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  • 18h00 : Messe célébrée par le Saint-Père en la Paroisse romaine de Ognissanti

    Samedi soir, François a célébré la Messe dans l’église romaine de la Toussaint, là où, il y a cinquante ans, Paul VI avait célébré pour la première fois une messe en italien, suite à la réforme liturgique du Concile Vatican II. Ce lieu, ce « temple », construit « grâce au zèle apostolique de Saint Luigi Orione », a dit le Pape.

    Dans son homélie, il se réfère à l’Évangile selon saint Jean (2, 16) : « Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce », dit Jésus aux marchands de colombes. Pour le Saint-Père, il est question ici d’un « certain type de religiosité » : le geste de Jésus est un « geste de nettoyage, de purification ». Dieu « n’aime pas un culte extérieur fait de sacrifices matériels et basé sur l’intérêt personnel », explique-t-il. Il s’agit « d’un rappel à un culte authentique, a la correspondance entre la liturgie et la vie ; un rappel qui vaut pour chaque époque et aujourd’hui aussi pour nous ».

    La liturgie est la « source première et indispensable à laquelle les fidèles doivent puiser un esprit vraiment chrétien », selon la constitution sur la Sainte liturgie, Sacrosanctum concilium, ainsi que le rappelle le Souverain Pontife, qui explique que cela « signifie réaffirmer le lien essentiel qui unit la vie du disciple de Jésus et le culte liturgique. Il ne s’agit pas seulement d’une doctrine à comprendre ou d’un rite à accomplir, mais essentiellement une source de vie et de lumière pour notre chemin de foi. »

    Ainsi, « l’Église nous appelle à avoir et à promouvoir une vie liturgique authentique, afin de pouvoir être en syntonie entre ce que la liturgie célèbre et ce que nous vivons dans notre existence », poursuit le Pape, pour qui le « disciple de Jésus ne va pas dans une église pour observer un précepte, pour se sentir en accord avec un Dieu qu’il ne doit ensuite pas trop déranger ». Non, il y va pour « rencontrer le Seigneur et trouver dans sa grâce la force de penser et d’agir selon l’Évangile ».

    « On ne peut alors pas s’illusionner, prévient-il, d’entrer dans la maison du Seigneur et de “couvrir” à l’aide de prières et de pratiques de dévotion des comportements contraires aux exigences de la justice, de l’honnêteté et de la charité envers son prochain ».

    Il insiste alors sur l’importance « d’accomplir un itinéraire de conversion et de pénitence, pour ôter de notre vie les scories du péché, comme l’a fait Jésus, nettoyant le temps des intérêts mesquins, le Carême étant un temps favorable à tout cela, un temps de renouveau intérieur, de la rémission des péchés ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre du Pape François avec le Mouvement Communion et Libération

    La place Saint-Pierre était noire de monde samedi matin : quelque 80.000 personnes, venues d’une cinquantaine de pays, ont participé à la rencontre du Pape François avec les membres du mouvement ecclésial Communion et Libération qui célèbre ses soixante ans d’existence et qui commémore le dixième anniversaire de la mort de son fondateur, le prêtre italien Don Luigi Giussani (1922-2005).

    Prières, lectures, projections et chants ont rythmé la rencontre jusqu’à l’arrivée du Saint-Père, accueilli avec affection et un enthousiasme débordant. Pour pouvoir saluer toute la foule, le Pape François a dû franchir les limites du Vatican, sortir de la place Saint-Pierre et parcourir à bord de sa voiture découverte une partie de l’avenue de la Conciliazione, sous les ovations. Dans l’assemblée se trouvaient le cardinal de Milan Angelo Scola, des délégués anglicans, orthodoxes et musulmans, ainsi qu’un groupe de détenus italiens.

