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Chant grégorien - Page 6

  • Dimanche 13 août 2017

    10ème Dimanche après la Pentecôte

    (19ème dimanche du Temps Ordinaire)
     
    Commentaire de l'Evangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)

     

    Alléluia "Te decet hymnus"
     
    Allelúia, allelúia. Te decet hymnus, De us, in Sion : et tibi redde tu votum in Ierúsalem. Allelúia.
    Alléluia, alléluia ! À toi la louange est due, ô Dieu, dans Sion ; et que pour toi un vœu soit acquitté dans Jérusalem. Alléluia.
    (Psaume 64, 2)

    Ecouter (mp3).
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  • Graduel de la Messe de la Vigile

    Abbaye de Solesmes

    Graduale. Ps. 18, 5 et 2.
    In omnem terram exívit sonus eórum : et in fines orbis terræ verba eórum.
    Leur bruit s’est répandu dans toute la terre, et leurs accents jusqu’aux extrémités du monde.

  • Chanter le Sacré-Cœur : Alleluia Tollite

    Allelúia, allelúia. (Matth. 11, 29)
    V/. Tóllite iugum meum super vos, et díscite a me, quia mitis sum et húmilis Corde, et inveniétis réquiem animábus vestris. Allelúia.
    V/. Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos de vos âmes. Alléluia.

    Ecouter (mp3)

    Commentaire spirituel et musical sur le Blog de L'Homme Nouveau.

  • Dimanche 18 juin 2017

    Deuxième Dimanche après la Pentecôte
     
    En France :

     

    Séquence "Lauda Sion"

     
    Abbaye bénédictine de Clervaux, Luxembourg
     
    Lauda, Sion, Salvatórem, lauda ducem et pastórem in hymnis et cánticis.
    Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur, par des hymnes et des cantiques.

    Quantum potes, tantum aude : quia maior omni laude, nec laudáre súffícis.
    Autant que tu le peux, ose le chanter, car il dépasse toute louange, et tu ne suffis pas à le louer.

    Laudis thema speciális, panis vivus et vitális hódie propónitur.
    Le sujet spécial de louange, c’est le pain vivant et vivifiant, qui nous est proposé aujourd’hui.

    Quem in sacræ mensa cenæ turbæ fratrum duodénæ datum non ambígitur.
    Le pain qu’au repas de la sainte Cène, aux douze, ses frères, Jésus donna réellement.

    Sit laus plena, sit sonóra, sit iucúnda, sit decóra mentis iubilátio.
    Que la louange soit pleine et vivante ; qu’elle soit joyeuse et magnifique, la jubilation de l’âme.

    Dies enim sollémnis agitur, in qua mensæ prima recólitur huius institútio.
    Car c’est aujourd’hui la solennité, qui rappelle la première institution de la Cène.

    In hac mensa novi Regis, novum Pascha novæ legis Phase vetus términat.
    A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque antique.

    Vetustátem nóvitas, umbram fugat véritas, noctem lux elíminat.
    Au rite ancien succède le nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.

    Quod in cœna Christus gessit, faciéndum hoc expréssit in sui memóriam.
    Ce que le Christ accomplit à la Cène, il a ordonné de le faire en mémoire de lui.

    Docti sacris institútis, panem, vinum in salútis consecrámus hóstiam.
    Instruits par ses ordres saints, nous consacrons le pain et le vin en l’hostie du salut.

    Dogma datur Christiánis, quod in carnem transit panis et vinum in sánguinem.
    C’est une vérité proposée aux chrétiens, que le pain devient la chair et le vin le sang du Christ.

    Quod non capis, quod non vides, animosa fírmat fides, præter rerum órdinem.
    Sans comprendre et sans voir, la foi vive l’atteste contre l’ordre habituel des choses.

    Sub divérsis speciébus, signis tantum, et non rebus, latent res exímiæ.
    Sous des espèces diverses, simples apparences et non réalités, se cachent des réalités sublimes.

    Caro cibus, sanguis potus : manet tamen Christus totus sub utráque spécie.
    La chair est nourriture, le sang breuvage : cependant le Christ demeure tout entier, sous l’une et l’autre espèce.

    A suménte non concísus, non confráctus, non divísus : ínteger accípitur.
    On le reçoit sans le diviser, ni le briser, ni le rompre : il est reçu tout entier.

