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sept douleurs

  • Vendredi 23 mars 2018

    Vendredi de la Passion

     Mémoire de Notre-Dame des Sept-Douleurs

    Rappel des Sept Douleurs de Marie :
    1. La prophétie du Saint vieillard Siméon (Lc 2, 34-35).
    2. La fuite en Egypte (Mt 2, 13-21).
    3. La disparition de Jésus au Temple pendant trois jours (Lc 2, 41-51).
    4. La rencontre de Jésus portant Sa Croix et montant au Calvaire (Lc 23, 27-31).
    5. Marie debout au pied de la Croix (Stabat Mater) (Jn 19, 25-27).
    6. La descente de Jésus de la Croix et la remise à Sa Mère.
    7. L'ensevelissement de Jésus dans le sépulcre.

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  • Méditation - Les douleurs de Marie (II)

    « Les souffrances de Marie sur le Calvaire furent réellement les douleurs de l'enfantement dans lesquelles tous les hommes naquirent de Marie. Et ainsi, non seulement sa Compassion la rendit propre à devenir notre Mère, mais c'est encore par sa Compassion que nous sommes devenus réellement ses enfants. De même que ce fut dans sa Compassion que nous naquîmes pour elle, ainsi c'est dans sa Compassion que nous atteignons à ces fondements vastes et profonds sur lesquels peut se construire notre confiance filiale. Si notre Mère bien-aimée était seulement la merveille brillante et heureuse qu'elle serait avec son Immaculée Conception, sa maternité divine et sa glorieuse Assomption, notre confiance en elle ne serait pas si complète qu'elle l'est pour la Mère au cœur brisé qui se tient au-dessous de la croix. Elle semblerait plus éloignée de nous. Nos sentiments envers elle seraient de la même nature que ceux avec lesquels nous regardons les anges, pour lesquels nous sommes pleins d'amour et de vénération, de tendresse et de révérence, d'étonnement et de congratulation, et d'un saint désir d'union avec eux ; mais nous ne sentirions pas, comme nous le faisons maintenant, qu'elle nous appartient, qu'elle est près de nous, et qu'elle est notre vraie Mère. C'est la Compassion qui fait entrer ce caractère filial dans notre dévotion à la Mère puissante de Dieu. Mais ce n'est pas là tout. De même que ce fut dans sa Compassion que nous naquîmes pour elle, comme c'est dans sa Compassion que nous trouvons nos motifs d'amour filial en elle durant notre vie, ainsi ce fut dans sa Compassion que nous gagnâmes notre droit à mourir dans ses bras maternels : car ce fut alors qu'elle reçut le droit de patronage sur les lits de mort, à cause des soins qu'elle donna à Notre-Seigneur sur son lit de mort ; et les services que Marie nous rend, comme elle le fit pour Jésus, à l'heure de la mort, forment une partie de l'office de Marie, sur lequel l’Église s'appuie le plus, en les mentionnant dans l'Ave Maria. Ainsi sa Compassion est liée d'une manière inséparable aux nombreuses fonctions de miséricorde dont, conformément aux décrets de Dieu, Marie s'acquitte envers nous. »>

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Le pied de la Croix ou les douleurs de Marie, chap. IX, Paris, Antoine Bray, 4e éd. 1862.

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  • Méditation - Les douleurs de Marie (I)

    « En ce qui concerne les douleurs de Marie, l'union de la Mère et du Fils est plus grande que dans aucun autre mystère. Jésus lui-même est la douleur de Marie sept fois répétée, sept fois modifiée, sept fois agrandie. Suivant notre croyance, les douleurs de la sainte Vierge se placent bien haut parmi les mystères divins, et s'y trouvent dans un ordre de privilège plus élevé qu'on ne le soupçonne communément. Mais, dans tous les cas, en tant qu'il s'agit de leur relation avec la Rédemption du monde, ils ne sont pas plus éloignés de cette Rédemption que les mystères non sanglants de Jésus, ils en sont même peut-être plus rapprochés, à cause du caractère immédiat de leur liaison. La vérité paraît être que tous les mystères de Jésus et ceux de Marie n'étaient dans les desseins de Dieu qu'un seul mystère. Nous ne pouvons le briser, le diviser, le morceler, ni classer l'importance de ses beautés nombreuses. C'est là une tâche au-delà de notre science. Qui pourrait douter qu'il ne soit vrai de dire qu'un grand nombre d'âmes, qui sont maintenant sauvées, auraient été perdues sans les douleurs de Marie, et cela, quoique ses douleurs n'aient pas avec nous la même relation que la Passion de Notre-Seigneur, même dans leur degré subordonné ? La période des Trente-trois années, et les cœurs de Jésus et de Marie, dans tous les mystères de ces années, sont tous saturés des teintes de la Passion ; cependant, en dehors de la Passion elle-même, où les couleurs sont-elles plus vives et les traits plus animés que dans les douleurs de la Mère ? La Compassion de Marie était la Passion de Jésus, pour ainsi dire, sentie et devenue réelle dans le cœur de sa Mère. »

