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  • Méditation - Pause !

    « Notre existence, même bonne, n’a qu’un rendement médiocre, parce que notre attention se disperse trop. Nous sommes à la merci de chaque action, et, entre deux de nos actions, nous nous réservons à peine la minute de silence et de lumière qui nous mettrait face à l’esprit vivificateur, présent en nous, mais paralysé par nous, oublié par nous, laissé à son obscurité dans notre fond d’âme et attendant vainement un regard, un cri du cœur, un mouvement d’amour. »

    Raoul Plus (1882-1958), Dans le Christ Jésus, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1922.

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    (Crédit photo)

  • Syrie : « je pleure à haute voix ! » le cri d’une religieuse d’Alep

    "Assez ! Assez ! Assez de la guerre en Syrie !"  Patriarche Grégoire III

    Syrie,je pleure,larmes,haute voix,cri,religieuse,Alep,combats,raid aérien,AEDAprès un nouveau raid aérien sur une école à Alep hier tuant 9 personnes dont 5 enfants, Soeur Annie, religieuse sur place, a lancé à l’AED un appel à l’aide décrivant la situation tragique dans cette deuxième ville de Syrie.  Nous publions ci-dessous l’intégralité de son message. Samedi, la veille du raid, au moins 35 personnes avaient été tuées dans des bombardements.

    « Chers amis de l’AED,

    Je vous écris pour vous partager notre grande tristesse sur ce qui se passe à Alep. Il me semble qu’Alep est une ville oubliée, les gens et le monde entier gardent le silence. Il y a des massacres contre l’humanité et personne n’en parle.

    Combien de temps encore le monde va-t-il rester silencieux, comme un spectateur ?

    Notre fête de Pâques s’est transformée en fête de douleur, les gens sont en deuil suite à la perte d’un être cher de leur famille. Certaines personnes se retrouvent sans maison et d’autres ne voient plus la vie mais uniquement la mort sous les décombres parce qu’ils sont victimes de violence.

    Jusqu’à quand cela va-t-il durer ??

    Syrie,je pleure,larmes,haute voix,cri,religieuse,Alep,combats,raid aérien,AEDJe vous demande de bien vouloir partager et diffuser ce message. Le silence n’est plus possible. Nous devons faire quelque chose pour sauver Alep et les gens d’Alep. Il y a deux jours, environ 165 familles ont quitté la ville après qu’une pluie d’obus s’est abattue sur Alep. Toutes sortes d’obus, tel un cadeau de Pâques pour un peuple pacifique qui ne veut rien d’autre que vivre en paix. Je pleure à haute voix : s’il vous plaît, sauvez Alep, sauvez nos familles.

    Je ne pouvais pas vous écrire plus tôt car il n’y a plus internet ici depuis plusieurs semaines, mais finalement cela a fonctionné au milieu de cette nuit. Hier, dimanche, un obus a explosé sous notre cuisine et par la providence du Seigneur, nous sommes sauvés. Seules les fenêtres ont été brisées. Nous avons perdu beaucoup de personnes, nous connaissions la plupart d’entre eux, les gens sont dans la peur et la plupart étaient chers à nos cœurs. Les habitants de Soulemaneh et Telfon ont dû aussi abandonner leurs maisons, soit parce que certains bâtiments ont été détruits ou gravement endommagés, soit parce qu’ils sont terrorisés.

    Encore une fois, faites que mon appel aujourd’hui pour le monde entier retentisse ; s’il vous plaît, faites quelque chose pour sauver notre peuple.

    Sœur Annie, d’Alep »

    Source : Aide à l'Eglise en Détresse (AED).

  • Mois du Sacré-Coeur - Septième Jour

    Septième Jour
     
    Prions, afin que nous profitions bien des instructions qui nous sont faites.

    Jésus et le lépreux.

    Entendez ce cri parti du cœur, ce cri plein de confiance et plein d’amour : « Seigneur, si vous voulez, vous pouvez me guérir ! » et en même temps, ajoute l’Évangile, le lépreux se jetait à genoux et suppliait les mains jointes… Jésus s’arrête, il tend la main, il touche les plaies du malade. « Je le veux, dit-il, sois guéri ! » - Oh ! pourquoi donc ne suis-je pas guérie de mon orgueil, de ma sensualité, de ma nonchalance, moi, que vous touchez si souvent dans la sainte Communion ? Est-ce que la confiance me manquerait !... Mon Jésus, je crois, j’espère… Oh ! guérissez-moi !...

