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catéchèse - Page 11

  • Audience générale de ce mercredi 12 octobre 2016

    Résumé :

    « Frères et sœurs, par sa parole et par ses gestes, Jésus est l’incarnation de la miséricorde du Père envers nous. Mais il ne suffit pas de faire l’expérience de cette miséricorde dans notre vie, nous devons en être les signes et les instruments pour les autres. Il ne s’agit pas d’accomplir des actions difficiles, mais plutôt de petits gestes qui ont une grande valeur aux yeux du Seigneur. Ces œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles dont nous parlerons les prochaines fois, sont des moyens concrets de vivre la miséricorde envers les personnes les plus faibles et qui sont, le plus souvent, toutes proches de nous. Au cours des siècles ces œuvres ont été mises en pratique par beaucoup de personnes simples qui ont donné ainsi un authentique témoignage de leur foi. Véritable remède contre le virus de l’indifférence, les œuvres de miséricorde réveillent en nous l’exigence et la capacité de rendre vive et opérante notre foi par la charité. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les pèlerinages des diocèses de Quimper, du Havre et de Cahors accompagnés de leurs évêques, le Studium de Notre Dame de Vie, le Lycée Saint Jean Hulst de Versailles, ainsi que les pèlerins venus de Haïti, de la République Démocratique du Congo et de Suisse.
    Chers pèlerins, par la charité qu’ils expriment, de simples gestes de miséricorde peuvent accomplir une véritable révolution culturelle dont notre monde indifférent a besoin. Laissons le Saint Esprit allumer en nous le désir de porter aux autres la tendresse et la proximité de Dieu. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

  • Audience générale de ce mercredi 28 septembre 2016

    « Le Salut de Dieu est pour tous, personne n’est exclu », le Pape François, lors de l’audience générale, ce mercredi 28 septembre 2016, a poursuivi son cycle de catéchèses sur la miséricorde rappelant que « face au mystère de la mort (…) seul Dieu peut être la réponse libératrice ». Le Saint-Père, a invité les fidèles, à l’image du bon larron « qui est un merveilleux exemple de repentir », à invoquer le Christ miséricordieux.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, Jésus meurt sur la croix entouré de deux malfaiteurs qui s’adressent à Lui de manières opposées. Le premier l’insulte poussé par un désespoir qui témoigne de l’angoisse de l’homme devant la mort. Alors que cela semble impensable, Jésus nous sauve en restant sur la croix où Il se donne par amour et s’offre à nous comme Sauveur. Puisqu’Il meurt, innocent, entre deux criminels, le salut peut atteindre tout homme, quelle que soit sa condition, même la plus négative et douloureuse. Au contraire, le bon larron est un merveilleux modèle de repentir qui a pour point de départ la crainte de Dieu – et non pas la peur –, et qui ouvre à la confiance en Dieu infiniment bon et tout-puissant. Il déclare Jésus innocent, confesse sa propre faute et lui demande avec tendresse de le sauver. Ses yeux contemplent dans le Crucifié l’amour de Dieu pour lui, pauvre pécheur. Du début à la fin de sa vie Jésus s’est révélé Miséricorde, incarnation définitive de l’amour du Père. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le pèlerinage du diocèse de Belfort - Montbéliard, avec Monseigneur Dominique Blanchet, la délégation de parlementaires de l’Assemblée Nationale française, le Séminaire Français de Rome, le Pèlerinage interdiocésain d’Algérie, ainsi que des pèlerins venant de Suisse et d’Autriche.
    En cette Année Jubilaire de la Miséricorde je vous invite à vous approcher du Seigneur Jésus mort sur la croix pour chacun de nous. Demandons-Lui pardon pour nos fautes et la force de repartir habités d’une vie nouvelle.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 21 septembre 2016

    Lors de l’audience générale, ce mercredi 21 septembre 2016 place Saint-Pierre, le Pape François, dans son salut final, a invité tous les fidèles à « “se souvenir” de ceux qui sont affectés » par la maladie d’Alzheimer à l’occasion de la journée mondiale consacrée à cette maladie. Il a demandé à ce que l’on prie pour que les « personnes qui se trouvent aux côtés de ces malades, sachent accueillir leurs besoins même les plus imperceptibles, parce que vus avec des yeux pleins d’amour ».
    Auparavant dans sa catéchèse, le Pape est revenu sur le slogan de l’année sainte : « Miséricordieux avec le Père », qui constitue un « engagement de vie ». Comme l’explique saint Luc, « la perfection est l’amour miséricordieux : être parfait signifie être miséricordieux ».

    Compte rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans le passage de l’Évangile que nous avons entendu, Jésus nous invite à être miséricordieux comme le Père. Mais cela est-il possible ? L’histoire du salut nous montre un Dieu qui aime, comme un père et comme une mère, d’un amour infini qu’il répand avec abondance sur toute créature. Face à cet amour sans mesure, notre amour sera toujours en défaut ! Mais quand Jésus nous demande d’être miséricordieux comme le Père, il nous demande d’être des signes, des canaux, des témoins de sa miséricorde. Jésus explique ce que veut dire être miséricordieux avec deux verbes : « pardonner » et « donner ». Le pardon est le pilier qui régit la vie de la communauté chrétienne, car il montre la gratuité de l’amour dont Dieu nous a aimé le premier. Condamner le pécheur c’est briser le lien de fraternité avec lui et mépriser la miséricorde de Dieu qui ne veut abandonner aucun de ses enfants. Jésus nous indique encore un second pilier : « donner ». Dieu donne bien au-delà de nos mérites et il sera encore plus généreux pour ceux qui sur terre auront été généreux. C’est avec la mesure de l’amour que nous donnerons que nous décidons comment nous serons jugés. L’amour miséricordieux est donc l’unique chemin à parcourir. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier les fidèles du diocèse d’Angoulême, avec leur évêque Mgr Hervé Gosselin, ainsi que ceux venant de diverses régions de France, de Belgique, du Cameroun, de Grèce, de Côte d’Ivoire, et du Canada. En cette Année de la Miséricorde, accueillons avec foi l’amour du Seigneur dans nos vies et marchons avec courage sur le chemin du pardon et du don que Jésus nous propose. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 14 septembre 2016

    « Venez à moi », « prenez mon joug » et « mettez-vous à mon école » : ce sont ces trois invitations adressées par Jésus à ses disciples que le Pape François a développées lors de l’audience générale ce mercredi 14 septembre 2016 place Saint-Pierre. Dans sa catéchèse, le Pape a expliqué que « l’invitation du Seigneur est surprenante : il appelle à le suivre des personnes simples et marquées par une vie difficile ».

