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  • Audience générale du mercredi 2 janvier 2019

    Pour sa première audience générale de l’année 2019, le Pape François a repris ce matin son cycle de catéchèses sur le Notre Père en évoquant le contexte de l’enseignement de cette prière par Jésus, lors du Discours sur la Montagne, qui correspond également au lieu d’évocation des Béatitudes. Un contexte qui donne donc une indication sur l’état d’esprit à cultiver lorsque l’on veut s’adresser à Dieu.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous poursuivons notre catéchèse sur le Notre-Père. Cette prière se situe, dans l’Evangile de Matthieu, au centre du discours sur la montagne, un discours qui concentre les aspects les plus importants de l’enseignement de Jésus et qui commence par les Béatitudes. La Loi n’est pas abolie mais doit être réinterprétée dans son sens originaire : nous sommes appelés à être des Fils du Père qui est aux cieux. Le chrétien sait qu’il est un pécheur, mais il se tient devant Dieu qui demande à ses enfants de l’invoquer sous le nom de Père, de se laisser renouveler par sa puissance et de refléter dans le monde un rayon de sa bonté. La prière chrétienne n’est pas celle de l’hypocrite qui cherche à se faire voir des hommes. Elle n’a pour seul témoin que sa propre conscience où se noue un dialogue continuel avec le Père. Elle n’est pas non plus la prière du païen qui cherche à capter la bienveillance de la divinité par un flot de louanges ou de sacrifices. Il suffit de se mettre sous son regard, et le Père sait ce dont nous avons besoin, avant même qu’on le lui demande. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française et souhaite à chacun de vous et à vos proches une bonne année. Je forme le vœu que, sous la conduite de la Mère de Dieu que nous avons fêtée hier, chacun puisse grandir dans l’intimité avec le Père et dans l’amour et le service du prochain.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Voeux 2018

    Le 1er janvier revient chaque année avec une régularité absolument désarmante... Vous l'avez remarqué, vous aussi ? Exactement une fois par an, dès le 31 décembre au douze coups de minuit achevé, revoilà ce 1er janvier, toujours aussi fringant, qui réveille en chacun le désir irrépressible de formuler des vœux alentour, et de souhaiter unanimement trois cent soixante-cinq jours de soleil et de réussites en tout genre.

    Difficile de résister à cet impérieux besoin de partage si généreux, où transparaît toujours une vraie bienveillance, car si les mots manquent souvent pour détailler ce que sont ces meilleurs vœux ainsi offerts, la sincérité de celui qui les formule ne peut que rarement être mise en doute.

    Je commence donc par remercier de tout cœur pour tous ces bons vœux qui m'ont été adressés. Soyez-en bénis, proches ou lointains, sachez qu'ils m'ont réellement touché.

    Une courte remarque ensuite, sur une constante qui m'a frappé, sans doute parce qu'elle revient semblablement chaque année, sans que rien ne semble pouvoir ébranler son évidente nécessité. Sûrement vous l'avez observée vous aussi. La majorité de ces vœux de début d'année s'achève immanquablement par ces mots, appuyés de façon pressante comme pour conjurer un mauvais sort : "et surtout la santé !". Ah, la santé ! Cette santé physique - car je n'imagine pas qu'il puisse être question de santé psychique ou spirituelle... - cette santé si précieuse aux yeux de tous, qui la souhaitent la meilleure possible à ceux qui les entourent... Dites-moi, honnêtement, ce vœu insistant ne serait-il pas ainsi exprimé parce qu'il serait in fine celui que nous formons d'abord pour nous-mêmes ? "Pourvu que cette année je reste en bonne santé, et que je ne souffre pas d'atteinte douloureuse ou handicapante, de quelque sorte que ce soit...". Cela ne diminue en rien la valeur de ce cadeau, mais explique la régularité de son retour en ces vœux de début d'année, tant il vrai que nous souhaitons souvent aux autres ce que nous aimerions qu'il nous advienne à nous-mêmes...

    Enfin, me revoilà donc au point de départ, partagé entre la nécessité de ne pas trop tarder (le 31 janvier il sera trop tard, ainsi le veut la coutume), et la volonté d'offrir ce qui est à mes yeux le plus fondamental, sachant que tout le reste vous sera donné par surcroît (Mt 6,33).

