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  • Premières Vêpres et Te Deum de remerciement pour l'année écoulée

    présidés par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
    Adoration et Bénédiction Eucharistiques

     
     

    Le Saint-Père a présidé en la Basilique vaticane les Vêpres de la solennité de Marie Mère Dieu, rappelant à la suite de saint Pierre Favre que le temps est le messager de Dieu. L'atmosphère et et le sens de la manifestation de Dieu annoncent son amour concret : La liturgie de ce jour, a-t-il dit, citant l'apôtre Jean annonçant l'arrivée de la dernière heure, et l'apôtre Paul parlant de la plénitude du temps, nous rappellent que ce moment "a pour ainsi dire été touché par le Christ, le Fils de Dieu et de Marie. De lui, il a reçu une signification nouvelle et surprenante, devenant le temps salvifique, un temps définitif de salut et de grâce. Ceci nous engage à réfléchir à la fin du chemin, à la conclusion de notre vie... Il est un temps pour naître et un autre pour mourir. Avec une telle vérité, aussi simple et fondamentale que négligée et oubliée, l’Église nous dit comment conclure l'année et nos journées par un examen de conscience... Remercions le Seigneur pour le bien reçu et celui que nous avons pu faire, tout en reconnaissant nos manquements et nos fautes. Rendre grâce et demander pardon, c'est ce que nous faisons aujourd'hui" par le Te Deum de fin d'année. "Être dans ces dispositions nous porte à l'humilité, à reconnaître et à accepter les dons que le Seigneur nous accorde... Il a fait de nous des fils, il nous a adopté, ce qui nous remplit de gratitude et de surprise face à un don aussi immérité. Mais ne sommes-nous pas déjà ses enfants, du fait même que nous sommes hommes ? Bien sûr, Dieu est Père de toute personne venant au monde, mais ce serait oublier que le péché nous a éloigné de Lui". A cause de cette séparation, Dieu a envoyé son Fils pour nous racheter au prix de son Sang. Rachat va avec esclavage. De fils nous étions devenus esclaves du Malin. Or personne ne peut nous racheter de cet esclavage substantiel sinon Jésus, qui a prit chair de Marie et est mort en croix pour nous libérer de l'esclavage du péché et nous rendre notre condition filiale".

    La liturgie rappelle aussi qu'avant le temps il y avait le Verbe. "Le Verbe s'est incarné, ce qui est selon saint Irénée la raison pour laquelle le Fils de Dieu est Fils de l'homme, entré en communion avec le Verbe pour recevoir sa filiation divine... Ce don reçu doit être aussi occasion d'un examen de conscience, de correction de notre mode de vie. Vivons-nous en fils ou en esclaves ? En baptisés dans le Christ, en oints par l'Esprit, en personnes rachetées et libres ? Ou bien vivons-nous selon la logique mondaine corrompue, par laquelle le Diable nous montre un intérêt personnel faux... Souvent nous avons peur de la liberté en préférant paradoxalement un esclavage inconscient". Or, c'est l'esclavage qui "nous empêche de vivre pleinement et réellement un présent vidé du passé et clos face à l'avenir et à l'éternité. L'esclavage nous fait croire que nous pouvons voler !". Souvent dans nos cœurs "se maintient une certaine nostalgie de l'esclavage, plus rassurante en apparence qu'une liberté plus risquée. On se plaît à être enchaîné par tant de feux d'artifice, beaux extérieurement mais si brefs. Tel est le triomphe du moment. De notre examen de conscience dépend donc la qualité de vivre d'agir du chrétien, sa place dans la société au service du bien général, la participation aux institutions publiques et ecclésiales".