    Si les fidèles en cette année jubilaire passent la porte de la miséricorde c’est « pour trouver Jésus, pour trouver l’amitié de Jésus, pour trouver le repos que seul Jésus donne ». Le Pape rappelle ainsi qu’en disant « venez à moi », Jésus s’adresse d’abord et avant tout à ceux qui sont fatigués et opprimés, aux pauvres et aux petits, à ceux « qui ne peuvent pas compter sur leurs propres moyens ni sur des amitiés importantes ». De même les fidèles d’aujourd’hui qui entreprennent de passer la porte sainte, expriment par ce chemin « la conversion de chaque disciple qui se met à la suite de Jésus », et « la conversion consiste toujours à découvrir la miséricorde du Seigneur, infinie et inépuisable ».

    « Prenez mon joug » reprend une image déjà utilisée dans la Bible. Jésus, cette fois, précise le Pape François, veut apprendre à ses disciples qu’ils découvriront la volonté de Dieu via sa personne et non au travers de lois et de « prescriptions froides ». « Lui, il est au centre de leur relation avec Dieu, il est au cœur des relations entre les disciples et se pose comme le cœur de la vie de chacun ».

    De là, vient le troisième enseignement : « mettez-vous à mon école ». Loin d’imposer avec sévérité un poids qu’il ne porte pas, il propose un chemin de connaissance et d’imitation. « Il comprend les pauvres et les souffrants parce que lui-même est pauvre et marqué par la douleur ». Cette capacité d’enseigner, Jésus l’a eue car il « s’est fait tout à tous, proche de tous, aux plus pauvres ! C’était un pasteur parmi les gens, parmi les pauvres : il travaillait avec eux toute la journée ». Le Pape fustige alors de nouveau certaines dérives de l’Église. « Jésus n’était pas un prince. Ce n’est pas bien pour l’Église quand les pasteurs deviennent des princes, loin des gens, loin des pauvres : ce n’est pas l’esprit de Jésus ».

    Enfin, le Pape François a encouragé les fidèles présents à ne pas se laisser submerger par la fatigue et la désillusion. Souvent, cela vient d’avoir fait confiance dans des choses qui ne sont pas essentielles et qui nous éloignent de ce qui vaut réellement dans la vie. « Nous sommes appelés à apprendre » du Seigneur « ce que signifie vivre de miséricorde pour être des instruments de miséricorde ».

    Source : Radio Vatican (XS).

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, dans le passage de l’Évangile que nous avons entendu, de façon surprenante, Jésus invite à le suivre des personnes simples et qui ont une vie difficile. En devenant ses disciples, elles reçoivent la promesse de trouver le réconfort pour toute leur vie. En recevant « le fardeau de Jésus », chaque disciple entre en communion avec lui et participe au mystère de sa croix et de son destin de salut. Jésus n’est pas un maître qui impose aux autres des poids que lui-même ne porte pas. Il s’adresse aux humbles et aux petits parce que lui-même s’est fait petit et humble. Le fardeau que les pauvres et les opprimés portent est le même que Jésus a porté avant eux, c’est pour cela qu’il est léger. Il a chargé sur ses épaules les souffrances et les péchés de toute l’humanité. En lui la miséricorde de Dieu s’est chargée de la pauvreté des hommes, donnant ainsi à tous la possibilité du salut. Le Seigneur nous enseigne à ne pas avoir peur de le suivre et à apprendre de lui ce que signifie vivre de miséricorde pour être à notre tour des instruments de miséricorde. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les fidèles de l’archidiocèse de Rouen, avec Mgr Dominique Lebrun, les séminaristes de Lille avec Mgr Laurent Ulrich, la Fédération française des anciens élèves des Jésuites, ainsi que les pèlerins de Suisse et de Belgique.
    Dans les difficultés de la vie, prenons courageusement la route avec Jésus et nous ne serons pas seuls. Ne nous laissons pas enlever la joie d’être disciples du Seigneur ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Audience jubilaire de ce samedi 10 septembre 2016

    Une nouvelle audience jubilaire s'est tenue ce samedi 10 septembre 2016, place Saint-Pierre, dans le cadre de l’année Sainte, la première après la longue pause estivale. Le Pape François a proposé une nouvelle réflexion sur le thème de la miséricorde mettant l’accent sur le terme 'rédemption'. Le Saint-Père a clairement précisé quel était le sens de la liberté pour l’homme mettant en garde contre « de nouvelles formes d’esclavages » qui donnent à l’homme l’illusion d’être libre.

    Le mot « rédemption » est peu utilisé et pourtant, il est fondamental, car il désigne la libération la plus radicale que Dieu a accomplie pour nous. Le Pape François a ainsi rappelé que seul Dieu peut nous sauver, nous libérer : « Jésus, l’Agneau sans tache, a été sacrifié pour nous afin que nous puissions recevoir une nouvelle vie faite de pardon, d’amour et de joie. » Or, a déploré le Saint-Père « il semble que l’homme d’aujourd’hui n’aime plus penser être libéré et sauvé par l’intervention de Dieu. »

    « L’homme d’aujourd’hui s’illusionne sur sa propre liberté, imaginant qu’elle est une force pour tout obtenir. Il s’en vante, même », a-t-il ajouté, en sortant de son texte. « Combien d’illusions sont vendues sous prétexte de la liberté, et combien de nouvelles formes d’esclavages se créent de nos jours au nom d’une fausse liberté ! » Le Pape a alors pris en exemple les personnes qui se droguent affirmant que c’est leur choix, que cela leur plaît et qu’elles sont libres. « En réalité, ce sont des esclaves au nom de la liberté (…) qui à terme finissent par terre », a-t-il déclaré, rappelant que « nous avons tous besoin que Dieu nous libère de toute forme d’indifférence, d’égoïsme et d’autosuffisance ».

    Le Saint-Père reconnaît que « la vie nous met à l’épreuve », qu’elle est parfois synonyme de souffrance. Mais c’est précisément dans ces moments, a-t-il indiqué, que « nous devons fixer du regard Jésus crucifié qui souffre pour nous et avec nous, preuve certaine que Dieu ne nous abandonne pas ».
    N’oublions jamais, a insisté le Pape, qu’au milieu même des angoisses, des persécutions et des douleurs de la vie quotidienne, nous sommes toujours libérés par la main miséricordieuse de Dieu qui nous conduit à une vie nouvelle. Dieu dont l’amour est « immense » et qui éprouve une « grande tendresse pour les plus petits, les plus faibles, les personnes rejetées par la société ».

