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catéchèse - Page 13

  • Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525–1594) : Alma Redemptoris Mater

    Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525–1594) : Alma Redemptoris Mater
    Monteverdi Choir - Dir. Julian Podger
    Alma Redemptóris Mater,
    quae pérvia caéli pórta mánes,
    et stélla máris,
    succúrre cadénti
    súrgere qui cúrat pópulo:
    Tu quae genuísti, natúra miránte,
    túum sánctum Genitórem:
    Virgo prius ac postérius,
    Gabriélis ab óre
    súmens íllud Ave,
    peccatórum miserére.
    Sainte Mère du Rédempteur
    Porte du ciel, toujours ouverte,
    étoile de la mer
    viens au secours du peuple qui tombe
    et qui cherche à se relever.
    Tu as enfanté, ô merveille !
    Celui qui t’a créée,
    et tu demeures toujours Vierge.
    Accueille le salut
    de l’ange Gabriel
    et prends pitié de nous, pécheurs.
  • Audience générale de ce mercredi 30 décembre 2015

    Résumé :

    « Frères et sœurs, en ce temps de Noël, nous nous retrouvons devant la crèche. La dévotion à l’Enfant-Jésus est très répandue. Je pense en particulier à sainte Thérèse de Lisieux qui a voulu porter le nom de Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Elle a su vivre et témoigner de l’enfance spirituelle qui s’assimile en méditant, à l’école de la Vierge Marie, l’humilité de Dieu qui, pour nous, s’est fait petit. Que Dieu se soit fait petit enfant doit avoir un sens particulier pour notre foi. Il est vrai que nous connaissons peu de choses sur l’enfance de Jésus. Mais nous pouvons apprendre beaucoup de Jésus enfant si nous regardons la vie des enfants. Nous découvrons d’abord que les enfants veulent notre attention. Ils doivent être au centre parce qu’ils ont besoin de se sentir protégés. Il est donc nécessaire de mettre Jésus au centre de notre vie et de savoir, même si cela peut sembler paradoxal, que nous avons la responsabilité de le protéger. Il veut être entre nos bras et pouvoir fixer son regard sur le nôtre. Prenons l’Enfant-Jésus entre nos bras et mettons-nous à son service, pour lui montrer notre amour et notre joie. Il est venu parmi nous pour nous montrer le visage du Père riche d’amour et de miséricorde. »

    « Je suis heureux d’accueillir les personnes de langue française, en particulier les enfants malades et les personnes qui leur sont proches ainsi que les autres pèlerins venus de France. Je souhaite qu’en ce temps de Noël, chacun de vous puisse se mettre au service des plus petits et découvrir en eux le visage de Jésus, source d’amour et de sérénité. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 16 décembre 2015

    Le Pape François a ouvert ses réflexions de l'audience générale de ce matin, tenue Place Saint-Pierre, en rappelant l'ouverture dimanche dernier de la Porte Sainte de Saint-Jean de Latran et de toutes les autres cathédrales du monde. Ainsi l'Année sainte extraordinaire de la Miséricorde peut-elle être vécue dans tous les diocèses, même si Rome reste le signe visible de la communion universelle, et "devenir une expérience pour tous les fidèles, un geste de communion ecclésiale universelle et un signe de l'amour miséricordieux du Père". Toutefois, a-t-il noté "la miséricorde et le pardon ne doivent pas rester simplement de beaux mots, mais être mis en pratique dans la vie quotidienne. Aimer et pardonner sont le signe visible et concret de ce que la foi a transformé nos cœurs, ce qui nous permet d'exprimer la vie même de Dieu, d'aimer et de pardonner comme Dieu nous aime et nous pardonne. Ceci est un programme de vie qui ne peut connaître interruptions ou exceptions, un programme qui nous encourage à aller toujours plus loin, avec la certitude d'être soutenus par la présence paternelle de Dieu". Puis le Saint-Père a expliqué que "ce grand signe de vie chrétienne se décline en beaucoup d'autres, caractéristiques du Jubilé... Le salut ne s'achète pas. Dieu est libre de demander et d'accorder à tous les fidèles... C'est pourquoi...on n'a pas à payer le passage de la Porte Sainte... La Porte Sainte est gratuite, comme Jésus qui est gratuit. Passer la Porte Sainte est le signe de notre confiance dans le Seigneur Jésus, qui n'est pas venu pour juger, mais pour sauver. C'est le signe d'une vraie conversion. Lorsque nous traversons cette porte, il est bon de se rappeler que nous devons également garder la porte de nos cœurs ouverts. Quel effet aurait l'Année Sainte si la porte de notre cœur restait barrée au Christ...qui nous pousse à aller vers les autres et leur apporter son amour. Comme la Porte Sainte qui reste ouverte, car elle est le signe de l'acceptation que Dieu nous accorde, notre porte personnelle doit toujours rester ouverte pour n'exclure personne". Le Pape a également rappelé que la confession est un autre signe important du Jubilé. "Pour recevoir le sacrement par lequel nous sommes réconciliés avec Dieu, il est nécessaire d'avoir une expérience directe de sa miséricorde... Mais comment pourrions-nous demander à Dieu de nous pardonner si nous ne sommes pas en mesure de pardonner ? Bien sûr, le pardon n'est pas chose facile, d'autant qu'il ne peut venir de nos propres forces. Si nous nous disposons à recevoir la miséricorde de Dieu nous serons en mesure de pardonner". Enfin, avant de conclure, il a encouragé tout le monde à vivre le Jubilé de la Miséricorde en commençant par ces signes qui contiennent la grande force de l'amour divin.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.12.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dimanche dernier une Porte Sainte a été ouverte dans la cathédrale de chaque diocèse, afin que le Jubilé de la Miséricorde puisse être vécu par le plus grand nombre, et que l’Église soit, dans le monde, signe visible de l’amour et de la miséricorde du Père. La miséricorde et le pardon ne doivent pas rester de vaines paroles mais se réaliser dans la vie quotidienne. Nous devons aimer et pardonner comme Dieu aime et pardonne, ouvrir tout grand les portes de notre cœur au Christ qui nous pousse à le porter aux autres. La confession des péchés est un autre signe important du Jubilé, car, dans le sacrement par lequel nous sommes réconciliés avec le Père, chacun fait l’expérience directe de sa miséricorde. C’est seulement en recevant le pardon de Dieu que nous devenons capables de pardonner aux autres. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Nouvelle Calédonie. Alors que Noël se fait proche, je vous confie à l’intercession de la Mère de Jésus et je vous invite, en recevant le sacrement de réconciliation, à préparer votre cœur pour recevoir le Seigneur dans votre vie.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Samedi 26 décembre 2015

    St Etienne, diacre et premier martyr

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    Catéchèse de Benoît XVI sur Etienne, le Protomartyr

    (Audience générale du Mercredi 10 janvier 2007)

  • Audience générale de ce mercredi 18 novembre 2015

    Résumé :

