
Calendrier liturgiqueEn ce jour, fleurissons notre coin prière ou rendons-nous dans une église devant une statue de Marie et renouvelons notre consécration au Cœur Immaculé de Marie :
« Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère, nous nous consacrons à votre Cœur Immaculé pour être pleinement offerts et consacrés au Seigneur. Par Vous, nous serons présentés au Christ, votre Fils et Fils unique de Dieu, et, par Lui et avec Lui, à son Père Eternel. Nous marcherons à la lumière de la foi, de l’espérance et de l’amour pour que le monde croie que le Christ est l’envoyé du Père dont Il est venu nous transmettre la parole. Nous serons nous aussi ses envoyés afin de le faire connaitre et aimer jusqu’aux confins de la terre. Ainsi, sous la maternelle protection de votre Cœur Immaculé, nous serons un seul peuple avec le Christ qui nous a acquis par sa Mort, témoins de sa Résurrection, et par Lui offerts au Père pour la gloire de la Très Sainte Trinité, que nous adorons, louons et bénissons. Ainsi soit-il. »
(Prière de Fatima) -
Amende honorable - Acte de réparation
Amende honorable (Sacré-Cœur de Montmartre - 1876)
« O Jésus, mon divin Maître, Sauveur adorable de tous les hommes, qui vous êtes mis sous les voiles de cette hostie par un effet incompréhensible de l'amour de votre Cœur, voici des criminels prosternés devant vous, vivement touchés des offenses qui ont été commises contre votre souveraine Majesté. Nous sommes ici assemblés pour lui en faire amende honorable, publique et solennelle, et pour réparer, selon notre pouvoir, tant d'injures commises contre votre personne sacrée, pendant tout le cours de votre sainte vie et de votre douloureuse Passion, et toutes celles qu'on vous a faites dans l'adorable Eucharistie, qui est le plus grand miracle de votre amour pour les hommes.
Que n'avons-nous des larmes de sang pour pleurer incessamment nos perfidies et nos ingratitudes envers le plus aimable de tous les rois et le plus doux de tous les cœurs qui par la générosité de son amour, a redoublé ses tendresses, lors même que nous l'avons traité avec plus de mépris ! Pardon, Seigneur, pardon de tant de communions indignes et sacrilèges, de tant de profanations et d'attentats dignes de l'horreur et de l'exécration de tous les siècles, de tant d'irrévérences dans vos temples sacrés ! Pardon, Seigneur, de la dureté de nos cœurs, de l'égarement de nos pensées, de l'oubli que nous faisons d'une bonté et d'un amour tels que les vôtres !
Venez, ministres du Très-Haut, venez, peuple fidèle, venez, vierges, épouses de l'Agneau sans tache ; adorons notre Dieu, qui nous a formés à son image ; prosternez-vous devant lui, pleurons ensemble au pied du saint autel sur les douleurs que nous avons faites au Cœur de Jésus, qui nous a rachetés de son sang, sanctifiés par sa grâce, comblés de bienfaits en nous donnant généreusement tout ce qu'il a et tout ce qu'il est.
Et vous, Seigneur, daignez agréer nos larmes, pardonner à notre repentir, et nous unir à vous, tout indignes que nous en sommes, dans votre Cœur adorable, auquel nous consacrons les nôtres, pour l'aimer et l'adorer dans le temps et dans l'éternité, et par lui-même rendre à votre Père le culte que nous lui devons.
Ainsi soit-il. »Dans l'attente de la construction de la basilique du Vœu national (qui deviendra la basilique du Sacré-Cœur), et conformément au vœu de Pie IX ("La construction de l'édifice sera bien longue, il faudrait que la prière puisse commencer à Montmartre avant son achèvement"), une chapelle provisoire est construite à proximité, et inaugurée le 3 mars 1876 par le cardinal Guibert. C'est en cette chapelle qu'en la nuit du 27 au 28 février 1881 sera inaugurée l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement, jusqu'à son transfert dans la grande Basilique le 1er août 1885. Le texte ci-dessus est celui qui était en vigueur en cette chapelle provisoire, où les pèlerins se succédèrent sans interruption dès son inauguration.
