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directives

  • Célébrations de la Semaine Sainte 2021 : les indications du Vatican

    Dans une note aux évêques et aux conférences épiscopales publiée ce mercredi 17 février, la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements donne plusieurs lignes directrices concernant les célébrations de la Semaine sainte, qui seront marquées, comme l’année dernière, par des précautions liées à la pandémie de Covid-19.

    Explications à lire sur Vatican News.

    Rappel : Décrets émis le 25 mars 2020 pour ces célébrations

    « Ce prononcé est également valable cette année. On invite donc à le relire en vue des décisions que les Évêques devront prendre concernant les prochaines célébrations pascales dans la situation particulière de leur pays. »
    Cardinal Robert Sarah, 17 février 2021.

  • Méditation : dites-vous votre chapelet ?

    « Le chapelet bien dit est une détente pour l'âme, au sein des préoccupations, parfois si déprimantes, de la vie ; il est un petit moment de repos qu'on s'accorde pour rester fort à la besogne. Ô mon lecteur, ne vous refusez pas cette divine récréation ! La tâche est si rude ; vous êtes peut-être à votre insu, une âme si tendue, si lasse... Venez donc vous délasser en vous abandonnant là tout simplement à la bonté de votre divine Maman, comme un bambin qui vient, n'en pouvant plus, tomber dans les bras de sa mère. Songez que sans ce repos de chaque jour, vous risquez de perdre, au point de vue surnaturel, votre équilibre vital et de tomber dans le découragement. Le chapelet est un entretien intime du chrétien avec sa céleste Mère : ne vous privez pas un seul jour de cette conversation ; vous avez tant de choses à lui confier à la Sainte Vierge. On lui dit tout à Elle ! Vous avez tant besoin qu'elle vous instruise et vous forme.

    Or, n'est-ce pas en ce moment de la journée, où vous êtes avec elle, qu'elle vous atteint pour agir sur vous et vous former à sa ressemblance. C'est alors qu'elle vous adressera ses miséricordieux reproches, vous donnera ses conseils, vous fera connaître ses directives, vous communiquera, en un mot, les dispositions fondamentales de son âme bienheureuse. "Oh ! si l'on savait les belles choses que j'ai apprises en disant lentement le chapelet", confiait à sa mère, Guy de Fontgalland (1)...

    Comment peut-il se faire que, parmi les vrais chrétiens, on ne trouve pas un plus grand nombre d'âmes avides de dire leur chapelet... Avoir à sa portée une intelligence, un cœur comme celui de la Sainte Vierge et ne pas désirer davantage approcher de ces foyers de lumières et de sainteté, quel mystère ! quelle misère ! »

    (1) : Le serviteur de Dieu Guy de Fontgalland (1913-1925).

    Chanoine Marie-Eugène Henry, Chapelain de Paray-le-Monial, Notre très douce Dame (ch. XXXVIII), Paray-le-Monial, Imprimerie Nouvelle, 1937 (Nouvelle édition transformée).

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  • 23 août : Méditation

    « Que notre Seigneur Jésus, lui qui récompense magnifiquement, vous donne le salaire de votre peine.

    Fuyez le mal, repoussez les occasions dangereuses. Nous et tous nos frères, quoique indignes, prions continuellement Dieu le Père, son Fils Jésus Christ et la Vierge Marie, pour qu'ils ne cessent de vous assister dans la recherche du salut de vos âmes et de vos corps.

    Quant à vous, mes frères, je vous exhorte vivement à travailler avec prudence et ardeur au salut de vos âmes : La mort est certaine, la vie est brève : elle s'évanouit comme la fumée.

    Fixez donc votre esprit sur la passion de notre Seigneur Jésus Christ : par amour pour nous, il est descendu du ciel pour nous racheter ; pour nous, il a subi tous les tourments de l'âme et du corps, et n'a évité aucun supplice. Il nous a donné l'exemple de la parfaite patience et de l'amour. Nous devons donc être patients devant tout ce qui s'oppose à nous.

    Abandonnez les haines et les inimitiés ; veillez à éviter les paroles dures ; si elles se sont échappées de votre bouche, ne répugnez pas à procurer le remède par cette bouche qui a causé les blessures ; ainsi pardonnez-vous mutuellement pour ensuite ne plus vous souvenir de vos torts. Garder le souvenir du mal, c'est un tort, c'est le chef-d'oeuvre de la colère, le maintien du péché, la haine de la justice ; c'est une flèche à la pointe rouillée, le poison de l'âme, la disparition des vertus, le ver rongeur de l'esprit, le trouble de la prière, l'annulation des demandes que l'on adresse à Dieu, la perte de la charité, l'iniquité toujours en éveil, le péché toujours présent et la mort quotidienne.

    Aimez la paix, le plus précieux trésor que l'on puisse désirer. Vous savez déjà que nos péchés excitent la colère de Dieu : il faut donc que vous les regrettiez pour que Dieu, dans sa miséricorde, vous pardonne. Ce que nous cachons aux hommes, Dieu le connaît ; il faut donc vous convertir d'un coeur sincère. Vivez de façon à recueillir la bénédiction du Seigneur ; et que la paix de Dieu notre Père soit toujours avec vous. »

    Saint François de Paule (1416-1507), fondateur de l'Ordre des Minimes en 1493, Lettre rédigée en 1486.

    L'Ordre des Minimes et source iconograpique (site en italien).
    Source : Site internet du Vatican.

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