Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

journée mondiale de la paix

  • Message du Pape François pour la LIIe Journée mondiale de la Paix (1er janvier 2019)

    Le Message du Pape pour la Journée mondiale de la Paix, qui sera célébrée le 1er janvier 2019, a été rendu public ce mardi 19 décembre. Dans ce texte intitulé “La bonne politique est au service de la paix”, le Pape interpelle les responsables politiques quant à leur mission au service de la Maison commune.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Messe en la solennité de Marie Sainte Mère de Dieu

    présidée par le Pape François
    en la Basilique du Vatican

    XLVIIIe Journée mondiale de la paix
    « Non plus esclaves, mais frères »

     Livret de la célébration

     
     
    Comme le Pape Paul VI en avait instauré la tradition au Vatican, le Pape François a présidé ce jeudi matin une messe pour la Paix, à l'occasion de la Solennité de Marie, Mère de Dieu. Cette messe en présence de l'ensemble des cardinaux de la Curie marque aussi non pas le début de l'année liturgique, qui commence le premier dimanche de l'Avent, mais le lancement de l'année civile.

    Dans son homélie, le Pape François s'est appuyé sur les paroles d’Élisabeth à Marie. "Tu es bénie entre toutes les femmes, et béni est le fruit de ton sein !" (Lc 1, 14). Il a rappelé que cette séquence de l’Évangile de Luc se pose « en continuité avec la bénédiction sacerdotale que Dieu avait suggéré à Moïse pour qu'il la transmette à Aaron et à tout le peuple. « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix ! » (Nb 6, 24-26)

    L'Histoire du Salut s'accomplit donc en Marie, a rappelé François, très attaché à la dévotion mariale. « En célébrant la solennité de Marie Mère de Dieu, l’Église nous rappelle que Marie est la première destinataire de cette bénédiction. En elle se trouve tout accomplissement : en effet, aucune autre créature n'a vu briller sur elle-même le regard de Dieu comme Marie, qui a donné un visage humain au Verbe éternel, de façon à ce que tous nous puissions le contempler. »

    Pour le Pape, « Marie, choisie pour être la Mère du Rédempteur, en a partagé intimement toute la mission en restant auprès de son fils, jusqu’à la fin, sur le calvaire. Marie est ainsi unie à Jésus parce qu’elle a reçu de Lui la connaissance du cœur, la connaissance de la foi, nourrie de l’expérience maternelle et du lien intime avec son Fils. »

    « On ne peut comprendre Jésus sans sa mère, et tout aussi inséparables sont le Christ et l'Église », a rappelé le Pape, qui a insisté sur la « dimension maternelle » de l'Église et sur l'importance de la médiation de « l'Église hiérarchique » dans la transmission de la Parole de Dieu. Citant Paul VI, le Pape François a répété que « séparer Jésus de l'Église serait vouloir introduire une dichotomie absurde. C'est véritablement l’Église, la grande famille de Dieu, qui nous apporte le Christ. Notre foi n'est pas une doctrine abstraite ou une philosophie, mais une relation vitale et pleine avec une personne : Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu fait homme, mort et ressuscité pour nous sauver et vivant au milieu de nous. Sans l’Église, Jésus-Christ finit par se réduire à une morale, une idée, un sentiment. Sans l'Église, notre rapport avec le Christ serait soumis à notre imagination, à nos interprétations, à nos humeurs. »

    En dépassant leurs propres intuitions, leur propre subjectivité, les chrétiens sont donc appelés à vivre fraternellement avec leurs frères et à donner un témoignage de paix dans toutes les dimensions de leur vie. « En cette journée mondiale de la Paix, invoquons l'intercession de Marie pour que le Seigneur donne la paix à notre temps : paix dans les cœurs, paix dans les familles, paix entre les nations. Cette année, en particulier, le message pour la Journée de la Paix est "Non plus esclaves, mais frères". Tous nous sommes appelés à être libres, à être fils, et chacun selon ses propres responsabilités, à lutter contre les formes modernes d'esclavage. De tout peuple, culture et religion, unissons nos forces. Que nous guide Celui qui, pour nous rendre tous frères, s'est fait notre serviteur. »

    Sortant de son texte, le Pape a alors invité l'assemblée à se lever et à invoquer par trois fois à haute voix la Sainte Mère de Dieu, « comme le courageux peuple d'Ephèse qui, devant les évêques, invoquait la Sainte Mère de Dieu. »

    Source : Radio Vatican.