    Sumit unus, sumunt mille : quantum isti, tantum ille : nec sumptus consúmitur.
    Un seul le reçoit, mille le reçoivent : celui-là autant que ceux-ci : on s’en nourrit sans le consumer.

    Sumunt boni, sumunt mali sorte tamen inæquáli, vitæ vel intéritus.
    Les bons le reçoivent, les méchants aussi : mais que leur sort est différent, c’est la vie ou c’est la mort !

    Mors est malis, vita bonis : vide, paris sumptiónis quam sit dispar éxitus.
    Mort pour les méchants, vie pour les bons ; voyez combien du même festin, différente est l’issue.

    Fracto demum sacraménto, ne vacílles, sed meménto, tantum esse sub fragménto, quantum toto tégitur.
    Si l’on divise la sainte Hostie, n’hésitez pas, mais souvenez-vous qu’il est autant sous chaque parcelle que dans le tout.

    Nulla rei fit scissúra : signi tantum fit fractúra : qua nec status nec statúra signáti minúitur.
    Du Corps divin nulle brisure : seul, le signe est rompu ; ni l’état, ni la grandeur de la réalité signifiée n’est diminuée.

    Ecce panis Angelórum, factus cibus viatórum : vere panis filiórum, non mitténdus cánibus.
    Voici le Pain des Anges devenu l’aliment des hommes voyageurs : c’est vraiment le pain des enfants, qui ne doit pas être jeté aux chiens.

    In figúris præsignátur, cum Isaac immolátur : agnus paschæ deputátur : datur manna pátribus.
    D’avance il est désigné par des figures, l’immolation d’Isaac, l’Agneau pascal, la manne donnée à nos pères.

    Bone pastor, panis vere, Iesu, nostri miserére : tu nos pasce, nos tuére : tu nos bona fac vidére in terra vivéntium.
    Bon pasteur, pain véritable, Jésus, ayez pitié de nous : Nourrissez-nous, gardez-nous, faites-nous jouir des vrais biens, dans la terre des vivants.

    Tu, qui cuncta scis et vales : qui nos pascis hic mortáles : tuos ibi commensáles, coherédes et sodáles fac sanctórum cívium. Amen. Allelúia.
    Vous qui savez et pouvez tout, qui nous nourrissez en cette vie mortelle : faites de nous là-haut les commensaux, les cohéritiers et les compagnons des saints du ciel, ainsi soit-il. Alléluia.
  • Adoro te devote

    Abbaye bénédictine de Clervaux, Luxembourg
     
    Adóro te devóte, látens Déitas,
    Quæ sub his figúris, vere látitas:
    Tibi se cor meum totum súbjicit,
    Quia, te contémplans, totum déficit.

    Visus, tactus, gustus, in te fállitur,
    Sed audítu solo tuto créditur:
    Credo quidquid díxit Dei Fílius;
    Nil hoc verbo veritátis vérius.

    In cruce latébat sola Déitas,
    At hic látet simul et humánitas:
    Ambo támen crédens átque cónfitens,
    Peto quod petívit latro pœnitens.

    Plagas, sicut Thomas, non intúeor,
    Deum támen meum te confíteor.
    Fac me tibi sémper mágis crédere,
    In te spem habére, te dilígere.

    O memoriále mortis Dómini,
    Panis vivus, vitam præstans hómini,
    Præsta meæ menti de te vívere,
    Et te illi semper dulce sápere.

    Pie pellicáne, Jesu Dómine,
    Me immúndum munda tuo sánguine,
    Cujus una stilla salvum fácere,
    Totum mundum quit ab ómni scélere.

    Jesu, quem velátum nunc aspício,
    Oro fíat illud, quod tam sítio:
    Ut, te reveláta cernens fácie,
    Visu sim beátus tuæ glóriæ. Amen.

    Je vous adore profondément, ô Dieu réellement caché sous ces apparences ; mon cœur se soumet à vous tout entier, parce que, en vous contemplant, tout entier il est anéanti.

    La vue, le toucher, et le goût sont ici en défaut ; l'ouie seule assure ma foi ; je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu ; rien n'est plus vrai que la parole de la Vérité même.

    Sur la croix, la divinité seule était cachée ; ici la divinité et l'humanité se cachent également : croyant néanmoins et confessant l'une et l'autre, je vous demande, Seigneur, ce que vous demandait le larron pénitent.