    En 2004, j'avais tenté d'offrir des "non-vœux". J'osais ainsi : Je ne vous souhaite pas une bonne santé... Je ne vous souhaite pas beaucoup d'argent... Je ne vous souhaite pas la paix... Enfin, je ne vous souhaite pas le bonheur.... Celles et ceux qui m'ont lu ou écouté ont fait preuve d'indulgence, et ils m'ont remercié. Je leur en sais gré. L'année suivante, j'avais opté pour l'humour, ou du moins pour une formulation qui s'en voulait empreinte : Je fais le vœu que nous apprenions à ne plus dire "je veux". De nouveau, lecteurs et auditeurs ont montré patience et compréhension, réitérant leurs remerciements. Je me confonds en reconnaissance, mon amour-propre ayant été comblé au-delà de toute espérance. Mais au nouvel an des années qui ont suivi, je suis resté silencieux. Rien. Pas une ligne. Ou peut-être un "je vous souhaite le meilleur" sincère mais très évasif, lentement effacé de ma mémoire... Etais-je en manque d'inspiration (mais en ai-je véritablement jamais eu ?), ai-je manqué de courage, ou ai-je plus objectivement fait preuve de cette paresse qui n'est pas le moindre de mes défauts ? Sans doute un navrant mélange de tout cela, mâtiné de ce quelque chose d'indéfinissable qui se loge au fond de chaque personnalité, et qui ne se montre, Dieu merci, que rarement au grand jour...

    Voilà donc 2018 déjà bien entamé. Je reviens près de vous. Les années ont passé, ainsi qu'en témoigne une chevelure qui a pris les teintes de l'hiver. Est-ce ce constat qui me presse à viser plus fréquemment l'essentiel, et à revenir à ce qui aurait du demeurer toujours primordial en toute chose ? Sans doute. Vous le savez, depuis bientôt vingt ans, l’Évangile est mon unique boussole, et si je m'égare trop souvent, ce n'est que faute de relire suffisamment les paroles essentielles qui y ont été déposées, aussi vivantes aujourd'hui qu'elles l'étaient lorsqu'elles ont été prononcées il y a deux mille ans. Le vœu que je forme en ce début d'année (oui, nous y voilà enfin !), y a puisé ses racines. "Demeurez en mon amour" a dit le Christ Jésus (Jn 15,9). Cette ardente invitation, Il la murmure encore au cœur de chacun de nous. L'entendons-nous ? Est-ce bien de Son Amour que nous vivons ? "Aime et fais ce que tu veux" avait écrit saint Augustin, le sage évêque d'Hippone. Car de la racine de l'amour, il ne peut rien sortir de mauvais. Mais si nous ne puisons pas cet amour à la Source, il restera petit, étriqué, frileux, craintif et en fin de compte stérile. Le Christ Jésus nous ouvre grand les bras. Il a laissé transpercer son Cœur pour chacun de nous, et c'est à profusion qu'Il répand Son Amour dans les cœurs qui s'ouvrent à Lui. Nous sommes encombrés de tant de babioles inutiles... Un grand ménage s'impose en ce début d'année. Plus nous Lui ferons place nette, et plus Il déversera en nous les flots de cet immense, éternel et insondable Amour. Alors nous serons en mesure de répondre à Son invitation. Oui, c'est le vœu que je forme pour chacun de nous, pour chacun des jours qu'il nous sera donné de vivre en cette année 2018 :

    Demeurons en Son Amour !

     

    « Je fléchis les genoux devant le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute paternité dans le ciel et sur la terre tire son nom, afin qu’Il vous donne, selon les richesses de Sa gloire, d’être fortifiés dans l’homme intérieur par Son Esprit, et qu’Il fasse habiter le Christ par la foi dans vos cœurs ; de sorte que, enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, et aussi connaître l’amour du Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. »
    (Eph 3, 14-20)


    Jean-Claude Prieto

  • Le Pape échange ses vœux de Noël avec la Curie Romaine

    Le Pape François a reçu ce jeudi 22 décembre 2016 les membres de la Curie Romaine pour le traditionnel échange de vœux de Noël. Un discours important au cours duquel le Saint-Père a tracé les grandes lignes de la réforme de la Curie ; une réforme pour répondre aux « signes des temps » a-t-il dit...

    Les précisions de Jean Charles Putzolu à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape (version française) sur le site internet du Vatican.