    N.B. : "Compatir" vient du latin, littéralement "souffrir avec, prendre part aux souffrances de".

    (à suivre ci-dessus)

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Le pied de la Croix ou les douleurs de Marie, chap. IX, Paris, Antoine Bray, 4e éd. 1862.

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  • Vendredi 18 mars 2016

    Vendredi de la Passion
    Commémoraison des Sept Douleurs de Notre-Dame

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    Rogier van der Weyden (v.1400–1464), Calvaire (restauré en 2015)
    El Escorial, Espagne

    (Source)

    La piété des derniers temps a consacré d’une manière spéciale cette journée à la mémoire des incomparables douleurs que Marie a ressenties au pied de la Croix de son divin Fils. La semaine suivante est occupée tout entière par la célébration des mystères de la Passion du Sauveur ; et bien que le souvenir de Marie compatissante soit souvent présent au cœur du fidèle qui suit pieusement tous les actes de cette longue et sublime scène, les douleurs du Rédempteur, le spectacle de la justice et de la miséricorde divines s’unissant pour opérer notre salut, préoccupent trop vivement le cœur et la pensée, pour qu’il soit possible d’honorer, comme il le mérite, le profond mystère de la compassion de Marie aux souffrances de Jésus.
    Dom Guéranger, l’Année Liturgique.

    Cet office ne désigne pas proprement une fête, mais un jour commémoratif des douleurs de la bienheureuse Vierge, avant l’ouverture du cycle liturgique des Mystères de notre Rédemption et du divin Crucifié. Ses premières origines ne remontent pas au delà du bas moyen âge, et les Servîtes contribuèrent beaucoup à le répandre. Cependant, la dévotion spéciale aux Douleurs de la Vierge, Corédemptrice du genre humain, était depuis de longs siècles déjà dans l’âme du peuple chrétien. En 1688, Innocent XI institua une seconde commémoration des Douleurs de la Mère de Dieu, au mois de septembre, mais cette dernière solennité révèle un caractère quelque peu diffèrent de celui de la fête de mars. En Carême, l’Église s’associe à Marie pour pleurer Jésus Crucifié, tandis que la solennité de septembre, rapprochée de l’Exaltation de la sainte Croix, est plutôt la fête des triomphes de la Mère bénie, qui, au pied de la Croix, au moyen de son cruel martyre, racheta avec son Fils le genre humain, et mérita le triomphe de son exaltation sur tous les chœurs des Anges et des saints.
    Bx Cardinal Schuster, Liber Sacramentorum.

    (Source)
    (Vendredi de la 5ème Semaine de Carême)
     
    St Cyrille de Jérusalem, évêque et docteur de l'Eglise

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  • Méditation : Notre-Dame des Sept Douleurs

    « "Ceux qui s'approchent le plus près de la croix de Jésus-Christ, dit Bossuet, sont ses plus fidèles amis ; aussi sa divine Mère devient une expression parfaite du Sauveur crucifié. Comme elle avait donné son consentement au mystère de l'incarnation avec une foi louée par sa cousine Elisabeth, elle acquiesce avec une admirable conformité aux desseins de Dieu sur tous les supplices qui devaient consommer le sacrifice de son Fils unique. Debout au pied de l'autel de l'holocauste, elle persévère avec une constance invincible, comme un rocher au milieu des vagues qui le battent avec violence de toutes parts sans pouvoir l'ébranler : ni le spectacle de la mort de son Fils, ni la fureur des hommes, ni la rage des démons ne peuvent abattre son courage, ni empêcher les occupations sacrées de son âme très sainte." Supérieure à l'excès de la douleur qui pénètre son âme, elle garde un silence d'adoration et de soumission à Dieu... Marie ne veut point voir cesser ses douleurs, parce qu'elles la rendent semblable à son Fils ; elle ne donne point de bornes à son affliction, elle ne veut point être consolée, parce que son Fils ne trouvait point de consolateur... "Avec un maintien plein de résolution et de courage, cette tendre Mère fixe ses regards amoureux sur son divin Fils, s'unit au sacrifice, et s'immole volontairement avec lui pour le salut du monde." O digne Mère de mon Dieu ! apprenez-moi le silence, la douceur et la paix dans le fort de mes peines... Faites qu'à votre exemple je donne mon application, non aux afflictions que je souffre, mais à la volonté de Dieu qui s'accomplit dans ma souffrance... »

