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  • GPA : « Si on voulait fabriquer de la souffrance et de la pathologie, on ne s’y prendrait pas autrement… », estime Catherine Dolto

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    « Organiser l’abandon d’un enfant pour des raisons commerciales est une pratique barbare qui va faire basculer l’humanité dans l’inconnu ». Pour Catherine Dolto, médecin et haptothérapeute, « la commercialisation de l’enfantement n’est pas un progrès technique, mais bien une dérive éthique. Il est troublant de constater que l’abolition de l’esclavage est unanimement reconnue comme un progrès, alors que la location du corps d’une femme ne semble pas être perçue comme une régression ».

    Dans une interview accordée à Famille Chrétienne, la fille de Françoise Dolto prend vivement position contre la GPA : «  Il y a un lien étroit entre la manière dont une société encadre la gestation et la petite enfance et l’évolution que les enfants ainsi traités feront subir à leur cadre social. Ne pas prendre soin des nouveaux arrivants, c’est préparer la barbarie à venir ».

    Pour elle, nous risquons « de sombrer dans le chaos ». Ce qui « est déjà le cas lorsqu’une mère porte l’enfant de son propre fils, lui-même homosexuel, comme cela s’est produit récemment en Angleterre. En effet, nos sociétés humaines sont marquées par des interdits. Celui de l’inceste est partagé par toutes ». Elle met en garde : « Il ne faudra pas s’étonner si nos sociétés produisent de plus en plus de violence, puisque les grands interdits ont comme fonction de la canaliser ».

    L’oubli manifeste de l’enfant dans ces pratiques est une négation des « soixante-dix dernières années de découvertes scientifiques dans le domaine de la vie prénatale », déplore la praticienne. « Un enfant in utero se constitue dans le concert polysensuel offert par ses parents  : la voix de son père, le bruit du cœur de sa mère, le goût de ce qu’elle mange, ses sentiments, ce qu’elle éprouve quand d’autres s’approchent, tout passe la barrière du giron maternelle et devient potentiellement important. Jusqu’à modifier le patrimoine génétique de l’enfant comme l’atteste l’épigénétique qui étudie les influences environnementales sur le génome ».

    Elle explique que « GPA ou non, la naissance sera toujours un passage difficile : l’enfant expérimente la dépendance et subit des rafales de premières fois » et elle ajoute « dans le cas d’une GPA, l’enfant est arraché de sa ‘planète mère’ qui est sa sécurité. Il doit d’un moment à l’autre s’adapter à des inconnus. Quel choc pour lui ! Les failles sont là, souterraines mais réelles, qui s’ouvriront un jour ou l’autre ». Pour cette femme aguerrie, « si on voulait fabriquer de la souffrance et de la pathologie, on ne s’y prendrait pas autrement… ».

    Comparée au sort des enfants né sous X et adoptés, elle considère que la GPA « consiste à programmer un malheur pour s’approprier un enfant. Je ne sais pas ce que l’on dira à ceux nés d’une GPA », poursuit-elle, « il faudra trouver des termes qui ne soient pas trop désespérants pour leur présenter la situation ». Elle regrette que « les valeurs de commerce ont remplacé celles d’humanité » et s’inquiète « que notre époque [ait] une éthique qui ne [soit] pas au niveau de nos possibilités techniques ».

    Pour aller plus loin :

    GPA : « On ne peut pas remplacer une souffrance d’adulte par une souffrance d’enfant »

    Sources : Gènéthique.org -  Famille Chrétienne, Benjamin Coste (28/04/2018) - Catherine Dolto : «Avec la GPA, nous programmons le malheur d’un enfant»
  • Audience générale de ce mercredi 20 juin 2018

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi matin sa série d’enseignements sur les commandements de Dieu, en invitant à comprendre ce qu’ils impliquent dans la relation entre les hommes et leur Créateur.