    NB : Le livre offert par le Pape François aux responsables de la Curie, « Remèdes pour soigner les maladies de l’âme », a été écrit par le P. Claudio Acquaviva (1543-1615), cinquième supérieur général de la Compagnie de Jésus, au XVIIe siècle. Sa première édition en français, datant de 1776, et intitulée « Manuel des supérieurs ecclésiastiques et réguliers, des confesseurs et des directeurs, ou l’art de guérir les maladies de l’âme. Ouvrage également utile à tous les fidèles, dans toutes les conditions », a été numérisée par Google dans le cadre de son vaste projet visant à permettre aux internautes de découvrir l’ensemble du patrimoine littéraire mondial. Si vous êtes intéressé par sa lecture, vous pourrez en prendre connaissance (et le télécharger) ici (fichier de 11,7 Mo).

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  • Voeux du Pape François au Corps diplomatique

    En cette matinée du lundi 11 janvier 2016, le Pape François a prononcé, devant les ambassadeurs accrédités auprès du Saint-Siège, son discours de vœux au Corps diplomatique. L’ambassadeur d’Angola, en tant que doyen, l’a salué en français, le remerciant de ses engagements pour la préservation de l’environnement et pour la justice sociale. « Puisse le monde comprendre qu’il y a toujours quelque chose à partager », a lancé l’ambassadeur.

    Le Pape François s’est ensuite longuement exprimé, en italien, détaillant les orientations de la diplomatie pontificale concernant les grands dossiers internationaux du moment, notamment les guerres en Afrique et au Moyen-Orient et la crise migratoire en Europe. Il a rappelé que la miséricorde était le « fil conducteur» de ses voyages et donc aussi celui de la diplomatie pontificale.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

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  • Rencontre avec le personnel du Saint-Siège et de l'État de la Cité du Vatican pour l'échange des vœux de Noël

    Le Pape François a reçu ce matin le personnel du Vatican (Curie et État) pour les vœux de Noël. Tout d'abord, a-t-il dit, "je voudrais vous remercier pour votre travail, pour l'effort que vous mettez à bien l'accomplir, même quand il n'y a aucune reconnaissance. Je tiens à remercier en particulier ceux d'entre vous qui pendant tant d'années font le même type de travail, un travail souvent caché... Certes c'est tout simplement faire son devoir... Mais parfois nous avons besoin d'un encouragement... Merci ! Allons de l'avant, dans les différents domaines d'activité, travaillons ensemble, avec patience, en essayant de s'entraider... Je tiens également à vous demander pardon pour les scandales qui se sont produits au Vatican. Mais je souhaite que, surtout en ces jours, nous prions tous pour les personnes impliquées, parce que ceux qui ont fait le mal doivent se repentir et retrouver le droit chemin".

    "Il y a une autre chose que je veux vous dire, peut-être plus importante : Prenez soin de votre famille, de vos enfants... Le mariage est comme une plante, non comme une armoire placard dans la chambre, dans laquelle on fait la poussière de temps en temps. C'est une réalité vivante qui doit être soignée chaque jour : Comment va-t-il, a-t-il besoin d'eau, et ainsi de suite. La vie de couple ne doit jamais être tenu pour acquise, à aucun stade de la vie de famille. Le cadeau le plus précieux sont les enfants, qui ne sont pas des choses, mais l'objet de l'amour de leurs parents. Et en plus de l'amour des parents envers leurs enfants, il doit y avoir l'amour réciproque des parents de l'autre, qui...fait tant de bien à la vie conjugale comme aux enfants. Donc, tout d'abord cultiver la « plante » du mariage, que vous êtes marié, et en même temps prendre soin de la relation avec vos enfants, même ici, se concentrant davantage sur la relation humaine que sur les choses. Nous comptons sur la miséricorde, dans les relations quotidiennes avec autrui, entre mari et femme, entre parents et enfants, frères et sœurs, sans oublier les grands-parents. Le Jubilé doit aussi être vécu dans l'église domestique, pas seulement dans les grands événements ! En effet, Dieu aime ceux qui pratiquent la miséricorde dans les circonstances ordinaires.... Faîtes l'expérience de la joie de la miséricorde à partir de votre famille. Transmettez mes salutations et mes meilleurs vœux à vos proches, aux personnes âgées et aux malades".

    Après avoir renouvelé ses excuses pour les récents scandales dévoilés, il a demandé de continuer à prier pour lui.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.12.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Rencontre avec la Curie romaine à l'occasion de la présentation des vœux de Noël

    Traditionnelle rencontre du Pape avec le Sacré Collège, la Curie Romaine et le Gouvernorat de l'Etat de la cité du Vatican.

