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catéchèse - Page 12

  • Audience jubilaire de ce samedi 14 mai 2016

    Le Pape François a présidé ce samedi 14 mai 2016 sur la place Saint-Pierre une nouvelle audience générale jubilaire, en remerciant les fidèles « courageux » qui étaient venus malgré la pluie. Les personnes malades et handicapées ont été mises à l’abri en salle Paul VI, le Pape est venu les saluer avant de se rendre sur la Place. Le Pape les a fait applaudir par la foule à l’extérieur, faisant sourire les fidèles lorsqu'il a reconnu qu'il est difficile d'applaudir avec un parapluie dans la main...

    Sa courte catéchèse a porté sur la pitié, une notion parfois mal comprise mais dont il a tenu à expliquer la valeur toujours actuelle.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, un aspect de la miséricorde consiste à éprouver de la pitié envers ceux qui ont besoin d’être aimés. La pitié n’est pas un piétisme ou une émotion superficielle, qui pourrait offenser la dignité de l’autre. Elle est un don du Saint Esprit que le Seigneur fait à ses disciples pour les rendre dociles à obéir aux inspirations divines. Souvent dans l’Évangile les personnes demandent à Jésus d’avoir pitié d’elles, pressentant qu’il a le pouvoir de les secourir, et qu’en lui se trouve l’amour même de Dieu. Portant sur eux un regard de miséricorde, il leur répond toujours d’avoir confiance en lui et en sa Parole. Pour Jésus éprouver de la pitié c’est partager la tristesse des malheureux, et la transformer en joie. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Par l’intercession de la Vierge Marie, nous sommes invités, en cette veille de la Pentecôte, à secouer notre indifférence qui nous empêche parfois de voir les besoins de nos frères, et de nous libérer de la servitude des biens matériels.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 11 mai 2016

    La parabole du fils prodigue, en St Luc : c’est sur cette parabole dite « de miséricorde » que le Pape François a centré sa catéchèse, lors de l’audience générale, place Saint-Pierre, ce mercredi matin. Un épisode évangélique qui, selon le Pape, montre que  « notre dignité d’enfant de Dieu ne dépend ni de nos mérites, ni de nos actions, mais de l’amour gratuit du Père ».

    Le compte-rendu de Manuella Affejee à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans la parabole du Père Miséricordieux, Jésus ne révèle pas un Père offensé, rempli de ressentiments. Certes, le fils sait qu’il a péché, et il reconnaît sa faute ; mais le Père s’empresse de lui rendre sa place et sa dignité, dans une miséricorde qu’il exerce sans conditions. Notre dignité d’enfant de Dieu ne dépend pas de nos mérites, ni de nos actions, mais de l’amour gratuit du Père. Le fils aîné, qui est toujours resté à la maison, a aussi besoin de miséricorde. Il attendait une récompense comme un dû, mais sa récompense était de rester auprès du Père, en qualité de fils. Le père réunit ses deux fils, l’un qui attendait un châtiment, l’autre une récompense, dans une logique nouvelle, celle de la miséricorde. Il les invite à se retrouver comme des frères dans la joie et la fête pour celui qui s’était perdu. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier le pèlerinage des élus, maires de communes, dans le diocèse de Chartres, ainsi que le pèlerinage diocésain de Corse, avec leurs évêques.
    Alors que la fête de la Pentecôte est proche, je vous invite à vous préparer, par la prière et par les œuvres de miséricorde, à recevoir le Saint Esprit ; qu’il fasse de chacun de nous des enfants de Dieu réconciliés, accueillants les uns envers les autres.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Lundi 9 mai 2016

    St Grégoire de Nazianze, évêque et docteur de l'Eglise

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    Fresque du Monastère de Simonopetra, Mont-Athos, Grèce
    (Crédit photo)
     
    Catéchèse de Benoît XVI sur St Grégoire
    (Audience générale du mercredi 8 août 2007)
  • Audience générale de ce mercredi 27 avril 2016

    Ce mercredi matin, 27 avril 2016, lors de l’audience générale place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son exploration du thème de la miséricorde dans les enseignements de Jésus, en s’arrêtant cette fois-ci sur la parabole du Bon Samaritain, tirée du chapitre 10 de l’Évangile selon saint Luc.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans la parabole du bon Samaritain Jésus nous montre que l’amour du prochain ne peut se limiter à une théorie abstraite, mais engage tout l’être humain dans le concret de la vie. A l’exemple du prêtre et du lévite de la parabole, il ne suffit pas de pratiquer le culte pour exercer la miséricorde envers le prochain. Le Samaritain, au contraire, éprouve de la compassion envers celui qui souffre. La compassion est une caractéristique essentielle de la miséricorde que Dieu exerce à travers nous. En effet, celui qui est compatissant, par son agir, exerce la miséricorde même de Dieu. Jésus nous enseigne à ne pas classifier les autres pour voir qui est le prochain et qui ne l’est pas. On peut devenir le prochain de tous ceux que l’on rencontre ; et on le deviendra par la compassion que l’on éprouve envers eux. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les diocèses de Montpellier, de Nantes, de Saint Claude et de Moulins, accompagnés de leurs évêques.
    Frères et sœurs, ne soyons pas indifférents aux souffrances des personnes que nous rencontrons. À l’exemple de Jésus, notre bon Samaritain qui se penche sur nous pour guérir nos blessures, sachons éprouver de la compassion et leur porter secours.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 20 avril 2016

    Dieu nous apprend à distinguer le péché du pécheur. Lors de l’audience générale ce mercredi matin Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur la miséricorde. Il a proposé une réflexion sur le lien entre foi, amour et reconnaissance en s’appuyant sur le passage de l’Évangile de saint Luc qui présente deux figures : celle de Simon, un zélé serviteur de la loi et celle d’une femme pécheresse.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Au terme de l’audience générale de ce mercredi 20 avril 2016, le Pape a de nouveau évoqué le conflit en Ukraine, un conflit « oublié » a-t-il déploré et qui provoque depuis longtemps des souffrances au sein de la population. Le Saint-Père a rappelé que se tiendrait dimanche prochain, 24 avril, une quête spéciale dans les paroisses en Europe au profit des Ukrainiens et il a remercié par avance tous ceux qui y contribueraient.

