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catechese - Page 6

  • Audience générale de ce mercredi 27 février 2019

    “Que ton Nom soit sanctifié”: cette première demande du “Notre Père” a été au cœur de la catéchèse du Pape en ce mercredi, jour d’audience générale. Parler à Dieu n’exige pas de se perdre en vaines paroles a notamment assuré le Pape ; le premier pas de la prière chrétienne consiste plutôt à s’en remettre au Seigneur et à sa Providence.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, la prière du "Notre Père" est composée de sept demandes, facilement divisibles en deux sous-groupes. Avec les trois premières, Jésus nous fait entrer dans ses désirs, tous tournés vers le Père, alors que, dans les quatre autres demandes, c’est lui qui entre en nous et se fait l’interprète de nos besoins. Là se trouve la matrice de toute prière chrétienne : la contemplation de Dieu et de son mystère, d’une part, et de l’autre, une sincère et courageuse demande de ce qui nous est nécessaire pour vivre, et vivre bien. Point n’est besoin de vaines paroles pour parler avec Dieu : le premier pas de la prière chrétienne est toujours de s’en remettre à Dieu, à sa providence, car il connaît notre cœur mieux que nous-mêmes. Ainsi, la confiance nous conduit à demander ce dont nous avons besoin, sans angoisse ni agitation. C’est pour cela que nous prions en disant, « que ton nom soit sanctifié ». En demandant avec Jésus, que Dieu le Père soit reconnu par tous et adoré pour ce qu’il est vraiment, nous prions aussi pour que la sainteté de Dieu soit manifestée par notre vie et dans le monde. Car la sainteté de Dieu est une force en expansion ; elle s’élargit en cercles concentriques. Voilà pourquoi la prière chasse toute peur. Une chose est sûre : l’Esprit travaille en secret pour la rédemption du monde et les jours du mal sont comptés ! »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus du Canada, de Suisse et de France. Je salue les groupes de plusieurs diocèses et de paroisses françaises, en particulier ceux du diocèse de Belley-Ars et de Brazzaville avec Mgr Roland, du diocèse de Poitiers avec Mgr Wintzer, de la paroisse de Porto-Vecchio ; en outre, je salue tous les jeunes présents, en particulier ceux du diocèse de Créteil avec Mgr Santier. Demandons à l’Esprit Saint de nous aider à manifester par toute notre vie la sainteté de Dieu et à rendre son nom présent dans le monde. Que notre prière nous permette ainsi de grandir dans la confiance en Dieu, en sa providence. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 20 février 2019

    Le Pape a poursuivi sa catéchèse sur le Notre Père, ce mercredi 20 février, à partir d’extraits du Livre d’Isaïe (49, 14-16), insistant sur l’imperfection de l’amour terrestre, comparé à celui prodigué par Dieu.

    Compte rendu de l'Audience à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    Frères et sœurs, comme toute prière chrétienne, le Notre Père nous introduit dans le mystère de la paternité de Dieu. Lorsque nous parlons de Dieu comme Père, nous pensons à l’image de nos parents, surtout s’ils ont été bons et nous on fait du bien. Mais nous devons aller au-delà : Dieu est un Père qui est aux cieux. Il est l’amour total, alors qu’en cette vie, nous ne goûtons l’amour que de manière imparfaite et transitoire : il n’est souvent qu’une promesse qui a du mal à tenir, une quête qui bien vite se dessèche et s’évanouit. Mais il existe un autre amour : celui du Père qui est aux cieux. Personne ne doit douter d’être destinataire de cet amour. Même si notre père et notre mère ne nous ont pas aimés ici-bas, il y a au ciel un Père qui nous aime comme personne ne pourra jamais le faire sur la terre. Ne craignons donc pas : à personne n’est refusée l’expérience fondamentale de la foi chrétienne, celle de se savoir enfant aimé de Dieu. Rien ne peut éteindre cet amour passionné qu’il a pour chacun de nous.

    Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les jeunes venus de France et les pèlerins venus de Suisse et de Monaco. Je vous invite, à l’occasion de votre pèlerinage à Rome, à refaire l’expérience de cet immense amour paternel que Dieu a pour nous afin de le faire découvrir aux autres. Que Dieu vous bénisse !

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 13 février 2019

    Dans le cadre de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue en Salle Paul VI, le Pape François a repris ce matin le cycle de ses catéchèses sur le Notre Père, en expliquant qu’il faut prendre exemple sur Jésus, qui invite à prier dans le secret du cœur, sans chercher à se faire remarquer par les autres.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, nous continuons d’apprendre à prier comme Jésus nous l’a enseigné. A la racine, il y a un dialogue silencieux, un échange de regard entre deux personnes qui s’aiment : l’homme et Dieu. La prière nous place en vérité devant Dieu : elle fuit le mensonge. Dans le secret de sa conscience, le chrétien ne s’éloigne pas du monde, mais il porte dans son cœur les personnes et les situations. Dans son enseignement, Jésus souligne que la prière est un dialogue avec Dieu qui passe du « Tu » au « nous ». En effet, dans la prière chrétienne, personne ne demande pour lui-même : c’est la prière d’une communauté de frères et de sœurs. Cela m’empêche de rester tranquille tout seul et m’invite à me sentir responsable des autres. A la suite de Jésus qui a éprouvé une grande compassion devant les misères du monde, « éprouver de la compassion » est une attitude-clé de l’Evangile. Ainsi, le bon samaritain s’approche de l’homme blessé, contrairement à ceux qui ont le cœur dur. Quand je prie, est-ce que je m’ouvre au cri de tant de personnes proches ou éloignées ? Jésus nous demande de prier pour ceux qui apparemment ne cherchent pas Dieu, car Dieu les cherche plus que tous les autres, lui qui est toujours bon avec tous. »