    Je ne vois pas vos plaies comme Thomas les a vues ; cependant je vous reconnais pour mon Dieu ; faites que toujours de plus en plus, je crois en vous, j'espère en vous, et je vous aime.

    Ô mémorial de la mort du Seigneur, pain vivant qui donnez la vie à l'homme, donnez à mon âme de ne vivre que de vous et de trouver toujours en vous sa joie et ses délices.

    Ô Pélican plein de tendresse, Seigneur Jésus, que votre sang me purifie de mes souillures ; ce sang, dont une seule goutte suffit pour effacer tous les péchés du monde.

    Ô Jésus, que je contemple à travers un voile, je vous prie, réalisez le désir ardent de mon âme ; faites qu'un jour, vous voyant sans voile, face à face, je sois bienheureux à la vue de votre gloire. Ainsi soit-il.
  • Hymne des Laudes : "Beáta nobis gáudia"

    Hymne des Laudes : "Beáta nobis gáudia"
     
    Beáta nobis gáudia
    Anni redúxit órbita,
    Cum Spíritus Paráclitus
    Illápsus est Apóstolis.

    Ignis vibránte lúmine
    Linguæ figúram détulit,
    Verbis ut essent próflui,
    Et caritáte férvidi.

    Linguis loquúntur ómnium ;
    Turbæ pavent Gentílium,
    Musto madére députant
    Quos Spíritus repléverat.

    Patráta sunt hæc mýstice,
    Paschæ perácto témpore,
    Sacro diérum círculo,
    Quo lege fit remíssio.

    Te nunc, Deus piíssime,
    Vultu precámur cérnuo :
    Illápsa nobis cælitus
    Largíre dona Spíritus.

    Dudum sacráta péctora
    Tua replésti grátia :
    Dimítte nostra crímina,
    Et da quiéta témpora.

    Deo Patri sit glória,
    Et Fílio, qui a mórtuis
    Surréxit, ac Paráclito,
    In sæculórum sæcula.
    Amen.
    Le cycle de l’année nous ramène
    les joies bienheureuses
    du jour où l’Esprit Paraclet
    descendit sur les Apôtres.

    Le feu à l’éclat vibrant
    a pris la forme d’une langue,
    pour qu’ils abondent de paroles
    et soient brûlants de charité.

    Ils parlent les langues de tous ;
    les foules de Gentils sont dans la stupeur,
    ils croient pris de vin nouveau
    ceux que l’Esprit vient de remplir.

    Ces faits s’accomplissent selon le mystère,
    le temps pascal étant écoulé,
    s’ouvre un cycle sacré de jours
    où la loi remettait toutes les dettes [1].

    Vous, maintenant, Dieu très clément,
    nous vous en prions, prosternés :
    accordez-nous les dons de l’Esprit
    qui nous viennent du ciel.

    Vous venez de consacrer ces cœurs
    remplis de votre grâce :
    remettez nos crimes,
    donnez des jours paisibles.

    Gloire soit rendue à Dieu le Père
    Et au Fils qui est ressuscité des morts,
    Ainsi qu’au Consolateur,
    Dans les siècles des siècles.
    Ainsi soit-il.
     
    [1] Allusion au jubilé, ère de pardon, de libération des esclaves, de remise de dettes, qui avait lieu tous les cinquante ans.
    NB : la traduction française proposée en sous-titres sur la vidéo est celle de la mise en vers par P. Corneille (1606-1684).
  • Séquence "Veni Sancte Spiritus"

    Abbaye bénédictine Saint-Dominique de Silos
     
    Veni, Sancte Spiritus,
    et emitte caelitus
    lucis tuae radium.

    Veni, pater pauperum,
    veni, dator munerum
    veni, lumen cordium.

    Consolator optime,
    dulcis hospes animae,
    dulce refrigerium.

    In labore requies,
    in aestu temperies
    in fletu solatium.

    O lux beatissima,
    reple cordis intima
    tuorum fidelium.

    Sine tuo numine,
    nihil est in homine,
    nihil est innoxium.

    Lava quod est sordidum,
    riga quod est aridum,
    sana quod est saucium.

    Flecte quod est rigidum,
    fove quod est frigidum,
    rege quod est devium.

    Da tuis fidelibus,
    in te confidentibus,
    sacrum septenarium.

    Da virtutis meritum,
    da salutis exitum,
    da perenne gaudium.
    Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
    et envoie du haut du ciel
    un rayon de ta lumière.

