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  • Méditation : La Miséricorde divine

    « Dieu est l'objet total de toutes nos louanges. Il faudra, autant que la pénombre de la foi le rend possible, le considérer lui-même et revenir inlassablement à ses perfections et à sa vie. L’Église, maternellement, nous suggère cette manière de faire en entrecoupant tous ses offices, toutes ses prières du « Gloire soit au Père et au Fils et au Saint-Esprit », ou d'autres formules équivalentes qui nous empêchent d'oublier la grande Gloire, celle de sa vie trinitaire, celle dont l'adoration sera l'occupation de notre éternité. Parmi les perfections divines, notre amour ne voudrait en oublier aucune, il s'arrêtera pourtant avec prédilection à la miséricorde, non tant parce qu'elle est la plus douce et la plus réconfortante pour des misérables ni parce que cette misère qui nous étreint, y trouve un sens magnifique, celui d'être le « trône de la miséricorde », mais bien plutôt parce que de toutes ses perfections, c'est celle dont le Seigneur se fait gloire le plus volontiers, celle en effet, où sa divinité qui n'a besoin de rien et donne tout gratuitement, s'exprime avec le plus d'éclat ; il est la Miséricorde. C'est devenu comme un nom pour lui, une expression de son Être. N'est-ce pas le propre de Dieu de savoir pardonner ? »

    Joseph-Marie Perrin O.P. (1905-2002), Le Mystère de la Charité (Livre III, 3e Part., ch. VII), Desclée de Brouwer, 1960.

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  • Mercredi 20 janvier 2016

    Sts Fabien, pape, et Sébastien, martyrs

    Sts Fabien,pape,Sébastien,martyrs

  • Niels Wilhelm Gade (1817-1890) : Symphonie No.1 en ut mineur Op.5

    Collegium Musicum Copenhagen - Dir. Michael Schønwandt

  • Méditation : « Ayez confiance »

    « Allez à Dieu suavement, faites tout par amour, avec une sainte familiarité. Il dit à l'âme de bonne volonté comme à ses apôtres : Ayez confiance, je vous donne ma paix, je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Ce n'est pas une paix qui consiste dans le sentiment ; cette paix est quelquefois amère, mais elle établit la confiance au fond de l'âme. On sent qu'on veut être tout à Dieu. La vue de ses propres misères humilie bien utilement, car étant quelquefois porté à se croire un peu de vertu, la propre expérience nous apprend que l'on est bien peu de chose, même rien sans le secours de Dieu.

    Que la paix de Dieu, la paix de N.-S., qui est au-dessus de tout sentiment, soit avec vous. Tenez-vous dans le calme, la tranquillité ; soyez bien maîtresse de votre âme, de votre cœur, pour les donner à Dieu. Combien il vous a aimée ! avec quelle tendresse paternelle il vous a suivie toute votre vie, et vous a protégée. Vous lui êtes plus chère que la prunelle de l’œil. Une mère aime moins son enfant qu'il ne vous aime. Répondez à tant d'amour par un amour efficace ; acceptez toutes les dispositions de sa Providence à votre égard, soit dans l'ordre spirituel, soit dans l'ordre de votre position. Les peines du cœur, de la conscience sont les plus difficiles à supporter. Vous direz à N.-S. : Eh bien ! vous voulez que je les ressente, je le veux aussi, pourvu qu'elles viennent de vous ; il n'y a que les peines qui viennent de moi que je ne veux pas ; je désavoue tout ce qui vous offense, mais je vous offre la peine que j'en éprouve. On peut dire que dans le péché il y a deux maux, et qu'il y en a un capable de glorifier Dieu. L'un est le mal du péché, que Dieu déteste ; l'autre est la honte, la confusion, le mécontentement de soi-même qui en est la suite ; supporter celui-ci avec humilité, l'offrir à Dieu, il lui sera agréable. »

    Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (CXCVI), Seconde édition, Nancy, 1863.

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  • Mardi 19 janvier 2016

    Mémoire des Sts Marius, Marthe, Audifax et Abachus, martyrs

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    Martyre des Saints Marthe, Marius, Abacus et Audifax
    Corrado Giaquinto (1703-1765)
    Ajaccio, Palais Fesch

    (Crédit photo)

     Mémoire de St Canut de Danemark, roi martyr

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    La mort de Canut IV de Danemark, Christian Arlbrecht von Benzon (1816–1849)
    église Saint-Alban d'Odense, Danemark

    (Crédit photo)

  • 18 au 25 janvier : Semaine de prière pour l’unité des chrétiens

    La semaine du 18 (fête de la Chaire de Saint Pierre à Rome) au 25 janvier (Conversion de saint Paul) réunit tous les chrétiens dans la prière pour l'unité. Approuvée par Saint Pie X en 1909, elle est due à l'initiative d'un pasteur « épiscopalien » (anglican américain), entré dans l’Église romaine en 1910.
     
