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  • Message de Pâques de Mgr Gollnisch

    message,pâques,mgr gollnisch,oeuvre d'orientOui le Christ est ressuscité aussi dans la Terre où Il est né. Pour les fidèles c'est leur Joie, leur Confiance, leur Espérance. Les chrétiens d'Orient ont la tête haute. Ils sont debout. Ils ne sont pas désespérés.

    Dans quelques jours tous les chrétiens du Monde vont célébrer la fête de Pâques, c’est à dire la fête de la résurrection sur laquelle nous fondons notre espérance.

    Les chrétiens du Moyen-Orient célébreront aussi cette fête. Il y a parfois un décalage de quelques jours, selon les calendriers juliens ou grégoriens.

    Pour des personnes qui ont été chassées, qui ont vu la mort de près, qui ont été prises à partie en raison de leur Foi chrétienne, il va de soi que la Semaine Sainte aura un relent particulier.

    Oui pour eux Pâques ce n’est pas la fête du chocolat mais vraiment la fête de la résurrection. Beaucoup disent, nous avons tout perdu sauf la vie et la foi. Il va donc de soi qu’ils sont particulièrement unis le jour du Vendredi Saint aux souffrances du Christ.

    Ils ont vu la mort de près. Ils ont été chassés de leur maison. Leur avenir est incertain, inutile de préciser que les Chemins de croix seront suivis avec une ferveur particulière.

    Mais il y aura aussi la Fête de la Résurrection

    Le pape François a envoyé un cardinal, le Cardinal Filoni, pour représenter et dire sa proximité, aux populations chassées de chez elles, qui sont en situation extrêmement difficile et précaires dans le nord de l‘Irak.

    La résurrection

    Pour ces chrétiens d’Orient cela sera la conviction d’avoir la tête haute.

    Aucun chrétien n’a accepté les conversions forcées qu’on leur proposait.

    Aucun chrétien n’a accepté de crier sa vengeance ou de prendre les armes ou de céder à la violence. Ces hommes, ces femmes, souvent des gens simples, sont forts dans leur fierté spirituelle. Ils savent en qui ils ont mis leur confiance.

    La résurrection, pour eux c’est l’espoir raisonnable, fondé, qui dépend de nous en grande partie, qu’ils pourront rentrer chez eux dans leur maison.

    Cela suppose que nous leur permettions de vivre dans la dignité et la sécurité, comme l’a demandé récemment le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Cela suppose aussi qu’ils nous sentent à leurs côtés.

    Je pense que de nombreuses initiatives des Églises, dans le monde entier, leur ont apporté soutien, et pour ceux qui sont croyants, prières et proximité spirituelle.

    Oui le Christ est ressuscité aussi dans la Terre où Il est né.
    Pour les fidèles c’est leur Joie, leur Confiance, leur Espérance. Les chrétiens d’Orient ont la tête haute. Ils sont debout. Ils ne sont pas désespérés.

    Mgr Pascal Gollnisch

    Source : L'Oeuvre d'Orient.

  • Vigile Pascale - Célébration à Rome

    Basilique Vaticane : Veillée Pascale présidée par le Pape François

    Livret de la célébration

    Vidéo sur CTV : https://www.youtube.com/watch?v=sfz_yQGSs0Y

    Le Pape a présidé la Veillée Pascale dans la basilique Saint-Pierre, entouré de quarante cardinaux, d'une trentaine d'évêques et de plus de trois-cent prêtres. La Messe a débuté comme le veut la tradition dans l’atrium de la basilique vaticane avec la bénédiction du feu et la préparation du cierge pascal par le Souverain Pontife. Puis, les célébrants sont entrés dans la basilique plongée dans l’obscurité derrière le cierge pascal allumé. Le chant de l’Exultet a précédé les lectures de l’Ancien Testament et les Psaumes. Au cours de son homélie, le Saint-Père a invité les fidèles à dépasser leurs “sécurités confortables“ et leur “orgueil“ pour “entrer dans le mystère de Pâques avec “humilité“.