    Viens en nous, père des pauvres,
    viens, dispensateur des dons,
    viens, lumière de nos cœurs.

    Consolateur souverain,
    hôte très doux de nos âmes
    adoucissante fraîcheur.

    Dans le labeur, le repos,
    dans la fièvre, la fraîcheur,
    dans les pleurs, le réconfort.

    O lumière bienheureuse,
    viens remplir jusqu’à l’intime
    le cœur de tous tes fidèles.

    Sans ta puissance divine,
    il n’est rien en aucun homme,
    rien qui ne soit perverti.

    Lave ce qui est souillé,
    baigne ce qui est aride,
    guéris ce qui est blessé.

    Assouplis ce qui est raide,
    réchauffe ce qui est froid,
    rends droit ce qui est faussé.

    A tous ceux qui ont la foi
    et qui en toi se confient
    donne tes sept dons sacrés.

    Donne mérite et vertu,
    donne le salut final
    donne la joie éternelle.
  • Dimanche 4 juin 2017

    Pentecôte
     
    Commentaire de l'Evangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)

    pentecote_4a.jpg

    Le chant de l'Alleluia de la Pentecôte (Emitte)

    Allelúia, allelúia.
    V/. Emítte Spíritum tuum, et creabúntur, et renovábis fáciem terræ. (Ps. 103, 30)
    V/. Vous enverrez votre souffle et ils seront créés, et vous renouvellerez la face de la terre.

    Ecouter (mp3).

    Commentaire spirituel et musical par un moine sur le Blog de L'Homme Nouveau.

  • Veni Creator Spiritus

    (composé par le bénédictin Raban Maur au IXe s.)
    Moines de l'Abbaye Saint-Martin de Ligugé

    Veni, creàtor Spìritus,
    mentes tuòrum visita,
    imple supérna gràtia,
    quae tu creàsti péctora.

    Qui dìceris Paràclitus,
    donum Dei, Altìssimi,
    fons vivus, ignis, càritas,
    et spiritàlis ùnctio.

    Tu septifòrmis mùnere,
    dextrae Dei tu dìgitus,
    tu rite promìssum Patris,
    sermòne ditans gùttura.

    Accénde lumen sénsibus :
    infùnde amòrem còrdibus :
    infìrma nostri còrporis
    virtùte firmans pérpeti.

    Hostem repéllas lòngius,
    pacémque dones pròtinus:
    ductòre sic te praevio
    vitémus omne nòxium.

    Per te sciàmus da Patrem,
    noscàmus atque Fìlium,
    te utriùsque Spìritum
    credàmus omni témpore.

    Deo Patri sit gloria,
    Et Filio, qui a mortuis
    Surrexit, ac paraclito,
    In saeculorum saecula.
    Amen.
    Viens, Esprit Créateur,
    visite l'âme de tes fidèles,
    emplis de la grâce d'En-Haut
    les cœurs que tu as créés.

    Toi qu'on nomme le Conseiller,
    don du Dieu très-Haut,
    source vive, feu, charité,
    invisible consécration.

    Tu es l'Esprit aux sept dons,
    le doigt de la main du Père,
    L'Esprit de vérité promis par le Père,
    c'est toi qui inspires nos paroles.

    Allume en nous ta lumière,
    emplis d'amour nos cœurs,
    affermis toujours de ta force
    la faiblesse de notre corps.

    Repousse l'ennemi loin de nous,
    donne-nous ta paix sans retard,
    pour que,sous ta conduite et ton conseil,
    nous évitions tout mal et toute erreur.

    Fais-nous connaître le Père,
    révèle-nous le Fils,
    et toi, leur commun Esprit,
    fais-nous toujours croire en toi.

    Gloire soit à Dieu le Père,
    au Fils ressuscité des morts,
    à l'Esprit Saint Consolateur,
    maintenant et dans tous les siècles.
    Amen.
  • Offertoire de la Messe de l'Ascension : "Ascendit Deus"

    Schola Cantorum of Amsterdam Students
     
    Ant. ad Offertorium. Ps. 46, 6.
    Ascéndit Deus in iubilatióne, et Dóminus in voce tubæ, allelúia.
    Dieu est monté au milieu des cris de joie, et le Seigneur au son de la trompette, alléluia.
  • Te Joseph celebrent

    Ecrite par le Fr. Juan Escollar (v.1700), cette Hymne est chantée aux Vêpres des Fêtes de St Joseph, les 19 mars et 1er mai.
    Te, Joseph, celebrent agmina caelitum,
    te cuncti resonent Christiadum chori,
    qui, clarus meritis, junctus es inclitae,
    casto foedere Virgini.

    Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
    Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
    Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
    par une chaste alliance à l’auguste Vierge.


    Almo cum tumidam germine conjugem
    admirans dubio tangeris anxius,
    afflatu superi Flaminis, Angelus
    conceptum puerum docet.

    Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
    tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
    un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
    l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.


    Tu natum Dominum stringis, ad exteras
    Aegypti profugum tu sequeris plagas;
    amissum Solymis quaeris et invenis,
    miscens gaudia fletibus.

    Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
    tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
    tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
    ainsi tes joies sont mêlées de larmes.


    Electos reliquos mors pia consecrati
    palmamque emeritos gloria suscipit;
    tu vivens, Superis par, frueris Deo,
    mira sorte beatior.

    D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
    ceux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
    mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
    tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.


    Nobis, summa Trias, parce precantibus;
    da Joseph meritis sidera scandere,
    ut tandem liceat nos tibi perpetim
    gratum promere canticum.

    Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
    que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
    pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
    le cantique de la reconnaissance et de la félicité.
  • Dimanche 30 avril 2017

    2ème Dimanche après Pâques
    (3ème Dimanche de Pâques)
     
    Commentaire de l'Evangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)

     Introit Jubiláte Deo
    Dominica Tertia post Pascha

    Monastère de Sao Bento (SP)
     
    Ant. ad Introitum. Ps. 65, 1-2.
    Iubiláte Deo, omnis terra, allelúia : psalmum dícite nómini eius, allelúia : date glóriam laudi eius, allelúia, allelúia, allelúia.
    Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière, alléluia ; chantez un hymne à son nom, alléluia ; rendez glorieuse sa louange, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ps. ibid., 3.
    Dícite Deo, quam terribília sunt ópera tua, Dómine ! in multitúdine virtútis tuæ mentiéntur tibi inimíci tui.
    Dites à Dieu, que vos œuvres sont terribles, Seigneur. A cause de la grandeur de votre puissance, vos ennemis vous adressent des hommages menteurs.

    V/. Glória Patri.

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  • Séquence "Stabat Mater"

    Moines bénédictins de l'Abbaye de Saint-Maurice-et-Saint-Maur de Clervaux
    (Grand-Duché de Luxembourg)

    Stabat Mater dolorósa
    Iuxta Crucem lacrimósa,
    Dum pendébat Fílius.

    Cuius ánimam geméntem,
    Contristátam et doléntem
    Pertransívit gládius.

    O quam tristis et afflícta
    Fuit illa benedícta
    Mater Unigéniti !

    Quæ mærébat et dolébat,
    Pia Mater, dum vidébat
    Nati poenas íncliti.

    Quis est homo, qui non fleret,
    Matrem Christi si vidéret
    In tanto supplício ?

    Quis non posset contristári,
    Christi Matrem contemplári
    Doléntem cum Fílio ?

    Pro peccátis suæ gentis
    Vidit Iesum in torméntis
    Et flagéllis súbditum.

    Vidit suum dulcem
    Natum Moriéndo desolátum,
    Dum emísit spíritum.

    Eia, Mater, fons amóris,
    Me sentíre vim dolóris
    Fac, ut tecum lúgeam.

    Fac, ut árdeat cor meum
    In amándo Christum Deum,
    Ut sibi compláceam.

    Sancta Mater, istud agas,
    Crucifixi fige plagas
    Cordi meo válida.

    Tui Nati vulneráti,
    Tam dignáti pro me pati,
    Poenas mecum dívide.

    Fac me tecum pie flere,
    Crucifíxo condolére,
    Donec ego víxero.

    Iuxta Crucem tecum stare
    Et me tibi sociáre
    In planctu desídero.

    Virgo vírginum præclára.
    Mihi iam non sis amára :
    Fac me tecum plángere.

    Fac, ut portem Christi mortem,
    Passiónis fac consórtem
    Et plagas recólere.

    Fac me plagis vulnerári,
    Fac me Cruce inebriári
    Et cruóre Fílii.

    Flammis ne urar succénsus,
    Per te, Virgo, sim defénsus
    In die iudícii.

    Christe, cum sit hinc exíre.
    Da per Matrem me veníre
    Ad palmam victóriæ.

