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  • Mercredi 29 juin 2016

    Saints Pierre et Paul, apôtres

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    Giuseppe Cesari (Cavalier d'Arpino, 1568-1640) : La Vierge et l'enfant avec les Saints Pierre et Paul
    Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City, Missouri (USA)

    (Crédit photo)

  • Franz Berwald (1796-1868) : Concerto pour violon en do dièse mineur Op.2

    Swedish Chamber Orchestra - Dir. Niklas Willén
    Tobias Ringborg, violon

  • Méditation - Jésus, doux et humble de Coeur

    « Jésus était doux par nature : c'est l'Agneau de Dieu ; doux par vertu, pour glorifier son Père par cet état ; doux par mission de son Père : la douceur devait être le caractère du Sauveur, afin qu'il pût attirer les pécheurs, les encourager à venir, se les attacher et les fixer dans la loi divine.
    Nous aurions grand besoin de cette douceur de cœur ! Nous ne l'avons pas ; bien souvent, au contraire, nous nous sentons pleins d'irritation dans nos pensées et nos jugements. Nous jugeons trop des choses et des personnes au point de vue du succès, à notre point de vue, et nous brisons ceux qui s'opposent à nous ; nous devrions en juger comme Notre-Seigneur, ou dans sa sainteté, ou dans sa miséricorde : toujours nous serions charitables, et notre cœur garderait sa paix...
    [...]
    O mon âme, sois douce envers le prochain qui t'exerce, comme Dieu, comme Notre-Seigneur, comme la sainte Vierge sont doux envers toi ; sois douce envers lui, afin que ton juge le soit pour toi : car on te rendra dans la mesure que tu auras donné. Et si tu penses à tes péchés, à ce que tu as mérité et à ce que tu mérites ; en voyant avec quelle bonté et quelle douceur, quelle patience et quel honneur Notre-Seigneur te traite, ô pauvre âme, tu devras te confondre envers le prochain en douceur et en humilité de cœur. »

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (Jésus doux et humble de cœur, II et V), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

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  • Mardi 28 juin 2016

    Vigile des Saints Pierre et Paul, apôtres

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    Raphaël (1483–1520), La remise des clés à Saint Pierre
    Victoria and Albert Museum, Londres

    (Carton réalisé entre 1515 et 1516,
    à partir duquel a été tissée la tapisserie conçue pour la chapelle Sixtine de Rome)

    (Crédit photo)

  • Carl Loewe (1796-1869) : Concerto pour piano No.2 en la majeur

    Orchestre National de Lorraine - Dir. Jacques Houtmann
    Eva Kupiec, piano

  • Méditation - Apostolat de la prière douloureuse

    « Actuellement le Christ dans le Ciel ne meurt plus, nous dit l'apôtre saint Paul (1), mais il a laissé à son Eglise cette souffrance qui vient de l'opposition entre le péché et la Divinité. Il a laissé aux chrétiens le soin de réaliser la prière d'union, il leur a laissé aussi le soin de continuer la prière douloureuse de Gethsémani.
    Ici, il ne s'agit pas d'un tourment quelconque, que l'on endurerait uniquement pour se purifier ; il s'agit d'une souffrance qui continue la Rédemption, une souffrance par laquelle l'Eglise et les âmes continuent ce qui manque à la Passion du Christ (2). Le mérite de la Passion du Christ est infini, mais il lui manque quelque chose pour son application dans les âmes.
    [...]
    Nous touchons ici au drame de la prière contemplative, à la nécessité des monastères et de la prière contemplative. Les grands contemplatifs, une sainte Thérèse d'Avila, une sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, qu'ont-ils fait ? Ils ont continué la prière de Gethsémani. Sainte Thérèse d'Avila dit pendant que pendant de longues années, tous les soirs avant de s'endormir, elle regardait Jésus à Gethsémani et le reproduisait (3).
    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus a fait la même chose ; elle a porté, surtout à la fin de sa vie, la lutte du péché moderne de l'incrédulité et de l'orgueil, contre la sainteté, la grâce qu'elle portait (4). [...] Elle n'a pas porté le péché du monde, mais elle a porté le péché de notre époque. Et à cause de cela, parce qu'elle aussi a été le « buvard » qui a pris ce péché dans les âmes, elle a été rédemptrice, co-rédemptrice.
    Si nous admirons actuellement qu'elle soit une grande thaumaturge, qu'elle puisse éclairer et sauver tant d'âmes, si elle est la grande missionnaire et la grande apôtre des temps modernes, ce n'est pas parce qu'elle a agi mais parce qu'elle est allée à la fonction essentielle du Christ, c'est-à-dire cette fonction rédemptrice de prendre le péché du monde.
    Voilà l'utilité de la prière, de la prière d'union et de la prière douloureuse, l'utilité de l'apostolat par la prière, surtout douloureuse. »

    1. Rm 6, 9. - 2. Cf. Col 1, 24. - 3. Cf. Vie, ch. 9. - 4. Cf. Manuscrit C 5 r° 8.

    Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus O.C.D. (1894-1967), Au souffle de l'Esprit. Prière et action (Pour une transformation d'amour. La prière contemplative du Christ, III. La prière de Jésus, Tête du Corps mystique), Éditions du Carmel, Vénasque, 1990.
    (Retranscription des conférences orales du Père Marie-Eugène données en 1956, 1957 et 1962)
    NB : Le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus sera béatifié le 19 novembre 2016.

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