    « Frères et sœurs, arrivés au seuil du Jubilé, devant nous se tient la grande porte de la Miséricorde de Dieu qui accueille notre repentir et nous offre la grâce de son pardon. Cette porte nous est généreusement ouverte, mais nous devons courageusement en franchir le seuil. En ces temps difficiles, l’Église est encouragée à ouvrir ses portes pour sortir avec le Seigneur à la rencontre de ses enfants. De même les familles chrétiennes doivent ouvrir leur porte au Seigneur qui attend d’entrer, avec sa bénédiction et son amitié. Il ne force pas la porte, il demande la permission d’entrer. En de nombreux endroits les portes blindées sont devenues normales. Une Église inhospitalière, ou une famille renfermée sur elle-même humilient l’Évangile et endurcissent le monde. La porte dit beaucoup de chose de la maison, comme de l’Église. Jésus est la vraie porte, qui nous fait entrer et sortir. Nous devons passer sans crainte par cette porte et écouter la voix de Jésus. L’Église doit être reconnue partout comme un signe de l’accueil d’un Dieu qui ne te ferme jamais la porte avec l’excuse que tu n’es pas de la maison ! »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française. Je souhaite que vos familles fassent toujours du seuil de leurs maisons un signe de la Porte de la Miséricorde que Jésus ouvre à tous. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 11 novembre 2015

    La famille possède « une vertu précieuse » : la convivialité. C’est à partir de ce constat que le Saint-Père a développé ce mercredi, lors de l’audience générale, sa réflexion. Devant des dizaines de milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur la famille en mettant en exergue l’esprit de convivialité familiale, levain dans des sociétés qui aujourd’hui ne favorisent pas l’accueil, l’inclusion.

    Compte rendu de Cyprien Viet sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la vie familiale est caractérisée par la convivialité qui consiste à partager les biens de la vie et à être heureux de le faire. Elle se concrétise par le repas en famille. Jésus a présenté le Royaume comme un repas festif. Il a souvent enseigné à table et il y a institué l’Eucharistie, mémorial de son Sacrifice. Nourrie du Corps et du Sang du Christ, la famille est fortifiée dans l’amour et la fidélité. Elle s’élargit à une convivialité universelle la rendant ouverte aux petits qui ont besoin d’être protégés et accueillis ; elle devient ainsi pour la communauté chrétienne un levain d’accueil et d’hospitalité. Nous devons chercher à retrouver cet esprit de convivialité familiale alors que le contexte social n’y est pas favorable. L’horizon de la famille chrétienne c’est l’horizon de l’Église, Mère de tous les hommes et de tous les exclus dans tous les peuples. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. C’est aujourd’hui la fête liturgique de Saint Martin qui a évangélisé les campagnes de France. Je salue aussi les Hongrois, car il est né en Hongrie. Je confie à sa protection vos communautés et vos familles, afin que, nourries régulièrement de l’Eucharistie, elles puissent toujours devenir pour le monde des écoles de cordialité, d’accueil et de charité.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 4 novembre 2015

    Le Saint-Père a tenu ce matin l'audience générale Place Saint-Pierre, évoquant la question du pardon en famille, "la famille étant un véritable camp d'entraînement au don du pardon réciproque, sans lequel aucun amour ne peut durer". Puis il est revenu sur le récent Synode consacré à la famille, qu'il a qualifié "d'événement de grâce". Après avoir souligné qu'il avait voulu que le document final soit rendu public afin que tous puissent apprécier le travail accompli en deux ans, le Pape a dit que ce n'était pas le moment d'en tirer les conclusions, lui-même devant le méditer. "Mais en attendant la vie des familles se poursuit. Elles vont de l'avant et continuent d'écrire de belles pages de l’Évangile des familles. Dans un monde souvent aride de vie et d'amour, vous ne cessez de parler du grand don que sont le mariage et la famille".

