St Eusèbe de Verceil, évêque martyr
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St Eusèbe de Verceil, évêque martyr
Mémoire de St Pierre d'Alexandrie, évêque martyr
St Jean de la Croix, religieux (carme) et docteur de l'Eglise
(fête reportée au 14 décembre au nouveau calendrier)
En certains endroits : St André Dung-Lac, prêtre, et ses comp., martyrs du Vietnam
St Clément Ier, pape martyr
En certains endroits : St Colomban, abbé
St Josaphat, moine (basilien) et évêque martyr
(fête avancée au 12 novembre au nouveau calendrier)
St Martin Ier, pape martyr
St Martin de Tours, évêque
Mémoire de St Evariste, pape martyr
St Callixte Ier, pape martyr
Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a invité les nombreux fidèles rassemblés place Saint-Pierre à « soutenir par la prière les travaux du Synode » sur la famille « afin que l’Esprit-Saint rende les Pères synodaux pleinement dociles à ses inspirations ». Il a rappelé que « les Pères synodaux, venant de toutes les régions du monde et réunis autour du Successeur de Pierre, réfléchiront durant trois semaines à la vocation et la mission de la famille dans l'Église et dans la société, pour un attentif discernement spirituel et pastoral ».
Le Saint-Père qui s’est ensuite attardé sur la liturgie de ce dimanche qui propose « le texte fondamental de la Genèse sur la complémentarité et la réciprocité entre l'homme et la femme (Gen 2,18- 24) » a appelé à construire des « sociétés-famille », capable d’accueillir chaque enfant avec amour. Aujourd'hui, a dit le Pape, « demandons au Seigneur que tous les parents et les éducateurs dans le monde, ainsi que la société tout entière, soient des instruments de l’accueil et de l’amour avec lesquels Jésus embrasse les plus petits ». « Jésus regarde dans leurs cœurs avec la tendresse et la sollicitude d'un père et dans le même temps d'une mère ».
Le Pape François a alors dit penser à « tant d'enfants affamés, abandonnés, exploités, contraints à la guerre, rejetés. « Il est douloureux, a-t-il dit, de voir les images d'enfants malheureux, avec le regard perdu, fuyant la pauvreté et les conflits, qui frappent à nos portes et à nos cœurs implorant de l'aide ». Devant ces nombreux drames, et alors que l’Europe fait face depuis plusieurs semaines à l’arrivée massive sur son sol de migrants et réfugiés, parmi lesquels de nombreux enfants, le Saint-Père demande « que le Seigneur nous aide à ne pas être une société-forteresse mais une société-famille, capable d'accueillir, avec des règles appropriées, mais d’accueillir toujours avec amour ».
Après la prière de l’Angélus, le Pape a dit prier « pour les victimes du glissement de terrain qui a frappé tout un village au Guatemala et pour celles des inondations survenues sur la Côte d'Azur, en France ». « Nous sommes proches des populations durement touchées, également à travers une solidarité concrète » a dit le Saint-Père.
Le Pape a par ailleurs rappelé que ce samedi à Santander, en Espagne ont été proclamés bienheureux Pio Heredia Zubia et ses 17 compagnons et compagnes, religieux trappistes et religieuses cisterciennes, tués en raison de leur foi lors de la Guerre civile espagnole. « Louons le Seigneur pour ces courageux témoins, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde du fléau de la guerre », a déclaré le Pape François.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.
A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs :
Au martyre :
des serviteurs de Dieu Valentín Palencia Marquina, prêtre diocésain espagnol, et ses 4 compagnons, tués en haine de la foi en Espagne en 1937.
Aux vertus héroïques :
du serviteur de Dieu Giovanni Folci (1890-1963), prêtre du diocèse de Côme (Italie), fondateur de l’Œuvre du Divin Prisonnier.
du serviteur de Dieu Franciszek Blachnicki (1921-1987), prêtre diocésain polonais, fondateur du mouvement Lumière et Vie.
du serviteur de Dieu José Rivera Ramírez (1925-1991), prêtre du diocèse de Tolède (Espagne).
du serviteur de Dieu Juan Manuel Martín del Campo (1917-1996), prêtre diocésain mexicain.
du serviteur de Dieu Antonio Filomeno Maria Losito (1838-1917), prêtre et religieux italien, de la Congrégation du Très Saint Rédempteur.
de la servante de Dieu Maria Benedetta Giuseppa Frey (Ersilia Penelope, 1836-1913), moniale cistercienne italienne.
de la servante de Dieu Hanna Chrzanowska (1902-1973), oblate ursuline polonaise.
Sources : Salle de Presse du Vatican - Vatican Information Service.