    « ... dans le contexte de cette Année de la Miséricorde et de la préparation à Noël, désormais à nos portes, je voudrais vous présenter une aide pratique pour pouvoir vivre fructueusement ce temps de grâce. Il s’agit d’un “catalogue des vertus nécessaires” non-exhaustif, pour qui prête service à la Curie et pour tous ceux qui veulent rendre féconde leur consécration ou leur service à l’Église... C’est une liste qui part d’une analyse acrostiche de la parole « misericordia » - le père Ricci, en Chine, faisait cela - , afin qu’elle soit notre guide et notre phare :
    1. Le caractère Missionnaire et pastoral...
    2. Aptitude [Idoneità] et sagacité...
    3. Spiritualité et humanité...
    4. Exemplarité et fidélité...
    5. Rationalité et amabilité...
    6. Innocuité et détermination...
    7. Charité et vérité...
    8. Honnêteté [Onestà] et maturité...
    9. Déférence [Rispettuosità] et humilité...
    10. Générosité [Doviziosità]...
    11. Impavidité et promptitude...
    12. Fiabilité [affidabilità] et sobriété... »

    Texte intégral du discours du Pape François, traduit en français, ci-dessous.

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  • Voeux du Custode de Terre Sainte

    Voeux du Fr. Pierbattista Pizzalla, ofm
    Custode de Terre Sainte

    «Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi» (Is 9,1).

    Nous venons de vivre un temps difficile dont la succession de tragédies et de la violence nous ont remplis de peur. La description de la fin des temps que la liturgie nous proposait avant l'Avent, semblait être l'écho d'une chronique des temps actuels, ce qui rend difficile d'attendre Noël avec des sentiments de joie, de fête et de vie ! La peur semble influencer nos actions, même les petites choses du quotidien. Mais surtout nous avons peur de l'autre comme si nous avions perdu le courage de croire en l'autre. Nous ne faisons plus confiance, tentés que nous sommes de nous renfermer dans le petit cercle de ceux qui nous sont proches. Nous avons peur du musulman, du juif, de l'oriental ou de l'occidental selon le lieu où nous nous trouvons. "Les autres " sont devenus nos ennemis et nous pensons que les autres sont contre nous, qu'ils nous empêchent d'espérer un monde plus sûr, un avenir meilleur.

    En Syrie, en Irak, en Terre Sainte, en Orient,en Occident il semble que la violence soit le seul chemin possible pour contrer ce qui nous domine.

    Ainsi attendre Noël dans cette conjoncture interroge notre foi et suscite le besoin d'une espérance plus ferme. Voila les sentiments ressentis en participant à la célébration de l'illumination de l'arbre de Noël et durant la bénédiction de la crèche. Souvent pendant la fête nous entendions des sirènes, signe certain de conflits et de bouleversements. Nous constations qu'il y avait quelque chose d'inadéquat à la situation présente, un au delà du temps et de l'histoire.

    voeux,custode,terre sainteCependant l’Évangile nous dit que la plénitude du temps a été accomplie dans un moment difficile tandis que Jean invitait les gens au désert à préparer le chemin du Seigneur en prêchant un baptême de pénitence. La fête, les lumières, les couleurs sont nécessaires pour célébrer Noël et pour nous conduire avec plus de vérité à la signification originelle de cette fête. C'est Dieu qui entre dans notre temps et dans notre histoire aujourd'hui. Noël nous dit que Dieu aime la vie et qu'Il est Lui-même la Vie. Et cette vérité est le meilleur motif pour demeurer sur cette terre. Il est temps de chercher des motivations authentiques, des raisons fondatrices pour continuer à vivre et à espérer. Des raisons et des motivations qui perdurent, qui tiennent et qui n'oscillent pas au gré de nos périodes d'angoisse ou d'exaltation, afin que nous ayons le goût de la juste mesure, d'un horizon réel. Il est temps de regarder les questions et les réponses, de trouver des orientations, de retrouver l'Orient.
    Et cet Orient c'est le Christ, homme et Dieu. Noël nous appelle alors à cet Orient.

    Noël nous dit que notre vie est un Avent, que nous marchons vers un avenir, peut-être dramatique , épuisant mais où nous sommes certains de rencontrer le Christ . Noël nous dit que l'avenir pour lequel nous nous préoccupons tellement, que cet avenir commence maintenant et qu'il a déjà commencé. Jésus est né, il est mort mais Il est ressuscité.