    "Pour entrer dans le mystère, a-t-il précisé, il faut de l’humilité, l’humilité de s’abaisser, de descendre du piédestal de notre moi si orgueilleux, de notre présomption". Au cours de cette Messe de la nuit Pascale, le Pape a baptisé dix catéchumènes, quatre Italiens, trois Albanais, une Cambodgienne de 13 ans, une Kenyane de 66 ans et une Portugaise. Ils ont aussi reçus les deux autres sacrements de l’initiation chrétienne, à savoir l'eucharistie et la confirmation.

    Lors de la prière des fidèles, une intention particulière a été lue pour demander au Seigneur de renforcer la foi chez les chrétiens persécutés, de convertir les cœurs de ceux qui sèment la haine, et de prier pour les gouvernants qui recherchent la paix.

    Source : Radio Vatican.

     

     Homélie du Saint-Père :

    « Nuit de veille que cette nuit.

    Il ne dort pas, le Seigneur, il veille, le Gardien de son peuple (cf. Ps 121, 4), pour le faire sortir de l’esclavage et lui ouvrir le chemin de la liberté.

    Le Seigneur veille et avec la puissance de son amour il fait passer le peuple à travers la Mer Rouge; et il fait passer Jésus à travers l’abîme de la mort et des enfers.

    Nuit de veille que fut cette nuit pour les disciples de Jésus. Nuit de douleur et de peur. Les hommes sont restés enfermés dans le Cénacle. Les femmes, au contraire, à l’aube du jour qui suit le sabbat, sont allées au tombeau pour oindre le corps de Jésus. Leur cœur était rempli d’émotion et elles se demandaient: “Comment ferons-nous pour entrer? Qui nous roulera la pierre du tombeau?...”. Mais voici le premier signe de l’Événement: la grosse pierre avait déjà été roulée et la tombe était ouverte!

    « En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc… » (Mc 16, 5). Les femmes furent les premières à voir ce grand signe: le tombeau vide; et elles furent les premières à y entrer…

    En entrant dans le tombeau”. Cela nous fait du bien, en cette nuit de veille, de nous arrêter à réfléchir sur l’expérience des disciples de Jésus, qui nous interpelle nous aussi. C’est pour cela en effet, que nous sommes ici: pour entrer, entrer dans le Mystère que Dieu a accompli avec sa veille d’amour.

    On ne peut vivre la Pâque sans entrer dans le mystère. Ce n’est pas un fait intellectuel, ce n’est pas seulement connaître, lire… C’est plus, c’est beaucoup plus!

    “Entrer dans le mystère”, signifie capacité d’étonnement, de contemplation; capacité d’écouter le silence et d’entendre le murmure d’un fin silence sonore dans lequel Dieu nous parle (cf. 1 R 19, 12).

    Entrer dans le mystère nous demande de ne pas avoir peur de la réalité: de ne pas se fermer sur soi-même, de ne pas fuir devant ce que nous ne comprenons pas, de ne pas fermer les yeux devant les problèmes, de ne pas les nier, de ne pas éliminer les points d’interrogation…

    Entrer dans le mystère signifie aller au-delà de ses propres sécurités confortables, au-delà de la paresse et de l’indifférence qui nous freinent, et se mettre à la recherche de la vérité, de la beauté et de l’amour, chercher un sens imprévisible, une réponse pas banale aux questions qui mettent en crise notre foi, notre fidélité et notre raison.

    Pour entrer dans le mystère, il faut de l’humilité, l’humilité de s’abaisser, de descendre du piédestal de notre moi si orgueilleux, de notre présomption; l’humilité de se redimensionner, en reconnaissant ce que nous sommes effectivement: des créatures, avec des qualités et des défauts, des pécheurs qui ont besoin de pardon. Pour entrer dans le mystère, il faut cet abaissement qui est impuissance, dépossession de ses propres idolâtries… adoration. Sans adorer, on ne peut entrer dans le mystère.