St Wenceslas, Duc de Bohème, martyr
Mémoire des Stigmates de Saint François
Fresque de Giotto, Eglise Santa Croce à Florence, Cappella Bardi
« Un matin, c'était vers la fête de l'Exaltation de la sainte Croix, pendant qu'il priait sur le versant de la montagne, il vit descendre des hauteurs célestes un séraphin ayant six ailes de feu toutes resplendissantes. Conduit bientôt par la rapidité de son vol vers l'homme de Dieu, il demeura proche de lui sans toucher la terre. Alors entre les ailes du séraphin apparut un homme crucifié ; ses mains et ses pieds étaient étendus et attachés à une croix. Deux de ses ailes étaient élevées au-dessus de sa tête, deux autres étaient étendues pour voler, et les deux dernières couvraient son corps. A cette vue, le saint demeura dans un étonnement indéfinissable, et son cœur éprouva un sentiment de joie mêlée de tristesse. Il se réjouissait d'un spectacle aussi admirable, où le Seigneur, sous la forme d'un séraphin, contemplait son serviteur, et son âme était transpercée d'un glaive de compassion douloureuse en le voyant ainsi attaché à la croix. Une vision si insondable le jetait aussi dans une anxiété profonde, car il savait que l'infirmité de la Passion n'était en aucune façon compatible avec l'immortalité d'un esprit séraphique. Enfin il comprit, par une lumière du Ciel, que la divine Providence l'avait fait jouir d'une telle faveur pour lui apprendre à lui, l'ami de Jésus-Christ, que c'était non par le martyre de son corps, mais par un embrasement sans réserve de son âme, qu'il devait se transformer en la ressemblance du Sauveur crucifié. La vision disparaissant le laissa donc tout rempli en son cœur d'une ardeur ineffable, et imprima en son corps des traces admirables. Car aussitôt commencèrent à paraître dans ses mains et dans ses pieds les marques des clous, telles qu'il les avait vues tout-à-l'heure dans l'homme crucifié offert à ses regards. Ses mains et ses pieds semblaient transpercés de ces clous ; leurs têtes apparaissaient à l'intérieur des mains et sur les pieds, et l'on voyait sortir leurs pointes à la partie opposée. Ces têtes étaient noires et rondes, et les pointes longues et comme recourbées avec effort ; après avoir traversé la chair elles demeuraient tout-à-fait distinctes. Son côté droit portait aussi l'empreinte d'une cicatrice rouge, comme s'il eût été traversé d'un coup de lance, et souvent le sang s'échappait de cette plaie avec une abondance telle que tous les vêtements du saint en étaient pénétrés.
Le serviteur de Jésus-Christ, voyant imprimés d'une manière si parfaite en son corps les stigmates du Sauveur, comprit de suite combien il lui serait difficile de les cacher à ceux au milieu desquels il vivait, et d'un autre côté il craignait de révéler les secrets de son Seigneur. Il pensait donc avec une vive inquiétude et un tourment profond s'il ferait connaître ou s'il tairait ce qu'il avait vu. Ayant appelé quelques-uns de ses frères et leur parlant en termes généraux, il leur proposa son doute et leur demanda conseil. Un d'entre eux, éclairé de la grâce et comprenant par son langage qu'il avait été témoin de choses merveilleuses et que c'était la cause de l'état extraordinaire où il paraissait être maintenant, lui dit : « Ce n'est pas seulement pour vous, mon frère, mais encore pour les autres, sachez-le bien, que les secrets du Ciel vous ont été manifestés. Vous devez craindre justement d'être accusé, au jour du jugement, d'avoir enfoui le talent confié à vos soins, si vous cachez ce qui vous a été donné pour l'utilité de plusieurs. »
Le saint touché de ces paroles, bien que d'ailleurs il eût coutume de dire : « Mon secret est pour moi », rapporta alors avec beaucoup de crainte toute la suite de la vision dont il avait été favorisé, et il ajouta que celui qui lui était apparu lui avait dit certaines choses qu'il ne confierait jamais durant sa vie à aucun homme. Sans doute, ces secrets du Séraphin crucifié sont de ces paroles qu'il n'est point permis à l'homme de redire.