    Et dans son message aux pèlerins de langue ukrainienne, le Pape a fait mémoire de la catastrophe de Tchernobyl, survenue il y a 30 ans.

    « Je salue les pèlerins qui sont venus d'Ukraine et de Biélorussie, à l'occasion de la Conférence internationale sur le 30e anniversaire de la tragédie de Tchernobyl.
    Tout en renouvelant des prières pour les victimes de cette catastrophe, nous exprimons notre gratitude aux sauveteurs et pour toutes les initiatives qui ont essayé de soulager les souffrances et les dommages. »

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le passage de l’Evangile de saint Luc que nous avons entendu nous présente deux figures : celle de Simon, un zélé serviteur de la loi et celle d’une femme pécheresse. Alors que le premier juge les autres sur les apparences, et n’engage pas sa vie à la suite du Maître, la seconde, par ses gestes, exprime son cœur avec sincérité, se confiant pleinement à Jésus, avec amour et vénération. Jésus se met du côté de la pécheresse et met fin à l’isolement auquel le jugement impitoyable du pharisien et de ses compatriotes la condamnait. Voyant la sincérité de sa foi et de sa conversion, Jésus peut donc lui dire : « ta foi t’a sauvée ». Elle nous enseigne ainsi le lien entre foi, amour et reconnaissance. Celui auquel on a beaucoup pardonné aime plus. Dieu nous a tous enfermés dans le mystère de sa miséricorde, et de cet amour, qui nous précède tous, nous apprenons tous à aimer. La miséricorde de Dieu va au-delà de toutes nos attentes, car elle réalise le projet de salut de Dieu pour chacun de nous. »

    « Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins francophones, en particulier les Diacres du Mans et les servants d’autel de Périgueux avec leurs évêques, le séminaire d’Ars et le groupe Joie d’Évangile de Grenoble ainsi que les nombreux pèlerins de France et de Belgique. En ce temps de Pâques, laissons l’amour miséricordieux de Dieu se répandre en nos cœurs afin que nous sachions nous aussi accueillir avec amour nos frères et nos sœurs. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 13 avril 2016

    Lors de l’audience générale de ce mercredi 13 avril 2016, Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son exploration du thème de la miséricorde dans les enseignements de Jésus. Il s’est appuyé sur une parole du Christ relatée dans le chapitre 9 de l’Évangile de Matthieu : « C’est la miséricorde que je veux et non les sacrifices ».

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, comme Matthieu le publicain, malgré nos péchés, nous pouvons tous nous approcher du Seigneur. Il ne regarde pas tant le passé du pécheur, mais il lui ouvre un avenir nouveau. Encore faut-il répondre à son invitation, le cœur humble et sincère, se reconnaître pécheur, accepter d’avoir besoin du pardon ; choses impossibles à l’orgueilleux. Jésus appelle les pécheurs à sa table. Il les nourrit de sa Parole – parfois dure à entendre – qui entre en profondeur dans les cœurs, illumine et purifie, donne force et espérance, et de son eucharistie, qui donne la vie même de Jésus et renouvelle sans cesse la grâce du baptême. Dieu attend de nous un cœur loyal, qui reconnaît ses péchés et se repent, qui cherche à retrouver l’alliance avec Dieu. Sans un cœur contrit toute action religieuse est inefficace. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes de Belgique et de l’Ile Maurice, ainsi que ceux de plusieurs diocèses de France, accompagnés de leurs Évêques ; les jeunes de Besançon avec Monseigneur Bouilleret, et le pèlerinage de Monaco, avec Monseigneur Barsi.
    Nous sommes tous invités à la table du Seigneur. Répondons à son invitation et, le cœur humble et contrit, approchons nous sans crainte afin de recevoir les bienfaits de sa miséricorde et de la vivre avec nos frères.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience jubilaire de ce samedi 9 avril 2016

    (Pas d'enregistrement vidéo)

    Miséricorde et aumône : c’est le thème de l’Audience générale jubilaire présidée par le Pape François ce samedi 8 avril 2016 place Saint-Pierre. Dans sa catéchèse, il est donc revenu sur « un aspect essentiel de la miséricorde : l’aumône », un geste qui veut dire beaucoup. Venant du grec, le Pape a rappelé que ce mot signifiait « miséricorde » et devait donc, comme tel, « porter avec lui toute la richesse de la miséricorde », qui se mesure aux « mille voies, mille modalités » qu’elle emprunte pour « soulager ceux qui sont dans le besoin ».

    « Le devoir de l’aumône est aussi vieux que la Bible », explique le Pape. C’est l’un des deux devoirs, avec le sacrifice, que devaient respecter une personne religieuse. Dieu, à de nombreuses reprises dans le Livre saint, « exige une attention particulière aux pauvres », qui sont tour à tour « étrangers », « orphelins », ou « veuves ». Il précise que la « charité requiert, avant tout, une attitude de joie intérieure ».