    Lire la suite

  • Présentation du Message pour la XLVIIIe Journée mondiale de la paix

    Ce matin près la Salle de Presse, le Cardinal Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil Pontifical Iustitia et Pax, Mgr Mario Toso, SDB, Secrétaire, M Vittorio V. Alberti, Official du dicastère, et Sœur Gabriella Bottani, missionnaire engagée dans la lutte contre la traite des êtres humains, ont présenté le message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale de la paix (1er janvier 2015). Le thème, a expliqué le Cardinal, ne se limite pas aux sources de la paix mais touche aux moyens inter-personnels de la réaliser. C'est donc un encouragement à transformer en relations sociales la dépendance et l'esclavage, le déni d'humanité envers autrui ou de fraternité entre tous les humains. "Pour les chrétiens, il s'agit d'un parcours de conversion portant à voir en l'autre non un ennemi à combattre ni un être inférieur à exploiter mais un frère à aimer et à libérer de ses chaînes. Rappelant l'épître de Paul à Philémon, le Pape montre que dans le projet de Dieu pour l'humanité il n'y a pas de place à l'esclavage des l'autre. Car Dieu appelle tous ses fils à rénover leurs rapports dans le respect, étant tous à son image et jouissant de la dignité due à toute personne, certaine que la Bonne Nouvelle est en mesure de rénover l'homme là où le péché abonde... Malgré tant d'efforts déployés, l'esclavage moderne est un fléau partout présent, y compris dans le tourisme. Ce crime le lèse humanité se cache derrière de solides habitudes... Il se cache derrière des portes closes ou en pleine rue, dans les usines et les bureaux, en ville et dans les campagnes...et il ne cesse de s'aggraver... L'exploitation et l'esclavage sont des signes de rupture de la fraternité et de rejet de la communion... En cette année consacrée à la famille...on ne doit pas accepter qu'elle devienne un lieu de trahison de la vie et de manipulation... Il faut une mobilisation mondiale...au niveau des familles, des écoles et des paroisses, de toutes les institutions publiques et privées...de manière à éliminer cette plaie. Annonçant pour sa part la Bonne Nouvelle de la libération du péché, l’Église" propose de lutter y compris par le biais de gestes simples et quotidiens, qui manifestent l'attention et le respect de l'autre. C'est aussi témoigner de la transcendance, comme le fit sainte Josephine Bakhita, l'esclave soudanaise icône de la libération des fils de Dieu. "Il nous faut œuvrer ensemble et lutter jusqu'à ce que la dernière victime de l'esclavage soit libérée. Personne ne se sauve sans les autres, sans l'humanité et sans la création. Comme le dit Paul, il faut attendre avec impatience la révélation du Fils de Dieu et espérer en Celui qui libère de l'esclavage de la corruption, afin d'entrer libres dans la gloire" du Père.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.12.14).

    Message pour la Journée mondiale de la paix (texte intégral) : "Non plus esclaves, mais frères"

  • Le Pape François annonce le thème du Message pour la 48ème Journée mondiale de la Paix (1er janvier 2015)

    Non plus esclaves, mais frères. Tel est le titre du Message pour la 48ème Journée mondiale de la Paix, la deuxième du Pape François.

    L’on considère généralement l’esclavage comme un fait du passé ; mais cette plaie sociale est, au contraire, très présente de nos jours.

    Le Message pour le 1er janvier 2014 a été consacré à la fraternité : "Fraternité, fondement et chemin pour la paix". Être tous des fils de Dieu est ce qui rend tous les êtres humains frères et sœurs avec une égale dignité.

    L’esclavage porte un coup mortel à cette fraternité universelle et, par conséquent, à la paix. En effet, pour qu’il y ait la paix, il faut que l’être humain reconnaisse dans l’autre un frère qui a une égale dignité.

    Le phénomène abominable de l’esclavage prend aujourd’hui dans le monde des formes multiples : le trafic des êtres humains, la traite des migrants et de la prostitution, le travail forcé, l’exploitation de l’homme par l’homme, la mentalité esclavagiste vis-à-vis des femmes et des enfants.

    Et ces plaies font l’objet d’une honteuse spéculation de la part d’individus et de groupes qui profitent des nombreux conflits en cours dans le monde actuel, de la crise économique et de la corruption.

    L’esclavage est une terrible plaie ouverte dans le corps de la société contemporaine ; c’est une très grave blessure dans la chair du Christ !

    Afin de contrecarrer efficacement ce phénomène, il faut avant tout reconnaitre l’inviolable dignité de chaque personne humaine et affirmer en même temps avec force la fraternité - qui comporte l’exigence de surmonter l’inégalité selon laquelle un homme peut assujettir un autre homme – et promouvoir un engagement de proximité et de gratuité pour un chemin de libération et d’inclusion de tous.

    L’objectif est la construction d’une civilisation basée sur l’égale dignité de tous les êtres humains, sans aucune discrimination ; ce qui requiert l’engagement du monde de l’information, de l’éducation et de la culture pour une société renouvelée et fondée sur la liberté, la justice et la paix.

    La Journée mondiale de la Paix a été voulue par Paul VI et est célébrée le 1er janvier de chaque année. Le Message du Pape est envoyé aux chancelleries du monde entier et marque en même temps l’orientation diplomatique du Saint-Siège au seuil d’une nouvelle année.

    Communiqué du Conseil Pontifical Justice et Paix

    Sources : Radio Vatican - Site internet du Vatican.