    Au terme de cette audience jubilaire, le Pape François s’est également adressé aux membres du Service national italien de la protection civile, qui ont été contraints d’annuler leur présence ce samedi matin place Saint-Pierre pour poursuivre « leur précieuse œuvre de secours et d’assistance aux populations victimes du séisme aux victimes du séisme, le 24 août dernier dans le centre de l’Italie ». Le Pape les a remerciés « pour leur dévouement et l’aide généreuse offerte ces derniers jours ».

    Source : Radio Vatican (HD-SB).

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le terme « rédemption » désigne la libération la plus radicale que Dieu, dans sa miséricorde, a accomplie pour nous par le sang de son Fils Jésus. L’homme d’aujourd’hui s’illusionne souvent sur sa propre liberté, et il s’imagine pouvoir se sauver seul, alors que nous avons besoin du secours de Dieu. Jésus, l’Agneau sans tache, a été sacrifié pour nous afin de nous libérer de la domination du péché et de la mort, et nous donner une vie nouvelle faite de pardon, d’amour et de joie. Certes, notre vie est souvent traversée par la souffrance et nous met à l’épreuve. Mais nous devons alors fixer du regard Jésus crucifié, preuve certaine que Dieu ne nous abandonne pas. Au milieu même des angoisses et des douleurs de la vie quotidienne, nous sommes libérés par la main de Dieu qui nous conduit. Plus nous sommes dans le besoin, plus il éprouve de compassion et plus son regard se remplit de miséricorde. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française venus, en particulier, de la République Démocratique du Congo et de France.
    En cette Année jubilaire de la Miséricorde, je vous invite à vous approcher sans crainte de Jésus. Accueillons sa grâce pour qu’il guérisse nos blessures, nous réconcilie avec nos frères et renouvelle nos vies dans la paix et dans la joie des enfants de Dieu. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Jubilé des opérateurs et volontaires de la miséricorde

    Environ 24 000 personnes sont attendues pour cet événement. Parallèlement, en la basilique de San Andrea della Valle dans le centre de Rome, à 17h, le chœur et l’orchestre Fideles et Amati interprétera l’oratorio « Mater » de Marcello Bronzetti. Une Messe sera ensuite célébrée et suivie par une vénération des reliques de Mère Teresa. Un autre concert, celui de l’Orchestra Kosovo Philarmony, aura lieu à 19h30 en la basilique de Saint-Paul-hors-les-Murs, toujours à Rome.
     
    En outre, à New York, au siège des Nations Unies, la mission permanente du Saint-Siège auprès de l’ONU et l’organisation juridique Alliance Defending Freedom (ADF) organisent du 6 au 9 septembre 2016 une exposition sur la vie de la religieuse albanaise, fondatrice des Missionnaires de la charité, ainsi que sur l’héritage qu’elle a laissé. Une conférence au sein de l’édifice central des Nations Unies conclura l’exposition le 9 septembre. (Avec agences)
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Catéchèse du Pape François sur Mère Teresa
     
     
    Des milliers de volontaires et d’opérateurs de la Miséricorde étaient rassemblés ce samedi 3 septembre 2016 place Saint-Pierre. Ils ont fêté leur Jubilé en présence du Pape François. Venus des quatre coins du monde, d’Albanie, du Portugal, mais aussi du Nigeria, de l’Inde, du Brésil, de l’Indonésie ou encore de l’Australie, ils ont témoigné de la caresse du Père envers les plus nécessiteux, comme l’a précisé Mgr Rino Fisichella. Le Président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Évangélisation a rendu hommage à tous les volontaires qui ces derniers jours ont rendu service auprès des victimes du grave séisme en Italie.

    La rencontre a commencé avec deux témoignages. Le premier était celui de Roberto, un volontaire Italien membre de la Société de Saint-Vincent de Paul. En 1992, alors directeur d’une agence bancaire, il fut accusé à tort par deux mafieux repentis de Toscane et fut jeté en prison. Pendant ses années de captivité, c’est la prière qui l’a sauvé a-t-il raconté. Il fut blanchi six ans plus tard. Roberto a senti le besoin de revenir en prison pour apporter aux détenus soutien et proximité.

    Le deuxième témoignage était celui de sœur Sally, missionnaire de la charité. Elle a notamment vécu au Yémen jusqu’en mars 2015, où elle a du interrompre sa mission à cause de la guerre qui déchire le pays. Pendant de longs mois, elle et sa communauté ont vécu dans le plus grand dénuement, mais toujours présentes auprès des plus pauvres. Providentiellement, elles ont reçu des vivres et des médicaments par des inconnus qui venaient frapper à leur porte. Sœur Sally a rappelé combien la confiance en Dieu était un rempart et leur avait permis de demeurer auprès des plus pauvres.

    L'amour se touche et s’expérimente personnellement

    Après la lecture de la Lettre de Saint-Paul aux Corinthiens (13, 1-13), le Pape a prononcé un discours aux volontaires, rappelant que cette Lettre de Paul était l’ « une des plus belles et des plus exigeantes pour le témoignage de notre foi ». Ce texte affirme que, à la différence de la foi et de l’espérance, l’amour « ne passera jamais ». C’est un amour qui demeure toujours jeune, actif, dynamique et qui attire à lui de manière incomparable. C’est un amour fidèle qui ne trahit pas, malgré nos contradictions, un amour fécond qui donne la vie et qui va au-delà de notre paresse.

    Cet amour dont parle Saint-Paul n’est pas une chose abstraite ou vague, a expliqué le Saint-Père, mais un amour qui se voit, se touche et s’expérimente personnellement. La forme la plus grande et expressive de cet amour, c’est Jésus, qui est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. Portons toujours avec nous, de manière indélébile, cette certitude de foi, a-t-il lancé aux volontaires de la miséricorde : « Le Christ m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi ».

    On ne peut pas détourner le regard et se tourner de l’autre côté pour ne pas voir les formes de pauvreté si nombreuses qui demandent miséricorde. La faim, les maladies, les personnes exploitées : ne pas les voir est un péché d’aujourd’hui a rappelé le Pape. Le Calvaire est toujours actuel, a-t-il poursuivi, il n’est pas du tout disparu et ni réduit à une belle peinture dans nos églises.