    Abbé Charles Michel Alexandre de Brandt S.A.D. (1812-1903), Méditations pour tous les jours et fêtes de l'année selon la méthode de saint Ignace, Tome 5 (Notre-Dame des Sept Douleurs, IIe Point), Neuvième édition, Périsse Frères, Paris - Lyon, 1860.

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    En complément : Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), extraits du Premier Sermon pour le Vendredi de la Semaine de la Passion, sur la Compassion de la Sainte Vierge, in "Œuvres complètes" Tome VI, Migne, 1859.

  • 15 septembre : Méditation

    Rappel des 7 douleurs de Marie :

    1. La prophétie de saint Siméon
    2. La fuite en Egypte
    3. Les trois jours d'absence (l'Enfant Jésus au Temple)
    4. La rencontre de Jésus portant sa Croix
    5. La mort de Jésus sur la Croix
    6. La descente de Croix
    7. L'ensevelissement de Jésus

    « La première chose qui nous frappe dans les douleurs de la sainte Vierge, c'est leur immensité, non dans le sens littéral, mais dans le sens que nous donnons ordinairement à ce mot, en l'appliquant à des choses créées. C'est aux douleurs de Marie que l'Eglise applique ces paroles de Jérémie : "Vous tous qui passez, voyez et considérez s'il est une douleur semblable à ma douleur. Qui comparerai-je avec toi, ô fille de Jérusalem ? A quoi t'égalerai-je pour te consoler, ô fille de Sion ? car ta douleur est grande comme une mer. Qui est-ce qui te guérira ?" (Lament. I et II)...

    [...] Mais où l'oeil intérieur de Marie cherchera-t-il une consolation ? Il faut que son oeil spirituel jette ses regards là où l'oeil corporel est déjà fixé. Il est dirigé sur Jésus et c'est cette vue même qui fait sa torture. Elle voit sa nature humaine, et elle est la Mère, la Mère au-dessus de toutes les autres mères, aimant comme jamais mère n'aima, comme toutes les mères ensemble ne pourraient aimer si elles pouvaient unir leurs myriades d'amours dans le plus énergique et le plus indicible des actes. Il est son Fils, et quel Fils ! et de quelle merveilleuse manière ! il est son trésor et son tout. Quelle source de misères aiguës, vives, mortelles, incomparables il y avait dans cette contemplation ! Et cependant il y avait encore bien plus que cela : il y avait la nature divine du Sauveur.

    [...] Oui, il est Dieu, et Marie l'a vu à travers l'obscurité de l'éclipse. Mais alors le sang, les crachats, les taches de boue, les plaies repoussantes, les meurtrissures livides et tachetées, que signifiait tout cela sur une personne réellement et éternellement divine ? Il est inutile de songer à donner un nom à une misère telle qui submergeait l'âme de Marie... Nul martyre ne fut jamais égal à celui-là, et l'on ne saurait lui comparer aucun nombre donné de martyres. C'est une somme de douleurs, que des unités matérielles, indéfiniment ajoutées ensemble et multipliées les unes par les autres, ne pourraient jamais former ; c'est une question de genre aussi bien que de degré, et les douleurs de Marie étaient d'un genre qui a seulement certaines affinités avec d'autres genres de douleurs, mais qui est simplement sans nom, si ce n'est celui que lui donnent les fidèles enfants de l'Eglise : les douleurs de Marie. »

    R.P. F.W. Faber (1814-1863), Le pied de la Croix ou les douleurs de Marie, Quatrième édition, Paris, Ambroise Bray, 1862.

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