Arte dei Suonatori - Dan Laurin, flûte à bec - Mark Caudle, viole de gambe
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Arte dei Suonatori - Dan Laurin, flûte à bec - Mark Caudle, viole de gambe
« Toutes les postures physiques de notre corps font partie de notre manière de prier. De même que l'écoute recueillie de la Parole de Dieu requiert la position assise, et que la disponibilité (cf. comme Israël qui mange debout l’agneau pascal) ou le mouvement de la Résurrection (cf. Ac 7, 56) réclament la station debout, la grandeur de Dieu et de son Nom s’expriment par l’agenouillement. Jésus a été adoré dès sa naissance (cf. Mt 2, 2). D’après le récit de St Luc, Jésus-Christ lui-même a prié à genoux durant les dernières heures avant sa passion, sur le mont des Oliviers (cf. Lc 22,41). Etienne tomba à genoux lorsque, avant son martyre, il vit le Ciel ouvert et le Christ debout (cf Ac. 7, 60). Devant celui qui est debout, il se met à genoux. Pierre a prié à genoux pour demander à Dieu la résurrection de Tabitha (cf. Ac 9, 40). Après son grand discours d’adieu devant les anciens d’Ephèse (avant son départ pour Jérusalem où l’attend la captivité), Paul a prié avec eux à genoux (cf. Ac 20, 36). L’hymne au Christ de la lettre aux Philippiens (cf. Ph 2, 6-11) applique à Jésus-Christ la promesse d’Isaïe annonçant la prosternation à genoux de toute la terre devant le Dieu d’Israël : « au nom de Jésus », tout « s’agenouille, au plus haut des cieux, sur la terre et dans les enfers » (Ph 2, 10). Dans son adresse aux Philippiens, l'apôtre des Gentils présente ainsi la liturgie de l’Église comme un agenouillement : l’Église plie les genoux devant le Seigneur.
Cette position à genoux est l’expression corporelle de notre adhésion à la présence réelle de Jésus-Christ, qui, comme Dieu et homme, avec son corps et son âme, avec sa chair et son sang, se rend présent parmi nous. Notre foi au Verbe incarné qui est allé jusqu’à donner sa vie, son corps, sa mort pour le salut du monde, nous conduit, comme les bergers et les mages, à exprimer nous aussi par notre corps notre émerveillement et notre adoration. »
Mgr Rey, De l'adoration à l'évangélisation (ch. IV), Édition des Béatitudes, 2013.
Cf. également : "Adoration et Evangélisation", et en téléchargement sur ICI.
Après la Messe de la Solennité de l’Epiphanie présidée dans la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a salué les plus de 50.000 fidèles massés sur la place encadrée par les colonnes de Bernin pour la prière de l’Angélus. Dans la foule, de nombreux costumes médiévaux, des masques hauts en couleurs, des trompettes, des tambours et des drapeaux, frappés des blasons de Segni, Artena, Carpineto Romano, Gorga et Montelanico, cinq villes de la province du Latium qui étaient cette année à l’honneur pour le traditionnel défilé de l’Epiphanie. Dans la matinée, avec musique folklorique et au son des caisses claires, plusieurs centaines de personnes avaient remonté la Via della Conciliazione, du Château Saint-Ange jusqu’à la place Saint-Pierre, à cheval ou à pied. Le Pape François n’a d’ailleurs pas manqué de leur adresser un salut spécial après l’Angélus.
Auparavant, dans sa catéchèse, le Pape a insisté sur la nécessité pour un chrétien de se mettre en chemin, à l’image des Mages. Venus d’Orient, ils « témoignent que Jésus est venu sur Terre pour sauver, non pas un seul peuple, mais tout le monde ». L’amour de Dieu, « passionné, fidèle et humble » n’est pas « réservé à certains privilégiés », mais est offert à tous. Le Pape conseille ainsi de nourrir toujours plus une grande confiance et une grande espérance dans les rapports avec chacun.
Pour François, le voyage des Mages est « un voyage de l’âme, un chemin vers la rencontre avec le Christ ». Comme les Mages, tout chrétien doit être attentif aux signes de la présence de Dieu, infatigable devant les difficultés de la recherche et courageux face aux conséquences de la rencontre avec le Seigneur dans sa vie.
Une telle recherche ne peut se passer de la Parole de Dieu, « l’étoile qui guide chaque homme jusqu’à Jésus ». Le Pape a donc conseillé d’avoir toujours cette Parole de Dieu à proximité, dans la poche, pour « la lire et la méditer chaque jour », jusqu’à ce qu’elle devienne une « flamme que nous portons en nous pour se risquer à avancer » et qu’elle irradie également ceux qui cheminent à côté de nous.
Cette lumière de Dieu concerne également les enfants, le Pape a d’ailleurs rappelé qu’est célébrée aujourd’hui la Journée mondiale de l’Enfance missionnaire. « J’encourage les éducateurs à cultiver chez les petits un esprit missionnaire, pour qu’ils deviennent des témoins de la tendresse de Dieu et des annonciateurs de son amour » a conclu le Saint-Père.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
présidée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre
Dans la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a célébré à 10h la Messe de la Solennité de l’Epiphanie. Le Saint-Père était entouré des cardinaux et évêques de la chapelle pontificale. Son homélie était consacrée à la symbolique des Mages, venus d’Orient. Les Mages représentent les hommes et les femmes à la recherche de Dieu dans les religions et dans les philosophies du monde entier : « une recherche qui n’a jamais de fin. Ils cherchaient la véritable Lumière ; ils nous indiquent la route sur laquelle marcher dans notre vie ».