    C’est pourquoi la miséricorde « ne peut pas être un poids ou un ennui dont on doit vite se libérer ». Le Pape François rappelle ainsi les paroles de Tobith à son fils Tobie : « Ne détourne ton visage d’aucun pauvre, et le visage de Dieu ne se détournera pas de toi ».

    Jésus, évidemment a laissé un vaste enseignement sur la question, nous demandant, explique le Pape, « de ne pas faire l’aumône pour être loués ou admirés par les hommes pour notre générosité. Ce n’est pas l’apparence qui compte, mais la capacité de s’arrêter pour regarder en face la personne qui demande de l’aide ».

    De là une distinction très nette à faire : l’aumône, ce n’est pas « la simple pièce offerte rapidement, sans regarder la personne, et sans s’arrêter à parler pour comprendre de quoi elle a besoin ». De la même manière, « il faut distinguer les vrais des faux mendiants, ces derniers causant du tort aux vrais pauvres », dénonce le Saint-Père.

    L’aumône, c’est donc, résume le Pape, « un geste d’attention sincère à qui s’approche de nous et qui demande notre aide, fait dans le secret où seul Dieu voit et comprend la valeur de l’acte accompli ».

    Source : Radio Vatican (XS).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, l’aumône est un aspect essentiel de la miséricorde ; elle en est, d’ailleurs, un synonyme et devrait en porter toute la richesse. Dans l’Ancien Testament, Dieu exige une attention particulière pour les pauvres, à qui l’on doit donner généreusement, et dans une attitude de joie intérieure. Jésus nous a laissé un enseignement irremplaçable sur l’aumône : elle n’est pas un motif de louange ni d’admiration, mais elle doit être faite dans le secret du cœur, où seul Dieu voit et sait la valeur du geste accompli. L’aumône ne s’identifie pas à la seule pièce de monnaie donnée à la hâte, sans s’arrêter un moment, sans regarder la personne dans le besoin. Elle est un geste d’amour et d’attention sincère à la personne qui a besoin de nous. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    En cette Année jubilaire, demandons la grâce de porter un regard d’amour plus attentif aux personnes que nous aidons, de nous arrêter davantage auprès d’elles ; et découvrons ainsi qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 6 avril 2016

    Le Pape François a tenu ce mercredi matin, 6 avril 2016, sa traditionnelle audience générale Place Saint-Pierre, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées sous un soleil presque estival.

    Après avoir exploré, dans ses précédentes catéchèses, le thème de la miséricorde dans l’Ancien Testament, le Pape François a débuté une nouvelle série d’enseignements pour expliquer comme Jésus a porté cette miséricorde de Dieu « vers son plein accomplissement ». Pour cette première étape, il s’est appuyé sur l’Évangile de Matthieu, versets 13 à 17.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, Jésus est la miséricorde de Dieu faite chair ; une miséricorde qu’il a exprimée, réalisée et communiquée à chaque instant de sa vie terrestre. Jésus rend visible l’amour du Père. Par son baptême dans le Jourdain, il a donné une orientation décisive à toute sa mission : il se mêle aux pécheurs, et se charge de la condition humaine, inaugurant ainsi le temps de la miséricorde pour toute l’humanité. Sur la croix, Jésus présente à la miséricorde du Père le péché du monde entier et tous nos péchés personnels. Rien ni personne n’est exclu de cette prière sacrificielle de Jésus, si bien que nous ne devons jamais craindre de nous en remettre à Lui, de nous reconnaître pécheurs, de confesser nos péchés, surtout dans le sacrement de la Réconciliation : nous sommes certains d’être pardonnés car la puissance d’amour du Crucifié est sans limite. »

    « Je salue cordialement les pèlerins venus de Belgique, du Canada, du Togo et de France, en particulier le diocèse de Saint-Brieuc avec Monseigneur Denis Moutel, le diocèse d’Aix-en-Provence avec Monseigneur Christophe Dufour, et les nombreux jeunes présents ce matin.
    En cette Année jubilaire, demandons à Dieu la grâce de faire l’expérience de la puissance de l’Évangile : Évangile de la miséricorde qui nous transforme, nous rend capables de pardonner, et nous fait entrer dans le Cœur de Dieu.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 30 mars 2016

    Le Pape François a consacré l’audience générale de ce mercredi 30 mars 2016, place Saint-Pierre, au pardon divin qui efface le péché. Commentant le Psaume 50 sur la prière pénitentielle attribuée au roi David qui, après avoir commis un adultère et un meurtre, confesse ses péchés, le Saint-Père a souligné qu’il faut montrer ses faiblesses au Seigneur, en étant certain de sa miséricorde.