    Nous ne marchons pas vers l'inconnu, dans l'obscurité, mais vers quelque chose qui est déjà arrivé et qui demeure, qui se réalise encore à tout moment et que nous ne pouvons pas détruire même si nous le voulions. Nous marchons vers la rencontre de Quelqu'un. Alors ce temps difficile sera un bon temps si nous reconnaissons qu'il est l'heure de cette rencontre, que nous pressentons le besoin de quelque chose, de plus grand que nous, qui nous rendra plus attentifs à notre prochain, parce que l'avenir vers lequel nous avançons, ne pourra être que l'accomplissement de chaque relation, dont nous aurons pris soin ici, et maintenant malgré les circonstances tragiques dans lesquelles nous sommes.

    L'Espérance de cette année est donc de marcher avec confiance dans cette voie ouverte dans le désert de nos vies, elle nous conduit au Seul Visage de Dieu-Miséricorde qui nous attend toujours fidèlement même aujourd'hui.

    Image Custodia Terræ Sanctæ
    Master of the Heralding to the Shepherds, who was active in Naples during
    the second quarter of the 17th century, Adoration of the Shepherds,
    Terra Sancta Museum, Custody of the Holy Land
    Image © Galleria Canesso

    Source : Custodia Terrae Santae.

  • Lundi 12 janvier - 10h30 : Voeux du Pape François au Corps diplomatique

    « Il existe une tendance au refus qui nous concerne tous, qui nous conduit à ne pas regarder le prochain comme un frère à accueillir, mais qui nous porte à le laisser en dehors de notre propre horizon de vie, à le transformer en adversaire à dominer ».

    Ce sont quelques-unes des paroles fortes prononcées par le Pape François ce lundi alors qu’il recevait au Vatican l’ensemble du Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège. Le Pape n’a pas hésité à parler « du cœur endurci de l’humanité ». « Il s’agit d’une mentalité, a-t-il souligné, qui génère cette culture du rejet qui n’épargne rien ni personne : des créatures, aux êtres humaines et jusqu’à Dieu même. De là naît une humanité blessée et continuellement lacérée par les tensions et les conflits de toutes sortes ».

    Source : Radio Vatican.


    Discours, texte intégral en français ci-dessous.

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  • Nouvel An

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    Je renouvelle mes vœux de l'an dernier :
    Qu'en cette année 2015, Notre Seigneur, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie notre tendre Mère, nous accorde toutes les grâces qui nous seront nécessaires pour bien accomplir nos devoirs d'état, et pour que nous soyons chaque jour mieux ajustés, en toute circonstance, à Sa divine volonté. Ainsi, oui, je vous souhaite de tout cœur une belle, heureuse, et fervente année !

  • Les voeux du Pape aux employés du Saint-Siège et de l'État de la Cité du Vatican

    Pour la première fois un Pape reçoit tous les employés du Vatican

    Le Saint-Père a reçu ce matin les employés du Saint-Siège qu'il a chaleureusement remercié pour leur travail. Il a consacré un mot spécial aux italiens car "au cours de toute l'histoire de l’Église et de la Curie romaine ils ont toujours travaillé avec âme généreuse et fidèle, en mettant au service du Saint-Siège et du Successeur de Pierre, leur diligence et leur dévotion filiale, soutenant les grands saints, papes, martyrs, missionnaires et artistes qu'aucune ombre ne pourra jamais ternir." Le Saint-Père n'a pas oublié les employés des autres pays "qui travaillent généreusement loin de leur patrie et de leurs familles, et qui représentent pour la Curie le visage de la catholicité et de l’Église".

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  • Voeux du Pape François à la Curie romaine

    Ce matin, le Pape a rencontré dans la Salle Clémentine les membres des différents dicastères, conseils, bureaux, tribunaux et commissions qui composent la Curie Romaine, pour le traditionnel échange des vœux de Noël. "Il est agréable de penser à la Curie romaine comme un petit modèle de l’Église, c'est à dire comme un corps qui essaye, jour après jour d'être plus vivant, plus sain, plus harmonieux et uni avec lui-même et avec le Christ".

    La Curie est toujours appelée à s'améliorer et à croître dans la communion, la sainteté et la sagesse pour réaliser pleinement sa mission. Et pourtant, comme tout corps, elle est également exposée à la maladie ... Je tiens à citer quelques-unes des maladies les plus fréquentes de notre vie de curie. Ce sont des maladies et des tentations qui affaiblissent notre service au Seigneur", a poursuivi le Pontife après avoir invité tous les présents à un examen de conscience pour se préparer à Noël et il a décrit "les maladies" curiales.

