Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

authenticité

  • Messe Place St Pierre pour les confraternités

    Ce matin, sous une pluie insistante, le Pape François a présidé Place St Pierre une messe pour les confraternités, venues majoritairement d'Italie et d'Europe en pèlerinage pour l'Année de la foi, qui avaient précédemment défilé Via della Conciliazione. S'adressant au Saint-Père, Mgr Rino Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, a évoqué l'histoire de ces associations de fidèles, qui expriment auprès des pauvres, des malades et des marginaux la foi et la charité de l'Eglise.

    Chers frères et sœurs, a-t-il dit en ouverture de l'homélie, "vous avez été courageux de venir malgré la pluie… Le Seigneur vous bénit d’autant plus ! Sur le chemin de l’Année de la foi, je suis heureux de célébrer une messe spéciale pour les confraternités, une réalité traditionnelle dans l’Eglise qui a récemment connu un renouveau". Lors de la dernière Cène, "Jésus confie aux Apôtres ses dernières pensées comme un testament spirituel, avant de les laisser. Le passage évangélique d’aujourd’hui insiste sur le fait que la foi chrétienne est toute centrée sur le rapport avec le Père, le Fils et l’Esprit".

    "Qui aime le Seigneur, Jésus l’accueille en lui, ainsi que le Père, et, grâce à l’Esprit Saint, accueille l’Evangile dans son cœur et dans sa vie. Là nous est indiqué le point d’où tout doit partir et où tout doit conduire : aimer Dieu, être disciples du Christ en vivant l’Evangile. En s’adressant à vous, Benoît XVI a utilisé l'expression 'Etre conforme à l’Evangile'. La piété populaire, dont vos confraternités sont une importante manifestation, est un trésor que les évêques latino-américains ont défini comme une spiritualité, une mystique, un espace de rencontre avec Jésus Christ. Puisez toujours à la source inépuisable qu'est le Christ, renforcez votre foi, en ayant souci de la formation spirituelle, de la prière personnelle et communautaire, de la liturgie. Au fil des siècles, les confraternités ont été des foyers de sainteté pour beaucoup de personnes qui ont vécu avec simplicité une relation intense avec le Seigneur. Marchez avec résolution vers la sainteté. Ne vous contentez pas d’une vie chrétienne médiocre, mais que votre appartenance soit un stimulant, surtout pour vous, à aimer davantage Jésus-Christ... Le passage des Actes des apôtres que nous avons entendu nous parle aussi de ce qui est essentiel. Dans l’Eglise naissante, il y eut tout de suite besoin de discerner ce qui était essentiel pour être chrétien, pour suivre le Christ, de ce qui ne l’était pas. Les apôtres tinrent à Jérusalem, un premier concile pour traiter des problèmes nés de l'annonce évangélique aux païens, à qui n’étaient pas juifs. Ce fut une occasion providentielle pour mieux comprendre ce qui est essentiel, c’est à dire croire en Jésus mort et ressuscité pour nos péchés, et nous aimer comme il nous a aimés. Mais remarquez comment les difficultés furent surmontées, non au dehors, mais au sein de l’Eglise".

    "Il y a un second élément que je voudrais vous rappeler à la suite de Benoît XVI, l’ecclésialité. La piété populaire est une voie qui conduit à l’essentiel si elle est vécue dans l’Eglise en profonde communion avec les pasteurs. L’Eglise vous aime ! Soyez une présence active dans la communauté comme cellules vivantes, pierres vivantes. Les évêques latino-américains ont écrit que la piété populaire...est une manière légitime de vivre la foi, une façon de se sentir partie prenante de l’Eglise. N’est-ce pas beau ! ... Aimez l’Eglise et laissez-vous guider par elle ! Dans les paroisses, dans les diocèses, soyez un vrai poumon de foi et de vie chrétienne, un air frais.... L’Eglise est riche de ses variétés et expressions qui reconduisent à l’unité. La diversité reconduit à l’unité et l’unité est la rencontre avec le Christ".