    Le compte-rendu de Sarah Bakaloglou à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous terminons les catéchèses sur la miséricorde dans l’Ancien Testament en méditant le Psaume 50. Il s’agit d’une belle prière pénitentielle attribuée au roi David, après que celui-ci ait commis un très grave péché, trahissant la mission que Dieu lui avait confiée de guider le peuple dans l’obéissance. Celui qui prie avec ce Psaume est invité à connaître les mêmes sentiments de repentir et de confiance en Dieu que le roi David ; il s’est humilié, a confessé sa faute et sa misère, convaincu de la certitude de la miséricorde du Seigneur. L’unique chose dont nous avons vraiment besoin dans notre vie c’est d’être pardonnés, libérés du péché et de ses conséquences. Dieu est plus grand que le péché, et seul il peut en libérer. Le pardon divin ne cache pas le péché, mais il le détruit. Le pécheur pardonné devient vraiment une créature nouvelle, avec un cœur nouveau, un esprit nouveau, rempli de paix et de joie. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes venus de Suisse, du Luxembourg, de Belgique, du Canada et de France.
    Dans la lumière de la résurrection rendons grâce au Seigneur de sa miséricorde envers nous. Il nous pardonne nos péchés et fait de nous des créatures nouvelles. Je vous invite à être témoins de cette bonne nouvelle tout autour de vous.
    Bonnes fêtes de Pâques ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 23 mars 2016

    Le Pape François a consacré son audience générale de ce mercredi 23 mars 2016, place Saint-Pierre, à la miséricorde et au Triduum pascal qui commence ce jeudi, un Triduum qui « rend visible jusqu’où peut aller l’amour de Dieu ». « L’amour de Dieu n’a pas de limite », a-t-il expliqué, en développant l’idée que le Triduum pascal « est un mémorial d’un drame d’amour qui nous donne la certitude que nous ne serons jamais abandonnés dans les épreuves de la vie ».

    Le commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Au lendemain des attentats qui ont fait une trentaine de morts et plus de 200 blessés ce mardi 22 mars 2016 à Bruxelles, le Pape a exprimé sa compassion au terme de l'audience générale, devant la foule rassemblée Place Saint-Pierre.

    « Avec un cœur douloureux, j’ai suivi les tristes nouvelles des attentats terroristes qui sont survenus hier à Bruxelles, qui ont provoqué de nombreuses victimes et blessés, a affirmé le Saint-Père, dans une prise de parole spontanée. J’assure de ma prière et de ma proximité la chère population belge, à tous les proches des victimes et à tous les blessés. Je renouvelle un appel à toutes les personnes de bonne volonté pour s’unir dans la condamnation unanime de ces abominations cruelles, qui sont en train de causer seulement la mort, la terreur et l’horreur. À tous, je demande de persévérer dans la prière et dans la demande au Seigneur, dans cette Semaine Sainte, de réconforter les cœurs affligés et de convertir les cœurs de ces personnes aveuglées par le fondamentalisme cruel. »

    Le Saint-Père ensuite demandé à la foule de réciter un Ave Maria, puis de prier en silence, « pour les morts, les blessés, leurs proches, et pour tout le peuple belge ».

    « Je confie à la miséricorde de Dieu les personnes qui ont perdu la vie  #Bruxelles », avait-il lancé mardi soir dans un tweet, diffusé à 21h dans les différences langues de son compte Twitter, Pontifex.

    Dès la fin de matinée de mardi, il avait envoyé un message de condoléances à l'archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Jozef de Kesel.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, notre réflexion sur la miséricorde de Dieu nous introduit aujourd’hui au Triduum pascal. En ces trois jours, tout nous parle de miséricorde et nous montre que l’amour de Dieu n’a pas de limites. Le Jeudi-Saint, Jésus institue l’Eucharistie ; c’est l’amour qui se fait service. Jésus se donne à nous et nous demande de demeurer en Lui pour faire la même chose. Le Vendredi-Saint est le sommet de l’amour. La mort de Jésus sur la croix exprime l’amour donné jusqu’au bout, sans fin, un amour qui n’exclut personne. Si Dieu nous a aimés jusque-là, nous pouvons et nous devons nous aussi nous aimer les uns les autres. Enfin, le Samedi-Saint est le jour du silence de Dieu, un silence qui exprime l’amour comme solidarité avec les abandonnés de toujours. Dieu se tait par amour dans l’attente de la résurrection. Tout cela est un grand mystère d’amour et de miséricorde. Et nos paroles sont bien pauvres pour l’exprimer. Laissons-nous envelopper par la miséricorde de Dieu qui vient à notre rencontre et accueillons dans notre cœur la grandeur de cet amour dans l’attente de la Résurrection.

    Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins de langue française. En ces jours qui nous conduisent vers Pâques, je vous invite à ouvrir grand votre cœur pour accueillir la miséricorde sans limites que Dieu nous offre dans la mort et la résurrection de son Fils ! Bonnes fêtes de Pâques ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 16 mars 2016

    « J’aime beaucoup quand les nations, les gouvernements ouvrent leur cœur et leurs portes » : le Pape François a évoqué le sort des réfugiés et des migrants d’aujourd’hui lors de l’audience générale place Saint-Pierre, ce mercredi 16 mars 2016, consacrée à la miséricorde et à la consolation. Il est revenu sur le livre du prophète Jérémie qui parle de « la miséricorde de Dieu » qui « se présente avec toute sa capacité de réconforter et d’ouvrir le cœur des affligés à l’espérance ». Dans sa catéchèse, le Pape a ainsi fait référence à l’actualité à plusieurs reprises, évoquant très clairement le sort des réfugiés qui tentent de rejoindre l’Europe.

