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O Radix Iesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, iam noli tardare. O Fils de la race de Jessé, signe dressé devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus !
O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento. O Adonaï, guide du peuple d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.
O Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni ad docendum nos viam prudentiæ. O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses d'un pôle à l'autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseignez le chemin de la prudence.
Ant. ad Introitum. Phil. 4, 4-6 Gaudéte in Dómino semper : íterum dico, gaudéte. Modéstia vestra nota sit ómnibus homínibus : Dóminus enim prope est. Nihil sollíciti sitis : sed in omni oratióne petitiónes vestræ innotéscant apud Deum. Soyez toujours joyeux dans le Seigneur ! Je vous le répète : soyez joyeux. Votre sérénité dans la vie doit frapper tous les regards, car le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais dans toutes vos prières exposez à Dieu vos besoins.
Ps. 84, 2 Benedixísti, Dómine, terram tuam : avertísti captivitátem Iacob. Seigneur, vous avez béni votre domaine, vous avez délivré Jacob de la captivité.
V/. Glória Patri.
Moines de l'Abbaye de Ligugé
Graduale. Ps. 79, 2, 3 et 2 Qui sedes, Dómine, super Chérubim, éxcita poténtiam tuam, et veni. Vous, Seigneur, dont le trône est porté par les Chérubins, réveillez votre puissance et venez.
V/. Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Ioseph. Ecoutez-nous, Pasteur d’Israël, vous qui menez le peuple de Joseph comme un berger son troupeau.
Ant. ad Introitum. Is. 30, 30. Pópulus Sion, ecce, Dóminus véniet ad salvándas gentes : et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri. Peuple de Sion, voici que le Seigneur vient pour sauver les nations. Il va faire retentir sa voix majestueuse, et vous aurez le cœur en joie.
Ps. 79, 2. Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Ioseph. Ecoutez-moi, Pasteur d’Israël, vous qui menez le peuple de Joseph comme un berger son troupeau.
(Antienne mariale du temps de l’Avent) Moines de l'Abbaye de Ligugé
Alma Redemptóris Mater, quæ pérvia caéli pórta mánes, Et stélla máris, succúrre cadénti súrgere qui cúrat pópulo : Tu quæ genuísti, natúra miránte, túum sánctum Genitórem : Virgo prius ac postérius, Gabriélis ab óre súmens íllud Ave, peccatórum miserére.
Sainte Mère du Rédempteur Porte du ciel, toujours ouverte, étoile de la mer viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. Tu as enfanté, ô merveille ! Celui qui t’a créée, et tu demeures toujours Vierge. Accueille le salut de l’ange Gabriel et prends pitié de nous, pécheurs.
Ant. ad Introitum. Is. 61, 10. Gaudens gaudébo in Dómino, et exsultábit ánima mea in Deo meo : quia índuit me vestiméntis salútis : et induménto iustítiæ circúmdedit me, quasi sponsam ornátam monílibus suis. Je me réjouirai avec effusion dans le Seigneur, et mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu : car il m’a revêtu des vêtements du salut : et il m’a entouré des ornements de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux.
Ps. 29, 2. Exaltábo te, Dómine, quóniam suscepísti me : nec delectásti inimícos meos super me. Je vous exalterai, Seigneur, parce que vous m’avez relevé, et que vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mon sujet.
Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.
Ps. ibid., 4 Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me. Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre.
Benedícta et venerábilis es, Virgo María : quæ sine tactu pudóris invénia es Mater Salvatóris. Vous êtes bénie et digne de vénération, Vierge Marie, qui avez été mère du Sauveur, sans que votre pureté ait subi d’atteinte.
V/. Virgo, Dei Génetrix, quem totus non capit orbis, in tua se clausit víscera factus homo. V/. Vierge, Mère de Dieu, Celui que tout l’univers ne peut contenir, s’est enfermé dans votre sein en se faisant homme.
Allelúia, allelúia. V/. Ps, 129, 1-2. De profúndis clamávi ad te, Dómine : Dómine, exáudi oratiónem meam. Allelúia. Du fond des abîmes je crie vers vous, ô Seigneur ; Seigneur, exaucez ma prière. Alléluia.
Graduale. Ps. 132, 1-2. Ecce, quam bonum et quam iucúndum, habitáre fratres in unum ! Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de vivre unis ensemble. V/. Sicut unguéntum in cápite, quod descéndit in barbam, barbam Aaron. V/. Comme le parfum répandu sur la tête d’Aaron, qui descendit sur sa barbe et sur son visage.
Dómine Iesu Christe, Rex glóriæ, libera ánimas ómnium fidelium defunctórum de pænis inférni et de profúndo lacu : libera eas de ore leónis, ne absórbeat eas tártarus, ne cadant in obscúrum : sed sígnifer sanctus Míchaël repræséntet eas in lucem sanctam : * Quam olim Abrahæ promisisti, et sémini eius. Seigneur Jésus-Christ, Roi de gloire, délivrez les âmes de tous les fidèles défunts des peines de l’enfer, et du lac profond ; délivrez-les de la gueule du lion ; que l’abîme ne les engloutisse pas, qu’elles ne tombent pas dans les ténèbres, mais que le porte-enseigne saint Michel les introduise dans la sainte lumière, * Qu’autrefois à Abraham vous avez promise et à sa postérité.