    On ne peut vivre ensemble sans se pardonner, a affirmé le Saint-Père en revenant sur sa première idée. "Sans se pardonner en famille on ne peut que mal vivre... Nous devons absolument tenir compte de nos erreurs et de nos offenses, dues à notre faiblesse comme à notre égoïsme. Il faut soigner au plus tôt ces blessures...car plus on attend plus cela devient difficile... N'attendons pas la fin de la journée pour demander pardon...car, en famille, c'est un moyen de renforcer le couple, de lui permettre de résister aux chocs de nos petites et grandes méchancetés. Mais il faut appliquer ce mode de vie à nos rapports sociaux, partout où nous nous trouvons. Nombreux son ceux, y compris des chrétiens, qui estiment que c'est exagéré... Or c'est en recevant le pardon de Dieu que nous devenons capables de pardonner à notre tour... Le Synode a ravivé notre espérance sur ce point. La capacité de pardonner est indispensable dans une société souvent dure et il est bon que la famille soit un espace d'apprentissage du pardon... Quant à l’Église, elle sera toujours au côté des familles afin de les aider à bâtir sur la roche dont a parlé le Christ... Les familles chrétiennes avanceront d'autant plus vie sur le chemin des Béatitudes qu'elles apprendront et enseigneront le pardon au sein de la grande famille de l’Église. C'est seulement ainsi qu'elle pourra témoigner de la force rénovatrice du pardon divin... C'est que nos familles peuvent faire beaucoup pour la société comme pour l’Église... Prions afin que les familles bâtissent de plus en plus de formules de réconciliation, afin que personne ne se sente abandonné à ses fautes".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.11.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans un monde qui est souvent aride et qui manque d’amour, les familles nous parlent du don et du pardon réciproques et elles nous y entraînent. On ne peut pas vivre sans se pardonner, surtout en famille, car des torts partagés provoquent des blessures réciproques tous les jours. Il est très important de les guérir au plus vite, car, si l’on attend trop, tout devient plus difficile. Par le pardon mutuel, la famille se fortifie et devient de plus en plus solide. Mais pardonner est une grâce ; et c’est en recevant le pardon de Dieu que l’on peut à son tour pardonner aux autres. Le pardon vécu en famille – et c’est l’une de ses vocations - rend capable d’aider la société à être moins cruelle et moins mauvaise. Les familles aident aussi l’Église elle-même à rendre témoignage de la force rénovatrice du pardon de Dieu, et à progresser sur la voie des Béatitudes. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le collège Fénelon-Sainte Marie, de Paris, et les autres personnes venues de Suisse et de France.
    Chères familles, je souhaite que vous puissiez redécouvrir, à l’occasion de l’Année de la Miséricorde, le trésor du pardon réciproque, et je prie pour que vous en soyez toujours les joyeux témoins.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 21 octobre 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale Place Saint-Pierre, le Saint-Père est revenu sur la famille, centrant sa réflexion sur la fidélité à la promesse d'amour entre l'homme et la femme, sur laquelle est fondée la famille, et qui porte en elle l'engagement d'accueillir et d'éduquer les enfants, de prendre soin des parents âgés et des membres les plus faibles de la famille, s'aidant mutuellement à développer ses qualités et accepter ses limites :
    "Une famille qui se ferme sur elle-même est comme une contradiction, une mortification de la promesse qui l'a faite naître et la fait vivre. N'oubliez jamais que l'identité de la famille est toujours une promesse qui s'élargit...à toute la famille et aussi à toute l'humanité... L'amour comme l'amitié tirent justement leur force et leur beauté du fait qu'ils créent un lien sans enlever la liberté. Sans liberté il n'y a pas d'amitié, sans liberté il n'y a pas d'amour, sans liberté il n'y a pas de mariage. Donc, liberté et fidélité ne s'opposent pas l'une à l'autre, au contraire, elles se soutiennent l'une l'autre, tant dans les rapports interpersonnels que dans les relations sociales. En effet, pensons aux dommages causés, dans la civilisation de la communication globale, l'inflation de promesses non tenues, dans différents domaines, et l'indulgence pour l'infidélité à la parole donnée et aux engagements pris !... La fidélité aux promesses matrimoniales est un vrai chef-d'œuvre d'humanité !.. Aucune relation d'amour, aucune amitié, aucune forme de bonté, aucun bonheur pour le bien commun, n'atteint la hauteur de notre désir et de notre espérance, s'il n'arrive à habiter ce miracle de l'âme...qu'est la force et la persuasion de la fidélité...qui ne finissent pas de nous enchanter et de nous étonner... Aucune autre école ne peut enseigner la vérité de l'amour, si la famille ne le fait pas. Aucune loi ne peut imposer la beauté et l'héritage de ce trésor de la dignité humaine, si le lien personnel entre amour et génération ne l'inscrit pas dans notre chair... Notre fidélité à la promesse est aussi toujours confiée à la grâce et à la miséricorde de Dieu. L'amour pour la famille humaine, dans le bonheur et le malheur, est un point d'honneur pour l'Eglise ! Que Dieu nous accorde d'être à la hauteur de nos promesses".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.10.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la réalité de la famille est fondée sur la promesse de fidélité que se font les époux. De nos jours, cette promesse de fidélité se trouve très affaiblie dans la société. D’une part en raison d’un droit mal compris à la liberté et à la recherche de la satisfaction personnelle ; d’autre part parce qu’il semble que la liberté de l’amour soit incompatible avec un engagement définitif. Personne ne veut être aimé par obligation. Or liberté et fidélité ne s’opposent pas mais se soutiennent mutuellement. La fidélité grandit dans la libre obéissance à la parole donnée, et elle ne peut pas être gardée sans sacrifices. Elle est une confiance qui « veut » être réellement partagée, une espérance qui « veut » être cultivée ensemble. Il est urgent de revaloriser la fidélité de l’amour, inscrite par Dieu dans la création comme une bénédiction durable à laquelle est confié le monde. La fidélité à nos promesses s’en remet toujours à la grâce et à la miséricorde de Dieu. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Normandie et du diocèse de Créteil, la Communauté apostolique Saint-François Xavier et les jeunes venant de Suisse.
    Demandons à Dieu d’accorder à chacun de rester fidèle à ses promesses, que nous confions aux secours de sa grâce et de sa miséricorde.
    Que Dieu vous bénisse, qu’il bénisse vos familles. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 14 octobre 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue Place Saint-Pierre le Saint-Père a abordé certains aspects du rapport famille Église, et plus particulièrement les promesses faites aux enfants et ce qu'entraîne le scandale causé aux petits : "Les scandales existent mais chacun doit faire en sorte qu'ils ne se produisent pas", a-t-il dit demandant "pardon pour les scandales qui secouent ces jours-ci Rome et le Vatican". Les promesses faites aux enfants ne doivent pas être trahies : "Je ne parle pas des promesses quotidiennes, faites pour qu'ils soient sages ou travaillent bien à l'école, mais de celles qui sont décisives pour leur vie, pour leur confiance dans autrui, qui leur permettent de concevoir Dieu comme une bénédiction. Les adultes disent facilement que les enfants sont une promesse de vie...notre avenir. Mais sommes-nous toujours sérieux lors que nous préparons leur avenir ?... Sommes-nous sincères dans les promesses que nous leur faisons ?... L'accueil, l'attention, la confiance et l'espérance sont des promesses fondamentales qui se résument en aimer. Tout être humain doit être accueilli dans ce monde avec amour". Les enfants attendent en confiance et sans défense la manifestation de ces promesses et le contraire créé en eux le scandale. "Le scandale est d'autant plus grave et insupportable lorsqu'ils ne sont pas en mesure de le déchiffrer... Souvenons-nous de Jésus disant que les enfants reflètent le regard de Dieu... Malheur à qui trahit leur confiance !". Avec respect mais franchise, a dit le Pape, j'affirme que "leur confiance spontanée en Dieu ne devrait jamais être blessée, surtout lorsque la blessure dérive d'une prétention plus ou moins consciente de se substituer à Dieu... Dès la naissance l'enfant est disposé à se sentir aimé de Dieu. Dès qu'il se sent aimé, il comprend que Dieu aime les enfants... Ce n'est qu'en voyant les enfants avec les yeux de Jésus que l'on comprend qu'ils défendent la famille et protègent l'humanité. Leur vision du monde est celle même du Fils de Dieu. Dans le baptême, l’Église fait de grandes promesses au enfants et engage la responsabilité des parents comme de la communauté chrétienne". Puisse l’Église suivre l'exemple de Marie, en suivant l'enseignement de sa maternité et de sa foi. Puisse l'exemple de Marie et de Joseph, l'homme juste, nous rendre dignes d'accueillir Jésus dans chaque enfant que Dieu nous envoie.

    Après la catéchèse, le Saint-Père a rappelé que c'est samedi la Journée mondiale de refus de la misère, instituée par l'Abbé Joseph Wresinski (France), dont la cause est engagée à Rome. Il a invité les fidèles à s'impliquer afin que la charité du Christ atteigne nos frères et sœurs les plus pauvres et les plus isolés. Cette initiative tend à développer tous les efforts possibles pour éliminer l'extrême pauvreté et la discrimination, pour que chacun puisse exercer pleinement ses droits fondamentaux.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.10.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, il est important de réfléchir aux promesses que nous faisons aux enfants, les promesses les plus importantes, celles qui concernent leur avenir, leur relation avec Dieu, la confiance qu’ils auront plus tard envers les autres personnes. L’homme et la femme font la promesse à leur enfant de l’aimer, dès qu’ils le conçoivent dans leur pensée. L’amour est la manière la plus juste d’accueillir un être humain. Malheur à ceux qui trahissent cette confiance et cette attente des enfants envers les adultes, alors que Dieu ne cesse jamais de penser à eux. La relation tendre et mystérieuse entre Dieu et l’âme des enfants ne devrait jamais être violée, pas plus que la confiance spontanée qu’ils ont envers lui ne devrait être blessée. Par l’amour qu’ils reçoivent de leurs parents, les enfants apprennent aussi la beauté des relations humaines, l’acceptation de la diversité et le respect envers les autres. »

    « Je salue les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de République démocratique du Congo et de France, ainsi que les frères du Sacré-Cœur. Alors que se déroule le Synode des Évêques sur le thème de la famille, je prie pour toutes vos familles, en particulier pour les enfants, afin que nous soyons attentifs à susciter en eux l’amour de Dieu et de leurs frères.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 7 octobre 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue Place St-Pierre le Saint-Père est retourné sur la thématique du Synode des évêques, pour évoquer les liens entre Église et famille. Après avoir demandé aux fidèles de prier pour le bon déroulement de l'Assemblée, pour que les Pères synodaux sachent interpréter les attentes de la famille et exprimer la sollicitude de l’Église à son égard, le Pape a déclaré que les hommes et les femmes d'aujourd'hui ont besoin d'un robuste esprit de famille.
    "Si les rapports professionnels, économiques, juridiques et sociaux semblent rationnels et organisés, ils sont parfois aussi arides et anonymes, voire insupportables... Ainsi de plus en plus de personnes sont-elles abandonnées à la solitude". Au contraire "la famille propose à la société une perspective beaucoup plus humaine. Elle ouvre les yeux des enfants sur la vie..., elle introduit à la nécessité de la loyauté, de l'honnêteté, de la confiance, de la coopération et du respect dans les rapports humains". La famille encourage à envisager un monde vivable "même dans des conditions difficiles... Tous nous sommes conscients du caractère indispensable de l'attention de la famille envers les plus petits et les plus vulnérables de ses membres, des personnes blessées par la vie... Sachant tout cela, on constate qu'on ne reconnaît pas à la famille la place et la reconnaissance auxquelles elle aurait droit dans l'organisation politique et économique de la société contemporaine... Non seulement la famille ne jouit pas d'une reconnaissance adéquate, mais elle ne créé plus de formation humaine. Malgré toute sa science et sa technologie, la société n'est plus en mesure de mettre ces connaissances au service de la coexistence civile... Dans cette situation, les extrémités abrutissent les rapports familiaux... L’Église voit aujourd'hui sur ce point précis le sens historique de sa mission auprès de la famille : Lui rendre un véritable esprit de famille, à commencer par une révision minutieuse de son mode de vie. On pourrait dire que l 'esprit de famille est la charte constitutionnelle de l’Église, le christianisme devant être tel... Ainsi l’Église doit-elle être la famille de Dieu".