    Textes pour la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens
    et pour toute l’année 2016 :

    "Appelés à proclamer les hauts faits du Seigneur" (cf. 1 Pierre 2, 9)
    Conjointement préparés et publiés par
    le Conseil Pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens
    la Commission Foi et Constitution du Conseil œcuménique des Églises
    Traduction de l’original anglais : Conférence des Évêques de France - Marie-Cécile Dassonneville
    Conseil Pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens
     
    Matériel nécessaire à la préparation et la célébration de la Semaine de prière pour l’unité chrétienne en France

  • Ralph Vaughan Williams (1872-1958) : The Lark Ascending

    London Philharmonic Orchestra - Dir. Vernon Handley
    David Nolan, violon

    "The Lark Ascending" pour violon et orchestre : l'œuvre, dédiée à la violoniste Marie Hall (1884-1956), s'inspire d'un poème de George Meredith (1828-1909), dont les vers suivants ouvrent la partition :

    « He rises and begins to round,
    He drops the silver chain of sound,
    Of many links without a break,
    In chirrup, whistle, slur and shake.

    For singing till his heaven fills,
    ‘Tis love of earth that he instils,
    And ever winging up and up,
    Our valley is his golden cup
    And he the wine which overflows
    to lift us with him as he goes.

    Till lost on his aerial rings
    In light, and then the fancy sings. »

    « Elle s'élève et se met à tourner,
    Elle laisse tomber la chaîne argentée du son,
    sans séparer ses nombreux anneaux,
    Avec force pépiements, sifflements, liaisons et tremblements.

    Car en chantant jusqu'à ce que son ciel soit repu,
    C'est l'amour de la terre qu'elle insuffle,
    et à chaque coup d'aile,
    Notre vallée devient sa coupe dorée
    Et elle est le vin qui déborde
    Pour nous élever avec elle lors de son prochain envol.

    Jusqu'à ce que, perdue sur ses anneaux aériens,
    Dans la lumière, puis l'imagination chante. »

     (Source)

  • Méditation : une Parole de paix

    « Nous avons tous fait ou nous ferons un jour cette expérience : dans certains moments de trouble, de doute, d'épreuve, si nous restons au niveau de la réflexion, nous ne pouvons pas nous en sortir. Dans des situations d'inquiétude concernant l'avenir par exemple, si nous essayons de calmer cette inquiétude à coups de raisonnements, nous risquons de nous trouver dans une impasse totale. En effet, entre les motifs que nous avons de nous inquiéter et ceux que nous avons de nous rassurer, nous ne savons jamais trop ce qui va l'emporter, tant notre raison est incapable de tout prévoir et de tout maîtriser. Le seul moyen de faire pencher la balance du bon côté (celui de la confiance, de l'espérance, de la paix) n'est pas de multiplier les arguments (on en trouvera toujours en un sens inverse), mais de laisser revenir à notre esprit une parole de l’Écriture et de nous appuyer avec foi sur cette parole : « Ne vous inquiétez pas du lendemain » (Mt 6, 34), ou encore : « Ne crains pas, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume » (Lc 12, 32), ou bien : « Tous les cheveux de votre tête son comptés » (Lc 12, 7).

    La vraie paix ne dérive pas de la conclusion d'un raisonnement humain. Elle ne peut venir que d'une adhésion du cœur aux promesses de Dieu de nous communiquer la Parole. Lorsque, dans un moment de doute ou de confusion, nous adhérons par un acte de foi à une parole de l’Écriture, l'autorité propre à cette parole devient pour nous un soutien et une force. Il ne s'agit pas d'une baguette magique qui immuniserait totalement contre toute perplexité et toute angoisse. Mais dans l'adhésion confiante à la Parole de Dieu, on trouve mystérieusement une force que rien d'autre ne peut nous procurer. Elle a un pouvoir particulier pour nous établir dans l'espérance et dans la paix, quoi qu'il arrive. »

    Jacques Philippe, Apprendre à prier pour apprendre à aimer (ch. 3, 6), EdB, 2013.

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  • Lundi 18 janvier 2016

    De la férie
     
    Mémoire de Ste Prisque, vierge martyre