    « Je salue les pèlerins venus de France et de Belgique, en particulier les séminaristes de Lorraine avec leur évêque, Monseigneur Jean-Christophe Lagleize, et tous les jeunes présents. Je vous invite à prendre chaque jour un moment pour prier afin d’ouvrir votre cœur à Dieu et aux autres. Que Jésus soit votre guide sur le chemin de la prière ! Bon pèlerinage à tous. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 6 février 2019

    Lors de l’audience générale du mercredi 6 février, tenue en Salle Paul VI, le Pape est revenu sur son voyage aux Émirats arabes unis, qui s’est achevé hier. « Un voyage bref mais très important qui a écrit une nouvelle page dans l’histoire du dialogue entre le christianisme et l’islam, et dans l’engagement de promouvoir la paix dans le monde sur la base de la fraternité humaine », a expliqué le Pape François.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le voyage accompli ces jours derniers aux Émirats Arabes Unis a constitué un pas en avant important dans le dialogue interreligieux et l’engagement à promouvoir la paix dans le monde sur la base de la fraternité humaine. Et, en pensant à saint François d’Assise, c’est l’Évangile dans le cœur que j’ai prié le Père pour tous ses enfants, en particulier pour les pauvres, pour les victimes des injustices et des guerres, afin que le dialogue entre le Christianisme et l’Islam soit un facteur décisif pour la paix dans le monde. Les Émirats Arabes Unis sont devenus une "oasis" multiethnique et multi-religieuse et donc, un lieu adapté pour promouvoir la culture de la rencontre. Ainsi, en plus des différents discours prononcés dans le cadre de la rencontre interreligieuse, le Document sur la Fraternité humaine, signé par le Grand Imam d’al-Ahzar et moi-même, réaffirme la vocation commune de tous les hommes et de toutes les femmes à être frères, condamne toutes les formes de violence, en particulier celles invoquant des motifs religieux, et nous engage à défendre dans le monde les valeurs authentiques et la paix. A notre époque où les religions sont souvent considérées comme une source de conflits, nous avons voulu donner un nouveau signe, clair et décisif, qu’il est au contraire possible de se rencontrer, de se respecter et de dialoguer. Et, hier matin, avec des membres de la communauté catholique présente dans ce pays, au cours de la messe, nous avons prié pour la paix et la justice, en particulier au Moyen-Orient et au Yémen. Ainsi ce voyage fait partie des "surprises" de Dieu. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les séminaristes et les professeurs du Séminaire de Nantes, ainsi que les jeunes de Marseille et de Paris. Demandons à l’Esprit Saint de nous aider à promouvoir une véritable culture de la rencontre, et, en tant qu’enfants de Dieu, à faire grandir la fraternité entre les hommes, grâce au respect, au dialogue et à la prière. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 30 janvier 2019

    Audience générale ce mercredi au Vatican. De retour d’Amérique centrale, le Pape François a souhaité, avec les fidèles présents en Salle Paul VI, rendre grâce pour son voyage au Panama à l’occasion des 34e Journées mondiales de la Jeunesse qui se sont achevées dimanche. Ces JMJ ont été « un don du Seigneur à l’Église et au peuple de ce pays ». Lors de cette audience, le Pape est revenu sur les temps forts de l’événement.

    Compte rendu de Marie Duhamel à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, je souhaite rendre grâce avec vous pour le voyage que je viens de faire à Panama à l’occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse, qui ont été un don du Seigneur à l’Église et au peuple de ce pays. Avant que n’arrivent à Panama des jeunes du monde entier d’autres appartenant aux peuples indigènes ou d’origine africaine s’étaient déjà réunis, manifestant la diversité de l’Église en Amérique centrale. Le thème de ces journées était la réponse que la Vierge Marie fit à l’Ange : « Qu’il me soit fait selon ta parole ». De fait, tant que se lèveront de nouvelle générations capables de répondre à Dieu : me voici, le monde aura un avenir. En Amérique centrale, beaucoup de jeunes vivent dans des conditions difficiles, victimes de toutes sortes de servitudes et de pauvretés. A cet égard, le Chemin de croix et la liturgie pénitentielle, célébrée dans une maison de rééducation pour mineurs, ont été significatifs. Pendant la veillée, j’ai voulu proposer aux jeunes la Vierge Marie comme celle qui, dans sa petitesse, a le plus influencé l’histoire du monde. Et lors de la Messe, le Christ ressuscité les a de nouveau invités à vivre aujourd’hui l’Évangile car ils sont l’aujourd’hui de l’Église et du monde. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les prêtres du diocèse de Versailles, accompagnés de leur Évêque Monseigneur Aumonier. Je vous invite, chers frères prêtres, à la suite de ces journées Mondiales de la Jeunesse, à toujours sentir avec l’Église, dans la proximité des jeunes, des pauvres et de tout le peuple fidèle, afin de puiser dans l’Esprit Saint, une fécondité toujours nouvelle. Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 16 janvier 2019

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi sa catéchèse sur la prière du “Notre Père” lors de l’audience générale tenue dans la salle Paul VI au Vatican.

