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  • Voyage du Pape François - Messe à Morelia

    Après les évêques du Mexique samedi 13 février 2016 dans la cathédrale de Mexico, le Pape François s’est adressé cette fois aux prêtres, aux personnes consacrées et aux séminaristes mardi 16 février dans la matinée, dans le stade Venusiano Carranza de Morelia, la capitale du Michoacan. Il y a célébré la messe en présence de vingt mille personnes environ.

    Dans son homélie, il a appelé les prêtres à imiter Jésus, à ne pas être des «fonctionnaires du divin». Il les a conviés à vivre en priant et à prier en vivant, disant «Notre Père» comme Jésus l’a fait avec les siens.

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 5ème jour

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    Mardi 16 février - 5ème jour

    07h50 locales : Départ en avion pour Morelia.

    10h00 locales - 17h00 en France (KTO) : Messe à Morelia avec les prêtres, religieux, religieuses, séminaristes et consacrés.
           Homélie du Saint-Père

    15h20 locales - 22h15 en France (KTO) : Visite à la Cathédrale de Morelia.

    16h30 locales - 23h30 en France (KTO) : Rencontre avec la jeunesse au stade "José María Morelos y Pavón".
           Discours du Saint-Père (en différé sur KTO mercredi 17 à 09h30)

    18h30 locales : Départ en avion pour Mexico (arrivée à 19h35).

    Fuseau horaire
    Rome : Mexico : -6h UTC
    Morelia : -6h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Georg Alfred Schumann (1866-1952) : Symphonie en si mineur

    Muenchner Rundfunkorchester - Dir. Christoph Gedschold

  • Méditation : un chemin d'humilité

    « Qui refuserait de suivre le Christ jusqu'au séjour du bonheur parfait, de la paix suprême et de la tranquillité éternelle ? Il est bon de le suivre jusque là ; encore faut-il connaître la voie pour y parvenir… Le chemin te semble couvert d'aspérités, il te rebute, tu ne veux pas suivre le Christ. Marche à sa suite ! Le chemin que les hommes se sont tracé est raboteux, mais il a été aplani quand le Christ l'a foulé en retournant au ciel. Qui donc refuserait d'avancer vers la gloire ?

    Tout le monde aime à s'élever en gloire, mais l'humilité est la marche à gravir pour y arriver. Pourquoi lèves-tu le pied plus haut que toi ? Tu veux donc tomber au lieu de monter ? Commence par cette marche : déjà elle te fait monter. Les deux disciples qui disaient : « Seigneur, accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume », ne prêtaient aucune attention à ce degré d'humilité. Ils visaient le sommet et ne voyaient pas la marche. Mais le Seigneur leur a montré la marche. Eh bien, qu'a-t-il répondu ? « Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire (Mc 10,37-38) ? Vous qui désirez parvenir au faîte des honneurs, pouvez-vous boire le calice de l'humilité ? » Voilà pourquoi il ne s'est pas borné à dire d'une manière générale : « Qu'il renonce à lui-même et qu'il me suive », mais il a ajouté : « Qu’il prenne sa croix et qu'il me suive ». »

    Saint Augustin (354-430), Sermon 96, Trad. Delhougne, in "Les Pères de l’Église commentent l’Évangile", Brepols, 1991 (PL 38, 584-586).

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  • Voyage du Pape François - Rencontre avec les familles au stade “Víctor Manuel Reyna”



    Pour la seconde partie de sa journée dédiée au Chiapas, le Pape François a rencontré des familles dans le stade de Tuxtla Guterrez, la capitale de cet État du sud du Mexique. Devant quarante mille personnes, le Saint-Père a défendu la famille, « remise en question » par « un modèle fondé sur l’isolement ». Après avoir écouté le témoignage de quatre familles, le Pape a pris la parole, appelant à prier la Vierge de Guadalupe pour que « ce rêve appelé famille ne se perde pas à cause de la précarité et de la solitude ».

    A Mexico Xavier Sartre :

    « Je préfère une famille blessée qui essaie tous les jours de vivre l’amour, à une société malade de l’enfermement et de la facilité de la peur d’aimer. Je préfère une famille qui essaie sans cesse de recommencer, à une société narcissique et obnubilée par le luxe et le confort. Je préfère une famille au visage épuisé par le don de soi, aux visages maquillés qui n’ont pas su ce qu’est la tendresse et la compassion. » Le ton est donné. Non, la famille n’est pas « un modèle déjà dépassé et n’ayant plus de place dans nos sociétés ».

    Mais outre la modernité qui la menace, la famille doit compter avec deux écueils : la précarité et l’isolement. « La précarité, la pénurie, le manque fréquent du minimum peuvent nous désespérer », « elle peut aussi menacer l’âme, elle peut démotiver » et mener à des chemins dangereux, allusion à la délinquance, à la criminalité ou à la drogue.

    Il faut donc, précise le Pape, des « législations, qui protègent et garantissent le minimum nécessaire pour que chaque famille et pour que chaque personne puisse se développer par la formation et un travail digne ». Il faut aussi servir et se donner aux autres.

    Pour tout cela, il faut de l’enthousiasme comme l’avait témoigné un des jeunes intervenants. Et c’est l’Esprit Saint qui nous donne cet enthousiasme, nous fait don de raisons de continuer à risquer, à rêver, et à construire une vie qui ait un goût de foyer, de famille. C’est le message que le Pape François a transmis, heureux de se retrouver pour ainsi dire en famille.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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