Le Pape François a retracé le chemin difficile suivi par les Mages, leurs péripéties, leurs tentations, leur égarement, leur désarroi et puis leur très grande joie. « C’est toujours la grâce de l’Esprit Saint qui les aide et qui les fait entrer dans le mystère, a expliqué le Souverain Pontife. Ils arrivent à reconnaître que les critères de Dieu sont très différents de ceux des hommes, que Dieu ne se manifeste pas dans la puissance de ce monde, mais s’adresse à nous dans l’humilité de son amour. Les Mages sont passés des calculs humains au mystère : et cela a été leur conversion ».
Le Pape François a alors évoqué la réalité qui nous entoure : les guerres, l’exploitation des enfants, la torture, les trafics d’armes, la traite des personnes... « Dans tous ces frères et sœurs, les plus petits qui souffrent à cause de ces situations, il y a Jésus. La crèche nous présente un chemin différent de celui rêvé par la mentalité mondaine : c’est le chemin de l’abaissement de Dieu, sa gloire cachée dans la mangeoire de Bethléem, dans la croix sur le calvaire, dans le frère et dans la sœur qui souffrent ».
Le Saint-Père a invité les fidèles à demander au Seigneur qu’il leur accorde de vivre le même chemin de conversion vécu par les Mages, qu’Il les défende et les libère des tentations et des tromperies mondaines qui cachent l’étoile. « Que nous trouvions le courage, a-t-il conclu, de nous libérer de nos illusions, de nos présomptions, de nos “lumières”, et que nous cherchions ce courage dans l’humilité de la foi ».
Source : Radio Vatican.
Ensemble Corund
Tria sunt munera pretiosa
quae obtulerunt Magi Domino. |
« Nous le pouvons :
1. quand nous visitons le Saint-Sacrement ; car nous avons dans les tabernacles le même Homme-Dieu qui était dans la crèche, avec cette différence pleine d'amour que les mages n'arrivèrent à la crèche qu'à la suite d'un long voyage, tandis que les tabernacles, multipliés sur toute la terre, ne sont jamais loin de nous. Oh ! si nous portions dans ces visites la foi et la piété des mages, que de grâces nous en remporterions !
Nous pouvons :
2. imiter les mages quand nous communions ; car alors nous ne serrons pas seulement Notre-Seigneur dans nos bras comme le firent ces heureux voyageurs, mais nous le recevons dans notre cœur : nous nous l'incorporons, nous nous l'identifions pour ainsi dire ; bonheur que n'eurent pas les mages. Après nous l'être ainsi incorporé, nous pouvons, pendant l'action de grâces, converser avec lui, lui parler et l'écouter, prenant les mages à la crèche pour modèles d'actions de grâces après chaque communion.
Nous pouvons :
3. dans le cours du jour, imiter la vie sainte des mages hors de l'étable de Bethléem, par cet esprit de recueillement qui forme dans le cœur comme un sanctuaire où nous conversons avec Dieu, une aimable solitude où rien n'entre que Dieu et l'âme.
Là, ainsi que les mages dans l'étable de Bethléem, nous jouissons de Dieu, nous pouvons le voir, lui parler, l'entendre, prendre conseil de lui dans les doutes, l'appeler à notre aide dans les difficultés ou les dangers, lui dire que nous l'aimons et lui demander de l'aimer toujours davantage, lui offrir nos actions, notre vie, nous consacrer à lui sans réserve, le remercier de ses bienfaits, éclater en adorations, en louanges, en bénédictions, en demandes et supplications.
Là nous accueillons avec reconnaissance et amour les bonnes pensées qu'il nous envoie, les pieux sentiments qu'il nous suggère, les saintes résolutions qu'il nous met au cœur, et nous rendons toute notre vie sainte comme celle des mages. Heureuse l'âme qui comprend ces choses ! plus heureuse encore celle qui les met en pratique ! »
Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Vie sainte des mages à Bethléem), Paris, Victor Lecoffre, 1886.
Francisco de Zurbarán (1598-1664), L’adoration des mages (1639-40)
Musée des Beaux-Arts, Grenoble
Amici Cantores
Omnes de Saba vénient, aurum et thus deferéntes, et laudem Dómino annuntiántes.
Tous ceux de Saba viendront, ils apporteront de l’or et de l’encens, et publieront les louanges du Seigneur. (Texte du Graduel de la Messe de l'Epiphanie, Is. 60, 1-6) |
« Vierge Marie, vous la Mère de Dieu, secouez nos vies, qu'elles prennent leur envol ! »
Jeudi 1er janvier 2015 - Octave de Noël - Marie, Mère de Dieu
Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Lc II, 16-21
Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception.
La prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine au format audio.
Site du Père Michel-Marie : www.delamoureneclats.fr
Site de ND du Laus : www.sanctuaire-notredamedulaus.com
Transcription pour guitare
Kurt Rodarmer, guitare