    Compte rendu d'Olivier Bonnel à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, après avoir connu Jésus et écouté sa prédication, le chrétien ne considère plus Dieu comme un tyran à craindre, il n’a plus peur mais il entend faire germer en son cœur la confiance en lui : il peut parler avec le Créateur en l’appelant « Père ». L’expression est tellement importante pour les chrétiens que souvent on l’a conservée intacte dans sa forme d’origine « Abba ». Dans la première parole du Notre Père nous trouvons la nouveauté radicale de la prière chrétienne. Dire « Abba » c’est bien plus intime et émouvant que d’appeler simplement Dieu « Père ». C’est l’appeler « papa », à l’image d’un petit enfant complètement enveloppé par le baiser d’un père qui éprouve une infinie tendresse pour lui. Le Notre Père prend tout son sens si nous apprenons à le prier après avoir lu la parabole du père miséricordieux qui accueille son enfant prodigue en lui faisant comprendre combien il lui a manqué. Dans cette expression Abba, il y a une force qui attire tout le reste de la prière. Dieu te cherche même si tu ne le cherches pas. Dieu t’aime même si tu l’as oublié. Dieu est comme une mère qui ne cesse jamais d’aimer sa créature. Pour un chrétien, prier c’est simplement dire « Abba ». »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, en particulier les jeunes de Bordeaux et de Lyon. A la veille de l’ouverture de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, je vous invite à nous tourner ensemble vers notre Père commun, en lui disant nous aussi Abba ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 9 janvier 2019

    « Le Père n’oublie jamais aucun de ses enfants qui souffrent ». Ce mercredi, lors de l’audience générale en salle Paul VI, le Pape a poursuivi sa catéchèse sur le Notre Père. Il est revenu sur la figure du Christ priant, telle qu’elle est présentée par l’Évangile de Luc.

    Compte rendu de Marie Duhamel sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, la catéchèse de ce jour se réfère à l’Évangile de saint Luc qui présente Jésus essentiellement comme un priant. Chaque pas de sa vie est comme porté par le souffle de l’Esprit qui le guide dans toutes ses actions. Et la prière de Jésus semble même atténuer, à l’heure de sa passion, les émotions les plus violentes et les désirs de vengeance. Elle réconcilie l’homme avec son ennemi le plus implacable : la mort. C’est ce climat qui a conduit l’un des disciples à demander à Jésus de leur apprendre à prier. Dans son enseignement, grâce notamment à la parabole de l’ami importun, Jésus fait comprendre qu’aucune prière ne restera lettre morte, que Dieu répond toujours, parce qu’il est Père et qu’il n’oublie aucun de ses enfants qui souffrent. Même si nous avons souvent demandé sans obtenir, Jésus nous recommande d’insister, car la prière transforme toujours la réalité : si les choses ne changent pas autour de nous, nous, au moins, nous changeons. Et il a promis le don de l’Esprit Saint à celui qui prie. Aussi n’y-a-t-il rien de plus sûr : le désir de bonheur que nous portons tous dans le cœur, un jour s’accomplira. Et la prière est, dès à présent, la victoire sur la solitude et sur le désespoir. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les séminaristes et leurs formateurs de l’Archidiocèse de Paris et du diocèse aux Armées, accompagnés de Mgr Aupetit, Archevêque de Paris, et de ses Auxiliaires, et de Mgr de Romanet, Évêque aux Armées. Je salue aussi le groupe des Apprentis d’Auteuil. Que l’Esprit Saint nous aide à être insistants dans la prière et à ne jamais nous donner comme perdants. Nous pouvons être sûrs que Dieu répondra à notre prière, parce qu’il est notre Père et qu’il nous attend avec les bras grands ouverts. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 2 janvier 2019