    Je ferai aujourd’hui mes prières à l’église, comme si réellement je voyais Jésus.
  • 28 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Jésus, fils de David, aie pitié de moi !" (Mc 10, 46-52)

    « Que tout homme qui connaît les ténèbres qui font de lui un aveugle... crie de tout son esprit : "Jésus, fils de David, aie pitié de moi". Mais écoutons aussi ce qui fait suite aux cris de l'aveugle : "Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour lui imposer silence". Qui sont-ils ? Ils sont là pour représenter les désirs de notre condition en ce monde, fauteurs de trouble, les vices de l'homme et leur tumulte, qui, voulant empêcher la venue de Jésus en nous, perturbent notre pensée en y semant la tentation et veulent couvrir la voix de notre cœur en prière. Il arrive souvent, en effet, que notre volonté de nous tourner vers Dieu à nouveau..., notre effort pour éloigner nos péchés par la prière, soit contrarié par leur image : la vigilance de notre esprit se relâche à leur contact, ils jettent la confusion dans notre cœur, ils étouffent le cri de notre prière...
    Qu'a donc fait cet aveugle pour recevoir la lumière malgré ces obstacles ? "Il criait de plus belle : 'Fils de David, aie pitié de moi !'"... Oui, plus le tumulte de nos désirs nous accable, plus nous devons rendre notre prière insistante... Plus la voix de notre cœur est couverte, plus elle doit insister vigoureusement, jusqu'à couvrir le tumulte des pensées envahissantes et toucher l'oreille fidèle du Seigneur. Chacun se reconnaîtra, je pense, dans cette image : au moment où nous nous efforçons de détourner notre cœur de ce monde pour le ramener à Dieu..., ce sont autant d'importuns qui pèsent sur nous et que nous devons combattre. C'est un essaim que le désir de Dieu a du mal à écarter des yeux de notre cœur... Mais en persistant vigoureusement dans la prière, nous arrêtons en notre esprit Jésus qui passait. D'où le récit de l'Évangile : "Jésus s'arrêta et ordonna qu'on le lui amène". »

    Saint Grégoire le Grand (v.540-604), Homélies sur l'Évangile, n°2 ; PL 76, 1081 (Trad. Luc commenté, DDB 1987 rev.).

  • 14 avril : Méditation

    Regarde l'étoile, invoque Marie !

    « O toi, qui que tu sois, qui dans cette marée du monde, te sens emporté à la dérive parmi orages et tempêtes, plutôt que sur la terre ferme, ne quitte pas les feux de cet astre, si tu ne veux pas sombrer dans la bourrasque.
    Quand se déchaînent les rafales des tentations, quand tu vas droit sur les récifs de l'adversité, regarde l'étoile, appelle Marie !
    Si l'orgueil, l'ambition, la jalousie te roulent dans leurs vagues, regarde l'étoile, crie vers Marie !
    Si la colère ou l'avarice, si les sortilèges de la chair secouent la barque de ton âme, regarde vers Marie !
    Quand, tourmenté par l'énormité de tes fautes, honteux des souillures de ta conscience, terrorisé par la menace du jugement, tu te laisses happer par le gouffre de la tristesse, par l'abîme du désespoir, pense à Marie.
    Dans les périls, les angoisses, les situations critiques, invoque Marie, crie vers Marie !
    Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu'il ne quitte pas ton coeur, et pour obtenir la faveur de ses prières, ne cesse pas d'imiter sa vie.
    Si tu la suis, point ne t'égares ; si tu la pries, point ne désespères ; si tu la gardes en ta pensée, point de faux pas.
    Qu'elle te tienne, plus de chute. Qu'elle te protège, plus de crainte.
    Sous sa conduite, plus de fatigue. Grâce à sa faveur, tu touches au port.
    Et voilà comment ta propre expérience te montre combien se justifie la parole : Le nom de la vierge était Marie ! »

    Saint Bernard de Clairvaux (1091-1174), extrait de l'Homélie "Super missus est" (2, 17), in Ecrits sur la Vierge Marie, Mediaspaul, Paris, 1995.

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