Autres Prières ICI. -
Méditation : Révélation de Notre Seigneur sur cette fête demandée par Lui à Ste Marguerite-Marie
« Etant une fois devant le Saint Sacrement, un jour de son octave, je reçus de mon Dieu des grâces excessives de son amour, et me sentis touchée du désir de quelque retour et de lui rendre amour pour amour. Et il me dit : "Tu ne peux m'en rendre un plus grand qu'en faisant ce que je t'ai déjà tant de fois demandé." Alors me découvrant son divin Cœur : "Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et mépris qu'ils ont pour moi dans ce sacrement d'amour. Mais ce qui m'est encore plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C'est pourquoi je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon divin Cœur en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur et qui procureront qu'il lui soit rendu". »
Notre-Seigneur à Ste Marguerite-Marie, Récit de la quatrième révélation (la "grande apparition"), entre le 13 et le 20 juin 1675, in Vie écrite par elle-même, Vie et Œuvres, Paris, Poussielgue, 1867, T.II, p.355.
Texte complet ICI.Eglise Saint-Pierre de Nancy - Autel du Sacré-Cœur
-
Vendredi 7 juin 2013
Fête du Sacré-Coeur
Calendrier liturgique -
Graduel de la Messe de la fête du Très Saint Sacrement
Moines de l'abbaye de Solesmes
Graduale. Ps. 144, 15-16.
Oculi ómnium in te sperant, Dómine : et tu das illis escam in témpore opportúno.
Les yeux de tous, Seigneur, espèrent tournés vers vous : et vous leur donnez leur nourriture, en son temps.
V/. Aperis tu manum tuam : et imples omne animal benedictióne.
V/. Vous ouvrez votre main : et vous comblez de bénédiction tout ce qui a vie.0 commentaire 0 commentaire Lien permanent Imprimer Catégories : Chant grégorien, Musique, Tradition -
Jeudi 30 mai 2013
En France : Ste Jeanne d'Arc
Ailleurs : Solennité du Corpus Domini
(au calendrier traditionnel : Fête du Très Saint Sacrement - Fête Dieu)
A Rome, Solennité du Corpus Domini : Messe Place du Latran célébrée par le Pape François, suivie de la procession et de la bénédiction eucharistique à Ste Marie Majeure.Ici je suis avec vous
Toujours avec nous grâce à la Sainte Eucharistie,
toujours avec nous par ta grâce,
toujours avec nous par ta providence
qui nous protège sans interruption,
toujours avec nous grâce à ton Amour...
Ô mon Dieu, quel bonheur ! Quel bonheur !
Dieu avec nous. Dieu en nous.
Dieu en qui nous avançons et nous existons...
Ô mon Dieu, qu'est-ce qui nous manque encore ?
Que nous sommes heureux !
"Emmanuel, Dieu-avec-nous",
voici pour ainsi dire le premier mot de l'Evangile...
"Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde",
voici le dernier.
Que nous sommes heureux ! Que Tu es bon...
La Sainte Eucharistie est Jésus, c'est tout Jésus !
Dans la Sainte Eucharistie Tu es tout entier,
complètement vivant, ô mon Bien-aimé Jésus,
comme Tu l'étais pleinement
dans la Sainte Famille de Nazareth,
Dans la maison de Madeleine à Béthanie,
comme Tu l'étais au milieu de tes apôtres...
De la même façon Tu es ici,
ô mon Bien-aimé et mon Tout...
Fais-nous cette grâce, ô mon Dieu,
pas seulement à moi mais à tous tes enfants,
en Toi, par Toi et pour Toi :
"Donne-nous notre pain quotidien",
donne-le à tous les hommes,
ce véritable pain qui est l'Hostie sainte,
fais que tous les hommes l'aiment,
le vénèrent, l'adorent,
et que leur culte universel
Te glorifie et console ton Coeur.
Amen.
Bx Charles de Foucauld
Livret complet de la cérémonie (textes et chants) sur le site internet du Vatican. -
Dimanche 26 mai : Très Sainte Trinité
-
Méditation : Marie Auxiliatrice - Maria Auxilium Christianorum
Ce titre donné à la Sainte Vierge Marie fut officiellement introduit dans l'Eglise par Pie V, après la célèbre victoire de Lépante en 1571, lorsque qu'il ordonna d'inscrire dans la litanie Lorétienne l'invocation "Maria Auxilium Christianorum, ora pro nobis".
Pie VII en institua la fête, le jour de sa rentrée à Rome, après les années de captivité à Savone puis à Fontainebleau. C'était le 24 mai 1814, la fête fut donc fixée au 24 mai.
Entre-temps avait été érigée à Munich, en Bavière, la première Confrérie en l'honneur de Marie Auxiliatrice (suite à une victoire inespérée des autrichiens sur les Turcs en 1683).