    Pour sa première audience générale de l’année 2019, le Pape François a repris ce matin son cycle de catéchèses sur le Notre Père en évoquant le contexte de l’enseignement de cette prière par Jésus, lors du Discours sur la Montagne, qui correspond également au lieu d’évocation des Béatitudes. Un contexte qui donne donc une indication sur l’état d’esprit à cultiver lorsque l’on veut s’adresser à Dieu.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous poursuivons notre catéchèse sur le Notre-Père. Cette prière se situe, dans l’Evangile de Matthieu, au centre du discours sur la montagne, un discours qui concentre les aspects les plus importants de l’enseignement de Jésus et qui commence par les Béatitudes. La Loi n’est pas abolie mais doit être réinterprétée dans son sens originaire : nous sommes appelés à être des Fils du Père qui est aux cieux. Le chrétien sait qu’il est un pécheur, mais il se tient devant Dieu qui demande à ses enfants de l’invoquer sous le nom de Père, de se laisser renouveler par sa puissance et de refléter dans le monde un rayon de sa bonté. La prière chrétienne n’est pas celle de l’hypocrite qui cherche à se faire voir des hommes. Elle n’a pour seul témoin que sa propre conscience où se noue un dialogue continuel avec le Père. Elle n’est pas non plus la prière du païen qui cherche à capter la bienveillance de la divinité par un flot de louanges ou de sacrifices. Il suffit de se mettre sous son regard, et le Père sait ce dont nous avons besoin, avant même qu’on le lui demande. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française et souhaite à chacun de vous et à vos proches une bonne année. Je forme le vœu que, sous la conduite de la Mère de Dieu que nous avons fêtée hier, chacun puisse grandir dans l’intimité avec le Père et dans l’amour et le service du prochain.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 19 décembre 2018

    Vidéo KTO mise en ligne dès que disponible

    « Noël est la victoire de l’humilité sur l’arrogance, de la simplicité sur l’abondance, du silence sur le vacarme, de la prière sur ‘mon temps’, de Dieu sur mon ego ». Ce mercredi lors de l’audience générale, le Pape a interrompu son cycle de catéchèses sur le Notre Père, pour évoquer le sens de la fête de la Nativité afin de mieux s’y préparer. Il s’agit d’ouvrir son cœur aux surprises de Dieu et non de céder au « vacarme du consumérisme ».

    Compte rendu de Marie Duhamel à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, A six jours de Noël, les décorations et les lumières rappellent partout que ce sera la fête. Mais quel Noël voudrait Dieu, quels cadeaux et quelles surprises ? En regardant le premier Noël de l’histoire, nous découvrons les goûts de Dieu. Qu’il s’agisse de Marie ou de Joseph, Noël a apporté dans leur vie des changements inattendus. Mais c’est dans la nuit de Noël que survient la plus grande des surprises : le Très-Haut est un petit bébé et la Parole de Dieu est un enfant, "incapable de parler", accueilli par de simples bergers et non pas par les autorités de l’époque ! Ainsi, Noël est la célébration de l’inédit de Dieu, ou mieux encore, d’un Dieu inédit qui renverse nos logiques et nos attentes. Et vivre Noël, c’est se laisser bousculer par ses surprenantes nouveautés. C’est accueillir la revanche de l’humilité sur l’arrogance, de la simplicité sur l’abondance, du silence sur le vacarme, de la prière sur mon temps, de Dieu sur mon ego! Malheureusement, on peut se tromper de fête et préférer à la nouveauté du Ciel la routine de la terre ! S’il vous plaît, ne faisons pas de Noël une fête mondaine et ne mettons pas de côté le Roi de la fête : ne nous laissons pas entraîner sur la voie des futilités, mais soyons des veilleurs en priant ! Comme Joseph, donnons de l’espace au silence ; comme Marie, ayons confiance en Dieu et disons-lui : "Me voici" ; comme Jésus, faisons-nous proches de celui qui est seul, du pauvre, pour trouver, à la suite des bergers, la lumière dans la pauvre grotte de Bethléem ! »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les jeunes de Draguignan. Je souhaite à tous un bon Noël, riche des surprises de Jésus ! Avec l’aide de Marie et de Joseph, Puissions-nous les accueillir, et ainsi faire nôtres les goûts de Dieu et nous laisser surprendre par eux. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 12 décembre 2018

    Dans le cadre de l’audience générale de ce matin, tenue en Salle Paul VI, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur le Notre Père, en centrant sa méditation sur le thème : “Une prière qui demande avec confiance”.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous poursuivons notre catéchèse sur le Notre Père commencée la semaine dernière. Jésus met sur les lèvres de ses disciples une prière audacieuse. Les invitant à s’adresser à Dieu sous le nom de « Père », il leur dit de s’approcher de lui avec confiance, faisant tomber les barrières de la peur. En nous invitant à demander le pain quotidien, Jésus nous enseigne que la prière s’enracine dans la vie concrète de l’homme : ses besoins, ses combats, ses souffrances, sa recherche de bonheur. Il ne veut pas refreiner nos demandes mais veut que toute souffrance toute inquiétude se tourne vers le ciel. La prière de demande non seulement précède le salut mais le contient déjà, car elle libère du désespoir éprouvé par celui qui ne croit pas à une sortie de situations insupportables. Cette prière de demande n’est donc pas une forme affaiblie de la foi, elle n’est pas moins authentique que la pure louange, elle aussi cependant nécessaire. Dieu est un Père : dans son immense compassion pour nous, il veut que nous lui parlions sans crainte de tout ce qui fait notre vie. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de Quimper. Alors que nous nous préparons à fêter la venue du Seigneur parmi nous, ne craignons pas, frères et sœurs, de nous adresser à Dieu avec confiance dans toutes les circonstances de notre vie quotidienne. Nous sommes ses enfants, et il nous a promis d’être avec nous, tous les jours jusqu’à la fin de notre vie. Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 5 décembre 2018

    Nouveau cycle de catéchèse initié par le Pape lors de l’audience générale de ce mercredi: le Souverain Pontife aborde cette fois la prière de Jésus, le “Notre Père”, s’attardant plus particulièrement sur la demande des disciples à Jésus, « Seigneur, apprends-nous à prier ».