    Le compte rendu de Cyprien Viet sur Vatican.News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape François traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, Jésus est venu accomplir la Loi et non pas l’abolir. En quel sens cela peut-il être compris ? Les dix Commandements ont assurément la forme extérieure d’une loi. Cependant la Bible les désigne, non pas comme les « dix commandements » mais comme les « dix paroles » : Décalogue. Alors qu’un commandement n’appelle aucun dialogue, la parole, au contraire, est le moyen essentiel de la communication. Une chose est recevoir un ordre, autre chose est comprendre que quelqu’un cherche à parler avec nous. Depuis les origines, le Tentateur suggère l’image d’un Dieu jaloux et possessif. Or, le premier commandement donné à l’homme et à la femme, plus qu’une interdiction, était le moyen qu’un père donnait à ses enfants pour les protéger de l’autodestruction. Nous nous trouvons devant cette alternative : sommes-nous des esclaves ou bien des fils ? Dieu est-il un maître ou un Père ? Ses commandements sont-ils seulement une loi, ou bien contiennent-ils une parole ? L’esprit de Jésus que nous avons reçu nous empêche d’accueillir la Loi de manière oppressive. Le christianisme opère ce passage de la lettre de la Loi à l’Esprit qui donne la vie.

    Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les pèlerins venus de Haïti, les jeunes venus du Chablais, en Suisse, et de Nouméa, en Nouvelle Calédonie, ainsi que les pèlerins de Saint Brieuc accompagnés par l’Evêque, Mgr Denis Moutel. Frères et sœurs, rappelons-nous que le monde a besoin du témoignage de chrétiens à l’esprit filial et non pas d’esclaves de la loi. Donnons ce témoignage par notre comportement dans toute notre vie.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Méditation - Jésus en nous

    « Qui que vous soyez et quelle que soit votre situation dans le monde, permettez-moi, âme chrétienne, de vous dire :

    - Gardez Jésus en vous. N'oubliez jamais que le plus grand malheur qui puisse vous arriver, c'est d'obliger Notre-Seigneur à quitter votre âme.

    - Veillez sur Jésus en vous. Le défendre contre ses ennemis qui Le poursuivent jusque dans votre âme ; faire tout ce qui dépend de vous pour Lui assurer un séjour agréable dans votre cœur, c'est le grand devoir de l'hospitalité que vous devez à Notre-Seigneur.

    - Restez avec Jésus en vous. Tenir compagnie à Celui qui habite en vous, vivre constamment dans le rayonnement de sa présence et de son amour, jouir à tout instant de son intimité divine, c'est le plus grand bonheur que vous puissiez avoir sur la terre.

    Jésus, vous suffisez à mon bonheur. Vous remplissez mon esprit, mon cœur, toute mon âme. En moi, autour de moi, partout je trouve votre présence paternelle, et filialement, amoureusement je vis avec Vous. Aussi, j'aime ma solitude apparente, et je ne connais pas le déprimant ennui de l'isolement.

    Il faut, cependant, âme chrétienne, que vous sachiez que la présence de Jésus dans votre âme ne vous met pas à l'abri des misères et des épreuves de la vie. c'est le cas de vous rappeler les paroles de Bossuet : « On n'a pas Jésus pour rien. - Quand Jésus entre quelque part, il y entre avec sa croix, il y porte avec lui toutes ses épines, et il en fait part à tous ceux qu'il aime. »

    Il faut aussi ne pas oublier cette vérité d'expérience : Quand nous trouvons autour de nous un plaisir, une joie, une consolation, il arrive souvent que Jésus nous ménage un sacrifice, une peine, une déception. Cette souffrance est une grâce qui purifie ce qu'il peut y avoir de trop naturel, de trop humain dans cette jouissance.

    Ah ! si nous comprenions bien cette manière de faire de Jésus avec ses amis, nous souffririons moins, et, au lieu de gémir et de nous plaindre, nous dirions au Bon-Maître : Merci ! »

    Chanoine F. Astruc, Allons à la Vie (chap. III), Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1940.

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    (Crédit photo)

  • Mercredi 20 juin 2018

    De la férie
     
    St Silvère, pape et martyr

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