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noces

  • Angelus de ce dimanche 20 janvier 2019

    Avant la prière de l’Angélus récitée place Saint-Pierre, dimanche 20 janvier 2019, le Pape François est revenu sur le premier des miracles opérés par Jésus au cours de son existence.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Audience générale de ce mercredi 8 juin 2016

    Le premier miracle de Jésus accompli à Cana « illumine tout le mystère du Christ et ouvre le cœur des disciples à la foi ». Lors de l’audience générale, ce mercredi, le Pape François, en cette année de la miséricorde, a proposé une méditation sur le récit évangélique des noces de Cana. Le Saint-Père a notamment rappelé que c’est à Cana, que Jésus livre le sens de sa venue parmi nous.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le premier signe de miséricorde accompli à Cana illumine tout le mystère du Christ et ouvre le cœur des disciples à la foi. Jésus se manifeste comme l’époux du peuple de Dieu et révèle la profondeur de la relation qui nous unit à lui. Le vin exprime l’abondance du banquet et la joie de la fête à laquelle nous sommes appelés. L’ultime recommandation, simple mais essentielle, de la Vierge ­ faites tout ce qu’il vous dira – est le programme de toute vie chrétienne. Il s’agit de s’en remettre à la Parole de Dieu pour faire l’expérience de son efficacité dans la vie. À Cana, Jésus livre le secret de sa personne et le but de sa venue parmi nous : l’époux inaugure les noces qui s’accompliront dans le mystère pascal ; il se lie à ses disciples par une Alliance nouvelle et définitive. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le pèlerinage du diocèse de Besançon, avec Monseigneur Jean-Luc Bouilleret, la Confédération internationale de la Société Saint Vincent de Paul, le Séminaire du Prado de Lyon ainsi que les pèlerins de Suisse, de Belgique et du Canada.
    Chers frères et sœurs, Jésus nous invite, chacun, à la joie de le connaître et de l’aimer. Par l’intercession de la Vierge Marie puissions-nous toujours entendre sa voix et avoir le courage de le suivre.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 15 octobre 2014

    Durant l'audience générale tenue place Saint Pierre, le Pape a abordé la question du destin du peuple de Dieu, en citant la réponse de Paul aux Thessaloniciens qui l'interrogeaient : Serons-nous pour toujours avec le Seigneur ? Estimant qu'il s'agit d'une des plus belles phrase de l’Écriture, il a demandé à l'assemblée de la répéter trois fois avec lui. Puis il a rappelé combien l'Apocalypse, "reprend l'intuition des prophètes et décrit la nouvelle Jérusalem qui descend du Ciel telle une épouse apprêtée pour son Époux. C'est ce que Dieu nous réserve, ce qui attend l’Église...qui suit le Seigneur et se prépare jour après jour à une sorte de rencontre nuptiale. Oui, ce seront de véritables noces ! S'étant fait homme et faisant de nous une seule chose avec Lui. Par sa mort et sa résurrection Il nous a vraiment épousé et fait du peuple que nous constituons son épouse. C'est là l'accomplissement du dessein de communion et d'amour poursuivi par Dieu au long de l'histoire. L'histoire du peuple de Dieu est celle de chacun de nous... Mais plus qu'épouse, l’Église est appelée à être une cité, symbole parfait de la vie en commun... Regardons une autre image de l'Apocalypse qui montre tous les peuples rassemblés sous la même tente, la tente de Dieu...où il n'y aura plus de dominations ou d'exclusions, sociales, ethniques ou religieuses. Nous serons tous une seule chose en Christ. Face à un tel spectacle, nous ne pouvons que renforcer notre espérance.... Et l'espérance chrétienne n'est ni un vœu ni un état d'optimisme... Pour le chrétien, l'espérance est une attente fervente de l'accomplissement définitif d'un mystère, celui de l'amour de Dieu dans lequel nous sommes nés à nouveau. Nous y attendons celui qui doit arriver, le Christ qui est de plus en plus proche et vient nous introduire dans la plénitude de sa paix et de sa communion. L’Église a le devoir de montrer bien allumée et visible la lampe de l'espérance...qui éclaire l'humanité sur le chemin qui conduit à la rencontre avec la miséricorde divine... Nous attendons le retour de Jésus, l’Église attend son Époux. Alors interrogeons-nous pour savoir si nous sommes vraiment des témoins crédibles de cette attente ? Nos communautés vivent-elles sous le signe de l'espérance du Seigneur, dans l'attente de sa venue ? Ou bien sont-elle endormies et résignées, au risque d'épuiser l'huile de la foi et de la joie ? Soyons vigilants !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.10.14).