    Compte rendu sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous commençons aujourd’hui un cycle de catéchèses sur la prière du "Notre Père". Dans les évangiles nous trouvons des descriptions très vivantes de Jésus comme homme de prière. Malgré l’urgence de la mission et les attentes de tant de personnes qui le réclament et le cherchent, Jésus éprouve la nécessité de se mettre à l’écart dans la solitude pour prier. C’est ce que souligne l’évangéliste Saint Marc avec l’épisode de la journée inaugurale de son ministère public à Capharnaüm. Jésus est le Dieu qui se fait proche, le Dieu qui libère mais il ne se laisse pas prendre en otage par ceux qui en ont fait leur leader ! Dans ce récit, la prière de Jésus, son intimité avec le Père semble être ce qui commande tout. Voilà le point essentiel : Jésus priait avec intensité, en partageant la liturgie de son peuple, mais en recherchant aussi des lieux coupés du tourbillon du monde, pour descendre au secret de son âme. Et, cela n’a pas échappé aux yeux des disciples qui ont exprimé cette demande simple et directe à Jésus : « Seigneur, apprends-nous à prier ! ». De fait, Jésus est venu pour nous introduire dans cette relation d’intimité avec son Père. Ainsi, s’il devient un maître de prière pour ses disciples, c’est assurément ce qu’il veut être pour nous tous. Car, la prière reste l’un des mystères les plus denses de l’univers, et même si nous prions depuis de nombreuses années, nous devons toujours apprendre à prier. Aussi, comme les disciples, adressons humblement cette demande à Jésus. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les jeunes du collège de Vertou. En ce temps de l’Avent, demandons à l’Esprit Saint de nous aider à répéter l’invocation des disciples : « Maître, apprends-nous à prier ». Et, soyons sûrs qu’il ne laissera pas tomber dans le vide notre demande. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 28 novembre 2018

    Ce mercredi 28 novembre, le Pape a achevé son cycle de catéchèses sur les dix commandements, invitant à reprendre le chemin parcouru lors des dernières audiences générales. Il s’appuie sur le « thème clé » qu’est le désir. S’il existe des désirs mauvais qui ruinent l’homme, dit le Pape, l’Esprit Saint dépose dans nos cœurs ses saints désirs qui sont les prémisses de la vie nouvelle.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, pour terminer les catéchèses sur les dix commandements, nous pouvons reprendre aujourd’hui le chemin que nous avons parcouru. La gratitude envers Dieu est au fondement de notre obéissance. Celle-ci nous libère des idolâtries qui enchaînent. Nous avons besoin, pour vivre cette libération, d’un cœur nouveau, habité de l’Esprit Saint qui y sème ses propres désirs. Les dix commandements, portés à leur accomplissement par le Christ, sont l’expression de cette vie nouvelle. En contemplant le Christ, nous voyons la beauté, le bien, la vérité, et l’Esprit suscite en nous le désir d’y adhérer. La loi n’est plus une suite de prescriptions et d’interdits, mais elle est la vie même du Christ qui nous cherche, nous aime et nous pardonne. Dans le Christ, et seulement en lui, le Décalogue cesse d’être une condamnation, mais devient la vérité authentique de la vie humaine : désir d’amour, de joie, de paix, de douceur, de maîtrise de soi. « Dieu a soif que nous ayons soif de lui », et lorsque l’homme à le désir de vivre comme le Christ, les portes du salut s’ouvrent devant lui. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le groupe des personnes malades et handicapées venues de Lyon. Frères et sœurs, laissons le Saint Esprit faire germer en nous le saint désir d’une vie nouvelle, qui est le désir même de Dieu de nous aimer et d’être aimés de lui. Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 21 novembre 2018

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi place Saint-Pierre son cycle de catéchèses sur les dix commandements. Il a abordé le dernier : « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain ». C’est « l’achèvement du voyage à travers le Décalogue ».

    Compte rendu de Xavier Sartre à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nos rencontres sur le Décalogue nous conduisent aujourd’hui au dernier commandement : tu ne convoiteras rien de ce qui appartient à ton prochain. Cette dernière parole met en évidence le fait que toutes les transgressions naissent d’une racine intérieure commune : les désirs mauvais. Tout le parcours fait par le Décalogue n’aurait aucune utilité s’il n’arrivait pas à toucher le cœur de l’homme. C’est là le point d’arrivée. Si le cœur n’est pas libéré, le reste sert à peu de chose. Les préceptes de Dieu peuvent se réduire à n’être qu’une belle façade d’une vie qui demeure une existence d’esclave et non de fils. Souvent, derrière le masque pharisaïque du correct se cache quelque chose de mauvais et de non résolu. Les commandements nous montrent notre pauvreté, afin de nous conduire à une sainte humiliation. L’homme en a besoin, car ainsi il découvre qu’il ne peut se libérer seul, sans le don de l’Esprit Saint. Nos efforts porteront du fruit si nous nous ouvrons à la relation avec Dieu, dans la vérité et la liberté. Le but de la Loi est de conduire l’homme à sa vérité, c’est-à-dire à sa pauvreté qui devient ouverture authentique et personnelle à la miséricorde de Dieu qui nous transforme et nous renouvelle. Les dernières paroles du Décalogue nous invitent donc à nous reconnaître mendiants. Elles nous aident à nous mettre devant le désordre de notre cœur, pour cesser de vivre égoïstement et devenir pauvres en esprit, authentiques devant le Père, nous laissant racheter par le Fils et instruire par l’Esprit. »