    Quando corpus moriétur,
    Fac, ut ánimæ donétur
    Paradísi glória. Amen.
    Debout, la Mère des douleurs,
    Près de la croix était en larmes,
    Quand son Fils pendait au bois.

    Alors, son âme gémissante,
    Toute triste et toute dolente,
    Un glaive le transperça.

    Qu’elle était triste, anéantie,
    La femme entre toutes bénie,
    La Mère du Fils de Dieu !

    Dans le chagrin qui la poignait,
    Cette tendre Mère pleurait
    Son Fils mourant sous ses yeux.

    Quel homme sans verser de pleurs
    Verrait la Mère du Seigneur
    Endurer si grand supplice ?

    Qui pourrait dans l’indifférence
    Contempler en cette souffrance
    La Mère auprès de son Fils ?

    Pour toutes les fautes humaines,
    Elle vit Jésus dans la peine
    Et sous les fouets meurtri.

    Elle vit l’Enfant bien-aimé
    Mourir tout seul, abandonné,
    Et soudain rendre l’esprit.

    Ô Mère, source de tendresse,
    Fais-moi sentir grande tristesse
    Pour que je pleure avec toi.

    Fais que mon âme soit de feu
    Dans l’amour du Seigneur mon Dieu :
    Que je lui plaise avec toi.

    Mère sainte, daigne imprimer
    Les plaies de Jésus crucifié
    En mon cœur très fortement.

    Pour moi, ton Fils voulut mourir,
    Aussi donne-moi de souffrir
    Une part de ses tourments.

    Donne-moi de pleurer en toute vérité,
    Comme toi près du crucifié,
    Tant que je vivrai !

    Je désire auprès de la croix
    Me tenir, debout avec toi,
    Dans ta plainte et ta souffrance.

    Vierge des vierges, toute pure,
    Ne sois pas envers moi trop dure,
    Fais que je pleure avec toi.

    Du Christ fais-moi porter la mort,
    Revivre le douloureux sort
    Et les plaies, au fond de moi.

    Fais que ses propres plaies me blessent,
    Que la croix me donne l’ivresse
    Du sang versé par ton Fils.

    Je crains les flammes éternelles ;
    O Vierge, assure ma tutelle
    A l’heure de la justice.

    Ô Christ, à l’heure de partir,
    Puisse ta Mère me conduire
    À la palme des vainqueurs.

    À l’heure où mon corps va mourir,
    À mon âme, fais obtenir
    La gloire du paradis. Amen.
  • Dimanche 2 avril 2017

    1er Dimanche de la Passion
    (5ème Dimanche de Carême)
     
    Commentaire de l’Évangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)
     
    Introït du Dimanche de la Passion
    (5e Dimanche de Carême)
     
    Dominica 1a Passionis

    Ant. ad Introitum. Introitus. Ps. 42, 1-2.
    Iúdica me, Deus, et discérne causam meam de gente non sancta : ab homine iníquo et dolóso éripe me : quia tu es Deus meus et fortitúdo mea.
    Ô Jugez-moi, ô Dieu, et séparez ma cause de celle d’une nation qui n’est pas sainte : délivrez-moi de l’homme méchant et trompeur. Car vous êtes ma force, ô Dieu.

    Ps. ibid., 3.
    Emítte lucem tuam et veritátem tuam : ipsa me de duxérunt et adduxérunt in montem sanctum tuum et in tabernácula tua.
    Envoyez votre lumière et votre vérité ; elles me conduiront et m’amèneront à votre montagne sainte et à vos tabernacles.

    Ecouter (mp3).

    Commentaire spirituel et musical par un moine sur le Blog de L'Homme Nouveau.

  • Dimanche 26 mars 2017

    4ème Dimanche de Carême, de Lætare
     
    Commentaire de l'Evangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)
     
    Introït de la Messe de ce jour

     
    Ant. ad Introitum. Is. 66, 10 et 11.
    Lætáre, Ierúsalem : et convéntum fácite, omnes qui dilígitis eam : gaudéte cum lætítia, qui in tristítia fuístis : ut exsultétis, et satiémini ab ubéribus consolatiónis vestræ.
    Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous qui avez été dans la tristesse afin que vous exultiez et soyez rassasiés à la mamelle de vos consolations.

    Ps. 121, 1.
    Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.
    Je me suis réjoui de ce qui m’a été dit : Nous irons dans la maison du Seigneur.