    Le Pape François a rendu hommage à l'œuvre de ces volontaires, « artisans de la miséricorde » par leurs gestes et leurs paroles. « Vous comptez parmi les réalités les plus précieuses de l’Eglise, vous qui chaque jour, souvent dans le silence et en secret, donnez forme et visibilité à la miséricorde (...) votre présence est la main tendue du Christ qui rejoint chacun ».

    La crédibilité de l’Église passe de manière convaincante aussi à travers votre service envers les enfants abandonnés, les malades, les pauvres sans nourriture ni travail, les personnes âgées, les sans-abris, les prisonniers, les réfugiés et les émigrés, tous ceux qui sont touchés par les catastrophes naturelles a-t-il expliqué. Partout où il y a une demande d’aide, arrive votre témoignage actif et désintéressé.
     
    « Vous touchez la chair du Christ avec vos mains » a répété le Pape, qui les a invités à rester toujours prêts dans la solidarité, forts dans la proximité, actifs pour susciter la joie et convaincants dans la consolation. Face à la tentation de l’indifférence, le monde a besoin de signes concrets de solidarité et demande des personnes capables de contrer par leur vie l’individualisme, le fait de penser seulement à soi et de se désintéresser des frères dans le besoin, a encore souligné le Pape, qui a invité les volontaires à garder la joie de servir, mais que ce service ne soit jamais un motif de présomption qui porterait à vous sentir meilleurs que les autres. Il a rappelé le témoignage de miséricorde de Mère Teresa qu’il proclamera sainte ce dimanche, et qui a sû rendre visible par sa sainteté l’amour du Christ.
     
    « Demain, nous aurons la joie de voir Mère Teresa proclamée sainte, a-t-il conclu. Ce témoignage de miséricorde de notre époque s’ajoute à l’innombrable foule des hommes et des femmes qui ont rendu visible par leur sainteté l’amour du Christ. Imitons, nous aussi, leur exemple, et demandons d’être d’humbles instruments dans les mains de Dieu, pour alléger la souffrance du monde et donner la joie et l’espérance de la résurrection ».
     
    Source : Radio Vatican (OB).
     
    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Site officiel relatif à la canonisation de Mère Teresa.
    A lire : Marcilio, guéri grâce à la prière de Mère Teresa.
    Une courte biographie de la future sainte qui consacra sa vie aux pauvres, orphelins et mourants plongés dans la misère de Calcutta en Inde, est disponible sur Radio Vatican.
    Une sélection de livres consacrés à Mère Teresa est proposée sur notre site internet.

  • Audience générale de ce mercredi 31 août 2016

    Audience générale place Saint-Pierre ce mercredi 31 août 2016. Poursuivant son cycle catéchétique sur la miséricorde, le Pape François est revenu sur l’épisode évangélique de la femme hémorroïsse (Mt 9, 20-22). Cette femme malade, considérée comme impure, et donc exclue de la liturgie, de la vie conjugale, ou de toute autre « relation normale avec le prochain », n’hésite cependant pas à braver les prescriptions de la Loi, pour toucher le manteau de Jésus. Un acte de foi que le Pape a longuement commenté.

    Le compte rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Audience générale de ce mercredi 17 août 2016

    C’est sur le miracle de la multiplication des pains que le Pape François a développé sa catéchèse lors de l’audience générale de ce mercredi 17 août 2016. Un miracle en forme de témoignage de la miséricorde du Christ a dit le Souverain Pontife, qui invite les chrétiens à rester au contact des hommes et des femmes de notre temps pour leur offrir un signe concret de miséricorde.

    Le compte rendu d'audience par Jean Charles Putzolu à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Audience générale de ce mercredi 10 août 2016

    Lors de l’audience générale de ce mercredi 10 août 2016, tenue en salle Paul VI, le Pape François a repris sa série de catéchèses sur la miséricorde, en cette Année jubilaire. Pour cette 25e méditation, le Pape est revenu sur la résurrection du fils de la veuve de Naïm. Un épisode raconté au chapitre 7 de l’Évangile de saint Luc. Le Pape a expliqué que c’est la douleur de cette maman qui a provoqué ce miracle, car Jésus s’était ému de la douleur de cette femme, qui avait perdu son mari et qui devait maintenant affronter la mort de son fils.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Audience générale de ce mercredi 22 juin 2016

    Le Pape François est revenu lors de l'audience générale place Saint-Pierre sur l'épisode relaté par Saint Luc où Jésus rencontre un lépreux. Celui-ci tombe face contre terre et demande à être purifié. Il ne faut pas avoir peur de nous agenouiller devant le Seigneur et de demander sa grâce a expliqué le Souverain Pontife. En rencontrant Jésus, le lépreux ne demande pas seulement à être guéri, mais souhaite bien cette purification du cœur. A l'époque du Christ, la lèpre était considérée comme une sorte de malédiction divine a précisé le Pape.

    Or, le lépreux n'hésite pas à braver l'interdit, à rentrer en ville pour aller à la rencontre de Jésus. « Tout ce que cet homme, considéré comme impur, a dit et fait, est l'expression de sa foi » a expliqué le Saint-Père, il reconnait le pouvoir de Jésus et que tout dépend de sa volonté. La supplique du lépreux nous montre que lorsque nous nous présentons devant Jésus, il n'est pas besoin de faire de longs discours, a précisé le Pape. Ce qui importe ce ne sont pas les paroles mais la confiance que l'on met en Lui. Faire confiance en la volonté de Dieu signifie nous remettre à son infinie miséricorde, a-t-il précisé.

    Le Pape a quitté son texte pour faire une confidence sur sa manière de prier : « Le soir, avant de me coucher, je fais cette brève prière : "Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier !" Je prie ensuite cinq "Notre-Père", un pour chaque plaie de Jésus, parce qu'Il nous a purifié avec ses plaies. Si je le fais moi, vous aussi pouvez le faire, à la maison et dire "Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier !" en pensant aux plaies de Jésus. Il nous écoute toujours ».

    Dans ce passage de l’Évangile, Jésus est profondément frappé par l'homme qui vient à Lui. Allant à l'encontre de la loi, Il n'hésite pas à toucher le lépreux pour le guérir. Jésus nous enseigne à ne pas avoir peur de toucher la main du pauvre, de celui qui est rejeté, car celui-ci est le Corps du Christ. Ayant fait venir à ses côtés une douzaine de migrants qui assistaient à l'audience, le Pape a tenu à rappeler vigoureusement combien ceux-là souffraient de l'exclusion. « Nombreux sont ceux qui pensent qu'ils auraient dû rester sur leur terre, mais ils souffraient tellement. Ce sont nos réfugiés, mais tant les considèrent comme des exclus. S'il vous plait, ce sont nos frères ! Le chrétien n'exclue personne, il donne une place à tous, laisse venir tout le monde » a-t-il dit.