Lors donc que le véritable amour de Jésus-Christ eut transformé ainsi en sa ressemblance celui qui en était pénétré, les quarante jours consacrés à la solitude étant passés, et la solennité de l'archange saint Michel arrivée, l'homme angélique, François, descendit de la montagne portant avec lui l'image de son Seigneur crucifié, image non gravée sur la pierre ou le bois par la main de l'ouvrier, mais imprimée en sa chair par le doigt du Dieu vivant. Cependant, comme il est bon de cacher le secret du Roi, l'homme qui en avait été rendu participant, s'efforçait de dérober aux yeux de tous, autant qu'il le pouvait, ces signes sacrés. Mais aussi, comme il appartient à Dieu de révéler pour sa gloire les merveilles de sa puissance, après avoir imprimé secrètement en François les stigmates, il fit par eux plusieurs miracles connus de tout le monde, afin de montrer par l'éclat de ces prodiges combien était admirable la force cachée dans ces traces de son amour. »
St Bonaventure, Légende de Saint François, Chap. XIII : Des stigmates sacrés.
Texte intégral à l'Abbaye Saint-Benoît de Port-en-Valais.
En certains endroits : Ste Hildegarde de Bingen, religieuse, docteur de l'Eglise
En certains endroits : St Lambert de Maastricht, évêque martyr
« A la grâce du Père s’oppose la tentation du Malin qui veut détacher les hommes de la volonté de Dieu ». Le Pape François, lors de l’Angélus ce dimanche midi place Saint-Pierre est revenu sur l’Évangile de ce jour dans lequel Jésus demande à ses disciples et à la foule qui il est. Une question importante par laquelle Jésus vérifie la foi de ses disciples et de la foule qui le suit. Ainsi, si Pierre a raison quand il reconnait en Jésus le Messie, il se trompe en se scandalisant du sort qui attend Jésus à Jérusalem.
« En annonçant qu’il devra souffrir et être mis à mort pour ensuite ressusciter, Jésus veut faire comprendre à ceux qui le suivent que Lui est un Messie humble et serviteur. Il est le Serviteur obéissant à la volonté du Père jusqu’au sacrifice complet de sa propre vie », a précisé le Pape.
C’est pourquoi celui « qui veut être son disciple doit accepter d’être serviteur, comme Lui s’est fait serviteur ». Chacun devra donc se renier et prendre sa croix pour le suivre sur son chemin, « un chemin mal commode qui n’est pas celui du succès ou de la gloire passagère mais celui qui conduit à la vraie liberté, celle qui nous libère de l’égoïsme et du péché » a expliqué le Saint-Père. Autrement dit, « il s’agit d’opérer un net refus de cette mentalité mondaine qui met son propre “moi” et ses propres intérêts au centre de l’existence, et de perdre sa propre vie pour le Christ et l’Évangile, pour la recevoir renouvelée et authentique ».
« Cette route, a poursuivi le Pape, conduit à la résurrection, à la vie pleine et définitive avec Dieu ». « Décider de Le suivre, notre Maître et Seigneur qui s’est fait Serviteur de tous, exige de cheminer derrière Lui et d’écouter attentivement sa Parole ». Et d’interpeller les nombreux jeunes présents sur la place : « Avez-vous ressenti l’envie de suivre Jésus de plus près ? Pensez et prier et laissez le Seigneur vous parler ».
Source : Radio Vatican.
Béatification en Afrique du Sud de Samuel Benedict Daswa, père de famille, tué en haine de la foi.
Le Pape appelle les martyrs d'aujourd'hui à intercéder pour tous
Après la prière de l’Angélus, le Pape est revenu sur la béatification ce dimanche de Samuel Benedict Daswa (1946-1990), premier sud-africain à être béatifié. « Père de famille, tué en 1990, il y a à peine 25 ans, pour sa fidélité à l’Évangile », « il a toujours démontré dans sa vie une grande cohérence, assumant courageusement des comportements chrétiens et refusant des habitudes mondaines et païennes. Que son témoignage aide spécialement les familles à répandre la vérité et l’amour du Christ ».
Le Pape a alors évoqué les martyrs d’aujourd’hui, appelant à ce que « son témoignage s’unisse au témoignage de tant de frères et sœurs, jeunes, personnes âgées, adolescents, enfants, persécutés, chassés, tués parce que croyant en Jésus-Christ. Remercions tous ces martyrs pour leur témoignage et demandons-leur d’intercéder pour nous ».
Enfin, saluant les enseignants précaires italiens venus de Sardaigne, le Pape a souhaité que les « problèmes du monde du travail soient affrontés en tenant compte concrètement de la famille et de ses exigences ».
Source : Radio Vatican.
Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.
Mémoire de St Gorgon, martyr
(Église Saint-Gorgon de Pouillon, Marne)
Mémoire de St Hermès, martyr
Mémoire de St Zéphirin, pape martyr
Catéchèse de Benoît XVI sur St Tarcissius (Audience générale du 4 août 2010)
En certains endroits : Ste Hélène, impératrice
En certains endroits : St Maximilien Kolbe, religieux (franciscain), martyr