En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le pape François a célébré la Messe de ce premier dimanche de l’Avent en la basilique Saint-Pierre avec les nouveaux cardinaux. Dans son homélie, il est revenu sur les deux mots-clés de cette période : la proximité et la vigilance, expliquant comment rester éveillé, en priant et en pratiquant la charité.
Compte rendu de Xavier Sartre à lire sur Vatican News.
Texte intégral de l'homélie du pape traduite en français sur le site du Vatican.
Ant. ad Introitum. Ps. 24, 1–3. Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.
Ps. ibid., 4 Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me. Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprenez-moi à le suivre.
Ad te Domine levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.
Ce dimanche 18 février, le Pape François présidera la Messe du premier dimanche de Carême depuis Ariccia, au début des exercices spirituels de la Curie romaine. Le vendredi 23 février, il célébrera la Messe de clôture de cette retraite de Carême.
« Qu'est-ce donc que cette fête à laquelle Notre Seigneur nous dit de monter et dont le temps est à tout instant ? La fête la plus élevée et la plus vraie, la fête suprême, est la fête de la vie éternelle, c'est-à-dire l'éternelle félicité où nous serons vraiment en face de Dieu. Cela, nous ne pouvons pas l'avoir ici-bas ; mais la fête que nous pouvons avoir, c'est un avant-goût de celle-là, une expérience de la présence de Dieu dans l'esprit par la jouissance intérieure que nous en donne un sentiment tout intime. Le temps qui est toujours nôtre, c'est celui de chercher Dieu et de poursuivre le sentiment de sa présence dans toutes nos œuvres, notre vie, notre vouloir et notre amour. C'est ainsi que nous devons nous élever au-dessus de nous-mêmes et de tout ce qui n'est pas Dieu, en voulant et n'aimant que lui seul, en toute pureté, et rien autre chose. Ce temps est de tous les instants.
[...] Dieu est toujours là présent, et même si nous ne le sentons pas il est cependant secrètement entré pour la fête. Où Dieu est, là il y a en vérité jour de fête ; il ne peut manquer, ni s'abstenir d'être là, où l'appelle une intention loyale et où l'on ne cherche que lui seul ; il doit de toute nécessité être là. Il y est peut-être de manière cachée, mais il y est. »
Jean Tauler (v.1300-1361), Extraits du Sermon XII, Les Éditions du Cerf, Sagesses Chrétiennes, Paris, 1991.
Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.
Ps. ibid., 4 Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me. Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre.
Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.
Ps. ibid., 4 Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me. Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprenez-moi à le suivre.
C’est l’Introït du premier dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.
Ant. ad Introitum. Ps. 24, 1–3. Ad te levávi ánimam meam : Deus meus, in te confíde, non erubéscam : neque irrídeant me inimíci mei : étenim univérsi, qui te exspéctant, non confundéntur. Vers vous l’élan de mon âme, ô mon Dieu ! En vous ma confiance : que je n’aie pas à en rougir et que mes ennemis ne puissent pas se moquer de moi car ceux qui comptent sur votre venue ne seront pas déçus.
Ps. ibid., 4 Vias tuas, Dómine, demónstra mihi : et sémitas tuas édoce me. Montrez-moi votre chemin, Seigneur, et apprennez-moi à le suivre.
Samedi 30 novembre à partir de 17h30, le Pape François a présidé, dans la basilique Saint-Pierre, l’office des Vêpres du premier dimanche de l’Avent, ce temps spirituel important qui ouvre l’Année liturgique. Il était entouré de milliers d'étudiants des universités romaines. Ce rendez-vous annuel est organisé par le Bureau pour la pastorale universitaire du Vicariat de Rome.
N'ayez pas peur de relever des défis
« Ne regardez pas la vie du balcon ! ». Dans son homélie, le Pape a demandé aux jeunes universitaires, forts du soutien de Dieu, de démontrer leur « force intérieure » et une « audace évangélique » pour aller de l’avant afin d’être les « protagonistes des événements contemporains ». « La nature humaine est fragile », mais Dieu est à vos côtés, leur a assuré le Pape, pour que vous alliez défendre « la vie, le développement », que vous luttiez « pour la dignité des personnes, contre la pauvreté ». « On ne peut pas vivre sans répondre aux défis ». Le Pape les a ainsi appelés à y faire face en « cultivant des projets ambitieux » qui dépassent l’ordinaire.
Ne vous laissez pas voler l’enthousiasme de la jeunesse
Dans un contexte « appesanti par la médiocrité et par l’ennui », le Pape leur a demandé de ne pas se faire « contaminer par la monotonie du quotidien », au contraire, il les a invités à ne pas se laisser « voler l’enthousiasme de la jeunesse ». « Ce serait une erreur de se faire emprisonner par une pensée faible et uniforme ». Le Pape rejette l’idée que la mondialisation suppose une uniformité. Il défend la multiplicité des éléments et appelle les jeunes à œuvrer au respect de l’unité dans la diversité.
La pluralité reflète la sagesse multiforme de Dieu
« Si vous ne vous laissez pas contaminer par l’opinion dominante, mais que vous restez fidèles aux principes chrétiens, éthiques et religieux, vous trouverez le courage d’aller à contre-courant » et « vous pourrez contribuer au salut des particularités et des caractéristiques propres, sans abaisser le niveau éthique ». Pour le Pape, la pluralité des pensées et des individus reflète la sagesse multiforme de Dieu quand elle s’attèle à la vérité avec honnêteté et rigueur intellectuelle, à la bonté, à la beauté afin, a-t-il dit, quelle puisse être un don bénéfique pour tous. Il faut donc vivre de manière cohérente avec l’Évangile.
Ne pas vivoter, mais vivre
Le Pape a conclu son homélie en citant le bienheureux Pier Giorgio Frassati « universitaire comme vous » : « Vivre sans la foi, sans un patrimoine à défendre, sans soutenir dans une lutte ininterrompue la vérité, ce n’est pas vivre, mais vivoter. Or, nous ne devons jamais vivoter, mais vivre » (lettre à I. Bonini, le 27 février 1925).
A cette occasion, l'icône « Marie, Trône de la Sagesse », conçue à la demande de Jean-Paul II, pour le Jubilé de l'an 2000, et dédiée au monde universitaire, a été remise au monde étudiant français par une délégation brésilienne.
Lumière pour l’homme aujourd’hui Qui viens depuis que sur la terre il est un pauvre qui t’espère, Atteins jusqu’à l’aveugle en moi : Touche mes yeux afin qu’ils voient De quel amour Tu me poursuis. Comment savoir d’où vient le jour Si je ne reconnais ma nuit ?
Parole de Dieu dans ma chair Qui dis le monde et son histoire Afin que l’homme puisse croire, Suscite une réponse en moi : Ouvre ma bouche à cette voix Qui retentit Dans le désert. Comment savoir quel mot tu dis Si je ne tiens mon cœur ouvert ?
Semence éternelle en mon corps Vivante en moi plus que moi-même Depuis le temps de mon baptême, Féconde mes terrains nouveaux : Germe dans l’ombre de mes os Car je ne suis Que cendre encore. Comment savoir quelle est ta vie, Si je n’accepte pas ma mort ?
Pour suivre sur internet la liturgie des heures : AELF.