    La grâce nous guérit en profondeur et nous guide sur le chemin de la sainteté, a poursuivit le Saint-Père. Elle ne recherche pas le sensationnel, mais elle modèle lentement et discrètement notre cœur sur celui de Jésus. Nous aussi, nous sommes invités à reconnaître nos misères avec sincérité et sans hypocrisie. Seul avec Jésus, sachons nous agenouiller devant Lui et implorer sa miséricorde.

    Dans la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre se trouvaient aussi des motards qui ont participé à un pèlerinage de Cracovie à Rome. Cette initiative insolite a été organisée par le porte-parole des JMJ qui auront lieu fin juillet à Cracovie. Le Père Adam Parszywka dirige un groupe de volontariat missionnaire salésien nommé les jeunes pour le monde. Et parmi les pèlerins français à l’audience générale, se trouvait un groupe de personnes engagées dans la société civile, accompagnées de l’évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Dominique Rey. Cette audience du mercredi était la dernière avant la pause estivale. Les messes matinales à Sainte Marthe sont également suspendues. Elles reprendront le 8 septembre.

    Source : Radio Vatican (OB).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la supplication du lépreux de l’Évangile, qui demande à être purifié, nous montre que, lorsque nous nous présentons devant Jésus, peu de paroles suffisent ; mais elles doivent être accompagnées d’une totale confiance envers lui, en sa toute-puissance, en sa bonté. Tout dépend de sa volonté et, nous devons, avec foi, oser nous mettre à genoux devant lui et l’appeler « Seigneur ». De même qu’il s’est laissé toucher par cet homme, Jésus a pitié de nous : « Je le veux sois purifié ». La grâce nous guérit en profondeur et nous guide sur le chemin de la sainteté. Elle ne recherche pas le sensationnel, mais elle modèle lentement et discrètement notre cœur sur celui de Jésus. Nous aussi, reconnaissons nos misères avec sincérité et sans hypocrisie. Seul avec Jésus, sachons nous agenouiller devant lui et implorer sa miséricorde. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes engagées dans la société civile, accompagnées de Monseigneur Dominique Rey.
    De même que Jésus a touché le lépreux pour le guérir, osons toucher les personnes pauvres que nous voulons aider. Ce geste de charité nous guérit de l’hypocrisie et nous remet une multitude de péchés.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Mercredi 22 juin 2016

    St Paulin de Nole, évêque

    Saint_Paulin-de-Nole_3b.jpg

    Vitrail de la Cathédrale de Linz (Autriche)
    (Crédit photo)
     
    Catéchèse de Benoît XVI sur St Paulin de Nole
    (Audience générale du Mercredi 12 décembre 2007)

     

    En certains endroits : Sts Thomas More et John Fischer, martyrs

    Sts_Thomas-More_John-Fisher.jpg

  • Audience jubilaire du samedi 18 juin 2016

    Lors d’une nouvelle audience générale jubilaire ce samedi matin Place Saint-Pierre, le Pape François a développé une catéchèse sur le thème de la conversion, l’une des indications que Jésus donne aux apôtres quant à leur mission, avec le pardon des péchés. Des missions qui représentent des aspects qualitatifs de la miséricorde.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le mot « conversion » est présent dans toute la Bible, en particulier chez les prophètes qui invitent constamment le peuple à « revenir au Seigneur ». Jésus a fait de la conversion la première parole de sa prédication : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile ». Quand il appelle à la conversion, Jésus ne s’érige pas en juge des personnes. Il le fait à partir de sa proximité, en partageant la condition humaine, le chemin, la maison ou la table de chacun. Par ce comportement, Jésus touche au plus profond le cœur des personnes qui, ainsi, se sentent attirées par l’amour de Dieu et incitées à changer de vie. La vraie conversion arrive quand nous accueillons le don de la grâce ; et un signe clair de son authenticité est que nous nous apercevons des besoins de nos frères et que nous sommes prêts à aller à leur rencontre. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones venant de France, de Belgique et du Gabon, en particulier l’École de santé des Armées, de Bron. Je vous invite à ouvrir votre cœur à la miséricorde du Seigneur, pour y trouver la vraie vie et la vraie joie. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 15 juin 2016

    Le Pape François exhorte les chrétiens à être attentifs aux personnes qui ont besoin d’aide et de consolation. Il l’a redit à l’audience générale ce mercredi 15 juin devant les fidèles, place Saint-Pierre. Commentant le récit évangélique de l’aveugle de Jéricho à qui Jésus rend la vue, le Saint-Père a regretté que des personnes soient encore marginalisées aujourd’hui à cause d’un handicap physique ou autre.

    Il a par ailleurs déploré l’agacement que beaucoup éprouvent à l’égard des réfugiés et des immigrés et plus généralement à l’égard de ceux qui sont dans le besoin. « C’est une tentation qui nous guette tous, a-t-il averti. Or l’indifférence et l’hostilité entrainent parfois des attitudes agressives, des insultes : "chassez-les tous, mettez-les ailleurs" », nous empêchant de reconnaitre le Seigneur en nos frères. À l’inverse, l’aveugle voit, lui, avec les yeux de la foi.

    Le Pape François s’exprimait devant plus de 25.000 personnes rassemblées sur la place Saint-Pierre, dont une centaine de Chinois et des détenus d’un établissement pénitentiaire pour mineurs. Sortant plusieurs fois de son texte, le Souverain Pontife a analysé le récit du mendiant aveugle et seul face à une foule qui passe affairée, perdue dans ses pensées, « une image triste, qui nous touche personnellement », car « la rue pourrait être un lieu de rencontre, a-t-il relevé, mais elle est souvent un lieu de solitude ». Comme Jésus, qui s’est fait serviteur, nous sommes appelés à placer l’exclu au centre de nos préoccupations. D’autant plus que « nous sommes tous des mendiants », car « nous avons besoin d’être sauvés », et « nous sommes appelés à devenir des disciples ».