    Puis évoquant Jésus appelant Pierre à sa suite pour en faire un pêcheur d'hommes, le Saint-Père a dit que l’Église famille avait besoin d'un nouveau type de filets. "Nous pourrions dire que les familles sont aujourd'hui l'un des plus grands filets de la mission de Pierre et de l’Église. Non un filet qui emprisonne, mais qui libère les hommes de la solitude et de l'indifférence, dans lesquelles de nombreux êtres humains se noient. Les familles savent ce qu'est la dignité et la fierté de se sentir enfants de Dieu, et non des esclaves ou des étrangers. C'est à partir de là, de la famille que Jésus repasse auprès des humains pour les persuader que Dieu ne les a pas oubliés. C'est de là que Pierre puisait la force pour son ministère. Ainsi, dans l'obéissance à la parole du Maître, l’Église va pêcher en haute-mer, convaincue d'une pêche qui sera miraculeuse... Que l'enthousiasme des Pères synodaux, animés par l'Esprit-Saint, donne à l’Église le courage de laisser de côté ses vieux filets pour se mettre à pêcher en comptant sur la Parole de l'Eternel ! Prions intensément pour elle. D'ailleurs, le Christ ne nous a-t-il pas dit que même les mauvais parents ne refusent pas le pain à ses enfants affamés. A plus fort titre, si imparfaits qu'ils soient, Dieu ne se refuse pas à communiquer l'Esprit à ceux qui le demandent avec une insistance passionnée".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.10.15).

    Résumé en français

    « Chers frères et sœurs, depuis quelques jours, le synode des Évêques a commencé ses travaux sur « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde d’aujourd’hui ». Un regard attentif sur la vie quotidienne des hommes et des femmes montre le besoin d’un véritable esprit familial. Et pourtant, dans l’organisation politique et économique de la société, on ne donne pas à la famille le poids, la reconnaissance et le soutien qui lui sont dus. Pour l’Église, « l’esprit de famille » est quelque chose de constitutif. Elle est et doit être la famille de Dieu. Quand Jésus a appelé Pierre il lui a dit qu’il le ferait « pêcheur d’hommes ». On pourrait dire qu’aujourd’hui les familles sont l’un des filets les plus importants pour la mission de Pierre et de l’Église. Non pas un filet qui rend prisonniers, mais qui libère des eaux mauvaises de l’abandon et de l’indifférence. Les familles savent bien ce qu’est la dignité de se sentir enfants et non esclaves.  Puisse l’enthousiasme des Pères synodaux, animés par l’Esprit-Saint, attiser l’élan d’une Église qui abandonne les vieux filets et se remette à pêcher en se confiant à la parole de son Seigneur ! Prions intensément pour cela. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française venant de France et de Suisse. Je salue chaleureusement toutes les familles, particulièrement les familles de réfugiés venant d’Irak, présentes à cette audience. Je vous invite à accompagner de votre prière et de votre attention les travaux du Synode ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 30 septembre 2015

    Ce matin, à l'audience générale tenue Place Saint-Pierre en présence de 25.000 personnes (les malades étant regroupés Salle Paul VI), le Saint-Père a évoqué son récent voyage outre Atlantique. Rappelant tout d'abord que le projet était né de la promesse de clôturer la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles à Philadelphie, il a de nouveau remercié de leur invitation et de leur accueil les Présidents Castro et Obama, ainsi que le Secrétaire général de l'ONU et tous ceux qui ont permis le succès de cette triple visite.

    Rappelant ensuite s'être présenté à Cuba comme missionnaire de la miséricorde, il a dit que la miséricorde de Dieu dépasse toutes les blessures, tous les conflits et toutes les idéologies". C'est elle, a-t-il dit, qui "m'a permis de rencontrer le peuples cubain, au pays comme exilé, en dehors de toutes divisions. L'unité profonde de l'âme de ce peuple est la Vierge del Cobre, qui est depuis un siècle la patronne de Cuba. Je me suis rendu au sanctuaire de cette Mère d'espérance qui guide les Cubains vers la justice et la paix, de liberté et de réconciliation. J'ai partagé leur désir de voir se réaliser la prophétie de Jean-Paul II, que Cuba s'ouvre au monde et le monde à Cuba".

    Passant à la partie américaine du voyage, le Pape a dit que passer de Cuba aux Etats-Unis avait représenté la reconstruction d'un pont, avec l'aide de Dieu. Puis il est revenu sur "la plus grande richesse des Etats-Unis que sont son patrimoine spirituel et moral. C'est pourquoi j'ai tenu à encourager ce pays à poursuivre sa construction sociale en fidélité au principe fondamental selon lequel tout homme est à l'image de Dieu, doté de droits inaliénables comme le droit à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur. Ces valeurs trouvent leur pleine aboutissement dans l’Évangile", ce qui a été mis en exergue avec "la canonisation du franciscain Junípero Serra, le grand évangélisateur de la Californie, qui indique la voie de la joie à partager l'amour du Christ. C'est la voie du christianisme et de toute personne ayant rencontré l'amour et qui ne craint plus de partager... Sur cette base l'Amérique doit continuer à être une terre de liberté, d'accueil et de coopération en vue d'un monde plus juste et fraternel".

    Évoquant son intervention aux Nations-Unies, dans le sillage de ses prédécesseurs, le Saint-Père a dit avoir voulu "renouveler l'encouragement de l’Église catholique à l'action de cette grande institution, chargée de promouvoir le progrès et la paix de par le monde. J'y ai notamment rappelé mon appel à bloquer et prévenir les violences exercées sur les minorités ethniques et religieuses comme sur les populations civiles". A Ground Zero aussi j'ai parlé avec les représentants des diverses religions de paix, de fraternité et de justice, pour lesquelles j'ai célébré une messe. A Washinton et à New York j'ai pu connaître des réalités caritatives et éducatives exemplaires, qui font honneur à l'engagement des catholiques.

    Mais le point culminant du séjour fut la Rencontre des Familles de Philadelphie, qui a élargit aux dimensions du monde la question familiale. Cette "alliance féconde d'un homme et d'une femme doit répondre aux grands problèmes que représentent la fragmentation et la massification, des extrêmes s'opposent et se soutiennent en même temps grâce au modèle consumériste. Cellule de la société, la famille assure l'équilibre entre dimension personnelle et dimension communautaire. Elle doit être le modèle d'une gestion durable des ressources de la création, actrice d'une écologie intégrale. Et ce parce qu'elle est le sujet social primaire...qui renferme en elle le principe de communion et le principe de fécondité, qui sont à la base de la civilisation... Il est providentiel que le message soit venu d'un pays ayant atteint un tel développement économique et technologique sans renier ses racines religieuses. Ces racines doivent maintenant repartir de la famille afin de repenser et changer notre modèle de développement pour le bien de toute l'humanité".