V/. Hóstias et preces tibi, Dómine, laudis offérimus : tu súscipe pro animábus illis, quarum hódie memóriam fácimus : fac eas, Dómine, de morte transíre ad vitam. * Quam olim Abrahæ promisísti et sémini eius. V/. Les hosties et les prières de louange, Seigneur, nous vous les offrons. Vous, recevez-les pour ces âmes, dont aujourd’hui nous faisons mémoire ; faites-les, Seigneur, passer de la mort à la vie. * Qu’autrefois à Abraham vous avez promise et à sa postérité.
Ant. ad Introitum. 4 Esdr. 2, 34 et 35 Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.
Ps. 64, 2-3 Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem : exaudi orationem meam, ad te omnis caro veniet. L’hymne de louange vous est due, ô Dieu, dans Sion, et on vous rendra des vœux dans Jérusalem : exaucez ma prière, toute chair viendra à Vous.
Allelúia, allelúia. V/. Solémnitas gloriósæ Vírginis Maríæ ex sémine Abrahæ, ortæ de tribu Iuda, clara ex stirpe David. Allelúia. Allelúia, allelúia. V/. Voici la Solennité de la glorieuse Vierge Marie de la race d’Abraham, née de la tribu de Juda, de la noble lignée de David. Alléluia.
Ant. ad Introitum. Ps. 85, 1 et 2-3. Inclína, Dómine, aurem tuam ad me, et exáudi me : salvum fac servum tuum, Deus meus, sperántem in te : miserére mihi, Dómine, quóniam ad te clamávi tota die. Inclinez votre oreille vers moi, Seigneur, et exaucez-moi. Sauvez, mon Dieu, votre serviteur qui espère en vous. Ayez pitié de moi, Seigneur, parce que j’ai crié vers vous tout le jour.
Ps. ibid., 4. Lætífica ánimam servi tui : quia ad te, Dómine, ánimam meam levávi. Réjouissez l’âme de votre serviteur, parce que j’ai élevé mon âme vers vous, Seigneur.
Hymne "Vexilla Regis" - St Venance Fortunat (530-609) Coro de Cámara Abadía (Félix Redondo)
L’Église chante traditionnellement cette hymne le Vendredi Saint, le Dimanche des Rameaux et de la Passion, et pour la Fête de l'Exaltation de la Sainte Croix au 14 septembre.
A l’origine, l’hymne avait 8 strophes. Au Xe siècle, les strophes 7 et 8 (voir ci-dessous) ont été remplacées par « O Crux ave » et « Te summa Deus Trinitas ». Sous le pontificat d’Urbain VIII, d'autres corrections ont encore été effectuées. Ci-dessous est reproduite la version actuelle, mais plusieurs variantes existent toujours.
1) Vexilla Regis prodeunt, fulget Crucis mysterium, Les étendards du Roi s’avancent, et la lumière de la Croix resplendit son mystère, Qua vita mortem pertulit et morte vitam reddidit. À laquelle la vie à souffert de la mort et la mort a rendu la vie.
2) Quo vulneratus insuper mucrone diro lanceæ Achevé par la funeste pointe d’une lance il laisse Ut nos lavaret crimine manavit unda et sanguine. Ruisseler l’eau et le sang afin de nous laver de notre crime.
3) Impleta sunt quae concinit David fideli carmine Voici qu’est accompli ce que chantait David dans les psaumes de sa foi, Dicens in nationibus regnavit a ligno Deus. Proclamant : « Sur les nations, c’est par le bois que règne Dieu. »
4) Arbor decora et fulgida ornata Regis purpura, Arbre splendide et éblouissant orné de la pourpre royale, Electa digno stipite tam sancta membra tangere. Tronc choisi qui fut jugé digne de toucher des membres si saints.
5) Beata, cuius brachiis saeculi pependit pretium : Arbre bienheureux dont les branches supportent pendu le salut de ce siècle : Statera facta corporis praedamque tulit tartari. En échange de ce corps l’Enfer a été dépouillé.
Pour les deux dernières strophes, les fidèles se mettent à genoux
6) O Crux ave, spes unica hoc Passionis tempore ! (le 14 septembre : in hac triumphi gloria !) Salut ô Croix, unique espérance dans les temps de ta Passion (dans la gloire de ton triomphe !) Auge piis justitiam reisque dona veniam. Offre-la grâce aux hommes pieux, et détruis les crimes des méchants.
7) Te summa Deus Trinitas collaudet omnis spiritus : C’est Toi, Trinité Suprême, source de notre salut, que loue tout esprit : Quos per Crucis mysterium salvas, rege per saecula. Amen. Par le mystère de la Croix tu nous sauves et tu nous guéris. Amen.
Strophes supprimées :
2) Confixa clavis viscera tendens manus, vestigia, redemptionis gratia hic immolata est hostia. 7) Fundis aroma cortice, vincis sapore nectare, iucunda fructu fertili plaudis triumpho nobili. 8) Salve, ara, salve, victima, de passionis gloria, qua vita mortem pertulit et morte vitam reddidit.
Ant. ad Offertorium. Prótege, Dómine, plebem tuam per signum sanctæ Crucis ab ómnibus insídiis inimicórum ómnium : ut tibi gratam exhibeámus servitútem, et acceptábile fiat sacrifícium nostrum, allelúia. Protégez, Seigneur, votre peuple par le signe de la sainte Croix, de tous ses ennemis, afin que notre dévotion vous soit agréable et que vous acceptiez notre sacrifice.
Allelúia, allelúia. V/. Assumpta est María in cælum : gaudet exércitus Angelórum. Allelúia. Allelúia, allelúia. V/. Marie a été élevée dans les Cieux : l’armée des Anges se réjouit. Alléluia.