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bénédictine

  • Veni Sancte Spiritus

    Abbaye bénédictine Saint-Dominique de Silos

  • Béatification en Italie de la théologienne et mystique italienne Itala Mela (1904–1957), oblate bénédictine

    Bse_Itala-Mela_1b.jpg

    Itala Mela (1904–1957) sera béatifiée ce samedi 10 juin 2017, à La Spezia, en Ligurie, dans le nord de l’Italie, par le Cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    Biographie à lire sur Zenit.org.

  • Samedi 17 septembre 2016

    De la Sainte Vierge
     

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    Giotto di Bondone (v.1266-1337), Saint François d'Assise recevant les stigmates
    Musée du Louvre, Paris
     
    En certains endroits :
    Ste Hildegarde de Bingen, religieuse (bénédictine) et docteur de l'Eglise

    Sainte_Hildegarde-de-Bingen_8b.jpg

    Catéchèse de Benoît XVI sur Ste Hildegarde de Bingen :
    Audiences générales des mercredis 1er et 8 septembre 2010

  • Jeudi 17 septembre 2015

    Mémoire des Stigmates de Saint François

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    Fresque de Giotto, Eglise Santa Croce à Florence, Cappella Bardi

    « Un matin, c'était vers la fête de l'Exaltation de la sainte Croix, pendant qu'il priait sur le versant de la montagne, il vit descendre des hauteurs célestes un séraphin ayant six ailes de feu toutes resplendissantes. Conduit bientôt par la rapidité de son vol vers l'homme de Dieu, il demeura proche de lui sans toucher la terre. Alors entre les ailes du séraphin apparut un homme crucifié ; ses mains et ses pieds étaient étendus et attachés à une croix. Deux de ses ailes étaient élevées au-dessus de sa tête, deux autres étaient étendues pour voler, et les deux dernières couvraient son corps. A cette vue, le saint demeura dans un étonnement indéfinissable, et son cœur éprouva un sentiment de joie mêlée de tristesse. Il se réjouissait d'un spectacle aussi admirable, où le Seigneur, sous la forme d'un séraphin, contemplait son serviteur, et son âme était transpercée d'un glaive de compassion douloureuse en le voyant ainsi attaché à la croix. Une vision si insondable le jetait aussi dans une anxiété profonde, car il savait que l'infirmité de la Passion n'était en aucune façon compatible avec l'immortalité d'un esprit séraphique. Enfin il comprit, par une lumière du Ciel, que la divine Providence l'avait fait jouir d'une telle faveur pour lui apprendre à lui, l'ami de Jésus-Christ, que c'était non par le martyre de son corps, mais par un embrasement sans réserve de son âme, qu'il devait se transformer en la ressemblance du Sauveur crucifié. La vision disparaissant le laissa donc tout rempli en son cœur d'une ardeur ineffable, et imprima en son corps des traces admirables. Car aussitôt commencèrent à paraître dans ses mains et dans ses pieds les marques des clous, telles qu'il les avait vues tout-à-l'heure dans l'homme crucifié offert à ses regards. Ses mains et ses pieds semblaient transpercés de ces clous ; leurs têtes apparaissaient à l'intérieur des mains et sur les pieds, et l'on voyait sortir leurs pointes à la partie opposée. Ces têtes étaient noires et rondes, et les pointes longues et comme recourbées avec effort ; après avoir traversé la chair elles demeuraient tout-à-fait distinctes. Son côté droit portait aussi l'empreinte d'une cicatrice rouge, comme s'il eût été traversé d'un coup de lance, et souvent le sang s'échappait de cette plaie avec une abondance telle que tous les vêtements du saint en étaient pénétrés.

    Le serviteur de Jésus-Christ, voyant imprimés d'une manière si parfaite en son corps les stigmates du Sauveur, comprit de suite combien il lui serait difficile de les cacher à ceux au milieu desquels il vivait, et d'un autre côté il craignait de révéler les secrets de son Seigneur. Il pensait donc avec une vive inquiétude et un tourment profond s'il ferait connaître ou s'il tairait ce qu'il avait vu. Ayant appelé quelques-uns de ses frères et leur parlant en termes généraux, il leur proposa son doute et leur demanda conseil. Un d'entre eux, éclairé de la grâce et comprenant par son langage qu'il avait été témoin de choses merveilleuses et que c'était la cause de l'état extraordinaire où il paraissait être maintenant, lui dit : « Ce n'est pas seulement pour vous, mon frère, mais encore pour les autres, sachez-le bien, que les secrets du Ciel vous ont été manifestés. Vous devez craindre justement d'être accusé, au jour du jugement, d'avoir enfoui le talent confié à vos soins, si vous cachez ce qui vous a été donné pour l'utilité de plusieurs. »

    Le saint touché de ces paroles, bien que d'ailleurs il eût coutume de dire : « Mon secret est pour moi », rapporta alors avec beaucoup de crainte toute la suite de la vision dont il avait été favorisé, et il ajouta que celui qui lui était apparu lui avait dit certaines choses qu'il ne confierait jamais durant sa vie à aucun homme. Sans doute, ces secrets du Séraphin crucifié sont de ces paroles qu'il n'est point permis à l'homme de redire.
    Lors donc que le véritable amour de Jésus-Christ eut transformé ainsi en sa ressemblance celui qui en était pénétré, les quarante jours consacrés à la solitude étant passés, et la solennité de l'archange saint Michel arrivée, l'homme angélique, François, descendit de la montagne portant avec lui l'image de son Seigneur crucifié, image non gravée sur la pierre ou le bois par la main de l'ouvrier, mais imprimée en sa chair par le doigt du Dieu vivant. Cependant, comme il est bon de cacher le secret du Roi, l'homme qui en avait été rendu participant, s'efforçait de dérober aux yeux de tous, autant qu'il le pouvait, ces signes sacrés. Mais aussi, comme il appartient à Dieu de révéler pour sa gloire les merveilles de sa puissance, après avoir imprimé secrètement en François les stigmates, il fit par eux plusieurs miracles connus de tout le monde, afin de montrer par l'éclat de ces prodiges combien était admirable la force cachée dans ces traces de son amour. »

    St Bonaventure, Légende de Saint François, Chap. XIII : Des stigmates sacrés.
    Texte intégral à l'Abbaye Saint-Benoît de Port-en-Valais.

