Moines de l'Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, Canada
Moniales de l'Abbaye de Sainte-Cecilia - Ryde, Angleterre
(Montage réalisé à l'Abbaye Sainte-Marie des Deux-Montagnes, Canada)
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Moines de l'Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, Canada
Moniales de l'Abbaye de Sainte-Cecilia - Ryde, Angleterre
(Montage réalisé à l'Abbaye Sainte-Marie des Deux-Montagnes, Canada)
Ant. ad Introitum. Ps. 90, 15 et 16.
Invocábit me, et ego exáudiam eum : erípiam eum, et glorificábo eum : longitúdine diérum adimplébo eum. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je le sauverai et je le glorifierai, je le comblerai de jours. Ps. ibid., 1. Qui hábitat in adiutório Altíssimi, in protectióne Dei cæli commorábitur. Celui qui habite sous l’assistance du Très-Haut demeurera sous la protection du Dieu du ciel. V/. Glória Patri. Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors. |
Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11.
Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.
Ps. ibid., 2.
Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.
V/. Glória Patri.
Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.
Ant. ad Introitum. Malach. 3, 1 ; 1 Par. 29, 12.
Ecce, advénit dominátor Dóminus : et regnum in manu eius et potéstas et impérium.
Voilà que vient le Seigneur Maître ; le pouvoir est dans sa main, la puissance et l’empire.
Ps. 71, 1.
Deus, iudícium tuum Regi da : et iustítiam tuam Fílio Regis.
O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice.
V/. Glória Patri.
- Commentaire par un moine de Triors sur le blog de l'Homme Nouveau.
Iesu, dulcis memória,
Dans vera cordis gáudia : Sed super mel, et ómnia, Eius dulcis præséntia. Jésus ! Nom de douce souvenance, qui donne au cœur les joies véritables ; mais plus suave que le miel et toutes les douceurs, est la présence de Celui qui le porte. Nil cánitur suávius, Nil audítur iucúndius, Nil cogitátur dúlcius, Quam Iesus Dei Fílius. Nul chant plus mélodieux, nulle parole plus agréable, nulle pensée plus douce, que Jésus, le Fils de Dieu. Iesu, spes pœniténtibus, Quam pius es peténtibus ! Quam bonus te quæréntibus ! Sed quid inveniéntibus ? Jésus ! espoir des pénitents, que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent ! bon pour ceux qui vous cherchent ! Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé ! Nec lingua valet dícere, Nec líttera exprímere : Expértus potest crédere, Quid sit Iesum dilígere. Ni la langue ne saurait dire, ni l’écriture ne saurait exprimer ce que c’est qu’aimer Jésus ; celui qui l’éprouve peut seul le croire. Sis, Iesu, nostrum gáudium, Qui es futúrus præmium : Sit nostra in te glória, Per cuncta semper sæcula. Amen. Soyez notre joie, ô Jésus, vous qui serez notre récompense : que notre gloire soit en vous, durant tous les siècles, à jamais. Amen. |
31 décembre
« Cette journée sera pour nous une journée d'action de grâces à Dieu. Il nous a donné des journées nombreuses, des années déjà nombreuses, et par-dessus tout des grâces innombrables.
Tant de bienfaits de Dieu exigent de nous une reconnaissance profonde ; pénétrons-nous donc des sentiments que doivent exciter en nous les grâces reçues en cette journée, en cette semaine, en cette année, en toutes nos années.
Disons bien à Dieu avec le psaume : Quid retribuam ? Dieu m'a tant donné, que lui rendrai-je ? Je me dois à lui pour ce qu'il m'a créé ; que lui rendrai-je donc pour ce qu'il m'a racheté ?
Notre dette envers Dieu est grande et très grande. Dieu seul en connaît, en mesure l'étendue.
Mon Dieu, donnez-moi, s'il vous plaît, de vous remercier et de vous aimer. »
Père Emmanuel André o.s.b. (1826-1903), Méditations pour tous les jours de l'année liturgique (31 décembre), Éditions Sainte-Madeleine, 2004.
Nativité de Notre Seigneur
Introit "Puer natus es"
Ad tertiam Missam in die Nativitatis Domini
Moines bénédictins de Saint-Dominique de Silos
Ant. ad Introitum. Is. 9, 6. Introït
Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.
Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.
Ps. 97, 1.
Cantáte Dómino cánticum novum, quia mirabília fecit.
Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles.
V/. Glória Patri.
- Commentaire musical par un moine sur le blog de L'Homme Nouveau.
La Lumière du monde, François Boucher (1703–1770)
Musée des Beaux-Arts de Lyon (France)
de la ferie
Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Emmanuel
Cantarte Regensburg
O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.
O Emmanuel, notre roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu !
- Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »
de la ferie
Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Rex gentium
Cantarte Regensburg
O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.
O Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les peuples opposés, venez sauver l'homme que vous avez façonné d'argile.
- Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »
Cantarte Regensburg
O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol iustitiæ : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis.
O Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.
- Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »
L'hymne du « Rorate Cæli desuper » est par excellence le chant grégorien du Temps de l'Avent. Son refrain est tiré du Livre d'Isaïe (45, 8) : « Cieux, épanchez-vous là-haut, et que les nuages déversent la justice, que la terre s’ouvre et produise le salut ».
R. Roráte caeli désuper, et nubes pluant iustum.
R. Cieux, répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le Juste.
1. Ne irascáris, Dómine, ne ultra memíneris iniquitátis:
Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice.
ecce cívitas Sancti tui facta est desérta:
Voici, la cité sainte est devenue déserte,
Sion desérta facta est : Ierúsalem desoláta est:
Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation,
domus sanctificatiónis tuae et glóriae tuae, ubi laudáverunt te patres nostri
la maison de ta sanctification et de ta gloire, où nos pères avaient dit tes louanges.
2. Peccávimus, et facti sumus tamquam immúndus omnes nos,
Nous avons péché et sommes devenus impurs.
et cecídimus quasi fólium univérsi
Nous sommes tombés comme des feuilles mortes
et iniquitátes nostrae quasi ventus abstúlerunt nos :
et nos iniquités nous ont balayés comme le vent.
abscondísti fáciem tuam a nobis, et allilísti nos in manu iniquitátis nostrae.
Tu as détourné de nous ta face, et nous as brisés sous le poids de nos fautes.
3. Vide Dómine, afflictiónem pópuli tui
Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple,
et mitte quem missúrus es :
et envoie celui que tu dois envoyer :
emítte agnum dominatórem terrae, de petra desérti, ad montem fíliae Sion :
envoie l’Agneau, le maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de ta fille Sion,
ut áuferat ipse jugum captivitátis nostrae
afin qu’il ôte le joug de notre captivité.
4. Consolámini, consolámini, pópulevmeus, cito véniet salus tua.
Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple : vite viendra ton salut,
Quare mærore consúmeris, quare innovávit te dolor ?
Pourquoi es-tu consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi ?
Salvábo te, noli timore; Ego enim sum Dóminus Deus tuus,
Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu,
Sanctus Israël Redémptor tuus.
Le Saint d’Israël, ton Rédempteur.
Source : Notre-Dame des Neiges
Cantarte Regensburg
O Clavis David, et sceptrum domus Israel ; qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.
O Clef de la cité de David, sceptre du royaume d'Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort.
- Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »
Commentaire de l'Evangile du dimanche
Graduel: Prope est Dominus
Samedi des Quatre-Temps de l'Avent
Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Radix Iesse
Cantarte Regensburg
O Radix Iesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, iam noli tardare.
O Fils de la race de Jessé, signe dressé devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus !
- Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »
Vendredi des Quatre-Temps de l'Avent
Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Adonaï
Cantarte Regensburg
O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento.
O Adonaï, guide du peuple d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.
- Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »
NB : Sur la Fête de l'Expectation de l'Enfantement de la Sainte Vierge, voir notre note publiée le 18 décembre 2014.
Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Sapientia
Commentaire de l'Evangile du dimanche
Moines bénédictins de Saint Dominique de Silos
Graduale. Iudith 13, 23.
Benedícta es tu. Virgo María, a Dómino, Deo excélso, præ ómnibus muliéribus super terram.
Bénie êtes-vous, ô Vierge Marie, par le Seigneur Dieu très-Haut, plus que toutes les femmes sur la terre.
Ibid. 15, 10.
V/. Tu glória Ierúsalem, tu lætítia Israël, tu honorificéntia pópuli nostri.
V/. Vous, gloire de Jérusalem ; vous, joie d’Israël ; vous, honneur de notre peuple.
Cant. 4, 7.
Allelúia, allelúia. V/. Tota pulchra es, María : et mácula originális non est in te. Allelúia.
Allelúia, allelúia. V/. Vous êtes toute belle, ô Marie, et la tache originelle n’est pas en vous. Alléluia.
Ant. ad Introitum. Is. 61, 10.
Gaudens gaudébo in Dómino, et exsultábit ánima mea in Deo meo : quia índuit me vestiméntis salútis : et induménto iustítiæ circúmdedit me, quasi sponsam ornátam monílibus suis.
Je me réjouirai avec effusion dans le Seigneur, et mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu : car il m’a revêtu des vêtements du salut : et il m’a entouré des ornements de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux.
Ps. 29, 2.
Exaltábo te, Dómine, quóniam suscepísti me : nec delectásti inimícos meos super me.
Je vous exalterai, Seigneur, parce que vous m’avez relevé, et que vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mon sujet.
V/. Glória Patri.