    Après sa catéchèse, le Saint-Père a salué les divers groupes et notamment les Servantes du Sacré-Coeur venues le remercier de la béatification, dimanche dernier à Cracovie, de leur co-fondatrice Klara Ludwika Szczesna : "Sa vie entière démontra ce qu'est la donation de soi à Dieu, un humble service continuel au prochain, une existence à l'enseigne de l'Evangile, une sensibilité aux besoins des pauvres et de tous ceux qui sont désorientés. Que sa devise, Tout pour le Coeur de Jésus, soit un encouragement à vivre selon la volonté de Dieu".

    Puis il a béni une statue de sainte Rita, qui doit prendre place à un carrefour proche de Casia, invitant les fidèles à relire son extraordinaire expérience spirituelle, dans la perspective du Jubilé de la miséricorde dont elle fut l'objet. Haute de six mètres la statue est un cadeau de fidèles libanais au diocèse italien de Spoleta - Norcia.

    Enfin, le Pape a rappelé que c'est la mémoire liturgique de saint Jérôme, recommandant aux jeunes de s'inspirer de sa passion pour l’Écriture. "Passionnez vous pour le livre de la vie !", et que "l'austérité de Jérôme remplissent de sens les souffrances des malades, et fortifient dans la foi les nouveaux époux".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 30.9.15).

    Interventions du Pape François en français ci-dessous.

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  • Audience générale de ce mercredi 16 septembre 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue place Saint-Pierre, le Saint-Père a conclu le cycle de catéchèse consacré au mariage et à la famille, à la veille de la Rencontre Mondiale des Familles et du Synode des Évêques. Ces deux événements, dont "la portée correspond à la dimension universelle du christianisme, sont de grande importance pour la famille, communauté humaine fondamentale et irremplaçable. Nous vivons les effets à long terme d'une société dominée par la dictature économique, où la morale est écrasée par la logique du profit qui dispose de moyens financiers et médiatiques énormes". Contre cela "une nouvelle alliance entre l'homme et la femme est non seulement nécessaire mais obligatoire pour libérer la société de la dictature de l'argent. Cette alliance devant à nouveau conditionner la politique, l'économie et la vie sociale. Il en va de la survivance du monde, de la transmission de la vie mais aussi du lien entre la mémoire et l'espérance. D'où l'importance du mariage et de la famille, de l'alliance génératrice entre hommes et femmes... Dieu n'a pas seulement confié à la famille le soin d'une intimité close sur elle-même, mais le projet de domestiquer le monde. C'est pourquoi la famille est à la base d'une culture mondiale salvatrice. Elle nous protège de tant d'agressions, destructions et colonisations, de l'argent et des idéologies qui menacent le monde. La famille est la forteresse qui nous défendra".

    Revenant aux sources bibliques, le Saint-Père a alors déclaré que "la création n'est pas une promesse philosophique mais l'horizon universel de la vie et de la foi. Dans le dessein divin, création et salut sont unis. C'est pour le salut de toute créature que Dieu s'est fait homme... La création est confiée à l'homme et à la femme et ce qu'ils font marque le destin de l'humanité. Leur refus de la bénédiction de Dieu entraîne fatalement un délire de toute puissance...appelé péché originel... Malgré ce risque nous ne sommes pas abandonnés à nous-même". Dans le récit biblique, Dieu a "assigné à la femme un rôle de barrière contre le mal. Elle porte en elle une bénédiction particulière pour la défense contre les pièges du Malin... Il existe nombre de lieux communs, parfois agressifs, à propos de la femme tentatrice inspirant le mal, alors qu'il existe une théologie de la femme à la hauteur de la bénédiction divine... La protection miséricordieuse de Dieu envers l'homme et la femme ne fait jamais défaut". En dotant Adam et Eve de vêtement au jardin de l'Eden, Dieu a manifesté sa tendresse, "qui sera incarnée en Jésus de Nazareth, le fils de Dieu né d'une femme". Dieu, a-t-il ajouté, se penche sur nos blessures, nos erreurs et nos péchés. "La promesse faite à l'homme et à la femme, qui est à l'origine de l'histoire, englobe à jamais tous les êtres humains. Si notre foi est forte, les peuples se reconnaîtront dans cette bénédiction", quelles que soient les religions. Nous marchons tous ensemble, sans prosélytisme, sous la bénédiction de Dieu qui fait de nous des frères et des sœurs, "dans un monde né de la famille, de l'union de l'homme et de la femme".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a fait part des grands espoirs qu'il place dans le voyage qui le portera à partir de samedi à Cuba et aux États-Unis, où il prendra part à la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles et où il se rendra au siège des Nations-Unies : "Dès aujourd'hui je veux saluer le peuple cubain et le peuple américain, et les fidèles de ces deux pays qui se sont spirituellement préparés sous la conduite de leurs pasteurs. Que vos prières m'accompagnent afin d'être éclairé par la lumière et soutenu par la force de l'Esprit, avec l'intercession de Marie, patronne de Cuba sous l'appellation de Caridad del Cobre, et patronne des États-Unis sous celle de l'Immaculée". Puis il a rappelé que samedi prochain, à San Miniato (Italie) sera béatifié un évêque local fondateur des Dominicaines du Saint-Esprit. Pio Alberto del Corona (1837-1912) fut un exemple de pasteur et un maître de foi, dont l'intercession aidera l’Église à avancer selon l’Évangile.

    Saluant des pèlerins polonais, le Pape a rappelé qu'est en cours chez eux la Semaine de l'éducation. Pour évoquer Don Bosco en ce second centenaire de sa naissance, les évêques de Pologne entendent souligner l'actualité de sa méthode éducative. "Puissent ses paroles être redites aux jeunes : Je vis pour vous, je travaille pour vous, pour vous je suis prêt à sacrifier ma vie. Puissent-elles encourager les enseignants, les catéchistes et les parents".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.9.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la famille est une communauté humaine fondamentale et irremplaçable, dont la portée est universelle. Dieu a confié à l’homme et à la femme l’émouvant projet de rendre la terre habitable. Tout ce qui arrive entre eux laisse une emprunte sur toute chose. Leur refus de la bénédiction de Dieu – le péché originel – conduit à un délire de toute puissance, destructeur. Une alliance renouvelée entre l’homme et la femme est par conséquent nécessaire afin d’émanciper les peuples de la colonisation de l’argent, pour réorienter la politique, l’économie, et retrouver une véritable cohabitation sociale. Dieu ne nous a pas abandonnés ; il a mis une inimitié entre le serpent trompeur et la femme. La femme porte désormais une bénédiction, secrète et particulière, pour la lutte contre le démon. En Jésus-Christ, né de la femme, Dieu a montré sa tendresse envers l’humanité, il a pris soin de nous. Par lui, toutes les familles de la terre sont appelées à reconnaître la bénédiction de Dieu et à se mettre en chemin, à sa suite et avec nous. Que Dieu vous bénisse, familles de toute la terre ! Que Dieu vous bénisse ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Chères familles, je vous invite à rayonner autour de vous la joie que le Seigneur vous donne dans votre vie conjugale et familiale, afin que tous se sentent appelés à vivre cette bénédiction. Je vous demande de prier pour moi et pour les travaux du prochain synode.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 9 septembre 2015

    Ce matin, à l'audience générale tenue Place St Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse au "lien pour ainsi dire naturel entre la famille et la communauté chrétienne car l’Église est une famille spirituelle et la famille une Église domestique. La communauté chrétienne est la maison de qui croit en Jésus comme source de la fraternité humaine. L’Église avance au milieu des peuples, des personnes et de leur histoire... C'est l'histoire qui compte pour le Seigneur, alors que celle, passagère, des grands de ce monde s'écrit dans des livres. L'histoire des affections humaines s'inscrit elle dans le Cœur de Dieu, et y demeure éternellement. La famille est le lieu de la vie et de la foi...irremplaçable et ineffaçable... La vie pleine, celle qui aboutira à la contemplation éternelle de Dieu, débute au sein de la famille".