    Dans son discours, le Souverain Pontife a livré quelques recommandations aux adhérents de ce mouvement catholique, en les mettant notamment en garde contre le risque de se figer dans une attitude de défense et de repli identitaire. Pour François, la morale chrétienne n’est pas l’effort de volonté titanesque de ceux qui décident d’être cohérents, une sorte de défi solitaire face au monde. La morale chrétienne est au contraire une réponse émue devant une miséricorde surprenante, imprévisible, voire même injuste selon les critères humains, de la part de Celui qui nous aime malgré nos trahisons. La morale chrétienne ne veut pas dire ne jamais tomber, mais se relever toujours, grâce à la main que Jésus nous tend. De la même manière, le rôle de l’Église n’est pas de condamner éternellement mais de répandre la miséricorde de Dieu sur toutes les personnes qui la demandent avec un cœur sincère.

    Évoquant ses souvenirs personnels, le Souverain Pontife a confié que la lecture des livres et des articles de Don Giussani avait nourri sa vie sacerdotale. En guidant les hommes à la rencontre du Christ, le fondateur de Communion et Libération éduquait à la liberté. Il a par ailleurs raconté que chaque fois qu’il venait à Rome, il aimait s’arrêter devant le tableau du Caravage qui se trouve dans l’église Saint-Louis-des-Français : « La vocation de Matthieu ». Jésus nous précède toujours, a-t-il expliqué : quand nous arrivons jusqu’à Lui nous découvrons qu’il nous attendait déjà. Sans la miséricorde, on ne peut pas comprendre cette dynamique de la rencontre qui suscite l’émerveillement et l’adhésion.

    Après soixante ans d’existence, le charisme du mouvement Communion et Libération n’a pas perdu de sa fraicheur et de sa vitalité. Mais ses membres, a averti le Pape François, ne doivent jamais oublier que c’est Jésus Christ et pas une méthode spirituelle qu’ils doivent placer au centre de leur action. Sinon, ils feront fausse route. Ceci est vrai pour tous les charismes dans l’Église.

    Autre recommandation : le charisme n’est pas une chose que l’on conserve dans une bouteille d’eau distillée ; être fidèles au charisme ne veut pas dire le pétrifier, l’écrire sur un parchemin et l’encadrer. C’est le diable qui pétrifie, prévient le Saint-Père. Comme l’affirmait le compositeur autrichien Gustav Mahler, « il faut nourrir les flammes et pas vénérer les Cendres ». L’Église doit sortir vers les périphéries à la recherche des personnes marginalisées, abandonnées, déçues par l’Église, prisonnières de leur égoïsme ; en rejeter toute attitude autoréférentielle, en écoutant avec une humilité sincère ceux qui pensent autrement. Gare à la spiritualité identitaire et à la complaisance autoréférentielle qui transforme les membres d’un mouvement ecclésial dans des militants d’une ONG. S’ils sont libres et centrés sur le Christ et l’Évangile, les membres du mouvement Communion et Libération pourront être les bras, les mains, les pieds, l’esprit et le cœur d’une Église en sortie.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Père David Macaire, nouvel Archevêque de Fort-de-France

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    Un nouvel évêque en Martinique, la nouvelle était attendue depuis longtemps. Le Pape François a accepté la démission présentée par l’Archevêque de Fort-de-France, Mgr Michel Méranville qui a atteint, depuis quatre ans, la limite d’âge de 75 ans. Il a nommé pour le remplacer le Père David Macaire, actuellement Prieur du Couvent des Dominicains de La Sainte-Baume à Toulon.

    Âgé de 46 ans, le Père Macaire est né en métropole de parents martiniquais. Il a passé son enfance et sa jeunesse en Martinique. Entré dans la province dominicaine de Toulouse, il a commencé son noviciat à Marseille à l’âge de 25 ans. Présenté comme un orateur de talent, il s’est illustré à travers de nombreux apostolats. Il a été entre autres Conseiller spirituel des Équipes Notre Dame et a fondé une web-radio de première évangélisation catholique. L’année dernière, il avait prêché lors du pèlerinage du Rosaire à Lourdes. Il a écrit un pense-bête de la foi sur l’infaillibilité du Pape. Il devient le 12° Évêque de l’histoire de l’Église catholique martiniquaise.