    Source : Radio Vatican (BH-RF-SBl).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la figure de l’aveugle mendiant sur le bord de la route, à qui Jésus a rendu la vue, représente toutes ces personnes qui, même aujourd’hui, sont mises de côté à cause d’un désavantage physique ou autre. En s’arrêtant et en demandant qu’on le lui conduise, Jésus enlève l’aveugle du bord de la route et le met au centre de l’attention de ses disciples et de la foule. Le passage du Seigneur est une rencontre de miséricorde qui réunit tout le monde autour de lui pour permettre de reconnaître celui qui a besoin d’aide et de consolation. En demandant à l’aveugle ce qu’il veut qu’il fasse pour lui Jésus se comporte à son égard comme un humble serviteur. Dieu se fait serviteur de l’homme pécheur. Grâce à sa foi, désormais l’aveugle peut voir, mais surtout il se sent aimé par Jésus. Et alors, le récit nous dit que l’aveugle se met à le suivre en glorifiant Dieu. Il se fait disciple. Et, poursuit le récit, tout le peuple, en voyant cela rend gloire à Dieu. Ce qui est arrivé à l’aveugle fait en sorte que finalement les gens aussi voient. Ainsi Jésus répand sa miséricorde sur tous ceux qu’il rencontre. Il les appelle, les rassemble, les guérit et les illumine, créant un nouveau peuple qui célèbre les merveilles de son amour miséricordieux. »

    « J’accueille avec joie les pèlerins venus de France et d’autres pays francophones. Je vous encourage à être attentifs aux personnes qui ont besoin d’aide et de consolation. Soyez auprès d’elles le visage fraternel et miséricordieux de Jésus. Bon pèlerinage à tous ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 8 juin 2016

    Le premier miracle de Jésus accompli à Cana « illumine tout le mystère du Christ et ouvre le cœur des disciples à la foi ». Lors de l’audience générale, ce mercredi, le Pape François, en cette année de la miséricorde, a proposé une méditation sur le récit évangélique des noces de Cana. Le Saint-Père a notamment rappelé que c’est à Cana, que Jésus livre le sens de sa venue parmi nous.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le premier signe de miséricorde accompli à Cana illumine tout le mystère du Christ et ouvre le cœur des disciples à la foi. Jésus se manifeste comme l’époux du peuple de Dieu et révèle la profondeur de la relation qui nous unit à lui. Le vin exprime l’abondance du banquet et la joie de la fête à laquelle nous sommes appelés. L’ultime recommandation, simple mais essentielle, de la Vierge ­ faites tout ce qu’il vous dira – est le programme de toute vie chrétienne. Il s’agit de s’en remettre à la Parole de Dieu pour faire l’expérience de son efficacité dans la vie. À Cana, Jésus livre le secret de sa personne et le but de sa venue parmi nous : l’époux inaugure les noces qui s’accompliront dans le mystère pascal ; il se lie à ses disciples par une Alliance nouvelle et définitive. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le pèlerinage du diocèse de Besançon, avec Monseigneur Jean-Luc Bouilleret, la Confédération internationale de la Société Saint Vincent de Paul, le Séminaire du Prado de Lyon ainsi que les pèlerins de Suisse, de Belgique et du Canada.
    Chers frères et sœurs, Jésus nous invite, chacun, à la joie de le connaître et de l’aimer. Par l’intercession de la Vierge Marie puissions-nous toujours entendre sa voix et avoir le courage de le suivre.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Jubilé des prêtres : Retraite spirituelle guidée par le Pape François. Troisième méditation à Saint-Paul-hors-les-Murs

    Le Pape François a poursuivi et conclu sa série de méditations sur la miséricorde, ce jeudi en fin d’après-midi à la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, en s’arrêtant cette fois sur les œuvres de miséricorde, qu’il a présentées comme étant très liées aux « sens spirituels ». « En priant nous demandons la grâce de "sentir" et de "goûter" l’Évangile, de telle sorte qu’il nous rende sensibles à la vie », a-t-il insisté.

    C’est notamment dans le service des pauvres que se vit une expérience sensible de ce chemin de fidélité évangélique : « Dans l’Église nous avons eu et nous avons beaucoup de choses pas très bonnes, et beaucoup de péchés, mais quant au service des pauvres à travers les œuvres de miséricorde, en tant qu’Église nous avons toujours suivi l’Esprit, et nos saints l’ont fait de manière très créative et efficace. L’amour des pauvres a été le signe, la lumière qui fait que les personnes glorifient le Père. Nos gens apprécient ceci : le prêtre qui prend soin des plus pauvres, des malades, qui pardonne aux pécheurs, qui enseigne et corrige avec patience. » À l’inverse, l’argent corrompt les prêtres et leur fait perdre « la richesse de la miséricorde », a insisté le Pape.

    Plutôt que de faire quelques efforts ponctuels, il faut « laisser Dieu nous faire miséricorde dans tous les domaines de notre vie » et « être miséricordieux envers les autres dans tout notre agir. Pour nous, prêtres et évêques, qui administrons les sacrements, baptisant, confessant, célébrant l’Eucharistie… la miséricorde est la manière de changer toute la vie du peuple de Dieu en sacrement. Être miséricordieux ce n’est pas seulement une manière d’être mais la manière d’être », a insisté le Saint-Père, s’appuyant une nouvelle fois sur l’exemple de son bienheureux compatriote, le curé Brochero.

    « Par nos œuvres, notre peuple sait que nous comprenons sa souffrance » a lancé le Pape, citant le document de l’épiscopat latino-américain signé à Aparecida en 2007.

    Se disant ému par le passage de la rencontre entre Jésus et la femme adultère, le Pape a mis en évidence les espaces que le Christ laisse à cette femme pour se reconstruire. « Le Seigneur, en lui disant "ne pèche plus", non seulement lui dégage la voie, mais aussi la met en mouvement, pour qu’elle cesse d’être "objet" du regard d’autrui, pour qu’elle soit protagoniste. »

    Mettant en évidence le fait que les prêtres doivent être à la fois « signes » et « instruments » de la miséricorde de Dieu, le Pape est aussi revenu sur l’importance du sacrement de la réconciliation, faisant remarquer que les bons confesseurs doivent être toujours disponibles, et ne doivent pas faire peur aux fidèles en leur posant des questions trop indiscrètes ou impudiques.