    Puis le Saint-Père a réfléchi à la signification de la vie à Rome, qui est un grand don. "Pour un chrétien, habiter la ville éternelle signifie avant tout appartenir à l’Église fondée sur le témoignage et le martyre des apôtres Pierre et Paul... Les graves affaires de corruption qui viennent d'être révélées réclament une conversion sérieuse et réfléchie, un véritable renaissance spirituelle et morale, un engagement à bâtir une ville juste et solidaire, où les pauvres et les faibles soient au cœur des préoccupations quotidiennes. Pour ce il faut affirmer jour après jour la liberté chrétienne afin de proclamer dans Rome la nécessité d'aider les pauvres, non de s'en défendre, de servir les petits, non de s'en servir !... Lorsque pauvres et petits sont défendus, impliqués dans la société, ils se révèlent être un trésor pour la communauté et pour l’Église. Lorsqu'une société les ignore ou les persécute, les criminalise ou les force à devenir mafieux, la société s'appauvrit jusqu'à la misère. Elle devient esclave de son égoïsme... Elle cesse d'être chrétienne !... Rendre grâce et demander pardon nous protège de l'esclavage" et de ses maléfices. Puisse la Sainte Vierge "nous aider à écouter le Verbe et de l'accueillir à bras ouverts afin de vivre vraiment libres, en fils de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.1.15).

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur le site internet du Vatican.
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
  • *** Te Deum ***

    Moines de l'Abbaye de Solesmes

    Te Deum laudamus :
    te Dominum confitemur.
    Te aeternum patrem,
    omnis terra veneratur.

    Tibi omnes angeli,
    tibi caeli et universae potestates :
    tibi cherubim et seraphim,
    incessabili voce proclamant :

    "Sanctus, Sanctus, Sanctus
    Dominus Deus Sabaoth.
    Pleni sunt caeli et terra
    maiestatis gloriae tuae."

    Te gloriosus Apostolorum chorus,
    te prophetarum laudabilis numerus,
    te martyrum candidatus laudat exercitus.

    Te per orbem terrarum
    sancta confitetur Ecclesia,
    Patrem immensae maiestatis ;
    venerandum tuum verum et unicum Filium ;
    Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.

    Tu rex gloriae, Christe.
    Tu Patris sempiternus es Filius.
    Tu, ad liberandum suscepturus hominem,
    non horruisti Virginis uterum.

    Tu, devicto mortis aculeo,
    aperuisti credentibus regna caelorum.
    Tu ad dexteram Dei sedes,
    in gloria Patris.

    Iudex crederis esse venturus.

    Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni,
    quos pretioso sanguine redemisti.
    Aeterna fac
    cum sanctis tuis in gloria numerari.

    Salvum fac populum tuum, Domine,
    et benedic hereditati tuae.
    Et rege eos,
    et extolle illos usque in aeternum.

    Per singulos dies benedicimus te ;
    et laudamus nomen tuum in saeculum,
    et in saeculum saeculi.

    Dignare, Domine, die isto
    sine peccato nos custodire.
    Miserere nostri, Domine,
    miserere nostri.

    Fiat misericordia tua, Domine, super nos,
    quemadmodum speravimus in te.
    In te, Domine, speravi :
    non confundar in aeternum.
    Nous vous louons, ô Dieu !
    Nous vous bénissons, Seigneur.
    Toute la terre vous adore,
    ô Père éternel !

    Tous les Anges,
    les Cieux et toutes les Puissances.
    Les Chérubins et les Séraphins
    s'écrient sans cesse devant vous :

    "Saint, Saint, Saint est le Seigneur,
    le Dieu des armées.
    Les cieux et la terre,
    sont plein de la majesté de votre gloire."

    L'illustre chœur des Apôtres,
    La vénérable multitude des Prophètes,
    L'éclatante armée des Martyrs célèbrent vos louanges.

    L'Église sainte publie vos grandeurs,
    dans toute l'étendue de l'univers,
    Ô Père dont la majesté est infinie !
    Elle adore également votre Fils unique et véritable ;
    Et le Saint-Esprit consolateur.

    Ô Christ ! Vous êtes le Roi de gloire.
    Vous êtes le Fils éternel du Père.
    Pour sauver les hommes et revêtir notre nature,
    vous n'avez pas dédaigné le sein d'une Vierge.