    « Je salue cordialement les pèlerins venus de France et d’autres pays francophones, en particulier la chorale Hosanna, de Paris. Chers amis, aujourd’hui nous célébrons la fête de la Présentation de la Vierge Marie. N’ayez pas peur de vous confier à elle pour qu’elle vous conduise vers son Fils Jésus. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 7 novembre 2018

    Dans le cadre de l’audience générale de ce mercredi matin, le Pape François a poursuivi sa série d’enseignements sur les Dix commandements en s’arrêtant cette fois sur cette phrase : « Tu ne voleras point ».

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le septième commandement, tu ne voleras pas, peut être compris d’une manière plus large que la seule interdiction de s’approprier le bien d’autrui. La doctrine sociale de l’Eglise parle de destination universelle des biens. En effet, la Providence divine a disposé que des différences de condition existent dans le monde, et que les uns puissent subvenir aux besoins des autres. Or, beaucoup vivent aujourd’hui dans une indigence scandaleuse. Ce ne sont pas les biens qui manquent mais une libre et prévoyante action qui assure leur production adéquate, et leur distribution équitable. L’homme devrait considérer que les choses qu’il possède légitimement peuvent aussi profiter à d’autres, et que la propriété d’un bien fait de celui qui le possède un administrateur de la Providence. Si je ne parviens pas à donner quelque chose, c’est parce que celle-ci me possède et que j’en suis esclave. La possession des biens est donc une occasion de grandir dans la charité et dans la liberté. Le Christ est notre modèle lui qui ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu, mais qui s’est anéanti lui-même, pour nous enrichir de sa pauvreté. Riches, nous le sommes désormais, non pas de biens, mais en amour. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Collège Fénelon-Sainte Marie de Paris. Notre vie n’est pas faite pour posséder mais pour aimer. Efforçons-nous, frères et sœurs, de faire du bien, autant que possible, avec les biens que nous possédons. Notre vie sera bonne et nos biens deviendront un don pour tous. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 31 octobre 2018

    Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi sa réflexion sur le sixième commandement, « Tu ne commettras pas d’adultère », en mettant en évidence le fait que « l’amour fidèle du Christ est la lumière pour vivre la beauté de l’affectivité humaine ».

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais compléter la catéchèse sur la sixième parole du Décalogue : « Tu ne commettras pas d’adultère », en soulignant que l’amour fidèle du Christ est la lumière pour vivre la beauté de l’affectivité humaine. Ce commandement de la fidélité est un appel de Dieu adressé à tout homme et à toute femme. Devenir hommes et femmes adultes veut dire arriver à vivre l’attitude sponsale et parentale qui se manifeste dans les diverses situations de la vie. C’est une attitude globale de la personne qui sait assumer la réalité et entrer dans une relation profonde avec les autres, en en prenant soin. La personne qui n’est pas fidèle est immature car elle garde sa vie pour elle-même et interprète les situations sur la base de son propre bien-être. Pour se marier, il ne suffit pas de célébrer le mariage. Il faut faire un chemin qui va du moi au nous. Nous décentrer de nous-mêmes, fait que chacun de nos actes est sponsal. En ce sens, toute vocation chrétienne est sponsale parce qu’elle est le fruit du lien d’amour avec le Christ qui nous régénère. Le sacerdoce l’est parce qu’il est appel à servir la communauté avec toute l’affection, le soin concret et la sagesse que donne le Seigneur. De même, la virginité consacrée dans le Christ se vit avec fidélité et joie, comme relation sponsale et féconde de maternité et de paternité. Le corps humain est le lieu de notre appel à l’amour, et dans l’amour authentique il n’y a pas de place pour la luxure et sa superficialité. Les hommes et les femmes méritent mieux ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, venus de France, de Suisse, en particulier les diocésains d’Evry, avec l’évêque, Mgr Michel Pansard, la Communauté de l’Arche de Montpellier ainsi que les jeunes de Metz, du Mans et de Lille. Chers amis, à la veille de la fête de la Toussaint, je vous invite à laisser grandir en vous le désir de marcher sur les chemins de la sainteté, pour la plus grande gloire de Dieu. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 24 octobre 2018

    Poursuite du cycle de catéchèses sur les dix commandements, lors de l’audience générale ce matin, place Saint-Pierre. Le Pape est revenu aujourd’hui sur l’adultère qui fait référence à la fidélité : « aucun rapport humain n’est authentique sans fidélité et loyauté ».