    Il a par ailleurs rappelé la nécessité de « faire des œuvres, d’institutionnaliser, de créer une culture de la miséricorde. En nous mettant à l’œuvre, nous sentons immédiatement que c’est l’Esprit qui suscite et fait avancer ces œuvres. La joie de nous sentir des "serviteurs inutiles", que le Seigneur bénit par la fécondité de sa grâce, et que lui-même en personne fait asseoir à sa table et à qui il sert l’Eucharistie, est une confirmation que nous travaillons à ses œuvres de miséricorde. »

    « En tant que prêtres, demandons deux grâces au Bon Pasteur, celle de savoir nous laisser guider par le sensus fidei de notre peuple fidèle, et aussi par son "sens du pauvre". Ces deux sens sont en lien avec son "sensus Christi", avec l’amour et la foi que notre peuple a pour Jésus », a-t-il insisté.

    Le Pape a conclu sa méditation en appelant à prier « l’"Âme du Christ", qui est une belle prière pour demander miséricorde au Seigneur venu dans la chair ; qu’il nous fasse miséricorde avec son Corps et son Âme mêmes. Demandons-lui de nous faire miséricorde ainsi qu’à son peuple ; à son Âme nous demandons : "sanctifie-nous" ; nous supplions son Corps : "sauve-nous" ; nous demandons à son sang : "enivre-nous" ; délivre-nous de toute autre soif qui ne soit pas de Toi. Demandons à l’eau de son côté : "lave-nous", nous implorons sa passion : "réconforte-nous" ; console ton peuple, Seigneur crucifié, dans tes plaies, nous t’en supplions : "cache-nous"… Ne permets pas, Seigneur, que ton peuple soit séparé de Toi. Que rien ni personne ne nous sépare de ta miséricorde, qui nous protège contre les pièges de l’ennemi malin. Ainsi, nous pourrons chanter les miséricordes du Seigneur avec tous tes saints quand Tu nous rappelleras à Toi. »

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Jubilé des prêtres : Retraite spirituelle guidée par le Pape François. Seconde méditation à Sainte-Marie-Majeure

    Ce jeudi midi, le Pape François a poursuivi sa série de méditations en sur la miséricorde, en se rendant à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où il a, comme il le fait régulièrement, déposé un bouquet au pied de l’icône de la Vierge "Salus Populi Romani".

    Pour cette deuxième méditation, après l'enseignement présenté deux heures plus tôt à Saint-Jean-de-Latran, le Pape s’est appuyé cette fois sur le péché comme un « réceptacle » de la Miséricorde, en insistant sur le fait que même si ce réceptacle est souvent percé, « Dieu ne se lasse pas de pardonner, même s’il voit que sa grâce semble ne pas parvenir à s’enraciner fortement dans la terre de notre cœur, qui est un chemin dur, encombré de mauvaises herbes et pierreux. Il revient semer sa miséricorde et son pardon. »

    Les pécheurs peuvent eux-mêmes devenir des transmetteurs de la miséricorde de Dieu. « Nous voyons que, parmi ceux qui travaillent à combattre la toxicodépendance, ceux qui se sont libérés sont généralement ceux qui comprennent mieux, qui aident et savent exiger des autres. Et le meilleur confesseur est d’ordinaire celui qui se confesse le mieux. Presque tous les grands saints ont été de grands pécheurs ou, comme la petite sainte Thérèse, ils étaient conscients que ne pas l’avoir été était une pure grâce prévenante. »

    Le Pape François s’est donc arrêté sur la capacité des différents saints à vivre leur condition de pécheur en se laissant toucher par la miséricorde de Dieu, évoquant les figures des apôtres Paul, Pierre et Jean, de François d’Assise et Ignace de Loyola, mais aussi les figures plus contemporaines du curé Brochero, en Argentine, et du cardinal Van Thuan, au Vietnam. Le Pape François a même évoqué un exemple tiré de la littérature française : « Dans le "Journal d’un curé de campagne", Bernanos nous relate la vie du curé d’un village, en s’inspirant de la vie du Saint Curé d’Ars », a rappelé le Pape, citant un paragraphe dans lequel ce prêtre en fin de vie réfléchit aux joies de son sacerdoce : « Au cours des dernières semaines….que Dieu me laissera, aussi longtemps que je pourrai garder la charge d’une paroisse, j’essaierai, comme jadis, d’agir avec prudence. Mais enfin j’aurai moins souci de l’avenir, je travaillerai pour le présent. Cette sorte de travail me semble à ma mesure… Car je n’ai de réussite qu’aux petites choses, et si souvent éprouvé par l’inquiétude, je dois reconnaître que je triomphe dans les petites joies. » « Un récipient de la miséricorde, tout petit, a un lien avec les petites joies de notre vie pastorale, là où nous pouvons recevoir et exercer la miséricorde infinie du Père dans de petits gestes », a commenté le Saint-Père.

    Enfin, puisqu’il se situait à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, le Pape s’est arrêté longuement sur la figure de Marie, « le vase simple et parfait, pour recevoir et distribuer la miséricorde ». « Marie observe avec attention, elle se tourne et s’implique entièrement avec celui qui est devant elle, comme une mère toute attentive à son petit enfant qui lui raconte quelque chose » :  Marie est ainsi un modèle d’attention que toute l’Église doit imiter : « Il nous revient de ne pas nous rendre imperméables à ces regards, de garder en nous chacun d’eux, de les conserver dans le cœur, de les sauvegarder. Seule une Église capable de sauvegarder le visage des hommes qui viennent frapper à sa porte est capable de leur parler de Dieu. Si nous ne déchiffrons pas leurs souffrances, si nous ne nous rendons pas compte de leurs besoins, nous ne pourrons rien leur offrir. »

    En conclusion, le Pape et tous les prêtres présents ont entonné un Salve Regina.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Jubilé des prêtres : Retraite spirituelle guidée par le Pape François. Première méditation à Saint-Jean-de-Latran.

    Le Pape François a délivré ce jeudi matin à la Basilique Saint-Jean-de-Latran la première de ses trois méditations, dans le cadre du Jubilé des prêtres. Il doit ensuite se déplacer pour deux autres enseignements, à midi à Sainte-Marie-Majeure, et à 16h à Saint-Paul-Hors-les-Murs.

    Le Saint-Père a consacré son premier enseignement à la miséricorde en partant de la complémentarité entre la forme « féminine » de la miséricorde, « l’amour maternel viscéral, qui s’émeut face à la fragilité de son nouveau-né et l’embrasse et suppléant à tout ce qui lui manque pour qu’il puisse vivre et grandir », et sa forme « masculine », « la ferme fidélité du Père qui soutient toujours, pardonne et remet ses enfants sur le chemin ».