    Le commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la miséricorde de Dieu est capable d’ouvrir le cœur des affligés à l’espérance. Devant des situations de souffrance et de détresse que nous traversons nous-mêmes ou que connaissent beaucoup de nos frères, il peut arriver de nous sentir abandonnés de Dieu. Comment-peut-il permettre cela ? Cependant le prophète Jérémie annonçait au peuple en exil que Dieu n’est pas absent de cette épreuve, il apporte le salut à qui se confie à lui. Le Seigneur est fidèle, il n’abandonne personne dans la détresse, et puisqu’il aime d’un amour sans fin, il remplira de joie et de consolation le cœur de l’homme. La vie triomphera de la mort. Jésus-Christ porte à son accomplissement ce message d’espérance du prophète. Le Seigneur veut accomplir cette promesse de retour d’exil en chacun de nous, par son pardon qui nous convertit et nous réconcilie avec lui. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes des lycées et des collèges. Alors que nous continuons notre chemin vers Pâques, j’invite chacun à s’approcher du Seigneur, en particulier en recevant le Sacrement de la réconciliation, afin d’expérimenter sa miséricorde et de connaître la paix et la joie. »
    Que Dieu vous bénisse.

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 2 mars 2016

    Résumé :

    « Frères et sœurs, comme un bon père de famille Dieu éduque et corrige ses enfants, favorisant leur croissance dans le bien. Dans le livre d’Isaïe, le Père est blessé et déçu par l’ingratitude des fils d’Israël, portés, dans leur orgueil, à des prétentions d’autonomie et d’autosuffisance. Dieu en appelle à leur conscience pour qu’ils se repentent et se laissent de nouveau aimer. La conséquence du péché est alors la souffrance, car là où il y a refus de Dieu, la vie n’est plus possible, elle perd ses racines, tout est perverti et anéanti. Mais le châtiment même doit faire réfléchir le pécheur, pour l’ouvrir à la conversion et au pardon. Le salut comporte ainsi la décision d’écouter et de se laisser convertir. Il est nécessaire de se rapprocher de Dieu, les mains purifiées, évitant le mal et pratiquant le bien et la justice. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les groupes des diocèses de Saint-Denis et de Grenoble, avec leurs évêques, ainsi que les séminaristes de Toulouse.
    La miséricorde de Dieu est offerte à tous. Mettons à profit ce temps du Carême qui nous est donné pour regretter nos péchés, et nous engager courageusement dans une vie nouvelle.
    Je vous souhaite un bon chemin vers Pâques, et que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 24 février

    Ce mercredi 24 février 2016, lors de l’audience générale place Saint-Pierre, le Pape François a insisté dans sa catéchèse sur le lien entre miséricorde et pouvoir, soulignant que la miséricorde divine est plus forte que le péché des hommes.

    « La richesse et le pouvoir ne sont pas toujours de mauvaises choses. Ce sont des réalités qui peuvent être utiles au bien commun si elles sont mises au service des pauvres et de tous, avec justice et charité. » Pourtant, comme cela arrive trop souvent, met en garde le Saint-Père, « si elles sont vécues comme un privilège, avec égoïsme et arrogance, elles se transforment en instruments de corruption et de mort. »

    La Bible aborde, dans divers passages, les abus des puissants, des rois, des personnes haut placées. Le Pape s’est appuyé sur l’histoire d’Achab, ce roi d’Israël qui veut s’emparer de la vigne de Nabot sous prétexte qu’elle avoisine son palais royal. « Naboth refuse - a raconté le Saint-Père aux fidèles - et le roi Achab réagit avec amertume et colère. Il se sent offensé, lui le roi, le puissant, il se sent frustré et rabaissé dans son autorité souveraine » a-t-il poursuivi, soulignant la méchanceté de la femme du roi. Pour arriver à ses fins, Jézabel fera accuser et exécuter Naboth, à partir de faux témoignages, libérant ainsi la vigne tant désirée par le roi.

    « Cette histoire n’est pas d’un autre temps », a insisté le Pape, « c’est aussi l'histoire d'aujourd'hui, celle des puissants qui, pour avoir plus d'argent exploitent les pauvres, les gens. C’est l'histoire, a poursuivi le Saint-Père, de la traite des personnes, du travail forcé, des pauvres gens qui travaillent au noir avec un salaire minimum qui enrichit les puissants. » « C’est l'histoire des politiques corrompus qui veulent plus et plus et plus ! », s'est-il insurgé. « Voilà où mène l’exercice de l’autorité sans respect pour la vie, sans justice, sans miséricorde. »

    Le Pape a cité un texte du prophète Isaïe dans lequel le Seigneur met en garde contre la cupidité de ceux qui veulent tout posséder, et finissent dans la solitude. Et « pourtant Isaïe n’était pas communiste ! », a-t-il improvisé. Comme Achab qui comprendra son crime et demandera pardon, « il serait beau que les puissants exploiteurs d'aujourd'hui fassent la même chose ! »

    Car Dieu pardonne. « Dieu est plus grand que la méchanceté et que les jeux sales des humains. Dans sa miséricorde, il invite à la conversion. La miséricorde peut guérir les blessures, et changer l’histoire. La miséricorde divine est plus forte que le péché des hommes. Nous en connaissons la puissance quand nous rappelons la venue du Fils de Dieu qui s’est fait homme pour détruire le mal par son pardon. »