Turin fut une des premières villes agrégées à la Confrérie de Munich, et sa Confrérie de Notre-Dame Auxiliatrice fut enrichie par Pie VI, par rescrit du 9 février 1798, de précieuses indulgences et faveurs spirituelles.
La Confrérie se réunissait en l'église Saint-François de Paule, où le cardinal Maurice, prince de Savoie, avait fait placer une belle statue de marbre dédiée à Notre-Dame Auxiliatrice.
Saint Jean Bosco (1815-1888), très attaché à Notre-Dame Auxiliatrice, voulut élever en son honneur une belle église au Valdocco. Avec le soutien de Pie IX qui apporta un premier don et sa bénédiction spéciale pour ce projet, la pose de la première pierre eut lieu solennellement le 27 avril 1865.
L'église fut achevée en trois ans, et on put la consacrer le 9 juin 1868.
L'église de Notre-Dame Auxiliatrice fut érigée presque sans qu'une quête ait eu lieu ; la dépense totale fut d'un peu plus d'un million ; or, un registre, parfaitement tenu, prouve que, sur cette somme considérable, huit cent cinquante mille francs furent l'offrande de personnes qui avaient obtenu des grâces ou des faveurs signalées, et qui témoignaient ainsi leur reconnaissance.
Le 9 juin 1868, lorsque, à la fin de la consécration solennelle de la Basilique, des nombreux évêques et autres personnalités se congratulaient avec lui pour cette entreprise, Don Bosco répondit avec une phrase simple, mais riche de foi :
"Je n'ai rien mis du mien : Ædificavit sibi domum Maria". Marie s'est bâtie elle-même sa maison. "Chaque pierre, chaque ornement c'est une de ses grâces." (MB IX, 247).
Il disait aussi : "Ayez une confiance éperdue en l'Hostie et en Marie Auxiliatrice et vous verrez ce que sont les miracles."Prière indulgenciée à Notre-Dame Auxiliatrice ou Marie, secours des chrétiens
« Vierge très puissante, aimable Auxiliatrice du peuple chrétien, quelle reconnaissance ne vous devons-nous point pour l’assistance que vous avez donnée à nos pères, quand, menacés par les Turcs infidèles, ils ont invoqué votre secours maternel en récitant dévotement le saint Rosaire ! Du haut du ciel vous avez vu leur danger, vous avez entendu leur appel avec compassion : vous avez accueilli favorablement leur humble prière, suggérée par le grand Pontife St Pie V, et vous vous êtes hâtée de venir à leur secours. Ah ! faites, ô Mère chérie, qu’aujourd’hui encore les longs gémissements de l’Epouse du Christ arrivent jusqu’au trône de votre miséricorde ; ayez encore pitié d’elle ; levez-vous pour la délivrer de tant d’ennemis qui l’environnent.
Aujourd’hui encore, de tous les coins de la terre cette prière qui vous est chère s’élève vers votre trône, pour vous rendre favorable à nous dans les calamités présentes comme dans le passé. Hélas ! nos péchés n’empêchent, ou du moins ne retardent que trop l’effet de cette prière ! Mère très chère, obtenez-nous donc une vraie douleur de nos péchés, et une ferme résolution de mourir plutôt que d’offenser Dieu : car c’est pour nous une trop grande douleur que ce secours, dont nous avons un si extrême besoin, soit refusé ou retardé à cause de nous.
Montrez-vous favorable, Mère chérie, aux prières de l’univers catholique, et domptez l’orgueil de ces malheureux qui, dans leur insolence, osent insulter Dieu et voudraient voir la ruine de cette Eglise contre laquelle, suivant l’infaillible parole de Jésus-Christ, les portes de l’enfer ne prévaudront jamais. Qu’une fois de plus le monde reconnaisse que, lorsque vous prenez en main la défense de l’Eglise, la victoire est certaine ; que le triomphe peut être retardé, mais qu’il ne saurait manquer, comme la foi nous l’assure. Animés de cette foi, nous espérons que, grâce à votre intercession, Dieu nous exaucera. Ainsi soit-il. »
Indulgence applicable : 200 jours, une fois par jour. -
Hymne "Te, Ioseph, célebrent"
Chant par les moines bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame, Fontgombault (2006)
Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum,
Te cuncti résonent christíadum chori,
Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ
Casto fœdere Vírgini.
Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
par une chaste alliance à l’auguste Vierge.
Almo cum túmidam gérmine cóniugem
Admírans, dúbio tángeris ánxius,
Afflátu súperi Fláminis Angelus
Concéptum Púerum docet.
Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.
Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras
Ægypti prófugum tu séqueris plagas ;
Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis,
Miscens gáudia flétibus.
Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
ainsi tes joies sont mêlées de larmes.
Post mortem réliquos sors pia cónsecrat,
Palmámque eméritos glória súscipit :
Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo,
Mira sorte beátior.
D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
ceux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.
Nobis, summa Trias, parce precántibus,
Da Ioseph méritis sídera scándere :
Ut tandem líceat nos tibi pérpetim
Gratum prómere cánticum. Amen.
Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen. -
FRA ANGELICO : Fra Giovanni da Fiesole, fêté ce jour
(Gaetano Donizetti : "Gabriella di Vergy" - Montserrat Caballé)
-
Jeudi 14 février 2013
-
Peter Philips (v.1560-1628) : Motet "Tu es vas electionis"
Ecrit pour la fête de la Conversion de St Paul
The Singers' Voice - Dir. Murray KiddR: Tu es vas electionis,
sancte Paule Apostole,
prædicator veritatis in universo mundo:
V: Per quem omnes Gentes cognoverunt gratiam Dei.
Intercede pro nobis ad Deum,
qui te elegit, ut digni efficiamur gratia Dei. -
Dimanche 30 décembre 2012
La Sainte Famille
Calendrier liturgique -
28 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
« Jérusalem céleste, réjouis-toi dans le Seigneur de ce que la Jérusalem de la terre est en proie au trouble avec ses tyrans. Jérusalem, Jérusalem, depuis longtemps enivrée du sang des Prophètes, tu as autrefois fait d'eux une injuste distinction pour les accuser, et maintenant tu cherches par tous les moyens à faire partager ta folie à Hérode et à lui persuader de détruire des enfants ! Dans les siècles passés, tu as fait mourir ceux qui annonçaient le Christ, et aujourd'hui que le Christ nous a, été donné, tu lui as trouvé un ennemi, puisque tu frappes du glaive des enfants qu'il soutient de sa grâce. Admirable récompense ! Un homme recherche un seul enfant, et à la place de ce seul enfant, une multitude d'autres sont arrachés du giron de leurs mères et égorgés. Un seul était venu racheter le monde; au moment de sa naissance, on invite les pères de tous les autres à commettre un crime sans précédents. L'Époux est tout à l'heure sorti du lit de la Vierge, et voilà que, pour le recevoir, des enfants en bas âge sont offerts en holocauste. Le potier qui nous a pétris vient de se revêtir d'un corps de boue dans le sein d'une Vierge, et déjà Hérode, obéissant aux suggestions furieuses du démon , se déclare contre lui, répand dans la poussière le sang de nouveau-nés, et fait de tout cela un hideux mélange. A peine le dispensateur de la vie humaine est-il sorti des entrailles de Marie , qu'un monceau de chair humaine, enlevée du giron des mères, se trouve formé par les mains d'Hérode. Sitôt qu'on a apporté le saint raisin dans le pressoir du monde, les mamelles des mères en laissent péniblement couler le jus, et il se mêle au sang répandu par le glaive. Tout à l'heure l'Agneau de Dieu est sorti de la sainte bergerie, et les bergers se sont joués d'Hérode ; c'est pourquoi un acte de fourberie méchante s'est exécuté sur une grande échelle, car, saisi par la fureur et emporté par la rage d'un loup dévorant, pareil à un indigne faussaire, ce prince a arraché aux mères des cris de désespoir.
Voyant que les Mages l'avaient joué, Hérode fit donc venir les scribes et leur demanda en quel temps devait naître parmi les Juifs celui qui était destiné à les délivrer de l'esclavage. Inspirés par Dieu même, ceux-ci aimèrent mieux voir périr tous les enfants âgés de deux ans et au-dessous, que le genre humain tout entier. O Hérode, ta méchanceté ne connaît pas de bornes, et aujourd'hui Saul vénère l'Église qu'il persécutait ; lui qui traquait jadis les adorateurs de Dieu, il reconnaît formellement en eux l'épouse du Christ, et il n'hésite pas à dire : "Je t'ai fiancée à cet unique époux, Jésus-Christ, pour te présenter à lui comme une vierge pure (2Co XI,2)". Par lui l'honneur, la louange et la gloire viennent à Dieu le Père, dans le Saint-Esprit, maintenant, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »
Saint Augustin, Sixième Série, Sermons inédits, Troisième Supplément : XXIIe Sermon. Pour la fête des Saints Innocents (I, 2-3), Suite du Tome XI des Oeuvres complètes de Saint Augustin, traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Editeurs, 1868.
Source : Abbaye Saint-Benoît.