    En certains endroits : Ste Hildegarde de Bingen, religieuse, docteur de l'Eglise

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    En certains endroits : St Lambert de Maastricht, évêque martyr

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Découverte d'une abbaye à Aurillac, un site dix fois plus important que Cluny

    Les archéologues ont mis au jour le monastère de l’abbaye bénédictine d’Aurillac, fondée par le comte Géraud au IXe siècle. Pas le monastère d’origine, qui était en bois, mais sans doute celui qui a été construit sur ses vestiges à la fin du XIe. Cette découverte, qualifiée d’exceptionnelle, a exhumé les bâtiments conventuels des moines, c’est-à-dire leurs lieux de vie comme le dortoir, le scriptorium, le réfectoire... construits autour d’un cloître que les archéologues devinent sur un côté du chantier de terrassement.

    « On pensait trouver quelque chose puisque les monastères étaient systématiquement construits au sud des abbatiales, explique Nicolas Clément, de la société Mosaïque archéologie et responsable des fouilles. Mais certainement pas dans cet état de conservation ni d’élévation. Une telle découverte est extrêmement rare ». Ces murs de près de 2 mètres de haut, ces colonnes d’un mètre et demi, ces sols parfaitement conservés, ces voûtes dont la clé est parfois ouvragée suscite l’enthousiasme des archéologues.

    À titre d’exemple, les fouilles autour de l’abbaye de Cluny, construite peu après celle d’Aurillac sur le modèle de sa grande sœur cantalienne et célèbre dans le monde entier pour son rayonnement culturel au Moyen-Âge, ne mettent à jour que des fondations de bâtiments et des vestiges très ténus. « Là, c’est dix fois plus important qu’à Cluny. C’est exceptionnel", poursuit Nicolas Clément.

    Photos et vidéos sur le site internet du journal La Montagne.

  • Veni Creator Spiritus

    Moines de l'abbaye bénédictine Saint-Maurice-et-Saint-Maur, Clervaux, Luxembourg

  • 16 novembre : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    Ste Gertrude, vierge


    Vie de Ste Gertrude la Grande, religieuse bénédictine de Helfta (1256-1302)

    « Je vous salue, ô Cœur sacré de Jésus, source vive et vivifiante de la vie éternelle, trésor infini de la Divinité, fournaise ardente du divin amour. Vous êtes mon asile et le lieu de mon repos. O mon divin Sauveur, embrasez mon cœur de l'ardent amour dont le vôtre est tout enflammé. Répandez dans mon cœur les grandes grâces dont le vôtre est la source et faites que mon cœur soit tellement uni au vôtre que votre volonté soit la mienne et que la mienne soit éternellement conforme à la vôtre, puisque je désire désormais que votre sainte volonté soit la règle de tous mes désirs et de toutes mes actions. »
    Sainte Gertrude (1256-1302), Prière extraite du Héraut de l'Amour divin.

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    Et

    Ste Marguerite, reine d'Écosse († 1093)

  • Abbaye bénédictine de Notre-Dame du Bec Hellouin, dans l'Eure

    Chants grégoriens interprétés par les moines de Solesmes

  • 29 octobre : Méditation - Prière

    ACTE D'AMOUR

    « Désirant vous aimer, ô mon Dieu ! autant qu'il est possible à une faible créature, je veux que toutes mes pensées, mes désirs, tous mes sentiments, toutes mes respirations, tous les battements de mon coeur, tous mes mouvements soient autant d'actes d'amour. Je veux que tous les caractères que je tracerai en écrivant, que tous les mots, que toutes les lettres que je verrai en lisant, que tous les pas que je ferai soient pour moi comme autant d'actes d'amour. Je voudrais pouvoir vous offrir, tous les jours, autant d'actes du plus fervent amour qu'il y a de grains de sable sur les rivages de la mer, qu'il y a de feuilles d'arbre dans les forêts, d'atomes dans l'air, qu'il y a d'êtres créés, et les multiplier à l'infini. Je vous offre, ô mon Dieu ! pour suppléer à mon impuissance, tous les actes d'amour que font tous les Anges et tous les Saints qui sont au Ciel et sur la terre, tous les actes d'amour de la très-sainte Vierge, et par-dessus tout les actes d'amour de N.-S. J.-C. pour vous. O mon Dieu ! que ne puis-je vous aimer autant que vous le méritez ! Donnez-moi donc un coeur de Séraphin ou plutôt mettez dans mon coeur l'amour de tous les Séraphins, l'amour de tous les Saints, l'amour de tous les coeurs, et augmentez-le sans cesse, afin que je vous aime, ô mon Dieu, autant qu'il est possible de vous aimer, et que je désire vous aimer. »

    R.P. Jean-Baptiste Muard (1809-1854).
    Fondateur en 1850 de l'abbaye Bénédictine de La-Pierre-qui-Vire dans l'Yonne, il choisit pour les membres de cette nouvelle famille bénédictine le nom de Bénédictins-Prêcheurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. Il y fait profession le 3 octobre, adoptant le nom de Marie-Jean-Baptiste du Cœur de Jésus.

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    Abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire, Yonne (Vue d'ensemble)
    Crédit photo : Patrick89 - License : GNU Free Documentation License