    Source : Radio Vatican (CV-BH).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans plusieurs passages des Saintes Ecritures, il est question de personnes puissantes et aussi de leur arrogance et de leurs abus. En effet, la richesse et le pouvoir sont des réalités qui peuvent être bonnes et utiles au bien commun si elles sont mises au service des pauvres et de tous, avec justice et charité. Mais si elles sont vécues comme un privilège, avec égoïsme et arrogance, elles se transforment en instruments de corruption et de mort. C’est ce qui arrive dans l’épisode biblique où le roi Akab veut s’emparer de la vigne de Nabot sous prétexte qu’elle voisine le palais royal. Cependant, Dieu est plus grand que la méchanceté et que les jeux sales des humains. Dans sa miséricorde, il invite à la conversion. La miséricorde peut guérir les blessures, et changer l’histoire. La miséricorde divine est plus forte que le péché des hommes. Nous en connaissons la puissance quand nous rappelons la venue du Fils de Dieu qui s’est fait homme pour détruire le mal par son pardon. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones, venus de Belgique et de France, en particulier les séminaristes de Bayonne et les pèlerins des diocèses d’Agen et de Pontoise, avec leurs évêques, ainsi que de Corse et de plusieurs autres régions. Au cours de ce temps du Carême, je vous invite à accueillir la miséricorde de Dieu dans vos vies, et à suivre Jésus à la rencontre des plus faibles et des plus petits. Que Dieu vous bénisse !
    Je vous invite tous à être d’authentiques missionnaires de la miséricorde pour que l’Evangile puisse toucher le cœur des personnes et les ouvrir à la grâce de l’amour de Dieu. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience jubilaire de ce samedi 20 février 2016

    (pas de retransmission par KTO - Vidéo originale sur le CTV)

    Le Pape François a tenu ce samedi 20 février sa deuxième audience jubilaire, place Saint-Pierre, dans le cadre de l’année jubilaire. Au cours de sa catéchèse, le Saint-Père est revenu sur la notion d’engagement, invitant les fidèles à mettre autant d’énergie à faire œuvre de miséricorde que nous mettons dans nos activités quotidiennes.

    Le Jubilé de la miséricorde est une véritable opportunité pour nous faire entrer dans le mystère de la bonté et de l’amour de Dieu. Ce temps de Carême a souligné le Pape, nous invite à connaitre toujours plus le Seigneur et à vivre notre foi de manière cohérente, avec un style de vie qui exprime la miséricorde du Père. Le Pape s’est arrêté en particulier sur la notion d’engagement. Quand je m’engage, cela veut dire que j’assume une responsabilité, un devoir envers quelqu’un et suppose un style, une attitude de fidélité et de dévouement particuliers. Toutes nos activités, que ce soit au travail, dans la prière ou en faisant du sport font appel à l’engagement. En somme, a-t-il expliqué, s’engager signifie mettre en œuvre notre bonne volonté et nos forces pour améliorer la vie.

    Dieu s’est engagé Lui aussi, d’abord en créant le monde, mais son engagement le plus grand a précisé le Pape fut de nous donner Jésus. En Jésus, Dieu s’est engagé à nous rendre l’espérance, à la rendre à ceux qui ont le plus besoin, les pauvres, ceux qui sont privés de dignité, malades, prisonniers et tous les pécheurs. Nous aussi nous pouvons et devons répondre à cet amour par notre engagement, surtout envers ceux qui ont le plus soif d’espérance. Dans toutes les réalités douloureuses a conclu le Pape, nous pouvons porter la miséricorde de Dieu par le témoignage de notre foi dans le Christ.

    Source : Radio Vatican (OB).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, je voudrais m’arrêter aujourd’hui sur la notion d’engagement. S’engager c’est avoir une responsabilité, une attitude de fidélité et de don de soi envers quelqu’un. Le Père s’est engagé envers nous en nous donnant Jésus, qui est l’engagement extrême que Dieu a pris à notre égard, et en vertu duquel il nous donne tout ce dont nous avons besoin. En Jésus, qui est l’expression vivante de la miséricorde du Père, Dieu s’est engagé à nous rendre l’espérance. Nous aussi nous pouvons et devons répondre à cet amour par notre engagement, surtout envers ceux qui ont le plus soif d’espérance. Dans toutes les réalités douloureuses, nous pouvons porter la miséricorde de Dieu par le témoignage de notre foi dans le Christ. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le groupe de la Diaconie de la Beauté, avec Monseigneur Robert Le Gall, Archevêque de Toulouse. Que ce Jubilé de la miséricorde nous permette de comprendre l’engagement de Dieu pour chacun de nous, et qu’il transforme notre vie dans un engagement de miséricorde envers tous. Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 10 février 2016