    Il y a un peu plus d’un an, l’archidiocèse de Fort-de-France avait traversé une crise. Quatre prêtres avaient écrit à Rome pour signaler des points problématiques entourant la personne du vicaire général pressenti pour succéder à Mgr Michel de Méranville. La publication de ce courrier confidentiel avait provoqué un scandale. Les sanctions infligées par l’Évêque à ces quatre prêtres avaient suscité une vague d’indignation parmi les catholiques de l’île. 700 personnes avaient participé à une marche silencieuse pour exprimer leur colère. Au mois de septembre, l’Archevêque de Fort-de-France a procédé à un vaste remaniement. Le vicaire général a été remplacé et nommé curé d’une paroisse à Paris. Les martiniquais attendaient une nomination susceptible d’assainir le climat dans leur Église.

    Sources : Radio Vatican - Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Felix Mendelssohn-Bartholdy (1809-1847) : Psaume 42, Op. 42

    La Chapelle Royale, Collegium Vocale, Ensemble Orchestral de Paris
    Eiddwen Harhhy, soprano - Dir. Philippe Herreweghe

  • Méditation 2ème semaine de Carême : égoïsme et amour de Jésus-Christ (6)

    « Que pouvait-il sortir du triomphe de l'amour et de la défaite de l'Egoïsme, si ce n'est le dévouement ? Quand l'homme a cessé de se donner à lui-même, quel autre besoin peut-il éprouver, si ce n'est le besoin de se donner aux autres, c'est-à-dire de se dévouer ? Dieu a creusé au fond du cœur humain comme un immense réservoir d'amour d'où les dévouements peuvent jaillir toujours. Mais l'Egoïsme, posé au cœur humain par le péché, était comme la pierre qui y scellait la source des dévouements, et retenait dans son fonds cette eau vive et féconde qui a besoin de se répandre. Jésus-Christ a ôté cette pierre ; et de tous les cœurs d'où l'Egoïsme s'est retiré, les dévouements vont déborder pour se répandre sur toutes les misères ; ils vont former dans l'humanité chrétienne ce fleuve vaste et profond de la charité qui, coulant à travers les siècles, ira grandissant tous les jours par les milliers d'affluents grossir son cours...

    Ah ! dans ces dévouements que l'amour de Jésus-Christ fera sortir du cœur humain, quelle multiplicité ! et dans cette prodigieuse multiplicité, quelle unité plus prodigieuse encore ! multiplicité des dévouements sortant d'un même amour pour y retourner sans cesse, comme on voit tous les fleuves aller se verser dans l'abîme d'un même océan, d'où ils sont sortis par mille canaux mystérieux pour arroser la terre. Ces dévouements créés pour toutes les misères, qui les comptera ! qui pourra dire, avec leur nombre, leurs divines industries ? Il y en aura pour les vieillards, il y en aura pour les enfants, il y en aura pour les veuves, il y en aura pour les orphelins, il y en aura pour les sourds, il y en aura pour les muets, il y en aura pour les aveugles, il y en aura pour les paralytiques, les estropiés, les lépreux, les captifs ; il y en aura pour ceux qui manquent de pain, de travail, de santé. Aussi intelligent que libéral, le dévouement chrétien visitera, pour se donner à elles, toutes les misères humaines, il découvrira toutes les douleurs, sondera toutes les blessures, devinera tous les malheurs : et il trouvera pour chaque douleur un soulagement, pour chaque blessure un remède, et pour tout malheur une consolation ; il attestera enfin par les miracles du sacrifice la défaite de l'Egoïsme au fond du cœur humain : et il prouvera par la plus invincible démonstration que comme Jésus-Christ pose dans sa doctrine le fondement de tous les progrès, il leur donne par son amour leur couronnement sublime. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Septième conférence : le progrès moral par la destruction de l'égoïsme), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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    Rembrandt (1606–1669) : Le Christ prêchant
    (Bibliothèque Nationale de France, Paris, Inv. W.B. 74.2, Bartsch 74)

  • Samedi 7 mars 2015

    Samedi de la deuxième semaine de Carême

     St Thomas d'Aquin, religieux et docteur

    (fête avancée au 28 janvier au nouveau calendrier)