    Vous avez brisé l'aiguillon de la mort,
    vous avez ouvert aux fidèles le royaume des cieux.
    Vous êtes assis à la droite de Dieu
    dans la gloire du Père.

    Nous croyons que vous viendrez juger le monde.

    Nous vous supplions donc de secourir vos serviteurs,
    rachetés de votre Sang précieux.
    Mettez-nous au nombre de vos Saints,
    pour jouir avec eux de la gloire éternelle.

    Sauvez votre peuple, Seigneur,
    et versez vos bénédictions sur votre héritage.
    Conduisez vos enfants
    et élevez-les jusque dans l'éternité bienheureuse.

    Chaque jour nous vous bénissons ;
    Nous louons votre nom à jamais,
    et nous le louerons dans les siècles des siècles.

    Daignez, Seigneur, en ce jour,
    nous préserver du péché.
    Ayez pitié de nous, Seigneur,
    ayez pitié de nous.

    Que votre miséricorde, Seigneur, se répande sur nous,
    selon l'espérance que nous avons mise en vous.
    C'est en vous, Seigneur, que j'ai espéré,
    je ne serai pas confondu à jamais.
    Traduction française du Te Deum approuvée par le cardinal Ratzinger
    (Imprimatur 10 novembre 1990, Rome).

    Traduction liturgique sur CathoWeb.org.
  • 26 opérateurs pastoraux tués de par le monde en 2014

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2014, 26 opérateurs pastoraux ont été tués de par le monde soit 3 de plus qu’au cours de l’année précédente. Pour la sixième année consécutive, le plus fort nombre d’opérateurs pastoraux tués est enregistré en Amérique. Au cours de ces dix dernières années (2004-2013), ce sont 230 opérateurs pastoraux qui ont été tués de par le monde, dont 3 Evêques.

    En 2014, sont morts de manière violente 17 prêtres, 1 religieux, 6 religieuses, 1 séminariste et 1 laïc. Selon la répartition par continent, en Amérique ont été tués 14 opérateurs pastoraux – 12 prêtres, 1 religieux et 1 séminariste ; en Afrique, ont été tués 7 opérateurs pastoraux – 2 prêtres et 5 religieuses ; en Asie, ce sont 2 opérateurs pastoraux qui ont été tués – 1 prêtre et une religieuse ; en Océanie, le bilan est de 2 opérateurs pastoraux tués – un prêtre et un laïc alors qu’en Europe, il est d’un prêtre tué.

    Nous ne pouvons pas ne pas faire mémoire par ailleurs de ceux qui ont été tués non de la main d’un malfaiteur mais par le virus Ebola, qui fait actuellement des milliers de victimes en Afrique occidentale, où les structures catholiques, pas seulement de nature sanitaire, se sont mobilisées depuis le tout début de l’épidémie. La Famille religieuse de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu a perdu au Liberia et en Sierra Leone quatre confrères, une religieuse et treize collaborateurs des hôpitaux de Monrovia et de Lunsar, qui ont contracté le virus dans le cadre de leur généreux engagement d’assistance des malades. « Nos confrères ont donné leur vie pour les autres, comme le Christ, jusqu’à mourir contaminés par cette épidémie » a écrit le Frère Jesús Etayo, Prieur général. Un sort analogue est échu aux six missionnaires italiennes des Sœurs des Pauvres de Bergame, mortes au Congo en 1995 après avoir contracté le virus Ebola pour ne pas laisser la population sans assistance médicale. Pour elles, a été ouvert en 2013 un procès de béatification.

    Comme cela est déjà le cas depuis longtemps, les chiffres publiés par Fides ne concernent pas seulement les missionnaires ad gentes stricto sensu mais l’ensemble des opérateurs pastoraux morts de manière violente. Le terme de « martyrs » n’est pas employé de manière voulue, si ce n’est dans son sens étymologique de « témoins » afin de ne pas entrer dans le mérite en ce qui concerne le jugement que l’Eglise pourra éventuellement donner sur certains d’entre eux ainsi qu’à cause de la quantité limitée de nouvelles qu’il est possible de recueillir sur leur vie et les circonstances de leur mort.