    Ce matin, au cours de l'audience générale, Place Saint-Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse au sens biblique du Jubilé. Il a expliqué que tous les cinquante ans, au jour de l'expiation, avait lieu un grand évènement de libération. Cela consistait en une sorte de rémission générale qui effaçait les dettes et permettait aux propriétaires débiteurs de récupérer leurs terres. L'idée centrale est que la terre appartient à Dieu et a été confiée aux hommes qui sont ses administrateurs. Le Jubilé biblique était un vrai Jubilé de la miséricorde qui avait pour fonction d'aider le peuple à vivre une fraternité concrète en cherchant, par une aide réciproque, le bien du frère nécessiteux. Il a ajouté que d'autres institutions, comme le versement de la dîme et les prémices, ou l'interdiction de prêter avec des intérêts disproportionnés, étaient aussi destinées à aider les pauvres, les orphelins et les veuves.
    Le message du Jubilé biblique nous invite à construire une terre et une société basée sur la solidarité, le partage et la juste répartition des ressources. Le Saint-Père a souligné que si le Jubilé n'arrive pas à nos poches, ce n'est pas un vrai Jubilé, et cela “est dans la Bible, ce n'est pas le Pape qui l'invente”, a-t-il poursuivi. “Nous sommes tous des hôtes du Seigneur, en attente de la patrie céleste, appelés à rendre habitable et humain le monde qui nous accueille. Et combien de prémices, le plus fortuné pourrait-il donner à celui qui est en difficulté ! Les prémices, ne sont pas seulement des fruits des champs, mais de tout autre produit du travail, des salaires, des économies, de tant de choses que l'on possède et que l'on gaspille souvent. Cela arrive aussi aujourd'hui. En pensant à cela, l'Ecriture Sainte exhorte avec insistance à répondre généreusement aux demandes de prêts, sans faire de calculs mesquins et sans prétendre à des intérêts impossibles... Cet enseignement est toujours actuel. A combien de situations d'usure sommes-nous contraints d'assister - s'est exclamé le Pape - et combien de souffrance et d'angoisse apportent-elles aux familles ! Et souvent, par désespoir, combien d'hommes finissent par se suicider parce qu'ils n'en peuvent plus, il n'ont plus d'espérance, ils n'ont pas de main ferme qui les aide, seulement la main qui leur demande de payer les intérêts ! L'usure est un péché grave qui crie devant Dieu. Cependant le Seigneur a promis sa bénédiction à celui qui ouvre sa main pour donner largement. Il te donnera le double, peut-être pas en argent, mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double”.
    Avant de conclure, le Pape a rappelé que “si nous voulons la miséricorde, commençons par faire, nous, la miséricorde entre citoyens, dans les familles, les peuples et les continents. Contribuer à réaliser une terre sans pauvres, signifie construire une société sans discrimination, basée sur la solidarité qui conduit à partager ce que l'on possède, dans une distribution des ressources fondée sur la fraternité et la justice”.
    Au terme de sa catéchèse hebdomadaire, le Pape a rappelé que demain, mémoire liturgique de Notre Dame de Lourdes, est aussi la XXIVe Journée mondiale du malade. Ayant consacré son message 2016 à la tendresse de Dieu et à l'immense bonté de Jésus miséricordieux qui se réfléchissent dans la sollicitude de Marie à Cana, il a invité à prier pour les malades et à les entourer d'amour, à être attentifs à leurs besoins les plus imperceptibles.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.2.16).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le Jubilé était une institution importante d’Israël, un événement de libération, où la miséricorde du Seigneur était invoquée sur le peuple. Il s’agissait, tous les 50 ans, d’une sorte de rémission générale des dettes, une restitution des terres qui aidait à combattre l’inégalité, en permettant aux pauvres de retrouver le nécessaire pour vivre. La terre appartient à Dieu, les hommes ne peuvent s’en attribuer une possession exclusive. Le Jubilé aidait le peuple à vivre une fraternité concrète. D’autres institutions permettaient d’expérimenter la miséricorde de Dieu : la « dîme » prévoyait que la dixième partie des revenus soit versée au pauvres, aux veuves et aux orphelins ; les « prémices », première partie des récoltes, étaient réservées aux prêtres et aux étrangers. Combien de situations d’usure, de nos jours, causent de la souffrance et de l’angoisse aux familles. Or, le Seigneur a promis sa bénédiction à celui qui donne avec largesse. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de Suisse et de France.
    Nous entrons aujourd’hui en Carême. Je vous invite à prier les uns pour les autres en ce temps de conversion afin que nous puissions ensemble expérimenter la miséricorde du Seigneur et la transmettre aux plus pauvres d’entre nous.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 3 février 2016

    Résumé :

    « Frères et sœurs, l’Écriture nous présente Dieu comme miséricorde infinie, mais aussi comme justice parfaite. Ces deux réalités ne sont pas contradictoires. La miséricorde de Dieu porte la vraie justice à son achèvement. Pour que la justice puisse triompher, le coupable doit reconnaître le mal qu’il a fait et cesser de le faire. Ainsi, le Seigneur nous offre son pardon, il nous aide à l’accueillir et à prendre conscience de notre mal pour pouvoir nous en libérer. Dieu ne veut pas notre condamnation mais notre salut. Le Cœur de Dieu est un cœur de Père qui va au-delà de notre petit concept de justice pour nous ouvrir aux horizons infinis de sa miséricorde. En Jésus, la miséricorde de Dieu s’est faite chair et la vraie justice a trouvé son achèvement en montrant dans le pardon sa force salvifique, capable de vaincre le mal, le transformant en bien. La justice de Dieu, c’est son pardon. Et nous sommes appelés à accueillir ce pardon et à pardonner à nos frères. »

    « Chers pèlerins de langue française, je suis heureux de vous accueillir ce matin. Je salue particulièrement la Communauté Saint-Martin, les jeunes venus de France et de Suisse, ainsi que les pèlerins de Côte-d’Ivoire. Je vous invite à demander au Seigneur de vous rendre capables d’accueillir son pardon et, à votre tour, de pardonner à vos frères et à vos sœurs. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience jubilaire du samedi 30 janvier 2016

    La toute la première audience jubilaire s’est tenue ce samedi matin 30 janvier place Saint-Pierre. Le Pape François a en effet décidé, pendant toute l’Année sainte, de rencontrer les fidèles de Rome, d’Italie et les pèlerins du monde non plus seulement le dimanche pour l’Angélus et le mercredi pour les audiences générales traditionnelles, mais également le samedi, une fois par mois, pour des catéchèses portant sur la Miséricorde. Le Pape a souhaité souligner le lien entre la miséricorde et la mission.