     

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, l'Église est le peuple de Dieu qui suit le Seigneur Jésus et qui se prépare, jour après jour, à la rencontre avec Lui, comme une épouse avec son Époux. Elle est aussi appelée à devenir une cité qui rassemble toutes les personnes et tous les peuples comme dans une tente, la « tente de Dieu », où il n’y aura plus ni solitude, ni distinctions de toutes sortes, mais où nous ne ferons plus qu’un dans le Christ. C’est notre espérance, une espérance qui est attente passionnée de l’achèvement définitif du mystère de l’amour de Dieu. L’Église a pour mission de maintenir allumée et bien visible cette lampe de l’espérance, pour qu’elle puisse continuer à resplendir comme un signe de salut et à éclairer, pour toute l’humanité, le chemin qui conduit à la rencontre du visage miséricordieux de Dieu. Sommes-nous vraiment des témoins lumineux et crédibles de cette espérance ?

    Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les pèlerins de Sées et de Cahors venus avec leurs évêques, ainsi que le collège Calvin, de Genève, et les Petites Sœurs de Jésus. Que votre pèlerinage à Rome vous aide à être des témoins chaleureux et authentiques de l’espérance et de la joie de la foi ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse en français sur Zenit.org

    Texte intégral de la catéchèse en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation - Prière : Corps et Sang eucharistiques

    « Le changement de l'Ancienne Alliance en la Nouvelle Alliance est l'appel à un changement toujours actuel : le changement de l'ancienne alliance de notre coeur et de notre vie en la nouvelle alliance d'une vie et d'un coeur nouveaux. Notre coeur et notre vie sont encore souvent marqués par l'ancienne alliance. Ils ont besoin d'être changés. C'est pour ce changement aussi qu'est venu Jésus, qu'il est mort et ressuscité. C'est pour ce changement-là que, dans l'Eucharistie, par l'Esprit Saint, Jésus change le pain en son Corps et le vin en son Sang. Comme le vin de la noce, il veut que notre coeur, notre vie et par là notre société deviennent nouveaux. Les vrais miracles sont là : dans le changement des coeurs, des vies, des comportements sociaux. Quelle grande chose qu'un homme qui change de vie ! Il faut plus de puissance pour changer un coeur et une vie que pour changer l'eau en vin. Ainsi nous devenons du bon vin pour Dieu et pour les autres. C'est ainsi que se célèbrent peu à peu en nous les noces du Christ et de l'humanité. Dieu en Jésus Christ est venu célébrer la noce avec nous pour que nous devenions en Jésus son épouse bien-aimée. Le Verbe s'est fait chair pour nous diviniser, pour nous faire participants de sa nature divine.

    A chaque Messe, nous sommes invités par le Seigneur lui-même au repas de la Nouvelle Alliance, à son repas de noces. Marie est aussi avec nous. Par son Evangile, le Christ nous fait signe de croire davantage en lui, et par son Corps et son Sang eucharistiques, il veut nous changer en son Corps qui est l'Eglise, son épouse pour laquelle il s'est livré sur la croix.

    Transforme-nous, Seigneur Jésus. Que tout ce qui est présence de l'Ancienne Alliance en nous devienne Nouvelle Alliance. Fais de nous ton Eglise. Sainte Marie, tu ne cesses de nous dire : "Faites tout ce qu'il vous dira". Obtiens-nous la grâce d'écouter et de faire ce qu'il nous dit sans cesse. »

    Mgr Raymond Bouchex, Il a habité parmi nous, Parole et Silence, 2006.

    coupe-sang-christ-a.jpg

    Marque d’imprimeur, fin du XVe siècle. Paris, Bibl. Nat., Dpt des Imprimés,
    Rés. Vélins 2232-33, tome 2, 1er f° (A1), (cl. B.N.).
    Source : Université de Caen, Dossier Les "Précieux Sangs".

  • 20 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Les noces de Cana : "Faites tout ce qu'il vous dira." (Jn 2, 1-11)

    «  Assurément le miracle par lequel Notre-Seigneur Jésus-Christ a changé l’eau en vin, n’a rien d’étonnant pour ceux qui savent que c’est un Dieu qui l’a fait. Aussi bien Celui qui en ce jour de noces a changé l’eau en vin dans ces six urnes qu’il avait ordonné de remplir (Jn II, 6-11), est le même qui chaque année opère dans les vignes un prodige pareil. En effet, comme l’eau versée dans les urnes par ces serviteurs a été convertie en vin par l’oeuvre du Seigneur, ainsi par l’oeuvre du même Seigneur l’eau que versent les nuées est convertie en vin. Ce dernier prodige ne nous étonne point, parce qu’il se renouvelle tous les ans ; oui, parce qu’il s’opère continuellement, il n’a plus rien de merveilleux pour nous ; cependant, il exigerait bien plus d’attention de notre part que celui qui a été opéré dans les urnes remplies d’eau. Où est, en effet, l’homme capable de considérer ce que Dieu fait dans le gouvernement et l’administration des choses de ce monde, sans tomber dans la stupeur et se voir comme écrasé sous le poids des merveilles qu’il opère ? Si l’on se rend compte de la vertu d’un seul grain, de n’importe quelle semence, l’oeuvre divine apparaît avec des proportions si étonnantes, qu’on éprouve involontairement une impression d’effroi. Mais les hommes attentifs à d’autres objets ont perdu de vue les oeuvres de Dieu qui devaient les porter à offrir chaque jour, au Créateur, leurs louanges. Aussi Dieu s’est-il, en quelque sorte, réservé d’opérer certaines oeuvres inaccoutumées, voulant, par ces merveilles, tirer les hommes de leur assoupissement et les rendre plus vigilants pour son culte. [...] Par Jésus-Christ Dieu ont été faits le ciel et la terre, la mer, toute la parure des cieux, la richesse de la terre, la fécondité de la mer ; en un mot, tout ce qui s’étale à nos regards, c’est Jésus-Christ Dieu qui l’a fait. Nous le voyons, et si l’esprit de Jésus-Christ se trouve en nous, la joie que nous cause un pareil spectacle nous anime et nous porte à en louer l’auteur, et ainsi nous ne nous tournons pas tellement vers l’oeuvre, que nous nous détournions de l’ouvrier ; nous n’appliquons pas notre visage à l’ouvrage, au point de tourner le dos à celui qui l’a fait. »