    On aurait tort de réduire la portée de ce discours à la seule Curie romaine : les mots du Pape François sur ces quinze "maladies" ont une portée plus vaste, et doivent faire réfléchir tout baptisé soucieux de progresser en sa vie spirituelle. C'est ce que le Saint-Père précisera plus tard devant les employés de la Cité du Vatican, invitant tout le monde à méditer ce texte "comme "élément de réflexion pour un bon examen de conscience en préparation à Noël et au Nouvel An".

    Résumé et texte intégral en français ci-dessous.

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  • Voeux de Benoît XVI à la Curie Romaine

    Benoît XVI a reçu ce samedi matin pour le traditionnel échange des voeux le Sacré Collège, la Curie Romaine et les Autorités de l'Etat de la Cité du Vatican.

    Extraits de l'allocution du Saint-Père :

    [...] Je voudrais mentionner la grande Fête de la famille à Milan, ainsi que ma visite au Liban avec la remise de l’exhortation apostolique post-synodale, qui maintenant devra constituer, dans la vie des Eglises et de la société au Moyen-Orient, une orientation sur les difficiles chemins de l’unité et de la paix. Le dernier événement important de cette année qui s’achève a été le Synode sur la nouvelle évangélisation qui a été en même temps un commencement communautaire de l’Année de la foi, par laquelle nous commémorons l’ouverture du Concile Vatican II, il y a cinquante ans, pour le comprendre et l’assimiler de nouveau dans une situation changeante.

    La grande joie avec laquelle des familles provenant du monde entier se sont rencontrées à Milan a montré que, malgré toutes les impressions inverses, la famille est forte et vivante encore aujourd’hui. Cependant la crise qui, particulièrement dans le monde occidental, la menace jusque dans ses fondements est aussi incontestable... Dans ce contexte, les défis sont complexes. Il y a avant tout la question de la capacité de l’homme de se lier ou de son manque de liens. L’être humain peut-il se lier pour toute une vie? Cela correspond-il à sa nature? N’est-ce pas en opposition avec sa liberté et avec la dimension de son auto-réalisation?.. Le refus du lien humain, qui se répand toujours plus à cause d’une compréhension erronée de la liberté et de l’auto-réalisation, comme aussi en raison de la fuite devant le support patient de la souffrance, signifie que l’homme demeure fermé sur lui-même et, en dernière analyse, conserve son propre moi pour lui-même, et ne le dépasse pas vraiment... Avec le refus de ce lien disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine: Le père, la mère, l’enfant, qui des dimensions essentielles de l’expérience du fait d’être une personne humaine tombent.

    [...] Enfin, il est juste qu’il y ait aussi une brève annotation sur l’annonce, sur l’évangélisation... La parole de l’annonce devient efficace là où existe dans l’homme la disponibilité docile pour s’approcher de Dieu; là où l’homme est intérieurement en recherche et ainsi en marche vers le Seigneur. Alors, l’attention de Jésus pour lui touche son cœur et l’impact de l’annonce suscite ensuite la sainte curiosité de connaître Jésus de plus près. Ce fait d’aller avec lui conduit au lieu où Jésus habite, dans la communauté de l’Eglise, qui est son corps. Cela signifie entrer dans la communion itinérante des catéchumènes, qui est une communion d’approfondissement et, en même temps, de vie, dans laquelle, le fait de marcher avec Jésus, nous fait devenir des personnes qui voient. Venez et vous verrez! Ces paroles que Jésus adressa aux deux disciples en recherche, il les adresse aussi aux personnes d’aujourd’hui qui sont en recherche. Au terme de cette année, nous voulons prier le Seigneur, afin que l’Eglise, malgré ses pauvretés, devienne toujours plus identifiable comme sa demeure. Nous le prions pour que, dans la marche vers sa maison, il nous rende aussi toujours plus voyants, afin que nous puissions dire toujours mieux et de manière toujours plus convaincante: Nous avons trouvé celui que le monde entier attend, Jésus Christ, vrai Fils de Dieu et vrai homme. Dans cet esprit, je vous souhaite de tout cœur à tous un saint Noël et une heureuse nouvelle année.

    Source et texte intégral : Vatican Information Service (VIS Archive 01 - 21.12.12)