  • Message du Pape François pour la célébration de la XLVIIe Journée mondiale de la paix

    le 1er janvier 2014
    "La fraternité, fondement et route pour la paix"

    Présentation du Message par le Cardinal Kodwo Appiah Turkson

    Ce matin près la Salle de Presse, Mgr Mario Toso, Secrétaire du Conseil pontifical Iustitia et Pax, et M Vittorio Alberti, Official du dicastère, a présenté le message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale de la paix (1 janvier 2014). En absence du Président, le P. Lombardi a lu le texte préparé par le Cardinal Kodwo Appiah Turkson (qui se trouve à Johannesburg où il représente le Pape aux obsèques du Président Mandela) :


    La fraternité, a-t-il d'abord affirmé "est une qualité humaine essentielle car les hommes sont des êtres relationnels, ce qui ne la rend pas automatique. Aujourd'hui, comme l'avait rappelé Benoît XVI, la globalisation nous rapproche sans faire de nous des frères. Dans l'histoire, la fraternité a tant de fois été ignorée ou bafouée, notre époque ne faisant pas exception... Dans la Bible, le premier meurtre est un fratricide. Toute suppression d'une vie innocente, avortement, assassinat ou euthanasie, par la justice, la faim ou la guerre, constitue un fratricide. Comment pouvons-nous ne pas reconnaître que nous sommes tous frères, vu que nous avons tous le même Père ! Comment pouvons-nous reconnaître que le Fils de Dieu est notre frère ? Par sa mort et sa résurrection il a racheté une humanité détruite et continue de nous offrir sa promesse de salut... Dans ce message, le Pape se demande pourquoi notre monde est si peu fraternel. L'égoïsme nous aurait-il aveuglé face à une fraternité pourtant indispensable ? Peur et esprit de compétition ont-elles empoisonné notre dignité d'enfants de Dieu, de frères et de sœurs ?". Puis le Cardinal souligne que le Pape cite fréquemment ses prédécesseurs pour affirmer que la fraternité est à la base de la paix : Paul VI insistait sur le développement intégral, Jean-Paul II définissait la paix comme un bien commun indivisible, pour tous ou pour personne, et Benoît XVI disait que le manque de fraternité entre les personnes comme entre les peuples constitue une des sources de la pauvreté, de la pauvreté de relations qui entraîne une pauvreté de ressources vitales... Trois jours après son élection, le Saint-Père a expliqué pourquoi il avait choisi le nom de François...de l'homme de la paix, qui aimait et avait soin de la nature".

    Ensuite, le message offre une réflexion sur les pauvres, la paix et la création, regroupés sous le titre évocateur de Fraternité. Les chapitres successifs sont consacrés à l'économie comme remède à la pauvreté. La coopération doit se substituer aux rivalités dans la recherche du bien commun... La fraternité doit imprégner les politiques sociales...qui doivent à leur tour favoriser un mode de vie plus sobre non strictement basé sur le consumérisme... Globalement, il faut repenser les modèles de développement économique. Les chapitres 7 et 8 se penchent sur les moyens d'éliminer la conflictualité, les guerres, mais aussi la corruption et le crime organisé. La fraternité doit l'emporter sur l'indifférence qui nous fait envisager nombre de guerre à distance... Elle doit œuvrer pour le désarmement la non-prolifération des différents types d'armes... Dans les conflits sociaux, la fraternité permet de résister à la corruption et au crime, au trafic de drogue, à l'esclavage et au trafic d'êtres humains, à la prostitution et aux tensions économiques et financières qui détruisent la vie des familles". Puis le document envisage la nécessité de sauvegarder l'environnement, source de nos biens communs, pour nous et pour les générations à venir. Il faut apprendre à traiter la nature comme un don du Créateur qui doit être utilisé dans un esprit fraternel, gratuitement et de manière équitable". A ce point le Pape évoque Nelson Mandela, qui a dépassé la tentation de la violence et de la vengeance pour prôner la réconciliation car "c'est seulement en se fondant sur la vérité et la réconciliation qu'un peuple peut aspirer à une vie meilleure. Son exemple a facilité la conversion des cœurs et éloigné le risque du fratricide". La fraternité a donc grand besoin d'être connue et pratiquée avec amour. Seul l'amour de Dieu nous rend capables d'accepter notre fraternité et de l'exprimer au mieux. Alors que nous nous apprêtons à fêter Noël en offrant des cadeaux, soyons attentifs à ce que dit Jésus, de se souvenir avant de faire des présents à l'autel du frère contre lequel on a mal parlé, d'abandonner les présents pour aller se réconcilier avec lui. Aujourd'hui, les pauvres et les marginaux...ont quelque chose à nous reprocher, notre manque de respect", notre absence de fraternité.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.12.13).


    Message pour la XLVIIe Journée mondiale de la paix :

    Texte intégral sur le site internet du Vatican.

  • Mardi 1er janvier 2013

    Calendrier liturgique