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  • Audience du Pape François à la Garde Suisse pontificale

    Comme chaque année à l'approche de leur assermentation (6 mai), le Pape s'est adressé aux nouvelles recrues de la Garde Suisse Pontificale, reçues avec leurs familles : "Il n'est d'amour plus grand que de donner sa vie pour ses amis. Répondre à cet appel signifie suivre le Christ... Au long de l'histoire de l’Église, combien d'hommes et de femmes l'ont fait au nom de cet amour suprême", tels les Gardes Suisses qui sont tombés pour défendre le Pape lors du Sac de Rome. "Dans ses exercices spirituels, saint Ignace, qui avait été soldat, parle de l'appel du Roi, c'est à dire du Christ qui pour bâtir son Royaume choisit ses collaborateurs... Il a besoin de personnes sûres et courageuses... comparant le monde à deux armées, l'une porte drapeau du Christ, l'autre de Satan, Ignace indique un choix clair pour le chrétien... Le Christ est le Roi véritable qui marche à la tête de ses amis. Un soldat du Christ doit participer à la vie de son Seigneur, un devoir qui vous touche également. Assumez les préoccupations du Christ et soyez ses compagnons en apprenant jour après jour à être à son unisson et à celui de l’Église. Tout Garde Suisse cherche à suivre le Seigneur. En aimant de manière forte l’Église, il est un chrétien à la foi solide... Vivez grâce aux sacrements de l’Église, en assistant assidûment à la messe et en vous confessant régulièrement... Dès que vous avez un instant libre, lisez un passage de l’Évangile, priez, récitez notamment le chapelet, pendant les piquets d'honneur". Recommandant aux Gardes l'attention envers les plus faibles, le Saint-Père a salué leur réputation de disponibilité envers les gens, envers les pèlerins, du fait qu'ils sont des ambassadeurs du Saint-Siège. "Je sais que votre service est très prenant, et que l'on peut toujours compter sur la Garde Suisse" en cas de besoin imprévu. "Merci pour tout ce que vous faîtes pour l’Église et pour le Successeur de Pierre que je suis".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.5.15).

    Texte intégral en allemand et en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Message au Président du Conseil pontifical pour la Culture à l'occasion de la célébration solennelle du 750e anniversaire de la naissance du poète Dante Alighieri

    Ce matin, ont débuté par une commémoration au Sénat italien les manifestations du 750e anniversaire de la naissance de Dante Alighieri, l'auteur de la Divine Comédie. Le Pape a participé à cet événement avec un message confié au Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la Culture. Etaient présents à la cérémonie présidée par le Président du Sénat le Président de la République, le Ministre des affaires culturelles et l'acteur Roberto Benigni qui a lu le Chant XXXIII du Paradis.

    "Je désire m'unir au chœur de ceux qui considèrent Dante Alighieri comme un artiste de très haute valeur universelle, qui a encore beaucoup à dire et à donner, à travers ses œuvres immortelles, à ceux qui sont désireux de parcourir la voie de la vraie connaissance, de l'authentique découverte de soi, du monde, du sens profond et transcendant de l'existence". Le Saint-Père souligne ensuite que nombre de ses prédécesseurs ont célébré les anniversaires de Dante avec des documents de grande importance, dans lesquels la figure de Dante se présentait dans toute son actualité et sa grandeur non seulement artistique, mais aussi théologique et culturelle. Il a cité parmi eux Benoît XV qui lui consacra pour le sixième centenaire de sa mort l'encyclique En Praeclara Summorum (1921) dans laquelle il souligne l'union intime de Dante avec la Chaire de Pierre. Pour sa part, Paul VI a consacré à Dante, à la clôture du Concile Vatican II, la lettre apostolique Altissimi Cantus où il affirmait : "Dante est nôtre ! Nôtre, c'est-à-dire de la foi catholique." Saint Jean-Paul II et Benoît XVI ont aussi souvent fait référence aux œuvres du grand poète et l'ont mentionné à de nombreuses occasions. Le Pape François affirme que dans sa première encyclique Lumen Fidei, il s'est lui-même servi de "l'immense patrimoine d'images, de symboles et de valeurs que constitue l'œuvre de Dante".