    "Lorsque Jésus quitta Nazareth pour entamer sa vie publique, il constitua une communauté, une assemblée de personnes convoquées, au sens même du mot Église... Elle se présenta sous la forme d'une famille accueillante et non d'une secte close". Aux côtés d'apôtres il y avait l'affamé et l'assoiffé, l'étranger et le persécuté, la pécheresse et le publicain... Or Jésus ne cesse d'accueillir et de parler à tous, y compris à qui n'attend plus de rencontrer Dieu. C'est là une leçon pour l’Église car les disciples sont choisis afin de prendre soin de cette assemblée, de la famille des hôtes de Dieu". Il est indispensable aujourd'hui "de raviver l'alliance entre la famille et la communauté chrétienne, d'autant que famille et paroisse sont des espaces où se réalise la communion d'amour découlant de Dieu même. Une Église selon l’Évangile ne peut qu'être une maison accueillante, aux portes ouvertes. Portes fermées, l’Église ne peut se prétendre Église, la paroisse ne peut se dire Église... Elles ne sont que des musées. Aujourd'hui plus que jamais cette alliance est cruciale. Face aux pouvoirs idéologiques, politiques et financiers, nous plaçons notre espérance dans ces centres d'amour, évangélisateurs et riches de chaleur humaine, fondés sur la solidarité, le partage et le pardon... Une foi généreuse est nécessaire pour avoir l'intelligence et le courage de raviver cette espérance. Certes, parfois les familles font marche arrière en prétendant ne pas être à la hauteur, être démunie... Mais personne n'est à la hauteur! Et rien n'est gratuit... Sans la grâce de Dieu, personne n'est capable de quoi que ce soit. Or le Seigneur n'entre jamais dans une famille sans opérer quelque miracle. Souvenons-nous de ce qu'il fit à Cana. Dans ses mains, nous sommes tous capables de miracle, d'un miracle de chaque jour... La communauté chrétienne doit donc faire son devoir...en favorisant le dialogue et l'estime partagée de ses membres. Les familles doivent assumer leur devoir d'apporter leurs dons à la communauté car chacun doit être conscient de ce que la foi chrétienne se déroule sur le champ de la vie. Chaque famille, chaque paroisse doit accomplir le miracle d'une vie plus communautaire au sein de la société".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les différents groupes, avant d'évoquer la fête de saint Pierre Claver, jésuite patron des missions d'Afrique, un exemple de service aux ultimes. A sa suite, il a encouragé les jeunes à la solidarité avec qui est dans le besoin, à aider les malades à porter leur croix, puis recommandé aux jeunes mariés de s'inspirer de son amour du Christ afin que l'amour soit au cœur de leur union.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.9.15).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, un lien étroit unit les familles et les communautés chrétiennes. L’histoire des affections humaines, celle qui s’écrit dans le cœur de Dieu et demeure pour l’éternité, s’apprend dans le cadre familial. Il en a été ainsi pour Jésus : il a appris à vivre la condition humaine et il a accueilli sa mission par trente années de vie à Nazareth, pour ensuite réunir autour de lui une communauté où tous sont accueillis. La famille et la paroisse sont deux lieux où se réalise cette communion d’amour qui a sa source en Dieu lui-même. Une Église selon l’Évangile ne peut qu’avoir la forme d’une maison accueillante, et cela arrive quand les familles y prennent joyeusement leur place. Il est urgent et important qu’elles soient encouragées à prendre des initiatives, et qu’elles sentent la responsabilité d’apporter leur dons à toute la communauté. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Séminaire Saint-Joseph de Bordeaux, accompagné du Cardinal Jean-Pierre Ricard - qu’il soit le bienvenu - , et toutes les familles venues de Suisse et de France.
    Chères familles, vous êtes indispensables à la vie de nos paroisses. Je vous invite à vous y engager généreusement, et à faire vivre aux plus jeunes l’expérience de l’amour de Dieu, de la charité fraternelle et de l’accueil de l’autre.
    Que Dieu vous bénisse  et vous garde ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 2 septembre 2015

    Le Saint-Père a poursuivi son cycle de catéchèses sur la famille ce mercredi matin, dans le cadre de son audience générale, sur le rôle des familles dans la transmission de la foi. Il est revenu sur ces paroles dérangeantes de Jésus dans l’Évangile de Matthieu : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi. Celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi, celui qui ne prend pas sa propre croix pour me suivre n’est pas digne de moi ». Des paroles qu’il a voulu présenter comme une invitation à mettre les liens familiaux sous le regard de Dieu.

    « Nous ne pouvons pas penser que le Seigneur, après avoir accompli son premier miracle pour les époux de Cana, après avoir consacré le lien conjugal entre l’homme et la femme, après avoir ramené des fils et des filles dans la vie familiale, nous demande d’être insensibles à ces liens. »
    « Au contraire, estime le Pape, Jésus veut montrer qu’à l’intérieur de l’expérience de la foi et de l’amour de Dieu, ces liens sont transformés, sont remplis d’un sens plus grand et deviennent capables d’aller au-delà d’eux-mêmes, pour créer une paternité et une maternité plus amples, et pour accueillir comme frères et sœurs aussi ceux qui sont aux marges de chaque lien. »

    C’est donc à travers ce langage de l’affection fraternelle que Dieu s’exprime. « Un seul sourire miraculeusement échappé du désespoir d’un enfant abandonné, qui recommence à vivre, nous explique mieux l’action de Dieu dans le monde, plus que mille traités théologiques. »

    L’ancien archevêque de Buenos Aires, qui connait bien les phénomènes de solitude urbaine, a voulu montrer que le témoignage offert par les familles est un ferment d’espérance et d’humanité. « Nos villes sont devenues des déserts par manque d’amour, de sourire. Il y a tant de divertissement, de choses pour perdre du temps, pour faire rire, mais l’amour manque... Le sourire d’une famille est capable de vaincre cette désertification de nos villes. Et c’est cela, la victoire de l’amour de la famille. »

    « Aucune ingénierie économique et politique n’est en mesure de se substituer à cet apport des familles, a insisté le Saint-Père. Le projet de Babel édifie des gratte-ciel sans vie, l’Esprit de Dieu au contraire, fait fleurir les déserts (cf Is 32,15). Nous devons sortir des tours et des chambres blindées des élites, pour fréquenter de nouveau les maisons et les espaces ouverts des multitudes, ouverts à l’amour de la famille. »
    « Alors prions les uns pour les autres, pour que nous devenions capables de reconnaitre les visites de Dieu. Ainsi la ville de l’homme sortira de la dépression. », a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Après l'audience générale, le Pape François a évoqué le 70e anniversaire de la capitulation japonaise, et donc de la fin de la Seconde guerre mondiale. « Je renouvelle ma fervente prière au Seigneur de tous pour que, par l’intercession de la Vierge Marie, le monde d’aujourd’hui n’aie plus à expérimenter les horreurs et les effroyables souffrances de ces tragédies. » « Mais il les expérimente » encore, a-t-il regretté, en sortant de son texte : « Les minorités persécutées, les chrétiens persécutés, la folie des destructions, et puis ceux qui fabriquent des armes, des armes ensanglantées, des armes baignées dans le sang de tant d’innocents », a-t-il lancé alors que la guerre en Syrie, notamment, semble s’enliser. « Jamais plus la guerre ! », a enfin conclu le Souverain Pontife, reprenant les mots de Paul VI à l’Onu en 1965.