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Audience générale de ce mercredi 1er juin 2016

    Lors de l’audience générale Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi ce matin sa série de catéchèses sur la miséricorde dans les Évangiles. Après la parabole du juge et de la veuve la semaine dernière, il s’est cette fois arrêté sur la parabole du pharisien et du publicain, tirée du chapitre 18 de l’Évangile selon saint Luc.

    Une parabole qui nous enseigne « l’attitude juste pour prier ».

    Le commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans la parabole du pharisien et du publicain, Jésus nous enseigne l’attitude juste pour prier et invoquer la miséricorde du Père. Le pharisien prie Dieu, mais en réalité il est tourné vers lui-même. Il est irrépréhensible  pour son observance de la loi. Mais il néglige le commandement le plus important : l’amour pour Dieu et pour le prochain. Il ne suffit pas de nous demander combien de fois nous prions, il vaut mieux nous demander comment est notre cœur, en extirper arrogance et hypocrisie. Il faut apprendre à retrouver le chemin de notre cœur. Le pharisien est sûr de lui, mais il ne se rend pas compte qu’il a perdu la route de son cœur. Par contre le publicain se présente avec une âme humble et repentie. Ses gestes de pénitence et ses paroles brèves et simples témoignent de la conscience qu’il a de sa pauvre condition. Il est humble, sûr d’être seulement un pécheur qui a besoin de pitié. Si le pharisien ne demande rien parce qu’il a déjà tout, le publicain peut seulement mendier la miséricorde de Dieu. En se présentant « les mains vides », en se reconnaissant pécheur, le publicain nous montre la condition nécessaire pour recevoir le pardon du Seigneur. L’humilité du pauvre pécheur ouvre grandes les portes du cœur de Dieu. C’est ce que la Vierge Marie exprime dans son Magnificat. »

    « Je suis heureux de saluer les personnes de langue française, en particulier les pèlerins de Bayonne, avec l’évêque, Monseigneur Aillet, ainsi que les jeunes et les autres groupes venus de plusieurs diocèses de France. Que la Vierge Marie, dont nous avons célébré hier la Visitation à sa cousine Élisabeth, nous aide à nous tourner vers Dieu et nous apprenne à le prier avec un cœur humble. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 25 mai 2016

    Devant des milliers de fidèles réunis sous un timide soleil printanier à l'occasion de l'audience générale place Saint-Pierre, ce mercredi 25 mai 2016, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse consacré à la Miséricorde dans les Evangiles. Prenant cette fois appui sur la Parabole de la veuve et du juge inique (Luc 18, 1-5), il a rappelé l’importance de la prière, comme « source de miséricorde ». « Il faut toujours prier, a-t-il insisté, sans jamais se décourager ».

    Commentaire de Manuella Affejee à lire / écouter sur Radio Vatican.

    À l’issue de l’audience générale, le Pape a rappelé la tenue ce jeudi 26 mai 2016 de la Solennité du Corpus Domini. Comme chaque année, il présidera une Messe sur le parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran, avant de guider la traditionnelle procession eucharistique le long de la Via Merulana, jusqu’à la Basilique de Sainte-Marie-Majeure. Le Saint-Père invite les Romains et les pèlerins à participer à « cet acte public de foi et d’amour en Jésus réellement présent dans l’Eucharistie ». Messe et célébration seront retransmises sur KTO à partir de 19h00 (heure française).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la parabole de la veuve et du mauvais juge nous enseigne qu’il faut toujours prier, sans se décourager. Dieu exauce toujours sans tarder la prière de ceux qui crient vers lui jour et nuit. Mais cela ne signifie pas qu’il le fasse au moment ni de la manière dont nous le voudrions. La prière nous aide à garder la foi et à faire confiance à Dieu, même si nous ne comprenons pas sa volonté. Sans la prière, la foi vacille. Jésus a prié son Père sur la croix pour qu’il le sauve de la mort. Cette prière a été pleinement exaucée, mais le chemin pour obtenir la victoire est passé par la mort elle-même. Pour nous aussi, l’objet de la prière passe au second plan, l’important est la relation avec le Père. La prière transforme notre désir en le rendant conforme à la volonté de Dieu. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le pèlerinage de l’Archidiocèse de Toulouse, avec Monseigneur Robert Le Gall, une délégation du Mouvement ATD Quart Monde, ainsi que des pèlerins venus du Bénin et de Belgique.
    Frères et sœurs, n’abandonnons jamais la prière, même si, parfois, elle semble vaine. Dieu nous exauce toujours avec miséricorde d’une manière que nous n’attendons pas.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 18 mai 2016

    Le Pape François a poursuivi ce mercredi 18 mai 2016 lors de l’audience générale Place Saint-Pierre son cycle de catéchèse consacrée, en cette année Sainte, à la miséricorde. Le Saint-Père qui commentait la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare, a développé une réflexion sur le lien entre pauvreté et miséricorde, mettant en garde contre l’aridité des cœurs vis-à-vis des plus pauvres.

    Le commentaire d'Olivier Bonnel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui, je m’arrêterai à la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare. Celui-ci représente bien le cri silencieux des pauvres de tous les temps et la contradiction d’un monde où d’immenses richesses et ressources sont aux mains d’un petit nombre. Le riche sera condamné non pas pour ses richesses, mais parce qu’il a été incapable de ressentir de la compassion pour Lazare et de le secourir. La parabole met clairement en garde : la miséricorde de Dieu envers nous est liée à notre miséricorde envers le prochain ; quand celle-ci manque, celle de Dieu aussi ne trouve pas de place dans notre cœur fermé, elle ne peut y entrer. Pour nous convertir, nous ne devons pas attendre des événements prodigieux, mais ouvrir notre cœur à la Parole de Dieu, qui nous appelle à aimer Dieu et notre prochain. Cette Parole peut faire revivre un cœur desséché et le guérir de son aveuglement. Le riche connaissait la Parole de Dieu, mais il ne l’a pas écoutée, il ne l’a pas accueillie dans son cœur. Aucun message ni messager ne pourront remplacer les pauvres que nous rencontrons, parce qu’en eux c’est Jésus qui vient à notre rencontre. Dans cette parabole est caché le mystère de notre salut, où le Christ unit la pauvreté à la miséricorde. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones, en particulier le Séminaire de Strasbourg, la délégation du Sanctuaire de Notre-Dame de La Salette, ainsi que celle du Grand Saint-Bernard, en Suisse. Que l’Esprit-Saint, qui nous a été donné à la Pentecôte, guérisse nos cœurs desséchés et les ouvre à toutes les personnes dans le besoin, que nous rencontrons sur notre route. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.