    Le compte-rendu de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    Frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais souligner le lien étroit qu’il y a entre la miséricorde et la mission. Nous sentons bien que nous ne pouvons pas garder pour nous la joie qui nous a été donnée et nous voulons la partager. Cela doit être la même chose quand nous rencontrons le Seigneur. Rencontrer Jésus c’est rencontrer son amour. Et le signe concret qui montre que nous avons rencontré Jésus c’est la joie que nous éprouvons à communiquer cet amour aux autres. La miséricorde que nous recevons du Père ne nous est pas donnée comme une consolation privée. Vivre de la miséricorde nous rend missionnaires de la miséricorde et cela nous permet de grandir toujours plus dans la miséricorde de Dieu.

    Je suis heureux d’accueillir les personnes de langue française.
    Je vous invite tous à être d’authentiques missionnaires de la miséricorde pour que l’Évangile puisse toucher le cœur des personnes et les ouvrir à la grâce de l’amour de Dieu. Que Dieu vous bénisse !

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en français sur Zenit.org.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 27 janvier 2016

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la miséricorde de Dieu accompagne le peuple d’Israël sur des sentiers de grâce et de réconciliation, tout au long de son histoire. Quand les Hébreux sont sur le point de succomber, le Seigneur intervient, par la médiation de Moïse, et les sauve. La miséricorde ne peut pas rester indifférente aux souffrances des malheureux. Dieu écoute et intervient pour sauver, il répond et prend soin de ceux qui crient leur désespoir. Dieu propose une relation d’amour particulier, exclusif, privilégié avec son peuple. La miséricorde du Seigneur rend l’homme précieux à ses yeux, comme une richesse personnelle qui lui appartient, qu’il garde et dans laquelle il se complait. Cependant, ces merveilles de la miséricorde divine s’accomplissent pleinement en Jésus qui, par son sang, détruit notre péché et nous rend enfants de Dieu. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier l’Institut Saint Dominique de Rome et les nombreux jeunes, ainsi que les personnes venues de Côte d’Ivoire.
    Nous sommes chacun précieux et unique aux yeux de Dieu. Que le Seigneur, par sa miséricorde, nous donne la grâce d’approfondir chaque jour la relation qu’il entretient avec nous et de répondre à son appel de tout notre cœur.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 20 janvier 2016

    La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens à l’honneur de l’audience générale du Pape François ce mercredi 20 janvier 2016 en la salle Paul VI du Vatican. Dans sa catéchèse hebdomadaire, le Saint-Père est revenu sur le baptême, sacrement reconnu par tous les chrétiens, qu’ils soient catholiques, protestants ou orthodoxes et qui était au centre de la lecture de la Première Lettre de saint Pierre, texte choisi par un groupe œcuménique de la Lettonie.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous sommes dans la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens. Tous les chrétiens ont en commun le Baptême qui est, comme l’enseigne le Concile Vatican II, « le lien sacramentel d’unité existant entre ceux qui ont été régénérés par lui ». Et nous sommes tous appelés à redécouvrir ce don et les exigences qu’il comporte, au-delà de nos divisions. Partager le baptême signifie que tous – catholiques, protestants et orthodoxes – nous sommes pécheurs et nous avons besoin d’être sauvés. Nous partageons l’espérance de passer des ténèbres à la rencontre du Dieu vivant, plein de miséricorde. Le baptême crée entre tous les chrétiens un lien indissoluble qui les rend réellement frères, même s’ils ne sont pas encore un peuple pleinement uni. La miséricorde de Dieu, qui opère par le baptême, est plus forte que nos divisions, et nous avons pour mission commune d’annoncer cette miséricorde aux autres, en partant des plus pauvres et des plus abandonnés. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France.
    Je vous invite à vous unir à la prière de toute l’Église pour l’unité des Chrétiens, afin que nous trouvions les moyens de collaborer ensemble pour porter la miséricorde du Père par toute le terre.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 13 janvier 2016

    Pour sa première audience générale de l'année 2016, le Pape François a commencé ce mercredi matin salle Paul VI au Vatican un nouveau cycle de catéchèses sur la « miséricorde dans la perspective biblique ». Le but affiché est « d’apprendre la miséricorde écoutant ce que Dieu lui-même nous enseigne par sa Parole ». Dans ce premier volet, le Pape est parti de l’Ancien Testament.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Nous commençons aujourd’hui les catéchèses sur la miséricorde selon la perspective biblique. Dans les Saintes Écritures le Seigneur est présenté comme Dieu « miséricordieux », terme qui évoque une attitude de tendresse, comme celle d’une mère pour son enfant, prête à tout donner et à se donner elle-même. Il est dit aussi que le Seigneur est « tendre », dans le sens où il fait grâce et prend compassion ; dans sa grandeur, il se penche sur notre pauvreté. Le Seigneur est aussi « lent à la colère », car il sait attendre et n’a pas l’impatience des hommes. Enfin le Seigneur se proclame « plein d’amour et de vérité », parce qu’il met sa grandeur et sa puissance à nous aimer, si petits, si incapables que nous sommes. Sa « fidélité » est sans limite. Nous pouvons totalement lui faire confiance : telle est la certitude de notre foi ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    En ce jour de la fête liturgique de saint Hilaire, Évêque de Poitiers, et de saint Rémi, Évêque de Reims, je porte particulièrement dans ma prière la France, ses habitants et ses gouvernants. Je forme le vœu que chacun ait la grâce d’accueillir la miséricorde de Dieu et de la porter à ses frères.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.