    Source : Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la famille a reçu la mission de transmettre la foi autour d’elle. Le primat de l’amour pour le Seigneur ne diminue en rien l’importance des liens familiaux ; il ne nous demande pas d’y être insensibles. Mais, lorsque ces liens sont vécus dans l’obéissance de la foi et dans l’amour de Dieu, ils sont délivrés de l’égoïsme et prennent un sens plus large. La diffusion des sentiments familiaux dans les relations humaines est une bénédiction pour les peuples ; et lorsque les affections familiales se laissent convertir par l’Évangile, elles deviennent capables de choses impensables qui nous font toucher du doigt les œuvres que Dieu accomplit dans notre histoire. Rien ne peut remplacer le rôle capital des familles dans la société. La famille qui répond à l’appel du Seigneur, qui écoute la parole de Dieu et la met en pratique, transforme le monde selon l’alliance de l’homme avec Dieu, le regard tourné vers les générations à venir. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues du Sénégal, accompagnées de Mgr Paul Mamba, Évêque de Ziguinchor, et les pèlerins de l’archidiocèse de Libreville.
    Chères familles, que le Saint Esprit vous donne de rayonner toujours l’Évangile autour de vous. La société a besoin de votre témoignage de foi et de votre générosité.
    Que Dieu vous garde et vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Vendredi 28 août 2015

    St Augustin, évêque et docteur de l'Eglise, patron de l'Afrique

    Catéchèse de Benoît XVI sur St Augustin (Audience générale du 25 août 2010)

    Saint_Augustin_Coello_1b.jpg

    Claudio Coello (1642-1693) : Le triomphe de Saint Augustin (1664), Musée du Prado, Madrid

    Mémoire de St Hermès, martyr

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 27 août 2015

    Centième audience générale du Pape François ce mercredi matin place Saint-Pierre. Avant de lancer un appel pour une participation active des catholiques à la journée de prière pour la sauvegarde de la Création, le 1er septembre prochain, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur la famille avec cette fois, une réflexion sur la prière en famille :

    Qui n’a jamais regretté : « je n’ai pas de temps pour prier ». Un regret « sincère » car « le cœur humain recherche toujours la prière ». Pour y parvenir, prévient le Pape, il faut « cultiver dans son cœur un amour chaud pour Dieu, un amour affectif ». Il faut voir Dieu, non seulement comme le Tout-Puissant, mais aussi comme « une caresse qui nous tient en vie, dont rien, pas même la mort, ne peut nous détacher ». Ce n’est qu’ainsi que « nous nous sentons heureux », car Dieu nous « accompagne sur le chemin de la vie, il nous protège et nous aime ».

    Synthèse de Xavier Sartre à lire et/ou écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le cœur humain recherche toujours la prière même sans le savoir, et il ne connaît pas la paix s’il ne la trouve. La prière est un langage d’amour affectif qui nous touche, nous émerveille et nous attendrit. Quand l’esprit de prière nous habite sans cesse, et quand Dieu est affectueusement présent à toutes nos pensées, comme une caresse qui nous tient en vie, alors nous sommes heureux en sa présence. Ainsi tout devient prière, alors que, sans affection pour Dieu, les paroles mêmes de la prière ne réchauffent pas la vie. En famille, au milieu de l’agitation et des préoccupations quotidiennes, la prière redonne du temps à Dieu, elle nous fait retrouver la paix des choses nécessaires et redécouvrir la joie de dons inattendus. Elle surgit de l’écoute de Jésus, de la familiarité avec sa parole. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les séminaristes du diocèse de Meaux, accompagnés de Monseigneur Jean-Yves Nahmias.
    Je vous invite à prier ensemble en famille à partir de la lecture de l’Évangile qui nourrit le cœur de chacun, et de la méditation du Rosaire. Vos familles s’en trouveront davantage unies dans les moments forts comme dans les moments difficiles.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur L'Homme Nouveau.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 19 août 2015

    « Bon chemin à la communauté de Taizé ! » Le Pape François n’a pas manqué de saluer les 75 ans de la communauté de Taizé à l’issue de l’audience générale, salle Paul VI au Vatican. Il a adressé également sa prière aux frères dans « le souvenir du bien aimé fondateur frère Roger Schutz, dont nous avons commémoré il y a trois jours le dixième anniversaire de la mort ».

    Auparavant, le Pape a poursuivi son cycle de catéchèse consacré à la famille. Après avoir parlé la semaine dernière de la fête dans la vie de famille, il est revenu ce mercredi matin sur un « élément complémentaire », le « travail », fête et travail faisant partie du « dessein créateur de Dieu ». Les précisions de Xavier Sartre sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le travail est nécessaire aux familles, afin qu’elles puissent assurer à chacun de leurs membres une vie digne ; et c’est en famille que l’on éduque les enfants au travail par l’exemple des parents. Dans la tradition chrétienne, la prière et le travail vont ensemble. Le manque de travail nuit à la vie spirituelle et réciproquement. Le travail exprime la dignité de la personne humaine créée à l’image de Dieu. Il fait partie du dessein de Dieu créateur, c’est pourquoi il ne doit pas devenir l’otage de la logique du seul profit. Autrement ce sont les pauvres et les familles qui en souffrent le plus. Il est alors certain que la société travaille contre elle-même. Car ce sont les familles qui gardent ces précieux fondements de la création que sont le lien entre l’homme et la femme, la génération des enfants, et le travail qui rend le monde habitable ; fondements dont la perte est dommageable à la maison commune. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, particulièrement les prêtres en cette fête de saint Jean Eudes.
    En ce moment difficile de notre histoire, demandons au Seigneur de soutenir les familles dans leur vie quotidienne et dans leur mission. Qu’il leur accorde de garder fidèlement et courageusement les valeurs fondamentales de la création. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 12 août 2015

    Le Pape a poursuivi ce mercredi matin son cycle de catéchèses sur la famille. Après avoir abordé la semaine dernière la question délicate des divorcés-remariés, le Pape François a initié aujourd’hui un parcours sur trois dimensions qui rythment la vie en famille : la fête, le travail et la prière. Aujourd’hui donc il s'est concentré sur la fête, qui est une invention de Dieu, a-t-il tenu à rappeler, évoquant ce verset de la Genèse : « Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu'il avait créée ».