    Saint Augustin, Traités sur Saint Jean, VIII (1), in Œuvres complètes de Saint Augustin (Tome X) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Poujoulat et de M. l’abbé Raulx, Bar-Le-Duc 1864.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

  • 7 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Les invités de la noce

    « ... rappelez-vous cette parabole évangélique : Le Seigneur entra un jour pour examiner les convives qui prenaient part à son banquet. Père de famille, il y avait invité lui-même ; mais comme il est écrit, "il y rencontra un homme qui ne portait point la robe nuptiale" (Mt XXII, 1).
    Remarquez bien, on avait été invité aux noces par cet Epoux qui l'emporte en beauté sur les enfants des hommes...
    Cet Epoux, après avoir invité à ses noces y trouva donc un homme sans la robe nuptiale, et il lui dit : "Mon ami, pourquoi es-tu entré ici sans la robe nuptiale ? Mais celui-ci garda le silence" ; il ne trouva rien à répondre. "Liez-lui les pieds et les mains, dit alors ce Père de famille qui venait d'entrer, et jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là il y aura pleurs et grincement de dents". Quoi ! un tel châtiment pour une si petite faute ! Oui le châtiment est terrible, et si on traite de faute légère le défaut de robe nuptiale, cette faute n'est légère que pour ceux qui ne la comprennent pas. Est-ce que le Seigneur parlerait avec tant de sévérité, est-ce qu'il prononcerait une pareille sentence, est-ce que pour n'avoir pas la robe nuptiale, il jetterait, pieds et mains liés, dans les ténèbres extérieures où il y a pleur et grincement de dents, si ce n'était une faute très grave de n'être pas revêtu dé cette robe nuptiale ?
    Ecoutez-moi donc ; car si Dieu vous a invités, c'est par notre ministère. Vous êtes tous au festin : ah ! portez tous la robe nuptiale...
    Ne croyez pas en effet, mes biens-aimés, que le convive jeté dehors ne figure qu'un seul homme ; non, ne le croyez pas, il figure le grand nombre. C'est le Seigneur lui-même, c'est l'Epoux qui a invité et qui traite tous ces convives, c'est lui qui nous a expliqué, dans cette même parabole, que ce malheureux ne représente pas un homme seul, mais le grand nombre. En effet, après qu'il l'eut fait jeter dans les ténèbres extérieures pour le punir de n'avoir pas la robe nuptiale, il ajouta immédiatement : "Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus" (Mt XXII, 11-14).
    Qu'est-ce enfin que la robe nuptiale ? Apprenons-le dans les saintes Lettres... L'Apôtre saint Paul m'a montré quelque part un trésor de choses précieuses ; il l'a ouvert devant moi et je lui ai dit : Montrez-moi si par hasard vous n'y auriez pas trouvé la robe nuptiale... "Si je n'ai pas la charité, dit-il, je ne suis rien, rien ne me profite." (I Cor XIII, 1-3) Voilà la robe nuptiale. Revêtez-vous-en, ô convives, afin d'être à table sans crainte. Ne dites pas : Nous sommes trop pauvres pour nous la procurer. Donnez des vêtements et on vous donnera celui-là... Tenez à cette robe nuptiale, revêtez-vous en, et demeurez en paix lorsque le Seigneur viendra examiner les convives, quand arrivera le jour du jugement. Il donne aujourd'hui toute facilité ; ah ! qu'on finisse donc par donner le vêtement à qui en manque. »

    Saint Augustin, Sermons détachés, Première série, Sermon XCV (4-5-6-7), in "Oeuvres complètes de saint Augustin" (Tome VI), traduites pour la première fois en français sous la direction de M. l'abbé Raulx, Bar-Le-Duc, 1866.

    Source : Abbaye Saint Benoît