    Compte rendu de Xavier Sartre à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le 6ème Commandement, « tu ne commettras pas d’adultère », est un appel direct à la fidélité, sans laquelle aucun rapport humain n’est authentique. De fait, l’amour se manifeste vraiment au-delà du seuil de l’intérêt personnel, quand on donne tout sans réserves, comme le Christ nous l’a révélé. L’être humain a besoin d’être aimé sans conditions, sans quoi il risque de se résigner à la médiocrité de relations immatures qui, dans le meilleur des cas, ne sont qu’un reflet de l’amour. C’est pourquoi l’appel à la vie conjugale demande un discernement approfondi sur la qualité de la relation et un temps de fiançailles pour la vérifier. Car les fiancés ne peuvent pas se promettre fidélité, seulement sur la base de la bonne volonté ou de l’espoir que "tout fonctionne" : ils ont besoin de prendre appui sur le socle de l’amour fidèle de Dieu. La fidélité est donc une manière d’être, un style de vie qui requiert que la fidélité de Dieu puisse entrer dans notre existence, pour que nous soyons des hommes et des femmes fidèles et fiables en toutes circonstances. Ainsi le 6ème Commandement nous appelle à tourner notre regard vers le Christ qui, par sa fidélité, peut nous donner un cœur fidèle. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier des pèlerins de Rennes, Coutances et Bayeux-Lisieux, avec leurs évêques Mgr d’Ornellas, Mgr Le Boulc’h et Mgr Boulanger ; tous les jeunes présents, les membres de l’Aumônerie catholique Tamoule Indienne de France, du groupe Bayard Presse, du Mouvement Sève, ainsi que des pèlerins de Suisse et du Québec. En Jésus-Christ, et en lui seulement, se trouve l’amour sans réserves, le don total sans parenthèses, la persévérance de l’accueil jusqu’au bout. Que de la communion avec Lui, avec le Père et le Saint Esprit, puisse grandir la communion entre nous et le savoir-vivre dans la fidélité toujours ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 17 octobre 2018

    Dans le cadre de l’audience générale de ce mercredi 17 octobre, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi sa série de catéchèses sur les Dix commandements, en revenant une nouvelle fois sur cette parole clé : « Tu ne tueras point ».

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, comme nous l’avons déjà souligné, le 5ème Commandement, « tu ne tueras pas », révèle qu’aux yeux de Dieu la vie humaine est précieuse, sacrée, inviolable. Dans l’Évangile, Jésus élargit le champ de cette parole, en précisant que la colère contre un frère, l’insulte et le mépris peuvent tuer. De fait, pour détruire l’homme, il suffit de l’ignorer : l’indifférence tue. Et chaque fois que nous n’aimons pas, au fond nous méprisons la vie. Et pourtant, à l’inverse de l’attitude de Caïn, nous avons à nous comporter comme les gardiens les uns des autres. Car nous avons tous besoin de cet amour que le Christ nous a manifesté, à savoir la miséricorde. Ainsi, si tuer signifie détruire, supprimer, éliminer quelqu’un, ne pas tuer veut dire prendre soin, valoriser, intégrer et pardonner. Donc, il ne suffit pas de dire : "je vais bien parce que je ne fais rien de mal" ; il faut faire le bien, ce bien préparé pour chacun de nous et qui nous permet de devenir ce que nous sommes vraiment. Alors accueillons le Commandement « tu ne tueras pas » comme un appel à l’amour et à la miséricorde, un appel à vivre à la suite de Jésus qui a donné sa vie pour nous et qui est ressuscité pour nous. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier des pèlerins de Chambéry et de Nancy, avec leurs évêques Mgr Ballot et Mgr Papin, tous les jeunes présents, ceux de Versailles, de Paris, de Fougères, de Bucquoy, de Rouen et d’Évreux, ainsi que des pèlerins de Namur. Puissions-nous accueillir en Jésus, dans son amour plus fort que la mort, et par le don de l’Esprit du Père, le commandement « tu ne tueras pas ». C’est l’appel le plus important et le plus essentiel de nos vies : l’appel à l’amour ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 10 octobre 2018

    L’Audience générale de ce mercredi 10 octobre a permis au Pape François de poursuivre sa catéchèse sur le Décalogue. Avec le cinquième commandement, « Tu ne tueras pas », il a réaffirmé le caractère sacré de toute vie humaine.

    Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape François traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, la catéchèse d’aujourd’hui est consacrée à la cinquième parole du Décalogue : « Tu ne tueras pas ». Ce commandement, dans sa formulation concise et catégorique, se dresse comme une muraille pour défendre la valeur fondamentale dans les relations humaines : la valeur de la vie. On pourrait dire que tout le mal réalisé dans le monde se résume dans le mépris pour la vie. La vie est agressée de multiples manières. La violence et le refus de la vie naissent de la peur, alors que l’accueil de l’autre est un défi à l’individualisme. La vie vulnérable nous indique le chemin pour nous sauver d’une existence repliée sur elle-même et découvrir la joie de l’amour. Ce qui conduit l’homme à refuser la vie, ce sont les idoles de ce monde : l’argent, le pouvoir, le succès. Ce sont de faux paramètres pour apprécier la vie. L’unique mesure authentique de la vie est l’amour. Le sens positif de la parole ‘Tu ne tueras pas’ c’est que Dieu aime la vie. Le secret de la vie nous est dévoilé dans le fait que le Fils de Dieu s’est fait homme jusqu’à assumer, sur la croix, le refus, la faiblesse, la pauvreté et la souffrance. Cela vaut la peine d’accueillir toute vie parce que tout homme vaut le sang du Christ lui-même. On ne peut mépriser ce que Dieu a tant aimé. Que personne ne mesure la vie selon les tromperies de ce monde, mais que chacun s’accueille lui-même et les autres au nom du Père qui nous a créés. »

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, venus de France, de Suisse et de l’Île Maurice, en particulier les diocésains de Vannes et de Saint-Brieuc. Chers amis, ne méprisez jamais votre existence, vous êtes une œuvre de Dieu ! Témoignez autour de vous de la valeur infinie de toute vie humaine ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 19 septembre 2018

    Poursuivant sa série de catéchèses sur les Dix commandements dans le cadre de l’audience générale du mercredi matin, le Pape François s’est arrêté ce matin sur cette phrase : « Honore ton père et ta mère ». L’occasion pour le Pape de délivrer une méditation sur la guérison des blessures de l’enfance.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous arrivons aujourd’hui au commandement qui concerne l’honneur dû aux parents. Honorer son père et sa mère implique de reconnaître leur importance par des actes concrets qui expriment le dévouement, l’affection et l’attention. Bien plus encore, l’honneur dû aux parents conduit à une vie longue et heureuse. Ainsi, selon cette sagesse plurimillénaire, l’empreinte de l’enfance marque toute la vie. Mais le quatrième commandement dit encore plus : il parle d’un acte des enfants, indépendant des mérites des parents. C’est une parole libératrice : bien que toutes les enfances ne soient pas sereines, tous les enfants peuvent être heureux, parce que la réalisation d’une vie pleine et heureuse dépend de la juste reconnaissance envers ceux qui les ont mis au monde. A l’exemple de nombreux saints, l’homme, quelle qu’ait pu être son histoire, reçoit de ce commandement l’orientation qui conduit au Christ en qui se manifeste le Père véritable. Tout se renverse, tout devient constructif quand nous découvrons que la véritable énigme de notre vie n’est pas "Pourquoi ?" mais "Pour qui ?" Dieu nous a-t-il façonné à travers notre histoire ?" ! Alors, il est possible d’honorer nos parents avec la liberté des enfants de Dieu et l’accueil miséricordieux de leurs limites ! »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier les membres de l’Amicale des Maires du Pays Fertois, ainsi que des pèlerins de Tahiti, Luçon, Toulouse et le Puy en Velay. Puissions-nous accueillir librement la grâce de renaître en Christ pour honorer nos parents et ainsi rendre gloire à Dieu qui est notre seul Père ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 12 septembre 2018

    Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape François est parti du 3e commandement, qui porte sur le repos, pour développer une réflexion sur la liberté.

    Compte rendu de Cyprien Viet sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, je voudrais revenir aujourd’hui encore sur le troisième commandement, celui sur le jour du repos. Dans le Livre du Deutéronome, le motif du repos est la fin de l’esclavage. En ce jour, l’esclave doit se reposer, comme son patron, pour célébrer la mémoire de la Pâque de libération. Il y a de nombreux types d’esclavage, aussi bien extérieurs qu’intérieurs. Comment une personne peut-elle rester libre lorsqu’elle y est soumise ? Il y a un esclavage qui enchaîne plus que tout autre, c’est l’esclavage de son propre ego, qui procure la plus profonde oppression. C’est ce qu’on appelle le « péché », qui est un échec de l’existence et une condition d’esclave. Le véritable esclave, celui qui ne connaît pas le repos, c’est celui qui n’est pas capable d’aimer ! Le troisième commandement, qui nous invite à célébrer notre libération dans le repos, est pour nous chrétiens une prophétie du Seigneur Jésus, qui brise l’esclavage intérieur du péché pour rendre l’homme capable d’aimer. L’amour vrai est la vraie liberté. Il rend libre, même en prison, même si l’on est faible et limité. C’est cela la liberté que nous recevons de notre Rédempteur, le Seigneur Jésus, qui sait vaincre l’esclavage de notre cœur par son amour et son salut. Lui, qui nous a aimés alors qu’il était cloué sur la croix, nous ouvre un passage à travers la mer de nos peurs et nous donne la vraie liberté. En lui, tout homme peut trouver le repos de la miséricorde et de la vérité qui nous rendent libres. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, venus de France, de Belgique et d’autres pays, en particulier les jeunes ruraux belges. Chers amis, demandez avec foi au Seigneur de vous aider à devenir libres face à tous les esclavages de la vie, en vous rendant capables d’aimer toujours plus. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.