    Source et suite : Agence Fides.

  • Francesco Cavalli (1602-1676) : Motet "Laetatus sum"

    Ensemble La Pifarescha, Coro Claudio Monterverdi - Dir. Bruno Gini

    Laetatus sum in his quae dicta sunt mihi:
    in domum Domini ibimus.
    Stantes erant pedes nostri:
    in atriis tuis Ierusalem.
    Ierusalem, quae aedificatur ut civitas:
    cuius partecipatio eius in id ipsum.
    Illuc enim ascenderunt tribus, tribus Domini:
    testimonium Israel
    ad confitendum nomini Domini.
    Quia illic sederunt sedes in iudicio:
    sedes super domum David.
    Rogate quae ad pacem sunt Ierusalem:
    et abundantia diligentibus te.
    Fiat pax in virtute tua:
    et abundantia in turribus tuis.
    Propter fratres meos et proximos meos:
    loquebar pacem de te.
    Propter domum Domini Dei nostri:
    quaesivi bona tibi.

    Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto,
    Sicut erat in principio, et nunc, et semper,
    et in saecula saeculorum. Amen.

    Cf. la composition de Tomás Luis de Victoria (1548-1611) du Laetatus sum (Ps 121) au 30 mars 2014.
  • Méditation : "pour que votre joie soit complète"

    « Si vous gardez mes commandements,
    vous demeurerez en mon amour,
    comme moi j'ai gardé les commandements de mon Père
    et je demeure en son amour.
    Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous
    et que votre joie soit complète. »
    Jean 15, 10-11.
     
    « Le Bon Dieu est dans votre cœur, c'est votre trésor, la joie de votre vie. Que tout soit pour Lui. Le mot trésor éveille l'idée de quelque chose de précieux que l'on tient caché, enfoui dans la terre. Gardez votre trésor caché au fond de la terre de votre âme. Vous êtes pauvre, Il est votre richesse puisqu'Il est votre Trésor, et la seule, la vraie richesse que l'on puisse nommer ainsi.
    Que j'aime cette comparaison du trésor de saint Jean de la Croix... Votre Bien-Aimé est un trésor caché. Si vous ne Le trouvez pas, c'est que vous ne creusez pas assez profondément pour vous cacher avec Lui. Cherchez-Le dans l'humilité et la foi. Il veut que nous L'aimions dans la foi sans Le connaître. Il veut de même que nous Le cherchions dans le recueillement et la foi sans avoir conscience de sa présence. C'est par le cœur spirituel (volonté) que se fait l'union. Si un seul rayon de la divine Bonté pénétrait dans votre âme, c'en serait fait, je crois, pour toujours.
    Dites-Lui souvent « ô mon Dieu, que Vous êtes bon ». Cela Lui fait plaisir.
    Je ne puis dire combien je souhaite que vous cherchiez Jésus avec un cœur tout de feu. Laissez là tout ce qui vous gêne encore ; laissez-vous vous-même tout à fait ; puis cherchez votre Seigneur, votre Dieu et votre Tout. Vous Le trouverez. Il vous appellera par votre nom, ce nom que Lui seul connaît et qui vous dit tout entier. Vous Lui répondrez : « Maître, oui, bon Maître », car vous serez tout à Lui.
    Il vous aura tout appris, Lui, la Sagesse ; Il vous aura tout donné, Lui, la richesse ; Il vous aura tout sacrifié, Lui, le bonheur ; Il vous aura transformé tout entier, Lui, l'Amour. Amen... Amen... Amen...
    Puissent mes paroles tomber sur votre âme comme des charbons ardents et l'embraser d'un feu qui ne s'éteigne plus jamais. »

    Robert de Langeac (Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), in "Vous… Mes Amis", P. Lethielleux, 1952.

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  • Mercredi 31 décembre 2014

    St Sylvestre, pape et confesseur

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    Calendrier liturgique et sanctoral