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guide - Page 2

  • Hymne de l'Office des vêpres de l'Ascension

    Giovanni Andrea - Salutis Humanae Sator


    Salútis humánæ Sator,
    Iesu, volúptas córdium
    Orbis redémpti Cónditor,
    Et casta lux amántium :

         Auteur du salut de l’homme,
         Jésus, la joie des cœurs,
         Créateur du monde racheté,
         et chaste lumière de ceux qui vous aiment :

    Qua victus es cleméntia,
    Ut nostra ferres crímina ?
    Mortem subíres ínnocens,
    A morte nos ut tólleres ?

         Quelle clémence vous vainquit
         pour que vous portiez nos crimes ?
         Qu’innocent, vous subissiez la mort,
         pour nous arracher à la mort ?

    Perrúmpis inférnum chaos :
    Vinctis caténas détrahis ;
    Victor triúmpho nóbili
    Ad déxteram Patris sedes.

         Vous brisez le chaos infernal :
         vous faites tomber les chaînes des captifs ;
         vainqueur d’un noble triomphe,
         vous vous asseyez à la droite du Père.

    Te cogat indulgéntia,
    Ut damna nostra sárcias,
    Tuíque vultus cómpotes
    Dites beáto lúmine.

         Que la miséricorde vous force
         à réparer nos malheurs,
         et enrichissez-nous de la bienheureuse
         lumière de votre Visage.

    Tu, dux ad astra, et sémita,
    Sis meta nostris córdibus,
    Sis lacrimárum gáudium,
    Sis dulce vitæ præmium.
    Amen.

         Vous, guide et voie qui mènent aux cieux ;
         soyez aussi le but de nos cœurs ;
         soyez notre joie dans les larmes,
         soyez la douce récompense de notre vie.
         Amen.
  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 16 mai

    Le Saint Père souhaite que le travail n’entrave pas la vie des familles, et que le Dimanche, jour du Seigneur, soit sauvegardé. Le Dimanche doit être un jour de repos et l’occasion de renforcer les liens familiaux.

    A lire sur News.va

    Sa catéchèse était centrée sur "la prière, don de l'Esprit-Saint, dans les Lettres de saint Paul".

    Extrait :

    « Dans la prière, plus encore que dans les autres dimensions de notre existence, nous faisons l’expérience de notre faiblesse, de notre pauvreté, de notre nature créée, puisque nous sommes mis face à la toute-puissance et à la transcendance de Dieu. Et plus nous progressons dans l’écoute et dans le dialogue avec Dieu, pour que la prière devienne la respiration quotidienne de notre âme, plus nous percevons le sens de nos limites, non seulement devant les situations concrètes de tous les jours, mais aussi dans notre relation avec le Seigneur. C’est alors que grandit en nous le besoin de lui faire confiance, de nous en remettre toujours davantage à lui ; nous comprenons que "nous ne savons que demander pour prier comme il faut" (Rm 8, 26). »

    A lire en intégralité sur Zenit.org

     

    Puis, dans son allocution en français, il a notamment déclaré :

    « Plus nous progressons dans le dialogue avec Dieu, plus nous percevons le sens de nos limites et le besoin de nous confier toujours au Seigneur. Par sa présence et son action dans notre fragilité, l’Esprit du Père et du Fils nous transforme, réalise notre union au Christ. Il est le principe intérieur de toute notre action. Il nous rend capable d’abandonner toute peur et tout esclavage pour vivre la liberté des fils de Dieu, qui est une liberté pour le bien et la vie. Lorsque l’Esprit du Christ guide notre prière, notre rapport avec Dieu devient si profond qu’aucune réalité ne peut l’ébranler. Soutenue par l’Esprit du Christ, la prière du croyant s’ouvre au partage des souffrances de son temps et devient un canal d’espérance pour toute l’humanité. Chers amis, comme nous l’enseigne Saint Paul, ouvrons-nous à la présence et à l’action du Saint Esprit. »

    Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican

  • 14 avril : Méditation

    Regarde l'étoile, invoque Marie !

    « O toi, qui que tu sois, qui dans cette marée du monde, te sens emporté à la dérive parmi orages et tempêtes, plutôt que sur la terre ferme, ne quitte pas les feux de cet astre, si tu ne veux pas sombrer dans la bourrasque.
    Quand se déchaînent les rafales des tentations, quand tu vas droit sur les récifs de l'adversité, regarde l'étoile, appelle Marie !
    Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues, regarde l'étoile, crie vers Marie !
    Si la colère ou l'avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme, regarde vers Marie !
    Quand, tourmenté par l'énormité de tes fautes, honteux des souillures de ta conscience, terrorisé par la menace du jugement, tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse, par l'abîme du désespoir, pense à Marie.
    Dans les périls, les angoisses, les situations critiques, invoque Marie, crie vers Marie !
    Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu'il ne quitte pas ton coeur, et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse pas d'imiter sa vie.
    Si tu la suis, point ne t'égares ; si tu la pries, point ne désespères ; si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas.
    Qu'elle te tienne, plus de chute. Qu'elle te protège, plus de crainte.
    Sous sa conduite, plus de fatigue. Grâce à sa faveur, tu touches au port.
    Et voilà comment ta propre expérience te montre combien se justifie la parole : Le nom de la vierge était Marie ! »

    Saint Bernard de Clairvaux (1091-1174), extrait de l'Homélie "Super missus est" (2, 17), in Ecrits sur la Vierge Marie, Mediaspaul, Paris, 1995.

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