    A la veille du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, le Saint-Père souhaite qu'au long de cette année Dante et son œuvre accompagnent aussi notre parcours personnel et communautaire : "En effet la Divine Comédie peut être lue comme un grand itinéraire, voire comme un pèlerinage, personnel et intérieur, communautaire, ou ecclésial, social et historique. Elle représente le paradigme de tout voyage authentique où l'humanité est appelée à laisser ce que Dante définit comme "cet humble nid dont l'homme est si fier", pour atteindre une nouvelle condition, marquée par l'harmonie, la paix et le bonheur. Voilà quel est l'horizon de tout authentique humanisme. Dante est donc un prophète d'espérance, annonciateur d'un possible rachat, de la libération, du changement profond de tout homme et toute femme, de toute l'humanité. Il nous invite encore une fois à retrouver le sens perdu et brouillé de notre parcours humain et à espérer revoir l'horizon lumineux où brille en plénitude la dignité de la personne humaine. En honorant Dante, comme nous a invité à le faire Paul VI, nous pourrons nous enrichir de son expérience pour traverser les nombreuses forêts obscures encore disséminées sur notre terre et accomplir heureusement notre pèlerinage dans l'histoire, pour atteindre au but rêvé et désiré par tout homme, l'amour qui meut le jour et les étoiles, Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.5.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

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    Le texte intégral de La Divine Comédie (traduction de Lamennais) est en ligne à l'Abbaye Saint-Benoît de Port-Valais (Suisse) et sur Wikisource.

  • William Byrd (1540-1623) : Messe pour 4 voix

    The King's Singers

  • Méditation : Aimer en Dieu

    « L'amour du prochain est l'amour qui descend de Dieu vers l'homme. Il est antérieur à celui qui monte de l'homme vers Dieu. Dieu a hâte de descendre vers les malheureux. Dès qu'une âme est disposée au consentement, fût-elle la dernière, la plus misérable, la plus difforme, Dieu se précipite en elle pour pouvoir, à travers elle, regarder, écouter les malheureux. Avec le temps seulement elle prend connaissance de cette présence. Mais ne trouverait-elle pas de nom pour la nommer, partout où les malheureux sont aimés pour eux-mêmes, Dieu est présent.
    Dieu n'est pas présent, même s'il est invoqué, là où les malheureux sont simplement une occasion de faire le bien, même s'ils sont aimés à ce titre. Car alors ils sont dans leur rôle naturel, dans leur rôle de matière, de chose. Ils sont aimés impersonnellement. Il faut leur porter, dans leur état inerte, anonyme, un amour personnel.
    C'est pourquoi des expressions comme aimer le prochain en Dieu, pour Dieu, sont des expressions trompeuses et équivoques. Un homme n'a pas de trop de son pouvoir d'attention pour être capable simplement de regarder ce peu de chair inerte et sans vêtements au bord de la route. Ce n'est pas le moment de tourner la pensée vers Dieu. Comme il y a des moments où il faut penser à Dieu en oubliant toutes les créatures sans exception, il y a des moments où en regardant les créatures il ne faut pas penser explicitement au Créateur. Dans ces moments la présence de Dieu en nous a pour condition un secret si profond qu'elle soit un secret même pour nous. il y a des moments où penser à Dieu nous sépare de lui. La pudeur est la condition de l'union nuptiale.
    Dans l'amour vrai, ce n'est pas nous qui aimons les malheureux en Dieu, c'est Dieu en nous qui aime les malheureux. Quand nous sommes dans le malheur, c'est Dieu en nous qui aime ceux qui nous veulent du bien. La compassion et la gratitude descendent de Dieu, et quand elles s'échangent en un regard, Dieu est présent au point où les regards se rencontrent. Le malheureux et l'autre s'aiment à partir de Dieu, à travers Dieu, mais non pas pour l'amour de Dieu ; ils s'aiment pour l'amour l'un de l'autre. Cela est quelque chose d'impossible. C'est pourquoi cela ne s'opère que par Dieu. »

    Simone Weil (1909-1943), Attente de Dieu, Paris, La Colombe, 1950.

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  • Mois de Mai : Mois de Marie - 4ème jour

    Un nouveau "Mois de Marie" est mis en ligne ce mois-ci sur notre site.
    A découvrir jour après jour...


    Quatrième jour

  • Lundi 4 mai 2015

    Ste Monique, veuve

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    Calendrier liturgique et sanctoral