    Les femmes disciples de Jésus nous enseignent tout cela. Elles ont veillé, cette nuit, avec la Mère. Et elle, la Vierge Mère, les a aidés à ne pas perdre la foi et l’espérance. Ainsi elles ne sont pas restées prisonnières de la peur et de la douleur, mais aux premières lueurs de l’aube, elles sont sorties, portant dans les mains leurs parfums et avec le cœur oint d’amour. Elles sont sorties et elles ont trouvé le tombeau ouvert. Et elles sont entrées. Elles ont veillé, elles sont sorties et elles sont entrées dans le Mystère. Apprenons d’elles à veiller avec Dieu et avec Marie, notre Mère, pour entrer dans le Mystère qui nous fait passer de la mort à la vie. »

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège

  • Ferdinando Paër (1771-1839) : Oratorio "Il Santo Sepolcro ossia La Passione di Gesù Cristo"

    Simon Mayr Chorus and Ensemble - Dir. Franz Hauk

  • Veillée Pascale

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    La résurrection, James Tissot (1836-1902)

    Homélie de Benoît XVI pour la Veillée Pascale, 11 avril 2009 (Basilique Vaticane)
  • Orlando di Lasso : Motet "Quare tristis es anima mea"

    Singer Pur

  • Méditations de la Semaine Sainte - Le deuil de Marie et des apôtres et l'épreuve de Madeleine

    « Madeleine nous donne un grand exemple de fidélité et de persévérance dans l'amour de Notre Seigneur. Elle n'a pas de repos, elle ne peut vivre loin de son Bien-Aimé. Il lui faut son Dieu, elle le cherchera. Son trésor est au sépulcre, là aussi est son cœur. Les épreuves n'ont pas éteint les flammes de son amour : Aquae multae non potuerunt extinguere caritatem. (Cant. 8.)
    Son amour s'est purifié dans le creuset des souffrances. Il faut que sa fidélité redouble : son Bien-Aimé a été si souvent trahi, abandonné ! Il faut que son dévouement soit vraiment réparateur. Aussitôt que la loi de Dieu le permet, elle sort avec les deux autres Marie pour acheter des parfums (Marc 16, 1.) Par modestie, elle ne sort pas seule. Elle consulte Pierre, Jean et Marie, comme elle ira leur rendre compte quand elle aura trouvé le tombeau vide. L'obéissance à l’Église et l'union à Marie sont les marques du véritable esprit de Dieu. Après l'achat des parfums, Madeleine fait une visite au sépulcre avec une seule compagne : Vespere autem sabbati, venit cum altera Maria videre sepulcrum. (Matt. 28, 1.) Elle prend le chemin du Calvaire, il fait sombre, elle revoit en esprit toutes les scènes du vendredi. Elle a peur de fouler aux pieds le précieux sang. La croix est encore là, elle est effrayante au milieu des ombres de la nuit. Le sépulcre est solitaire, les gardes sommeillent. Marie s'assied et pleure. L'heure de la consolation n'est pas venue. Notre-Seigneur la laisse dans ses angoisses et cependant il fortifie son courage. Elle retourne dans la maison de douleur, elle n'a pas trouvé son Bien-Aimé : Per noctem quaesivi quem diligit anima mea. Quaesivi et non inveni. (Cant. 3, 2) - Quand nous avons perdu la présence de Notre-Seigneur, cherchons-le assidûment comme Madeleine.

    Résolutions - Marie, Jean, Madeleine et les saintes femmes sont nos modèles dans cette journée de compassion et de réparation. Ils sont les seuls amis fidèles du Cœur de Jésus. Je m'unirai à eux aujourd'hui et tous les jours. Je chercherai mon Jésus comme Madeleine, toutes les fois que j'aurai perdu sa présence sensible. Je ne me découragerai jamais dans ma foi, ma confiance et mon amour. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Samedi Saint), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

    Léon Dehon,Samedi Saint,Coeur,Jésus

    La garde du tombeau, James Tissot (1836-1902)