    V/. Glória Patri.

  • Hymne des matines de l'office de la Sainte Vierge : Quem terra

    Version écrite par Ignacio de Jerusalem (1707-1769)

    Les paroles de cet hymne à la Vierge Marie ("Quem terra, pontus, Aethera" ou "Quem terra") sont attribués à Venance Fortunat (v.530-609). Le Pape Urbain VIII en 1632 a changé le mot "aethera" par "sidera" dans le Bréviaire romain. Dans ce dernier, l'hymne est coupée en deux hymnes plus courts. La première partie commence avec "Quem terra" et est utilisée dans les Matines des fêtes mariales.

    Quem terra, pontus, sídera (æthera)
    Colunt, adórant, prædicant,
    Trinam regéntem máchinam,
    Claustrum Maríæ báiulat.

    Celui que la terre, la mer, et les cieux
    vénèrent, adorent et annoncent ;
    Celui qui régit ce triple monde,
    Marie le porte caché dans son sein.


    Cui luna, sol et ómnia
    Desérviunt per témpora,
    Perfúsa cæli grátia,
    Gestant puéllæ víscera.

    Celui à qui la lune, le soleil et toutes les choses
    obéissent constamment,
    est porté par les entrailles d’une jeune vierge,
    toute pénétrée de la grâce céleste.


    Beáta Mater múnere,
    Cuius, supérnus Artifex
    Mundum pugíllo cóntinens,
    Ventris sub arca clausus est.

    Bienheureuse mère !
    dont le sein virginal par un prodige de grâce,
    renferme l’Artisan suprême
    qui tient le monde dans sa main.


    Beáta cæli núntio,
    Fœcúnda Sancto Spíritu,
    Desiderátus géntibus
    Cuius per alvum fusus est.

    Bienheureuse ! À la parole d’un messager du ciel,
    elle est rendue féconde par le Saint-Esprit,
    et son sein donne au monde
    le désiré des nations.


    Iesu tibi sit glória,
    Qui natus es de Vírgine,
    Cum Patre, et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula. Amen.

    O Jésus, gloire à vous
    qui êtes né de la Vierge,
    ainsi qu’au Père et à l’Esprit-Saint
    dans les siècles éternels. Amen.

    Cf. la version grégorienne interprétée par les Moines Trappistes de l'abbaye de Gethsemani,
    proposée ici le 25 mars 2014.

  • Hymne des Vêpres de Saint Joseph : "Te, Joseph, celebrent"

    Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum,
    Te cuncti résonent christíadum chori,
    Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ
    Casto fœdere Vírgini.

    Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
    Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
    Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
    par une chaste alliance à l’auguste Vierge.


    Almo cum túmidam gérmine cóniugem
    Admírans, dúbio tángeris ánxius,
    Afflátu súperi Fláminis Angelus
    Concéptum Púerum docet.

    Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
    tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
    un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
    l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.


    Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras
    Ægypti prófugum tu séqueris plagas ;
    Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis,
    Miscens gáudia flétibus.

    Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
    tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
    tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
    ainsi tes joies sont mêlées de larmes.


    Post mortem réliquos sors pia cónsecrat,
    Palmámque eméritos glória súscipit :
    Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo,
    Mira sorte beátior.

    D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
    eux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
    mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
    tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.


    Nobis, summa Trias, parce precántibus,
    Da Ioseph méritis sídera scándere :
    Ut tandem líceat nos tibi pérpetim
    Gratum prómere cánticum. Amen.

    Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
    que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
    pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
    le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen.

  • Dimanche 19 mars 2017

    3ème Dimanche de Carême
     
    Commentaire de l'Evangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)
     
    Introït de la Messe de ce jour

     
    Ant. ad Introitum. Ps. 24, 15-16.
    Oculi mei semper ad Dóminum, quia ipse evéllet de láqueo pedes meos : réspice in me, et miserére mei, quóniam únicus et pauper sum ego.
    Mes yeux sont toujours tournés vers le Seigneur ; car c’est lui qui dégagera mes pieds du filet : regardez-moi et prenez pitié de moi ; car je suis pauvre et isolé.

    Ps. ibid., 1-2.
    Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam.
    Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme : mon Dieu, je mets ma confiance en vous ; que je n’aie pas à rougir.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3).

    Présentation par un moine de Triors sur le Blog de L'Homme Nouveau.