    Puis le Pape a évoqué la troisième caractéristique des confraternités : "Etre missionnaire. Vous avez une mission spécifique et importante, celle de garder vivant le rapport entre la foi et les cultures des peuples auxquels vous appartenez, et vous le faites à travers la piété populaire. Quand vous portez en procession le crucifix avec tant de vénération et tant d’amour du Seigneur, vous ne faites pas un simple acte extérieur. Vous indiquez la centralité du mystère pascal du Seigneur, de sa Passion, Mort et Résurrection, qui nous a rachetés, et vous indiquez d’abord à vous-mêmes et à la communauté qu’il faut suivre le Christ sur le chemin concret de la vie pour qu’il nous transforme. De la même façon, quand vous manifestez une profonde dévotion envers la Vierge Marie, vous indiquez la plus haute réalisation de l’existence chrétienne... Cette foi, qui naît de l’écoute de la Parole de Dieu, vous la manifestez suivant des formes qui engagent les sens, les sentiments, les symboles des différentes cultures… Et en faisant ainsi, vous aidez à la transmettre au monde, et spécialement aux personnes simples, à celles que Jésus appelle les petits. Le fait de marcher ensemble vers les sanctuaires et de participer à d’autres manifestations de piété populaire, en amenant aussi les enfants ou en invitant d’autres personnes est en soi-même un geste évangélisateur... Soyez, vous aussi, de vrais évangélisateurs ! Vos initiatives sont des ponts et des chemins pour mener au Christ, pour marcher avec lui. Soyez donc toujours attentifs à la charité. Chaque chrétien et chaque communauté est missionnaire dans la mesure où il porte et vit l’Evangile et témoigne de l’amour de Dieu envers tous, spécialement envers qui se trouve en difficulté. Soyez missionnaires de l’amour et de la tendresse de Dieu. Soyez missionnaires de la miséricorde de Dieu, qui toujours nous pardonne, toujours nous attend, nous aime totalement... Etre conforme à l’Evangile, c'est l’ecclésialité et la missionnarité. Ces trois caractères, ne les oubliez pas. Etre conforme à l’Evangile, l’ecclésialité, être missionnaire. Demandons au Seigneur qu’il oriente toujours notre esprit et notre cœur vers Lui, comme pierres vivantes de l’Eglise, pour que chacune de nos activités, toute notre vie chrétienne soit un témoignage lumineux de sa miséricorde et de son amour. Et ainsi, nous marcherons vers le but de notre pèlerinage terrestre, vers ce sanctuaire tellement beau, la Jérusalem du Ciel".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.5.13)

  • Audience générale de ce mercredi 28 novembre 2012

    Benoît XVI pense aux enfants frappés par le sida

    "J'encourage les nombreuses initiatives qui sont prises dans le cadre de la mission ecclésiale pour lutter contre ce fléau". Benoît a conclu par ces paroles un appel prononcé mercredi matin lors de l'Audience générale en vue de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre, "une initiative des Nations-Unies pour rappeler l'attention, a déclaré le Pape, sur une maladie qui a causé des millions de morts et provoqué des souffrances humaine tragiques, accentuées dans les régions plus pauvres du monde, qui n'arrivent à accéder à des médicaments efficaces qu'avec grande difficulté. Ma pensée s'adresse en particulier au grand nombre d'enfants qui chaque année contractent le virus de leurs propres mères, malgré le fait qu'il existe des thérapies pour l'empêcher."

    Rester attentif aux signes des temps

    Pour sa catéchèse, le Pape a souligné combien "dans la culture contemporaine existe aussi un désir d'authenticité et de transcendance qui doit être pris en compte par tous ceux qui se proposent d'annoncer le christianisme à leurs contemporains". En cette Année de la Foi, Benoît XVI a tenu à rappeler aux quelques 5 000 personnes réunies en la Salle Paul VI, que nous "devons rester attentifs aux signes des temps dans notre époque, pour comprendre les potentialités, les désirs, et les obstacles que l'on rencontre dans la culture d'aujourd'hui, et en particulier le désir d'authenticité, le lien à la transcendance, la sensibilité à la sauvegarde de la création, et pour alors communiquer sans crainte la réponse qu'offre la foi en Dieu".

    Message adressé aux fidèles francophones :

    « Chers frères et sœurs, l’amour de Dieu pour nous est infini et éternel. Il a été répandu dans nos cœurs pour que nous le communiquions à notre tour à tous. Mais comment parler de Dieu aujourd’hui à nos contemporains ? Imitons le mode d’agir de Dieu, qui est entré en communication avec l’homme. Jésus est descendu du ciel pour nous enseigner "l’art de vivre". En lui nous rencontrons le visage de Dieu. Parler de Dieu exige une croissance dans la foi, une familiarité avec Jésus et son Évangile, et un enfouissement dans la prière. Plus nous mettons Dieu au centre – et non pas nous-mêmes ! – plus notre communication de la foi sera fructueuse, malgré nos faiblesses. De même qu’en Jésus annonce et vie s’entrecroisent, de même notre manière de vivre dans la foi et dans la charité doit parler de Dieu. La famille est un lieu privilégié de transmission de la foi aux nouvelles générations. Dans un climat d’écoute et de dialogue, chaque membre doit être pour l’autre un signe de l’amour de Dieu. Parler de Dieu, c’est communiquer avec joie, avec force et simplicité, par la parole et par la vie, ce qui est essentiel : le Dieu de Jésus Christ ; ce Dieu incarné qui nous a tant aimés jusqu’à mourir et ressusciter pour nous ; ce Dieu qui nous a donné l’Église, pour que nous marchions ensemble et que, par sa Parole et les Sacrements, nous renouvelions la cité des hommes, afin qu’elle devienne la Cité de Dieu.
    Je salue cordialement les pèlerins francophones, particulièrement ceux d’Amiens ! Puissiez-vous regarder les situations humaines avec les yeux mêmes de Dieu et laisser son amour renouveler votre vie et vos relations ! Vous formerez alors des communautés chrétiennes exemptes d’individualisme et d’indifférence, capables de manifester à tous les hommes l’action transformante de la grâce divine.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : Radio Vatican.