    Le compte rendu de Cyprien Viet sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui nous ouvrons une réflexion sur trois dimensions qui rythment la vie familiale : la fête, le travail, la prière. Commençons par la fête. Elle est avant tout un regard aimant et reconnaissant sur le travail bien fait. Il peut arriver qu’une fête arrive dans des circonstances difficiles ou douloureuses. Dans ces cas, demandons à Dieu la force de ne pas la vider complètement de son sens. Le vrai temps de la fête suspend le travail professionnel. Il est sacré parce qu’il nous rappelle que nous sommes faits à l’image de Dieu qui n’est pas esclave du travail, mais Seigneur. Et donc, nous aussi nous ne devons jamais être des esclaves du travail. Par contre, nous savons qu’il y a des millions d’hommes et de femmes et même d’enfants qui sont esclaves du travail. Cela va contre Dieu, contre la dignité de la personne. Le temps du repos, surtout dominical, nous est donné pour que nous puissions jouir de ce qui ne s’achète pas et ne se vend pas. Or nous voyons que l’idéologie du profit veut aussi manger la fête. Le temps de la fête est sacré parce que Dieu l’habite de manière spéciale. L’Eucharistie lui apporte toute la grâce de Jésus Christ, et toute réalité reçoit ainsi son plein sens. La famille est dotée d’une compétence extraordinaire pour comprendre et soutenir l’authentique valeur du temps de la fête qui est un cadeau précieux que Dieu fait à la famille humaine. Ne l’abîmons pas ! »

    « Chers amis de langue française, je suis heureux de vous saluer, particulièrement les membres de l’Association Claire Amitié, avec Mgr Yves Patenôtre, et la jeunesse franciscaine de Bitche. Que votre séjour à Rome soit pour tous l’occasion de redécouvrir, en famille, le vrai sens de la fête ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 5 août 2015

    Après cinq semaines de pause en raison de la période estivale, les audiences générales du Pape François ont repris ce mercredi au Vatican. De nombreuses personnes avaient pris place dans la salle Paul VI pour saluer et écouter le Saint-Père. Comme lors des semaines précédentes, le Pape a repris sa catéchèse sur la famille, en mettant cette fois-ci l'accent sur les divorcés-remariés.

    « Comment prendre soin de ceux qui, après l’échec irréversible de leurs liens matrimoniaux, ont entamé une nouvelle union ? » C’est la question à laquelle le Pape François a voulu répondre. Sans jamais prononcer les mots "divorcés-remariés", il a offert quelques pistes à ceux qui, dans l’Eglise, doivent gérer ce genre de situation délicate.

    Le compte-rendu de Xavier Sartre sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, avec cette catéchèse nous reprenons notre réflexion sur la famille. Aujourd’hui je voudrais m’arrêter aux personnes qui, à la suite de l’échec irréversible de leurs liens matrimoniaux, ont entrepris une nouvelle union. L’Église sait bien qu’une telle situation contredit le Sacrement chrétien. Mais son regard part toujours de son cœur de mère ; un cœur qui cherche toujours le bien et le salut des personnes. Il est nécessaire, par amour de la vérité, de bien discerner les situations, faisant par exemple la différence entre qui a subi la séparation et qui l’a provoquée. La conscience de la nécessité d’un accueil fraternel, dans l’amour et la vérité, a beaucoup grandi envers les baptisés qui ont établi une nouvelle vie commune après l’échec de leur mariage sacramentel. Ces personnes ne sont nullement excommuniées, et elles ne doivent pas être traitées comme telles : elles font toujours partie de l’Église. Aussi doit-on les encourager à vivre leur appartenance au Christ et à l’Église par la prière, l’écoute de la Parole de Dieu, la fréquentation de la liturgie, l’éducation chrétienne des enfants, la charité, le service des pauvres et l’engagement pour la justice et la paix. Que les familles chrétiennes collaborent avec le Christ Bon Pasteur, en prenant soin des familles blessées et en les accompagnant dans la vie de foi de la communauté ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Que votre visite aux tombeaux des Apôtres Pierre et Paul soit l’occasion de laisser grandir en vous l’attention envers les personnes et les familles blessées dans leur amour. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 24 juin 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue Place St Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse aux blessures de la famille :
    Toute famille, a-t-il dit, connaît des moments où le comportement d'un membre en blesse l'harmonie. Actes, paroles et même omissions deviennent des blessures qui, en s'aggravant, peuvent conduire à la crise du couple et de la famille. Cela porte souvent "à rechercher ailleurs des soutiens qui ne font pas de bien à la famille...et causent souvent sa désagrégation au dam des enfants". A ces blessures psychologiques s'ajoutent des blessures affectives, qui peuvent provoquer des troubles comportementaux. "Savons-nous encore ce qu'est une blessure de l'âme ? Un enfant peut se retrouver écrasé lorsqu'il est maltraité au sein de la famille...au point de provoquer la rupture de la fidélité conjugale... Lorsque les adultes perdent la tête...lorsque les parents se font du mal, l'enfant souffre beaucoup et ressent du désespoir. Ces blessures laissent leur marque. Or tout se tient dans la famille. Un point blessé et l'infection s'étend... Les époux sont une seule chair et leurs enfants la chair de cette chair. Pensons à la dureté de Jésus envers qui offense les plus petits ! Elle vaut pour qui a la grande responsabilité de maintenir le lien conjugal qui est à la base de toute famille. Les blessures que les époux s'infligent, ils les infligent à leurs enfants. Certes, il y a des cas où la séparation est inévitable, où elle est même moralement nécessaire, lorsqu'il faut protéger de la violence le conjoint le plus faible ou les enfants menacés de violence, de domination ou d'indifférence... Soutenus par la foi et par l'amour pour les enfants, tant de parents témoignent de la fidélité et d'un lien dans lequel ils croient, même s'ils savent ne pouvoir le raviver. Mais toutes les personnes séparées ne ressentent pas ce devoir. Toutes ne reconnaissent pas non plus dans la séparation un appel du Seigneur. Face à tant de familles en situation irrégulière il faut sérieusement s'interroger. Comment les aider, les accompagner de manière à ce que les enfants ne soient pas victimes de leurs parents ? Demandons au Seigneur d'avoir la force d'envisager la réalité avec le regard de Dieu. Il faut une grande charité et un coeur miséricordieux pour approcher ces personnes".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.6.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, il arrive souvent que des paroles ou des actes blessent l’amour conjugal au lieu de le fortifier. Et lorsque ces blessures, encore guérissables, sont négligées, elles se transforment parfois en hostilité, en mépris, en déchirures profondes. L’homme ou la femme cherche alors ailleurs un soutien et une consolation, au détriment du bien de la famille. Ce sont les enfants qui souffrent profondément de ces séparations. Comprenons-nous à quel point l’âme d’un enfant se trouve blessée lorsque dans la famille, on se fait du mal, au point de rompre le lien conjugal ? L’homme et la femme sont devenus une seule chair dans le mariage, et leur recherche obsessive de liberté et de gratification personnelle atteint profondément le cœur et la vie de leurs enfants, qui sont la chair de leur chair. D’ailleurs, Jésus fait un grave devoir aux parents de conserver le lien conjugal, et la grâce ne manque pas à ceux qui veulent y demeure fidèles. Tous, cependant n’y parviennent pas, ce qui nous pousse à nous demander : comment les aider, comment les accompagner ? »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les membres du mouvement Foi et Lumière.
    Chers amis porteurs d’un handicap, vous êtes précieux pour l’Église. Par votre proximité avec Jésus et Marie, vous êtes des témoins privilégiés de l’amour de Dieu pour chacun de nous.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.